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BIENFAIT, fervice, office, ( Synon. ) XL 413. a. Économie
fage qui devroit toujours régler les hommes dans la
difpenlation de leurs bienfaits. V il. 5
BIENFAITEURS, leur indifcrétion. VIII. 684. a.
BIENHEUREUX, fens de ce mot en théologie. État de
l’ame jufte au premier inftant où elle jouira de la viie de
Dieu. Bienheureux ; ceux que l’églife déclare tels. Bienheureux
en morale. Différence entre heureux 8c bienheureux. U.
B ie n s é a n c e , dans un fens moral & dans un fens phy-
^BlENSÉANCE, convenance, ( Gramm. ) IV. 160. ¿.Partie de
la mufique des Grecs concernant les bienfeances. Suppl. lil.
B ien s é an c e s , ( Belles-lettr. ) différence entre ce qu’on
appelle bienféances & convenances dans l’imitation poétique
— Ce n’eft pas le progrès des moeurs, ma»s le progrès
du août, de la culture d’efprit, de la politeffe dun peuple ,
qui décide des bienféances. — Ce ne tut qu’à l’époque du
Cid qu’on parut devenir délicat fur les bienféances, & ce
fur l’envie qui infpira d’abord cette délicateffe. Suppl. 1888.é.
BIENVEILLANCE, ( Morale) la fociété lui doit fes liens
les plus doux & les plus forts. Il n’eft perfonne qui n’en
porte 1 en fon coeur les femences. Ceux qui l’excitent le plus
font les héros infortunés. II. 245. b.
Bienveillance confidérée comme principe desloix naturelles.
XI. 46. b. Voye^ PHILANTROPIE.
Bienveillance, préfent volontaire que les fujets en Angleterre
font à leur fouverain. En France on appelle ce fecours
don gratuit. Dons gratuits du clergé & des provinces d’états.
II. 245. b. . .
BIERE, efpece de boiffon forte faite avec des grains farineux.
Origine fabuleufe de la biere. On convient que l’ufage
de la biere vient d’Égypte. II. 245. b. Deux fortes de biere
chez les Égyptiens, çithum 8c carrni. Elle ne tarda pas a être
connue dans les Gaules, 8c de-làdans les provinces du Nord.
Elle fut connue autrefois en Grece.Les Efpagnols en bu-
voient au tems dePolybe. Ibid. 246.ii.
Biere , defcription au lieu où l’on fait la biere. ü . 400.
a , b. IV. 584. a. Méthode à fuivre pour braffer la biere,
félon la façon de Paris. II. 400. a , b. &c. Lieu où l’on fait
fécher le grain pour la biere. XVI. 465. b. Ufage du treffie
de marais pour la biere, à la place du houblon.. 576. a.
Comment on macere le malt, on le fait germer & fermenter.
Observations fur le négoce du malt 8c de la biere en Angleterre.
IX.949. a y b. Méthode pour faire la biere avec le
malt. XVII. 293. a. Des bonnes & mauvaifes qualités que
le houblon donne à la biere. V 11L 322 .a. Comment on rétablit
les petites bieres qui fe font, aigries. XVII. 297. a. La
biere dans laquelle on a mis une grande quantité de houblon
eft plus enivrante que les autres. 681. b. Châtaignes 2ui feroient propres à fournir une bonne biere. DI. 240. b.
evure de biere. IX. 450. a 9b. Suppl. III. 738. a. Pourquoi
011 en met dans les pièces de biere. Ibid. Vinaigre de biere.
305. a.
Différentes efpeces de bieres. Celles que les Polonois font
avec la plante appellée berce. II. 206. b. Efpece de biere ap-
pellée peetermann.-XII. 239. a. Biere des Chinois nommée
tarafum. XV. 903. a. Efpece de biere appellée aile, I. 212. b.
Biere des T urcs appellée bofa. II. 389. b. Viye{ Brasserie.
BIERNBURG. ( Géogr. ) Obfervations fur cet article de
l'Encyclopédie. $«pp/.1.889. a-
B1EVRE , caftor d’Europe : en quoi il différé de celui du
Canada. 11. 733. b.
BIFFER, effacer, raturer, rayer. ( Synon. ) V. 403. b.
BIGAMÉ , (Droit canon')qui a été marié deux fois. Les
bigames ne peuvent être promus aux ordres facrès. Autres
fortes de bigames. II. 246. b.
- BIGAMIE, ( Jurifp.) poffeftion de deux femmes vivantes.
Châtiment des bigames chez les Romains, 8c anciennement
en France. Autre fens de ce terme. Bigamie réelle 8c
interprétative. Qui font ceux que S. Jérôme , S. Ambroife &
S. AugufHn ont qualifiés de ce nom. Autres fortes de bigamies.
ÏI. 246. b.
Bigamie de Lamech. X. 106. b. XII. 936. b. 937. b. 938. b.
BIGARAUTIER, efpece de cerif1er.ll.844.b.
BIGARRÉS, habits : eccléfiaftiqqes 8c religieux qui por-
toient de tels habits. II. 93. a.
BIGARRURE, diverfité y variété, différence, ce qui diffingue
ces mots. II. 247. a.
BIGEN, ( Géogr. ) correction à faire dans cet article de
l’Encyclopédie. Suppl. L 889. a.
BIGNET, forte de pâtmerie. Maniéré de la faire. II. 247.
a. BignetS d’abricots. Ibid. b. Voye¡| ce dernier mot.
B1GNI, ( Conchyl.) efpecç de pourpre. Naturaliftes qui en
ont donné la figure. Defcrtotion de la coquille. Lieux ou elle
fe trouve. Maniéré de la cfaffer. Suppl. I. 889. a.
BIGNON, ( Jérôme) fon ouvrage furies formules romaines:
fûr les formules de Marculfe'. VII. 184. b.
B I L
BiGNON, ( Jean-Paul) fes foins à enrichir la bibliothèque
du roi. H. 239. b. 240. b.
BIGNONE, ( Botan. ) noms de cette plante en différentes
langues. Son caraélere générique.'-Enumération de fes
efpeces, diftinguées en dures, Suppl. I. 889. a. demi-dures,
& en bignones à ferres chaudes. Ibid. b. Obfervations fur
chacune de ces efpeces, fur les cara&eres qui les diftinguent;
les lieux d’où elles font originaires, leur culture, leurs ufages.
Ibid. 890. a.
BIGOIS, (Myth.) fibylle étrufque. On lui attribuoit Un
livre fur l’art d’interpréter les éclairs. Suppl. I. 891. a.
BIGORNE, ( An méchan. ) c’eft tantôt la partie d’une
enclume, tantôt une enclume dont le corps eft long 8c menu.
Defcription 8c ufage de ces outils. Defcription de toutes
celles dont on fe fert en divers métiers. H. 247. b.
Bigorne, outil dont il eft parlé. V. 629. a, b. XVII. 788. a.
829. a. vol. VIII. des planch. Orfévre-groiTier, pl. 10. Voyeç
les planches de Taillanderie, vol. IX. fur la maniéré de faire
les bigornes', pl. 2.
BIGOT, nom qu’on donnoit à une perfonne opiniâtrement
attachée à une opinion. Etymologie du mot. Pourquoi les
Normands furent appellés bigots, félon Camden. Bigot, fyno-
nyme dé faux dévot. II. 248. a.
B ig o t , ( Guillaume) anecdote fur ce favant.IX. 308. a.
BIHOREAU, ( Omithol. ) defcription de cet: oifeau. IL
248. a.
BIJOU, compofition dont on fait dans les Indes orientales
des bijoux de toute efpece. XV. 361. a. Bijoux fourrés.
VII. 233. b.
Bijou de Caflres, efpece de pierre. VIII. 421. a.
BIJOUTIER, différence entre metteur en oeuvre 8c bijotf-
tier. X. 473. a. Quelques détails fur le travail de cet artifte.
Ouvrages à griffé. VII. 943. b. Maniéré de monter une tabaf-
tiere , A . 683. a. XV. 792. de .fouder des bijoux.XV. 388. b.
Opération d épailler. V . 743. A Maniéré -de polir les ouvrages
de bijouterie. XIL 914. b. — Compas à quart de cercle
des bijoutiers. III. 738..a. Grattoir. V il. 864. a , b. Voyeç les
plançhe.s du bijoutier, vol. VIII.
BILÀK, (Botan.) efpece d’arbre. Suppl. I. 863. a.
BILAN, (Comm.) livre fur lequel les négocians écrivent
leurs dettes aétives 8c paffives. II. 248. b. Bilan des acceptations
que.portoient. autrefois fur la place du change les négocians
de Lyon. Ce qu’on appelle dans la même ville entrée9
ouverture du bilan. Un marchand abfent de la place au tems des
• paiemens eft réputé avoir fait • faillite. Prélenter fon bilan.
Autre fens du mot bilan. II. 249. a.
Bilan, compte de bilan. III. 780. b.
BILANG, ( Ichthy. ) poiffon qui a l’apparence d’une anguille.
Auteurs qui en ont donné la heure. Ses différens noms.
Sa defcription. Ses qualités. Suppl. I. 891. a. Maniéré de le
daffer. Ibid. b.
B1LB1LIS, (Géogr. anc.) ancienne ville d’Efpagne. Elle
étoit fameufe par fes forges. Le poëte Martial naquit dans ce
lieu. Suppl. I. 091. b.
BILE, (Econ. anim.) liqueur jaune 8c amere, féparée du
fang dans le foie, portée dans le conduit hépatique 8ç dans la
véucule du fiel, 8c déchargée par le conduit cholidoque
dans le duodénum. Bile hépatique, bile cyftique ou* le fiel.
Ce qui a donné lieu à la diftinétion des deux biles. II. 249. b.
La bile coule de la véficule dans le canal cholidoque avec
plus de facilité, fi l’homme eft debout. On a cru que la bile
ne fe féparoit pas du fang, mais du chyle ; il n’y a pas de
raifon qui le prouve. Il eft confiant que la bile vient de la
veine-porte. Pourquoi la filtration de la bile fe fait par les
veines 8c non par les artères. Différentes opinions fur la
maniéré dont elle eft féparée dans le foie. Ibid. 230. a.
Expériences que l'on a faites fur la bile. On fait par expérience
que la bile mêlée avec des acides changé elle-même
de nature avec eux. Affinité entre .la bile 8c les matières alka-
lines. L’eau fervant de diffolvant à la bile, la rend plus propre
à atténuer les huiles, la térébenthine 8c tant d’autres corps
gras, ennemis de l’eau. Ibid. 231. a. Matières que fournit la
bile analyfée. Rapport de ces matières avec celles qui com-
pofent le favon. Ibid. b. . Huile qui entre dans la compofition
de la bile. Sel de la bile. Il s’en trouve très-peu 8c toujours
de diverfe nature. L’amertume de la bile ne vient que de fon
huile. Les efprits de la bile font une huile fi atténuée qu’elle
coule comme l’eau, 8c avec l’eau qu’elle rend laiteufe. Il y a
beaucoup d’air dans la bile. Importance de la bile pour 1 économie
animale. Il s’en trouve dans tous les animaux. Ibid.
232. a. Diverfes couleurs qu’elle prend. Bile noire. Boerhaave
en diftùigue trois fortes. Maux qui réfultent de la trop grande
évacuation de bile. Ibid. b.
Bile, qualités de cette humeur. Sa pefanteur. Son âcrete.
Il eft difficile de croire qu’elle ait jamais été véritablement
acide. Elle pourrit de maniéré à devenir alkahne. Apres une
longue difiipation de fa mauvaife odeur, elle devient grade.
Odeur qu’elle prend. Différentes expériences fur cette humeur.
Son analyfe cliymique. Suppl. I. 891. b. La bilene
B I L B I N 173
détrdt pas dans les inteftins l’acidité qui regne dansl’efto-
mac mais elle l’adoucit par le mélange de la graiffe. Expérience
qui femble prouver que la bile n’a pas les qualités du
favon. Obfervations contraires à la conclufion tirée de cette
expérience. Autres expériences chymiques faites fur la bile du
corps humain, Ibid. 892. a. 8c fur celle du boeuf. Caufe de la
faveur fucrée que Verheyen a reconnue dans cette humeur,
loriqu’après avoir été réduite en extrait, on la diffout dans
l’eau. Examen de la bile par l’acide marin 8c par l’acide nitreux.
Ibid. ¿.'Conséquences qui réfultent des expériences précédentes.
Principes conftituans de la bile. Remedes internes 8c
externes tirés de cette humeur. Ibid. 893. a. Son ufage dans
les arts. Ibid. b. ^
Bile, fecrétion, nature, propriétés de la bile. VII. 29. b.
— 36. b. Delà préparation de la bile. Suppl. III. 79. b. Vaif-
feaux biliaires. 78. b. De la direction 8c des conduits de cette
humeur. 80. a , b. Compreflion par laquelle elle eft exprimée.
S i. a. La fituation du corps peut quelque chofe fur fon mouvement.
Ibid. Il eft douteux fi dans l’etat de fanté la bile
remonte juiques dans l’eftomac. Ibid, Son libre accès dans
l’eftomac. Suppl. II. 877. b. Hypothefe fur le moyen que la
nature emploie pour opérer la fecrétion de la bile au moment
¡de la digeftion. Suppl. IV; 377. a. Ufaee de la veine-porte
pour la formation de cette humeur. XIII. 137. b. La graiffe
paroît contribuer à la formation de la bile. VII. 840. a. Conduits
de la bile appellés cholidoque , HL 366. a. 8ccyjlique. IV.
606. a. Baghis avoit obfervé très-peu de différence entre la
bile de l’homme 8c du mouton. IV. 264. a. Diftinétion entre
le fiel 8c la bile. VL 718. b. Ufage de la bile dans la digeftion.
IV. 1001. b. Les gens qui ont beaucoup de bile ont bdn
appétit. VI. 373. a. Quantité de bile qui doit fe former dans
l’homme en vingt-quatre heures. Vil. 31. b. La bile confidérée
comme caufe de la noirceur des negres. XI. 77. b. Expériences
liir la bile. Suppl. IV. 364. a. 363. a. Des maladies de
la bile. VIL 37. b. Bile porracee. XIII. 128. a,b. Colliquation
des humeurs, caufée parla bile. III. 641» h. La bile dans l’eftomac
8c celle qui devient putride détruifent l’appétit. VI. 374. b.
Préfages qu’on peut tirer du pouls dans les maladies de la bile.
XIII. 233. b. Purgatifs qui agiffent particulièrement fur la
bile. m. 363. a , b.
BILENSCHORA, ( Botan.)-efpece de caletpffe du Malabar.
Sa defcription. Famille ae plantes à laquelle la cale-
baffe appartient. Suppl. I. 894. b.
BILIAIRE, ( Anat.) nom d’un conduit qu’on appelle aufli
hépatique. Nature, ftructure 8c difpofition de ce conduit.Pores
biliaires, canaux qui ont leur fource dans les glandes du foie.
IL 232. ¿.Canal ou pore biliaire proprement eut. Ibid. 253 .a.'-
M m B ile.
Bil ia ir e , ( Anatom.) defcription de ce conduit. Suppl.I.
893. a. Direction de la bile. D’où elle tire fa fource. Recherches
fur ce fujet. Ibid. 894. a.
BILIEUX, tempérament bilieux: fon régime. XIV. 11. a.
h. Fievre bilieufe. y l. 724. b. Colique bilieufe. HL 620. a ,
b. Vomiffement bilieux. XVII. 462. b. 464. b.
B1L1MBI, ( Botan. ) nom Malabare d’un arbrifleau. Auteurs
qui en ont donne la figure. Ses différentes dénominations.
Sa defcription. Suppl. 1. 894. b. Culture de cet arbrif-
feau. Ses qualités 8c ufages. Ibid. 803. a. Remarques. Claf-
fification au bilimbi. Ibid. b. Caraaere qui le distingue de
la rocambole. Suppl. II. 233. b.
Bilimbi, petit arbre du Malabar. Ses ufages en médecine,
n . 233. a.
BILL, (Jurifp.) terme de droit en Angleterre. Dénonciation
d’un aélit, &c. A qui on le préfente, 8c ce qu’il contient.
Bill en parlement, projet d’aôe, qu’on préfente aux chambres
8c enfuite au roi. II. 248. b.
Bill. De la maniéré dont les bils font propofés 8c débattus
dans le parlement d’Angleterre. XII. 3 a b.
BILLARD, jeu d’aareffe, &c. Il le dit aufli de la table
fur laquelle on joue. Il eft compofé de quatre parties principales
, favoir, la table, le tapis, le fe r , 8cles bandes. II.
a 53- «• ♦
Billard y table du jeu de billard. XV. 802. b. ü . 199. b.
Inftrumens de ce jeu : maffe. X. 178. b. Queue. XIII. 707.
a , b. Taque. XV. 90X. a. Jeu de la guerre au billard. VIL
998. a. Bricolle au billard, ü . 416. a. Doublets. V. 81. b.
Salle 8c inftrumens de billard, vol. VIII. des planches ,
article Paumiert planche 3 8c 6.
BILLARDER, pouffer les deux billes en même tems
avec la maffe. Le joueur qui billarde perd un point. II.
233. a.
BILLET, (Jurifpr.) promeffe ou obligation fous figna-
ture privée. Ce qu’ü faut pour demander paiement en juftice
on vertu d’un billet. Différentes efpeces de billet, ü . 234. a.
Billets de change, caufés pour valeur reçue en lettres de
enange. Quelle en doit être la teneur. II. 234. a.
a u fi I I ch<*nge, portant promeffe de fournir des lettres
de change. Billets que l’on nommoit autrefois billets en blanc,
abfolument défendus aujourd’hui.
Tome I.
Billets payables au porteur, également dangereux. Quels
font les plus sûrs de tous les billets, 8c comment ils doivent
être conçus. II. 224. b.
' Billet endoffé ; billet négocié ; faire courir un billet. Con-
fultez fur ces matières, le dihionnaire de commerce. Comment
les marchands perfans font leurs billets. II. 234. b.
Billets lombards. Billets d’une figure 8c d’un ufage extraordinaires
, dont on fe fert en Italie 8c en Flandre, 8c
qui depuis l’an 1716, fe font aufli établis en France. II.
234. b. Comment l’ufage de ces billets fe pratique en Italie.
Comment il fe pratique en Flandre; Ibid. 233. a.
j Billets de banque royale. Il y a quelques rapports 8c quelques
différences entre ces billets 8c ceux qu’on appelle lombards.
II. 233. a.
Billets de monnoie ; occafion de .ces billets en 1700. Suites
qu’ils ont eues. ü. 233. a. .
Billets de l'état, qui ont commencé prefque en même
tems que le regne de Louis XIV , pour acquitter les dettes
de l’état. Hiftoire de ces billets. II. 223. a.
Billets d’emprunt des anciens Romains. XV. 734. , b.
Billets payables au porteur chez les Romains. 811. b. Billet
confulaire. IV. 107. a. Billet payable au porteur, payable
à un tel ou à fon ordre, payable à volonté, &c. XII.'
209. b,
BILLETIER, commis qui expédie les billets. Billetiers
de Bourdeaux. Leurs fondions, 8c celles de leurs contrôleurs.
n. 233. b.
BILLETTE, ce qu’on entend par-là dans la douane de
Bourdeaux. Durée de la valeur de ces billets, ü . 223. b.
B i l l e t t e , ( Blafon ) pièces d’une figure quarrée , moins
larges que longues. Billettes couchées ou renverfées. Ce
quelles repréfentent. Écu billetté. II. 233. b.
Billette, meuble d’armoiries. Son origine. Billettes couchées.
Les billettes défignent la franchife.. Suppl. I. 893. b. -
B illettes , ( Gilles Filleau des ) fa patrie , fes ouvrages.
XII. 892,b.
BILLI, (Jacques de ) fa patrie, fes ouvrages. VTI. 1011. a.
BILLON, ce qu’on entend par ce mot. XVI. 36 t. b.
Médailles de billon. X. 243. a. Monnoie de *billon. 048. a.
BILLOT, parmi les divers ufages de ce mot expliqué
dans le di&ionnaire, nous n’indiquerons que ceux qui font
traités avec plus d’étendue. II. 236. a.
Billot . ( Manege ) Defcription. On met pour l’ordinaire
de l 'affa-foetida autour du billot pour réveiller l’appétit au.
cheval dégoûté. Comment on fe fert de ce billot. Autre
forte de billots en manege. II. 236. a.
Billot, dans l’orgue : double ufage de ce mot. Defcription
des pièces qui portent ce nom. II. 236. b.
Billot d’orfevre : deftiné à porter l’enclume. Comment
cette enclume eft affujettie, 8c le billot fortifié. II. 236. b.
BILSON , ( Thomas) évêque d’Angleterre. XVII. 623. a.
BIMAIDES, ( Hift. d’Egypt. & des Turcs ) famille qui
tenoit un rang aiftingué dans l’Egypte lorfque les Musulmans
en firent la conquête. Leur malheureux fort. Suppl.
L 896. b.
BlMBLOTERIE, art de faire des colifichets d’enfans
& de les vendre. Deux fortes de bimblots. Marchands qui
en font le trafic. Le commerce de ces bagatelles eft allez
confidérable. 11. 237. a.
BIMBLOTIERS, maniéré dont ils font la dragée. V . 101.
a y b. Table des différentes fortes de balles 8c dragées qu’ils
fabriquent. 102. b. Moulin du bimblotier. X. 813. a. Son
fourneau. VII. 233. -a. Bimblotier-potier d’étain. Planches
de fon art dans le vol. VIII.
BINAGE, ( Agricult. ) tems où les terres à bled reçoivent
leur binage. II. 237. a."
Binage, fécond labour. Suppl. III. 693.1.
BINAIRE, arithmétique que M. Leibnitz fondoit for la
progreffion qui fe termine à deux chiffres. La fuite fondamentale
des nombres jufqu’à dix , telle que dans notre
arithmétique ordinaire , eft abfolument arbitraire. Ü. 237.
a. Il eût été plus commode de la pouffer jufqu’à douze.
Deux propriétés dans les nombres ; les unes effentielles ,
les autres arbitraires. Avec deux caraéleres 1 8c o tous les
nombres font exprimés dans l’arithmétique binaire. Incommodité
de cette arithmétique dans l’uiage commun. Dans
quel but M. Leibnitz l’avoit inventée. Enigme chinoife dont
on prétendoit qu’elle donnoit la clé. Ibid. b. Méthode pour
trouver dans cette arithmétique la valeur d’un nombre
donné, ou pour exprimer un nombre quelconque. A l’imitation
de cette arithmétique on peut en imaginer une infinité
d’autres , où les nombres feront exprimés par plus ou
moins de chiffres. Principes pour trouver dans toute arithmétique
de quelque échelle que ce foit, un nombre quel-,
conque , ou pour l’exprimer. Ibid. 238. a.
Binaire arithmétique. I. 673. a.
BINCESTER, autrefois Vmovia. XVII. 309. b.
BINDHAVEN , (Géogr.) erreur dans cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. L 896. ¿.