deviennent rouges , hagards; fa tête fe ramene vers
la poitrine , l’écume lui fort de la bouche ; l’accès
dure plus ou moins de tems : l’animal revenu à lui,
fe releve & fe met à trotter, fans paroître ni abattu,
ni fatigué. Lorfque l’épilepfie n’exifte pas dès la naif-
fance, ne peut-on pas croire que lés mauvais fourrages,
la repercuffion des humeurs de la peau, celle
de la galle & du farcin, la peur, font.très-capables
de la produire ? Ce mal n’eft pas curable.
Le dégoût eft une averlîon pour toute nourriture :
on ne peut le reconnoître dans le cheval, qu’au
refus qu’il fait des alimens qu’on lui préfente. Le
dégoût vient fouvent de ce que le cheval aura été
nourri, pendant quelque tems , de mauvaifes nourritures
; il a encore pour caufes les vices de l’efto-
mac, la fabure , les mauvaifes digeftions, &c. Le
traitement doit varier fuivant les caufes qui font
naître le dégoût ou qui l’entretiennent.
Il n’eft point rare de voir des chevaux jetter par
la bouche une grande quantité de falive fort blanche
ou peu mouffeuf'e, mais très-gélatineufe ; dans plu-
fieurs chevaux, on n’apperçoit aucune caufe extérieure
à laquelle on puiffe attribuer ce flux fali vaire :
il y en a qui ont la tête enflée & les mâchoires fer-
rf es * 4 autres on* les mâchoires ferrées, fans que la
tete foit enflée. Çette grande falivation eft quelquefois
produite pâr la pouffe des dents , des aphtes,
des fluxions , des coups fur la tête , l’engorgement
des glandes falivaires , la carie des dents, &c. Les
remedes doivent varier en raifon des caufes qui la
produifent.
La toux eft un mouvement de la poitrine excité
par la nature pour chaffer avec l’air ce qui gêne la
refpiration. La toux a bien des caufes ; celle qui
vient de la tenfion des fibres ou de leur irritation ,
demande les relâchans & les adouciffans ; mais
comme la toux n’eft fouvent que lefymptôme d’une
autre maladie, il faut plutôt s’attacher à guérir celle-ci
que la toux qui ceffera dès que la caufe fera ôtée.
La pulmonie eft une ulcération du poumon, avec
écoulement de pus par les narines. Le cheval touffe,
mais il eft gai, jufqu’à' ce qu’il foit devenu pthifi-
que : il boit & mange comme à l’ordinaire, & ne
fouffre pas. Lorfqu’on l’abandonne à lui - même ,
il maigrit peu-à-peu, & périt enfin de confomption.
La pulmonie eft toujours la fuite de l’inflammation
du poumon qui a précédé, & qui s’eft terminée en
fuppuration : ainfi tout ce qui pourra caufer l’inflammation
du poumon, pourra être regardé comme
caufe de la pulmonie. On connoît que l’écoulement
qui fe fait par le nez, vient du poumon , lorfque
cet écoulement eft Amplement purulent, que le
cheval touffe & qu’il n’eft pas glandé. Cependant
le pus ulcéré quelquefois la membrane pituitaire &c
caufe la morve ; le cheval devient glandé, & la pulmonie
eft alors compofée. La pulmonie qui fuccede
à la pleuréfie & à la courbature , eft moins dange- j
reufe que les autres ; elle peut fe guérir. Celle qui
provient de Fauffe gourme , d’humeur farineufe &c
de^tubercules fuppurées, eft incurable. Les remedes
qu’on emploie pour la pulmonie curable , font ceux
qui favorifent l’expeéloration , les adouciffans , les
déterfifs, pour deffécher l’ulcere du poumon , &c.
L apleuréfie eft une inflammation de la plevre,
avec fievre, difficulté de refpirer , fouvent accompagnée
de toux. Les caufes générales font la plp-?
thore , la raréfaftion & l’épaiffiffement du fang. Les
particulières font le froid fubit après le chaud , la
boiffon froide , la pluie, le grand vent, des coups
fur la poitrine. On reconnoît la pleuréfie par la
triftefle, l’abattement & le dégoûtvdu cheval, par
la fievre, la difficulté de refpirer, .les grandes expirations
, & parce qu’il regarde fa. poitrine. Comme
cette maladie eft inflammatoire & qu’elle attaque des
parties effentielles à la v ie , elle eft toujours dange-
reufe. Il faut avoir promptement recours aux lai-
gnées ; deux font plus d’effet dans le commencement,
que fix dans l’etat de la maladie; elles deviennent au
moins inutiles après le' fixieme jour. Aux faignées
on joindra les délayans , les adouciffans , les anti-
phlogiftiques, les lavemens, &c. Si les accidens
fubfiftent encore lefeptieme & le huitième jour, c’eft
une preuve que la réfolution n’a pas eu lieu ; alors la
pleuréfie fe termine par la fuppuration du poumon;
ce qui forme la pulmonie.
La vomique eft un abcès enveloppé d’une membrane
dans la fubftance du poumon ; il fe forme à la
lutte d’une péripneumonie ou d’une fievre putride ;
il s’épanche quelquefois dans la cavité de la poitrine,
& alors le mal eft incurable. On juge qu’il s’eft formé
une vomique , par la toux qui eft très-vive , & par
une grande difficulté de refpirer. Lorfque le fac fe
rompt, le pus fort par les narines & par la bouche
en grande quantité, Avant cette rupture, l’animal
exhale une odeur très-fétide ; la conliftance du pus
diminue peu-à-peu , la fievre ceffe, ainfi que la difficulté
de refpirer. Pour amener l’abcès à maturité,
on emploie les fumigations émollientes, & lorfqu’il
eft crevé , on fait ufage des vulnéraires.
La courbature eft à-peu-près la même maladie'
que la pleuréfie ; c’eft une inflammation du poumon
caufée par une fatigue outrée ou un travail forcé.
Le cheval a une fievre confidérable., tient la tête
baffe , eft dégoûté , refpire avec peine , touffe ôc
jette par le nez une humeur glaireufe , quelquefois
jaunâtre ou fanguinolënte. Quand la réfolution ne
fe fait pas , elle fe termine par fuppuration ou par
la gangrené, qui caufe la mort. On traite la courbature
comme la pleuréfie ; il faut beaucoup infifter
fur les fumigations émollientes.
La pou[fe eft une difficulté de refpirer, fans fievre ;
elle reffemble affez à Pafthme dans l’homme : le cheval
touffe quelquefois, il fait de grandes expirations,
les côtes s’élèvent avec force & avec difficulté , mais
en deux tems; ce qui eft le caraélere propre de la
pouffe : il y a aufli râlement ou fifflement. Les caufes
de cette maladie font tout ce qui peut ralentir ou
gêner la circulation du fang dans le poumon ; elles
font en grand nombre, & la plupart rendent le mal
incurable. Il y a des gens q u i, pour remédier au fifflement,
s’avifent fort mal-à-propos- de fendre les
narines, dans lefquelles il n’y a aucun défaut, &
qui n’ont aucune part à ce fifflement. La pouffe eft
très-difficile à guérir , pour ne pas dire incurable.
On peut cependant l’adoucir par le régime, en retranchant
le foin au cheval, & en lui faifant faire
un exercice modéré : lorfqu’il râle ou fiffle, qu’il eft
gêné & rené trop court, il faut le mettre à fon aife.
Vhydropifie de poitrine eft un amas d’eau dans cette
cavité ; les caufes de l’hydropifie font l’épaifliffe-
ment & la ftagnation du fang, laquelle ftagnation
eft produite par les maladies inflammatoires de là
poitrine, telles que la pleuréfie ,1a péripneumonie ,
la courbature, la pouffe , &c. On connoît cette maladie
par la difficulté de refpirer; les côtes s’élèvent
avec force , le cheval regarde fa poitrine, fe couche
tantôt d’un côté, tantôt de l’autre , bat des narines,
a des fueufs fréquentes ,v fe couche & fe releve fouvent
; il jette par les narines une férofité jaunâtre,
qui eft un des fignes certains de l’hydropifie. Cette
maladie ne peut fe guérir que par l’operation. On
enfonce un trois-quart dans la poitrine , à la partie
inférieure de la huitième côte, à fa jon&ion avec
fon cartilage ; on vuide à-peu-près la moitié de l’eau
contenue dans cette cavité; enfuite, fans.retirer la
canule, on injeéte environ la même quantité d’une
décoétion vulnéraire. On tire ainfi l’eau, & on réitéré
les inje&ions à différentes fois & alternativement.
Ce traitement eft prefque toujours certain dans
l ’hydropifie furvenue à la fuite d’une inflammation.
Le fuccès n’eft pas toujours aufli heureux dans les
autres cas.
Les chevaux peuvent être dans une écurie où le
feu vient à prendre. Lorfque la fumée eft abondante
, ils font fuffoqués ; fi elle eft peu confidérable
, ils ne périffent point ; mais ils font attaqués
d’une toux violente. Les chevaux étouffés par la
fumée, jettent pour l’ordinaire du fang par les narines
; ce qui prouve une grande inflammation : on
a trouvé les poumons tout noirs à ceux qu’on a
ouverts. Pour remédier à ce mal, il faut faigner les
chevaux aux deux jugulaires, & deux heures après ,
tirer du fang au plat des cuiffes , afin de défemplir
les vaiffeaux , puis leur donner beaucoup de lavemens
, & leur faire des fumigations émollientes : les
aromatiques font pernicieufes. ;
On nomme tranchées, ces grandes agitations où fe
trouve le cheval lorfqu’il reffent de vives douleurs
dans lesinteftins. A proprement parler, les tranchées
font une inflammation du bas-ventre ou des intef-
tins, bien qu’elles puiffent être produites par d’autres
caufes dont nous ferons mention en traitant des différentes
efpeces de tranchées. On connoît que le
cheval eft attaqué de tranchées, lorfqu’il fe couche
& fe leve , qu’il s’agite & fe tourmente, qu’il racle
la terre avec le pied de devant, & ne demeure jamais
en place. Le danger des tranchées dépend de
la nature de la caufe , de l’étendue & du dégré de
l ’inflammation. Toute efpece de tranchées qui dure
au . delà de trois heures , doit faire craindre
pour la vie du cheval, quand bien même fes agitations
ne feroient pas violentes. Il faut mettre le cheval
à la diete , mettre en ufage les remedes de l’inflammation
, lès lavemens,, &c.
Ce qu’on appelle ordinairement tranchées rouges,
n’eft autre chofe que l’inflammation de l’eftomac ou
des inteftins, mais portée au dernier dégré ; on a
lieu de foupçonner cette maladie, lorfque le cheval
fe tourmente , fe couche & fe leve fouvent ; lorfqu’il
fent de la douleur en le touchant fous le ventre
qu’il regarde cette partie , fur-tout fi le mal vient
après l’ufage des purgatifs violens ; le fphinûer de
l’anus eft quelquefois d’un rouge v i f , ainfi que la
conjon&ive. Il eft à craindre que cette inflammation
ne ; feqtermine par la gangrené; elle demande de
prompts fecours , qui confiftent dans l’ufage des relâchans
, des émolliens, des anodins, la fai«née &c.
On doit conje&urer que le cheval a une tranchée
d'indigeftion , lorfqu’il a beaucoup mangé & que les
tranchées font furvenues quelque tems après. Lorfqu’il
a difficulté de refpirer, qu’il eft appefanti &
qu’il gémit en alongeanr la tête , il ne faut pas faigner
, parce qu’on diminueroit les forces digeftives,
& on expoferoit le cheval à périr de fuffocation ;
mais il faut lui donner un peu de thériaque, lui faire
avaler beaucoup d’eau chaude , & lui adminiftrer
plufieurs lavemens légèrement purgatifs.
Lorfqu’il furvient des tranchées au cheval après
avoir bu une grande quantité d’eau froide , fur-tout
étant en fueur , on conjetture que cette boiffon en
eft la caufe. Cette maladie n’eft pas dangereufe ; il
faut couvrir le cheval & le tenir bien chaudement.
Si la douleur continue plus d’une demi-heure , on le
faignera & on lui donnera des lavemens.
11 eft aifé de s’appercevoir des tranchées venteufes ,
car le cheval rend des vents ; fouvent même il a le
ventre enflé. Dans ce cas on emploie les carminatifs
n ^u\vant » qui m’a toujours bien réuffi.
On hache un oignon avec un morceau de favon
de la groffeur d’un oeuf ; on y mêle deux pincées
de poivre ; on introduit le tout dans l’anus , le plus
avant qu il eft poflible, & on fait promener le
c h e v a l t o u t d e f u i t e . Q u e l q u e t e m s a p r è s * o n lu i
d o n n e u n l a v e m e n t c o m p o f é d ’ u n e o n c e d e f a v o n
n o i r d i f f o u s d a n s d e l ’ e a u .
O n r e c o n n o î t l e s tranchées dé vers, q u a n d l e c h e v
a l e n r e n d a v e c l e s e x c r é m e n s : t o u s l e s a m e r s f o n t
b o n s c o n t r e c e s e f p e c e s d e t r a n c h é e s . P a r e x e m p l e ,
t r o i s o n c e s d e f u i e d e c h em in é e d a n s u n d e m i - f e t i e r
d e l a i t , e f t u n r e m e d e f im p l e q u i n e m ’ a ja m a i s
m a n q u é .
L e b e z o a r d e f t u n e e f p e c e d e b o u l e , t a n t ô t f p o n -
g i e u f e , t a n t ô t p i e r r e u f e , q u i f e f o rm e d a n s l e s in t
e f t i n s , & q u i p r o d u i t c e q u e l ’ o n a p p e l l e le s tranchées
de bezoard. I l e f t d i f f i c i l e d e r e c o n n o î t r e l’ e x i f -
t e n c e d e c e s p i e r r e s o u d e c e s f u b f t a n c e s e n d u r c i e s
d a n s l e s in t e f t in s : o n r e m a r q u e p o u r t a n t q u e l e
c h e v a l r e g a r d e f o u v e n t f o n v e n t r e , & q u ’ i l p a r o î t
f o u l a g e l o r f q u ’ i l l e p o f e à t e r r e . A u r e f t e , c e t t e
m a l a d i e e f t in c u r a b l e .
L a rupture de l'eflomac a r r i v e q u e l q u e f o i s d a n s l e
c h e v a l . O n l a r e c o n n o î t p a r l e s m o u v e m e n s & le s
a g i t a t io n s d u c o r p s , & f u r - t o u t p a r l e v o m i f f e m e n t
d e s a l im e n s p a r l e n e z , q u i n ’ a r r i v e q u e d a n s c e
c a s . I l y a p lu f i e u r s c a u f e s q u i p e u v e n t o c c a f i o n n e r
c e t t e r u p t u r e ; i ° . l e r e l â c h e m e n t d e s f ib r e s d e l ’ e f t
o m a c ; z°-, l e u r a l t é r a t i o n o c c a f i o n n é e p a r l ’in f lam m
a t i o n o u l a g a n g r e n é ; 3 0 . l a d é p r a v a t i o n d e s f u c s
d ig e f t i f s ; 4 0 . l e v i c e & l a t r o p g r a n d e q u a n t i t é
d e s a l im e n s . C e t t e m a l a d i e e f t i n c u r a b l e .
L e cours de ventre o u dévoiement e f t u n e m a l a d i e
d a n s l a q u e l l e l e c h e v a l r e n d l e s m a t i è r e s f é c a l e s l i q
u id e s . L e s c a u f e s f o n t i ° . .le r e l â c h e m e n t d e s
g l a n d e s i n t e f t in a l e s o u l e u r i r r i t a t i o n ; 20. l e d é f a u t
d e t r a n f p i r a t io n , d o n t la m a t i è r e r e f lu e e n d e d a n s .
C e t t e m a l a d i e n ’e f t p a s d a n g e r e u f e , & f e g u é r i t
f o u v e n t d ’ e l l e -m ê m e . I l f a u t , d u r a n t q u e l q u e s j o u r s ,
r e t r a n c h e r l e f o i n a u c h e v a l & : l e n o u r r i r d e f o n ,
p u i s lu i f o r t i f i e r l ’ e f t o m a c a v e c l e s f t o m a c h i q u e s ,
l e s a f t r in g ë n s , &c.
L e gras fondu e f t u n e e x c r é t i o n d e m u c o f i t é o u
d e g l a i r e s t a m p o n é e s & é p a i f f e s q u e l e c h e v a l r e n d
p a r l e f o n d e m e n t : c e s g l a i r e s f o n t q u e l q u e f o i s m ê l
é e s d ’ u n p e u d e f a n g . C e t t e m a l a d i e e f t p r o d u i t e
p a r l ’in f l a m m a t io n d e s in t e f t i n s , & e n p a r t i c u l i e r
p a r c e l l e d e l e u r m e m b r a n e v e l o u t é e . C e t t e in f l am m
a t i o n e f t l e p lu s o r d in a i r e m e n t l ’ e f f e t d e s p u r g a t i f s
t r o p v i o l e n s o u d o n n é s à t r o p f o r t e d o f e . C e m a l
e f t p lu s o u m o in s d a n g e r e u x , f u i v a n t l e d é g r é d e
l ’in f l am m a t io n & l a m a n i é r é d o n t e l l e f e t e rm in e ;
c e q u i a r r i v e o u p a r r é f o lu t i o n , & l e c h e v a l g u é r i t
d ’ u n e m a n i é r é c o m p l e t t e , o u p a r f u p p u r a t i o n , &
i l r e n d d u p u s a v e c l e s g l a i r e s & l e s e x c r é m e n s , o u
p a r g a n g r e n é ,& i l p é r i t . I l f a u t e m p l o y e r l e s r em e d e s
d e l ’in f l a m m a t i o n , l e s f a i g n é e s , l e s a d o u c i f f a n s , l e s
l a v e m e n s ,&c. L o r f q u ’ e l l e e f t f e n f ib l e m e n t d im in u é e ,
o n m e t d a n s l e s l a v e m e n s u n e t r e n t a i n e d e g r a in s
d ’ y p é c a c u a n h a ; c e r em è d e f o n d l e s g l a i r e s q u i e n g
o r g e n t l e s g l a n d e s .
L e s tranchées hépatiques f o n t c a u f é e s p a r u n e i n f
l am m a t i o n d e s v a i f f e a u x -, t a n ç a r t é r i e l s q u e v e i n
e u x , o u d e s c a n a u x b i l i a i r e s : l e s v e r s & l e s p i e r r e s
e n f o n t f o u v e n t l a c a u f e . O n ju g e q u ’ e l le s f o n t e x c i t
é e s p a r d e s p i e r r e s , q u a n d l e c h e v a l e n r e n d , q u e
f a f i e n t e e f t f o r t j a u n e , a i n f i q u e l a c o n j o n é t i v e , l e s
l e v r e s & l a l a n g u e . L o r f q u ’e l l e s f o n t o c c a f i o n n é e s
p a r d e s v e r s , l e s e x c r é m e n s q u i e n c o n t i e n n e n t e n
f o n t l a p r e u v e . C e s m a l a d i e s f o n t f o r t d a n g e r e u f e s ,
& p o u r a in f i d i r e , m o r t e l le s . P o u r l e s p i e r r e s , o n
d o n n e l e s a d o u c i f f a n s , le s e a u x m i n é r a l e s , &c. P o u r
l e s v e r s , c e f o n t l e s a m e r s , l e s v e rm i f u g e s , &c.
Uafcite o u hydropifie du bas-ventre, e f t u n e c o l l e c t
i o n d ’e a u c o n t e n u e d a n s la c a v i t é d u v e n t r e . L ’h y d
r o p i f i e e n g é n é r a l e f t d i f t in g u é e e n a n a f a r q u e &
e n a f e i t e . L ’ a n a f a r q u e e f t u n oe d e m e o u u n e b o u f -
f i f fu r e e n g é n é r a l q u i v i e n t d e la f é r o f i t é d u f a n g