
7 2.6 F I JE
rieer & cxpulfcr l’acrimonie irritante : diffoudre la lenteur
& l’évacuer : calmer les fymptômes. Moyens de remplir ces
indications. Ibïd. b. Comme la fievre n’eft qu’un moyen dont
la nature fe fertpour fe délivrer d’une caufe qui l’opprime,
le médecin peut tempérer fa véhémence ; mais il ne doit
jamais troubler Tes opérations ( voyez ci-deffous F ievre falu-
bre ). Les personnes vigoureufes que la fievre emporte, meurent
avec la fievre ; mais ne meurent point, à proprement
parler, des mains de la fievre. Divifion des fievres en continues
8c en intermittentes. La diftinâion la plus utile pour
la pratique, eft celle de fievres qui fe guériffoient par co â ion ,
& de celles qui ne procurent pas de coâion. Mauvaifes
diftinâions qui ont été établies pour connoitre les fievres.
De-là tant de fievres défignées par des effets ou dès fymptômes
qui ne leur font point effentiels , & qui cependant ne
font plus connues aujourd’hui que par ces défignations vi-
cieufes que l’ufage nous oblige ici d’adopter. Ibïd. 722. a.
Auteurs recommandables fur la fievre. Commentaires de
Friend. Petit ouvrage du doâeur Glafs. Petit livre de Lom-
mius. Sydenham. Hoffman. Boerhaave. M. Quefnay.
Fievre. Confidèraùons fu r la nature de la fievre. Cette aâion .
de la nature cil un des moyens qu’elle emploie pour rétablir
l’ordre dans l’économie animale. V . 409. b. G’eft toujours
la fievre ou l’aâion de la vie rendue plus forte qui
produit la. coâion de quelque efpece qu’elle foit. III. 508.
b. Efpece de fievre qui accompagne quelquefois la digeftion.
Ibïd. a. Erreur de Sylvius fur la caule des fievres. V I. 517.
a. Scntimens de quelques auteurs fur ce fujet : celui de Pàra-
celfe , VIII. 710. b. de Chirac, 7 1 1 . a. de Willisfur les fievres
putrides. 723. a. Difficulté d'expliquer la caufe des
redoublemens de la fievre. XII. 80. a. Théorie de la fievre,
foit humorale , foit nerveufe. X V . 43. b. Exemples de fievres
identifiées pour ainfi dire avec la vie 8c le tempérament
de l’individu. 44.b.q^.a.
De s fymptômes qui accompagnent la fievre. D e la chaleur
fébrile. III. 32. b. 36. a , b. 37. a. Suppl. II. 309. b. Du
froid de la nevre. III. 36. a. V I. 723. a. Du friffon. VI.
730. b. 731. a. 734. a y b. D u tremblement, XVI. 384. a.
Excès de chaleur ou de froid dans différentes fievres. XII.
219. b. De la foif dans les fievres. X V . 306. b. Redoublement
de la plupart des fievres le foir. 307. a. D e la fueut
dans la fievre.628. a. 629. a , b. 630. b. De la débilité qui
l’accompagne. IV . 63o. a , b. 631. a , b. Allongement acs.
membres dans le froid de la fievre, V I. 326. a. D e Fin-
fomnie dans la fièvre. VIII. 791. b. Fievres dans lefquelles
le fang acquiert une grande fluidité. Suppl. IV . 722). a.
Pievres qui produisent la putridité. 723. a.
D u traitement de la fievre. Danger de l’arrêter avant la
coâion parfaite de la matière morbifique. V . 409. b. Traitement
des fievres particulières aux enfans. 662. a. Du traitement
des fievres putrides, inflammatoires, malignes. III.
~169- “ ■
Fievre acritique , ou non critique. Diverfes efpeccs de
maladies aiguës accompagnées de fievres non critiques. Causes
de ces fievres. V f. 722. b. Obfervations fur lé prognofiic
fies fievres acritiques. lbid. 723. a.
Fievre aiguë. Nature 8c caufes de ces fievres. Leurs fymp-
tômes. Quelques obfervations fut la méthode curative ,
V I. 723. a. Voyez FlEVRE ARDENTE , MALADIE AlGUE.
Fievre algidci Caufes de cette fievre. Indications à remplir
dans fon traitement. V I. 723. a.
Fievre ardente, caufus. Caufes pathognomoniques. V I. 723.
a. Auteurs à confulter. Symptômes. Ses caufes. Son cours oc
fe s effets. Prognoftics. lbid. b. Symptômes de la fievre ardente
qui dégénéré en colliquation. Caufe immédiate. Cure.
Obfervations de pratique. Ibïd. 724. a.
Fievre ardente : tempéramens qui y font particulièrement
fujets. VII. 323. a.
Fievre afode. Caufes. Prognoitics. Cure. 724. b.
Fievre bilieufe. Les anciens appelloient bilieufe la fièvre
ardente ; mais les modernes ont lagement diftingué ces deux
fievres. Signes de la fievre bilieufe. Caufes. V I. 724. b. Pro-
noftics. Quelle eft la plus heureufe tournure que cette
evre puifte prendre. Des vomiffemens dans cette maladie.
Cure. lbid. 723. a. Obfervations de pratique. Quels font
les climats, les faifons 8c les circonftances où ces fievres
régnent le plus ordinairement, lbid. b.
Fievre bilieufe : ufage des acides dans ces fieVres. XIV.
p j p l l .
Fievre cacochymique. Caufes. Symptômes. Indication à
remplir. VI. | | | | b. Voyez C a co ch ym ie .
Fievre catharreufe. Symptômes. V I. 725. b. Caufes. Prognomes.
Cure. lbid. 726. a. Obfervation de pratique. lbid.
b. Voyez C atharre.
. Fievre catha^ique ou diarrhitique. Caufes. Ses effets. Cure.
D i a r r é °n de Pra«que- IM . 727. b. Voyez
. Fievre chronique : V I . 727. b. voye^ F i e v r e lente.
f ie v r e mUiyutiyc, VI. 717- C o lu q u a t io k ,
F I E
Scs fignes. Scs effets. Ses caufes. Cute. lbid. 7ifc. a
Fievre collïquaiive putride. VI. » a. V6ye\ SynôûU*
PUTRIDE. ¡K
Fievre comateufe. Réflexions fur feS caüfcs. V i. 718
Cure. Obfervations pratiques. lbid. b. Voyez CottA. *
Fievre complique. Erreurs dans lefquelles les médecins
tombent quelquefois par rapport aux fievres compliquées
V I. 726. b. Dans les affeâions morbifiques compliquées *
qui paroiffent avec la fievre , ce n’eft pas ordinairement
elle qui eft la plus dangereufe ,’ ni qui préfentè les indications
les plus preffantes à remplir. Complications qui ont
lieu à la fuite de la morfure d’une vipere : éh pareil cas
ce n’eft pas la fievre , quoique fouvent trèS-viVe | qui doit
être l’objet de l’attention du médecin. Conduite qu’il doit
tenir lorfque la fievre eft compliquée àvéc dés affeâions
très-dangereufes. lbid. 729. a.
Fievre continente. V I. 729. a.
Fievre continue. Elle reçoit quantité de noms d’après fa
durée , fes complications , & les fymptômes qui Raccompagnent.
On n’envifage ici que la cüre de la fievre continué
prife en général. Ses caufes & fes fignes ont été expofes ati
mot Fievre. Cure. VI. 729. à. Obfervatións dé pratique :
ces fievres peuvent fe divifer en fievres critiques, 8c en
fievres non-critiqucs. Quelles font celles qui parviennent
difficilement à la coâion. Ufage que quelques médecins
font du quinquina pour ces fievres. Quelle èft la plus légère
fievre continue; comment on la guérit. Caufes de la fievré
continue dans les gens foiblcs, âgés , cacochymes, b c.
Cure de cette fievre. Autre obfervations de pratique. Ouvrage
le plus digne d’être étudié fur cette maticre,
lbid. b.
Fievre continue rémittente. V I. 729. b.
Fievre critique. Ces fievres diftinguées en trois fortes. VI.
729. b. Quelles font celles qui font véritablement 8c régulièrement
critiques. lbid. 730. a.
Fievre dépuratoire. Trois for tés de fievres défignées fous ce
nom; V I. 730,-<*.
Fievre diarrhétique. V I. 730. a. Voyez FlEVRÈ CATHAR-
TIQUE.
Fievre dyjfentérique. Caufe prochaine. Signes. Prognoftics.
Cure. V I. 730. a. Obfervation : cette fievre eft une des
plus fréquentes 8c des plus-cruelles épidémies des Camps.
Auteur à confulter fu r les maladies d ’armées. Principaux
moyens d’en arrêter le progrès dans les armées, lbid. b.
Fievre endémique. V I. 730. b. Voyez E n d é m ie s . Auteurs |
confulter. Ibïd. b.
Fievre éphémère. V I. 730. b. Voyez EPHEMERE.
Fievre éphèmere britannique. VI. 730. b. Voyez SuETTE.
Fievre épiale : affcâion morbifique qui confifte dans le
friffon, lequel perfifte avec le fentiment de chaleur. Sa caufe.
Senfation de chaleur qu’il ne faut pas confondre avec la
chaleur même de la fievre. VI. 730. b. Caufe du froid qui
accompagne cette fievre. Indication a remplir : moyens à
employer, lbid. 731. a.
Fievre épidéjnique. Auteurs à confulter. V I. 731. a.
Fievre éréfypélateufe. Cáufe prochaine de l’érefypele. Caufes
de cette fievre. Effets. Cure. VI. 731. a. Prognoftic de l’érély-
pclc qui produit cette fievre. lbid. b.
Fievre erratique : dans quelles circonftances ces fievres
paroiffent. Méthode curative. Fièvre erratique, qui furvient
aux femmes par la fuppreffion du flux menftruel. En quoi
confifte fa cure. V L 73J-*- ’ - »
Fievre erratique : différence entre cette efpece de fievre 8c
celle qu’on nomme typique. XVI. 782. a , b.
Fievre étique. VI. 731 .b . Voyez Fie VRE HECTIQUE.
Fievre exanthémateufe. Voyez EXANTHÈME. Caufes. Di-
verfes cfpeces de nevres exanthémateufes. Prognoftics.
VI. 731. b. Cure. Obfervations de pratique fur l’ufage
des remedes échauffans ; lbid. 732. a. fur les remedes
diaphoniques & fudorifiques dans lès éruptions cutanées.
lbid. b. . ..
Fievre heflique. Signes. VI. 73 2. b. Caufe prochaine. Prognoftics.
Méthode curative, lbid. 733. a. Obfervations*
lbid. b.
Fievre hémïtritée. V I. 733. b. Voyez HÉMITRITÉÉ.
Fievre homotone. V I. 733. b. Fbyí^ÍATIONNAÍRE;
Fievrehongroife. V I. 733. é.
Fievredhôpital. Symptômes. VI. 733. b. Durée 8c terflul
naifon de cette fievre. Prognoftics. Cure. lbid. 734* a-
Fievre horrifique. Caufe prochaine. VI. 734. a. Cure. DU*
fervations de pratique, lbid. b. ' .
Fievre humorale. Caüfè de cette fievre dans une matière
âcre qui circule avec les humeurs. Le premief, èffet £||
hétérogène eft d’exciter avec la fievre un fp?M,e qut clo-
mine fur élle , & qui en fufpencl prcfque tous les pheno-
mcn'eS. Importance d’obférvér ce lpafine. VI. 734-A *n 1‘
cation curative dans de telles fievres. lbid. 733- g - - . y
Fievre humorale : théorie de ce genre de nevre,
43- 1,
F I E F I G 72?
. fievre inflammatoire. VI. 735. a. Voyez FlEVRË ÀïGÜÊ,
F i e v r e a r d e n t e , I n f l a m m a t i o n . ■
• Fievre intermittente. Ses diftinâiohs én‘ différentes claffes.
Diftin â io n des fievres du printénïs & de l’automne. Cours
& caraâeres de la fievre intermittente. Ses effets. V I. 7.35.
a. Caufe prochaine des fievres intermittentes. -Cure. lbid. b.
Obfervations ;«t faire pour traiter chaque fievre d’une maniéré
qui lui foit propre. Fievres intermittentes dont il faut
abandonner le traitement au régime , au rems, à la nature.
Utilité de la fievre bénigne intermittente, lbid. 73 6. a. En
quels cas elle demande le fecours de l’art. Il faut obfcrver
fi cette fievre eft pure ou fymptômatique. lbid. b.
Fievre intermittente : traitement fingulrer de cette maladie.
XII. 484. a.
Fievre intefiinale : fes fymptômes & fa cure. VIII. 482.
a , b.
Fievre de lait. IX. 211. a , b.
Fievre lente. Différence de la fievre lente, & de ia fievré
heâique. Signes de la fievre lente. Ses caufes. Prognoftics.
V I. 736. b. Cure. Efpece particulière de fievre lente à laquelle
font fujets les enfans. Symptômes. Caufe. Méthode
curative. Auteur à confulter fur la fievre lente. lbid. 737. a.
Fievre lipyrie. V I. 737. a.
Fievre lipyrie. IX. 562. b. Obfervations fur les fenfations
qu’elle fait éprouver. V I. 737. a. V II. 3 23. a.
Fievre locale. III. 37» a.
Fievre maligne. Voyez MALIGNE.
Fievre miliaire. Voyez MlLlAlRE.
Fievrepefiilentielle : quelle en eft la caufe. Caraâere des fievres
peftilentielles. V I. 737. a. Symptômes. Qiiel doit être
le principal objet du médecin dans la cure de cette fievre.
Auteurs à confulter. lbid. b. V oyez Pe s t il en t ie l .
Fievre péthéchiale. V I. 737. b. Voyez PÉTÉCHIALE 6* PÉTÉ-
CHIES.
Fievre que les anciens appelloient phricodes. XII. 331. a.
Fievre pourprée, voyez P o u r p r e .
Fievre putride. Voyez F ie v r e c o l l iq u a t iv e . Obferva-
tiori de pratique. V I. 737. b.
Fievre putride. Comment la hature doit être aidée dans ces
fieVres. III. 369. a. En quoi elles co'nfiftent. VII. 722. b.
723. a. Météorifme obfervé dans certaines fièvres putrides.
X . 444. b. 443. a. Bôiffdn d’ufage en Angleterre dans ces
fievres. XIII. 169. b. Fievre fynoque putride. XV . 760. a ,
b. Fievres qui caüfeiit la pütridité. Suppl. IV. 723. a.
Fievre quarte. Voyez Q u a Rt e .
F'uvre quotidienne. Voyez Q u o t id ie n n e .
Fievre rémittinte. Obfervations fur ces fievres. V I. 737. b.
Méthode curative. lbid. 738. a.
Fievre falubre : deux èfpeces , celles qüi font fimplemênt
dépuratoircs, & celles qui fe guériffent à jour prefix par
coâion o a par évacuation purulente. Il y a des fievres fa-
lubres ou falutaires, relativement à elles-mêmes & à leurs
effets avantageux. La fievre eft falutaire par elle-même dans
les maux inaccèffibles aux fecrcts de la médecine. Les
maladies produites par les obftruâioiis & les vifeofités des |
humeurs fe guérifient heureufement par le fecours de la
fievre. Le médecin doit donc, 'non-feulement fontenir une
fievre falutaire, mais l'allumer quand elle eft trop lente.
V I. 738. a
Fievre fcarlatine : cours & durée des tachés qui l’accompagnent.
Caufe de cette maladie. Moyen de giiériibn. V I . .
?3o.b.
' Pievre fcorbutiqüe. Ses fignes. Cure. VI. 738. b. Voyez
Sc q r b u t .
Fievre feptimané : cofnment elle fe termine. Durée de
ces fievres. VI. 738. b.
Fievre fpafmodiquè. Caüfe prochaiiié., Effets. Proghôflics.
Cure. VI. 739. a.
Fievre fporadiqUe. Auteurs à confuîter. V I. 739. q.
Fievre flatiônhaire. FlEVRE H om o tô n E 6*3t ACTIONNAIRE.
Fievré fiercoràlé. Cè qu’on doit entendre par Ici rha’rieres
ftcrcorales : caufes de cette fievre. Son caraâerb. Ses
fignes. Ses caufes. Sa Cure. V I. 73 9; b.
Fievre fùbintrante.W. 739. b.
Fievré fudato{rë. Caufes. Effets. Cüre. Obfervations de
pratiqué. VI. 740. a.
Fievre fympathiqùe. VI. 740. à.
Fievre fymptômatique. Caufes. Signes. VI. 746. a. Ctirc.
lbid. b. V o y e z SYMPTOMATIQUE.
Fievre fyheopaté. Méthode Curativé , fcloii fes différentes
caufés. VI. 740. b.
Fifivres fynoqùés. X V . 739* 760. a , b.
Fievre tiercé, t'oyez T ie r c e .
Fievre tritceophie, triteeophis. Voyez T r i îÆOPHïE.
Fievre tropique : origine au nom donné à cette forte de fievre.
VI. 74^ b. Pourquoi les crifes font moini violentes dâns
lès fievres tropiques, que dans lès fievres aiguës. Ces fortes
de‘fievrCs chroniques doivent être diftinguées des’fièvres
■Ii'eâiqtrés. Caufes ¿es Sèvres dont la durée pàflfe quaranrt
jours. Ibid. j q i . a.
F. im e m u e . Différence entre cette fievre & la fievrë
erratique. XVI. 782. b.
F ievre. ( MythoL ) Pourquoi les Romains l’honorcrent,
Divers temples qu elle avoit à Rome. On apportait dans
ces temples les remedes contre la fievre, avant de les donner
aux malades. Réflexion fur cet ufage. Formule d’une
priere ou d’un voeu qui lui a été fait. Les Romains avoient
reçu cette divinité des Grecs. V I. 741. &
F ie v r e , ( Manège. Maréchal. ) Fievres diftinguées en
fecondaires ou fymptomatiques, & en abfolues , idiopathi-
ques ou effentielles. Celles-ci font intermittentes Ou continues.
Obfervations fur deux auteurs ; MM. de la GUérinierè
& Ruini qui ont traité des fievres intermittentes. Dés fievres
continues ; diftinguées en fimples 6c en cOmpofécs f
fondement de cette diftinâion. De toutes les fievres continues
, l’éphémere eft la plus fimplè. Fievre éphémère
étendue, ou fynoque fimple. VI. 741. b. Les fièvres continues
envifagées; i° . par rapport à leur violence; 20. par
rapport à letir qualité 8c leur confiance ; 30. par rappbrt à
leurs caufes ; 40. par rapport a leurs fymptôniès. Détails
des différentes caufes des fievres continues de toute efpece»
Caufes des autres fievres fymptomatiques, qui peuvent être
placées au rang des fievres aiguës. lbid. 742. a. Signes gé*
néraux des fievres. Lés fignes tirés de l’examen dü pouls
ne manquent pas toujours abfolument dans l’obfervation
des maladies des chevaux. Obfervations faites par Fauteur
fur les pulfatioris de l’artere du larmier ; fur le nombre dès
battemens 8c fur leur progreffion dans lès divers âges t
obfervations faites fur les jumens, qui prouvent qiie dans
les femelles des animaux , le pouls eft plüs lëfit que dans
les mâles. Les opérations de la nature font à-peu^prés les
mêmes dans le corps de l’homme 8c de l’animaj. Pourquoi
les pulfations font plus lentes dans les grands animaux que
dans les petits. lbid. b. Autres moyens d’appercçvoir les
pulfations des arteres dans les chevaux qui fébricitènt. Cependant
ces pulfations font toujours inacceffibles au taâ. Signes
particuliers à la fievre éphémere. Ceux qui font propres
à la fievre éphémere étendue. Syinptômes' de
la fievre putride. lbid. 743. a. Ceux de la nëvre p'efti-
lentielle. Celui dè la fievre- lèntc. Prognoftics des fievres
putrides , letitcs, éphémère;». Traitement de la fievre
éphémere. lbid. b. Traitement de la fievre ardente.
Celui dè la fievre peftilentièllc. lbid. 744. à. Voyez Suppl. II.
418. a.
FIFE , ( Géogr. ) provinceAméridionale d’Ecoffe. D iverfes
obfervations géographiques fur cette pfo'vince. VI.
744- b.
F IFR E . { L u th .) Deux efpcces de fifres. DefcriptiOn de
cet infiniment. Sa tablature. Moyen d’arficulèr les fons du'
fifre. Il n’y a prefque plus de fifres aujourd’hui en France
que dans les compagnies de Suiffes. Tenis où ils oiit apporté
cet inftrument en France. VI. 744. b.
F ifre.- ( Antiq, ) Bas rèlief où l’amour eft repréferité jouant
du fifre; Suppl. III. 38. b.
FIGEAC , {Géogr.) origine de cette ville. Obfervations
fur foii abbayè ; 8c lur la céréiuonie pratiquée lorfque l’abbé y
fait fa première entrée. Révolutions de cette ville dans le
16 8c i 7 me fiecles. Suppl.III. 38. b.
FIGU E, ( Conchyliol. | efpece de coquille. XVI. 409. b.
F ig u e , {Lang. fra n ç .) origine de cette expreffion, faire
la figue. VI. 417. b.
FIGUIER. ( Botan. ) Caraâeres de ce genre de plante.
Comm'ènt Miller 8f Boerhaave le caraâérifent. Du nombre
dès éfpèces de figuiers communs. On ne parle ici que du
figuier domeftique, 8c du figuier faiivàgë ordinaire. Def-
cription du figuier comihun cultivé. Ses noms eh grec 8c
en latin. VI; 743'. à. Difpofitibn 8c fbrWé des différentes
fleuri de figuier, félon M. Lihnæus, Caraâeres 8c propriétés
du fuc dè figùiér tiré par incifion. Il entre dans là daffe des
écritures.fympathiques, quihè font Vifiblesqü’eri lès échauffant.
lbid. b. Le ngiiièr eft trèS-cdrhmun dans lès régions
cliaudés. Culture, prdgrès, récdltës du figtiier. Àtifcurs qui
ont travaillé à la pérféâlon dè fa culture. Qriélles font les
contrée; 8c provinces Où toutes fortes dé figtfes peuvent
réuffir. Figuier fauvâgé. Ses nOnîà cri grec 8c fcn latin. Sès
fruits fervent à la caprificarion dont les knciêjfi ont tant
parlé. Auteurs anciens qui ont parlé de là caprification, lbid.
746. a. Voyez ce mot.
Figüiér. Fécondité dès figuiers de l’Archipel. Gommènt les
payfarts de ces îlëS en font niûrir Ici fruits. II. 638. b. Com-
mèrit ils lès confèrvent : lèur qualité médiocre bonipénfée
par leur abondance. 639;«. Lés Athéniens étbifeht de ¿i-ands
mangeurs de figues. XV . 7 1 1 . b.
F igùieR. ( Agriculture ) Difficulté de lé cultiver én plein
air dans nos contrées. Pourquoi il eft rare de voir des figuiers
d’une belle tige. Ses racines ^qualité de fon bois : fon écolce ;
fes feuilles, fon fruit.'Facilité de fa culture. Ses deux récôlté«