
864 G R A
V o it des aires parcourues avec les tetris employés à les parcourir
, regardé comme un des effets de la gravitation. 33?*
Force contraire à la gravitation , que Newton appelle vis
- 3<3. b. Reponfe il une objection ¿v e lic i,s , IX. 353. i Réponfc 1 .............-■■■d es cja rteiten.s
contre la gravitation des planètes vers le folcii. AU. 707.
Problème des trois corps fur la gravitati on des planètes. A in .
40a. a. La gravitation univerfelle alléguée en preuve de lin -
fluence de® aftres fur 1» terre. V lf i. 733-,f - L c lk « B
terre vers le folcii & vers la lun e , regardée com m e une
caufe des vents. X V I I . .9. * - f ' m G b a v i t î , PïSAN-
t e u i i , A t t r a c t i o n . .
G R A V IT É ( P h y fo & Médian. ) Différences entre la
g ra v it i & la jicïnnicur. La gravitò c il une propriété uni-
v erfe llc de ia maticre. F o w aux mots Accélération oc D e j -
ccruc, les explications que les péripatéticicns , les épicuriens
& les gaflcndiftcs donnent de la gravité. V I I . 873. a. Explication
de Defeartes. Objettionsqui renverfentfonfyftême.
Ibid. b. M. Varignon a fait un Îyftèmc fur la pclantcur,
dont on peut voir le précis dans fou éloge , par M. de
Fontencllc. M. le Sage , de Genève , a préfenté à l’académie
un écrit qui contient un fyftémc ingénieux fur cette matière
: mais ce fyitômc n’eft pas encore publié. Voyc^ P e s
a n t e u r . Quand on dit que les corps graves tendent vers
le centre de la t e r r e , on n’entend pas cela rieoureufement.
11 faut diftinguer deux fortes de gravités ; la gravité prim
itiv e , 8c la gravité altérée par la force centrifuge qui
vient de la rotation de la terre 8c des corps qu’elle en -*
traine. La gravité n’étant pas conftammcnt dirigée vers le
centre de la terre , c ’cft une preuve indirette en faveur
du fyftêmc de Newton. Preuves de la gravité univerfelle :
-démonftration des forces centrales 8c en particulier de la
force centripete. Ibid. 874* a. ^ comparant la force centripete
des planètes avec la force de gravité des corps
fur la t e r r e , 011 trouvera qu’elles font parfaitement fcm-
blablcs. Pour rendre cette vérité fenfiblc, l’auteur examine
c e qui fe paffe dans le mouvement de la lune qui eft la
plancte la plus voifinc de la terre , 8c montre que la force
centripete de la lune cft la même que la force de la grav
ité , c’cft-à-dire, procede du même principe. Ibid. b. Par
«onféquent la lune pcfc vers ia te r re , 8c réciproquement
celle-ci pcfc vers la lune. On peut appliquer le même rationnement
aux autres planches. 11 ne refte plus qu’à favoir
quelle eft la caufe de cette gravité univerfelle. Clarke
penfe que la grayité cft une force générale que D ieu a
imprimée à la matière, 8c qu’il y conferve çar quelque
caufe efficiente qui en pénètre la fubftancc. sGravefandc
.prétend que la caufe de la gravité cft abfolumcnt inconnue
, 8c que nous ne devons la regarder que comme une
ioi.de la nature, qui ne dépend en aucune façon de quelq
u e i o i ou caule fecon d e. Réflexions fur lefquellcs il appuie
fa proport lion. Ibid. 873. a. M. C o te s regarde la grav
ité c om m e u ne qualité première des corps, aufli cffemicjlc
que l ’é tendue, la mobilité, b c . Newton, pour nous faire'
entendre qu’il ne regarde point la gravité comme cflemiclle
aux co rp i, nous don n e fon opinion fur la caufe, 8c il prend
le parti de la propoier par form e de queftion, comme n’étant
point encore content de tout ce qu’on en a découvert
par les expériences. L ’auteur ajoute ici cette queftion dans
les propres termes dont Newton s’eft fervi. Ibid. b. Cepend
ant, 11 on examine d’autres endroits de fes ouvrages , on
cft tenté de croire que cette explication générale qu’il donne,
n’étoit deftinée qu’à raflurcr quelques perfonnes que l’attraction
avoit révoltées. Ca r ce philofophe, en avouant que la
pefanteur pou rroit être produite par 1 impulfion, ajoute qu’elle
pourroit aufli être produite par quelque autre caufe. I l n’eft
pas même fort éloigné de regarder ia gravité comme un pre-
relier prin c ipe, comme une loi primordiale de la nature.
Voye{ f u r cette dernière opinion les mots AttraRion 8c Gravitation.
On diftingue en méchanlquc la gravité en abfo-
ju c 8c relative. Les loix de la gravité abioiuc fe trouvent
aux articles A c c é l é r a t i o n b D e s c e n t e . Sur la gravité
relative, voye\ R é s i s t a n c e , F r o t t e m e n t ; fur les loix
de la gravité, rela tiv e, v o y tt P l a n i n c l i n é , D e s c e n t e ,
F l u i d e , .R é s i s t a n c e , b c . Ibid. 8 76 . a. Moyen de trouver
le rapport de la force centrifuge des corps terreftres
à la gravité. Ibid. b.
Gravité. Attrattion de gravité. I. 847. b. Rapports de
la force de gravité avec la force attrattive. 831. b. Centre
de gravité. IL 824. b. Diamètre de g ravité, Ibid. 8c IV .
942. a. Différence entre gravité , poids 8c pefanteur. XII.
.448. a. 849. ¡b. Plan de gravité. IL 824. b. XII. Ò95. a.
D e l'ouvrage du P. Frifi fur la gravité. Suppl. IV . 514. a , b.
Gravité. Dans l’hydroftatique on divife la gravite en ab-
folue 8c fpécifique. Pour les loix de la grayité fpécifiquc,
Voyet^ B a l a n c e h y d r o s t a t i q u e .
G r a v i t é , ( Morale) réflexions fur ce carattere. X V II.
7 9 9 . a , b. F o y e r G r a v e .
G r a v i t é . ( Mufiq. ) D ’où dépend la gravité des fous dans
l e s corps fonorcs. V u . 870. b,
G R A
C R A V IU S , ( Henri') imprimeur. VIII. 627. a.
G R A Ù N , obfcrvations fur deux duo de ce tnuficien. Suppl.
II.74 4 .b . , '
G R A V O IR , outil de charron , fon ufage. V I I . 876. b.
G r a v o i r , ÇLunetier ) inftriimcntavcc lequel le lunetier
trace danslachâffc de la lunette la rainure où fe place le verre
8c qui le retient. Defeription 8c ufage. VU. 876. b
G R A V O T , ( Jean ) Suppl. 111.70 2 . b.
G R A V U R E , les anciens l’appélloicnt glyptographie. V IL
723. a , b. Ouvrage de M. Mariette fur l’hiftoirc de ia gravure
: antiquité de cet art. V . 999. b. D e l’état de la gravure
fous les empereurs romajns. X . 234. a , b. Ànà îyfe
de l’ouvrage de Jean Ev elyn fur la gravure en cuivre.
X V . 696. a. D e s empreintes de gravure. V . 393. a b.
G r a v u r e ; ( B ea u x a r t s ) cet a r t , au mot EJlampe / n’a
été regardé que du côté de fes produirions. O n entre ici
dans le détail des opérations néccflàires pour produire les
ouvrages auxquels il cft defliné. Etymologie du mot gravure.
En quoi confiftc l’attion de graver. La différence des
matières oc celle des outils 8c des procédés qu’on emp loie,
diftinguent les différentes cfpeces de gravures. D e la gravure
en cuivre. Détails des opérations de cet art tirés d’un
ouvrage d’Abraham Sorte , enrichi par les lumières de M.
Cochin le fils. Choix du cuivre fur lequel on doit opérer;
V I I . 877. a. Préparation qui lui cft néceflairc pour 1 ufage
auquel on le deftine. Ibid. b. Comment on parvient à s’af»
furcr que la planche cft parfaitement polie. D e la gravure
à Peau-forte. D eu x cfpcces de vernis , on nomme 1 un vernis
dury 8c.l’autre vernis mou. Compofition du premier, tel
3ue Boffe le donne. Ibid. 878. a. Compofition do celui
ont Callot fe fe r v o i t , appellé vulgairement vernis de P tore
nce. Manière d’appliquer ce vernis dur fur la planche de
cuivre. Comment on le noircit cnfuitc. Ibid. b. Moyen de
fécher , de cuire 8c durcir le vernis à l’aide du feu. Compofition
du vernis m o u , fuivant Boffe. Ibid. 878. a. Autre
maniéré de le comporter, qui pâroit à l’auteur une des meilleure
s, après avoir éprouvé toutes les autres. Quelques
obfcrvations relatives aux différens procédés qu’on emploie
pour la compofition du vernis. Manière d’appliquer ce vernis
fur la planche, 8c de le noircir. Ibid. b. Détails fur les
différentes maniérés de calquer les deffeins fur le vernis.
Ibid. 880. a. Manière de placer le tableau original pour eu
avoir la réflexion dans un miroir, à moins qu on ne veuille
rte fervir Amplement de la contr*éprcuvc. Lorfqu’on veut
diminuer ou augmenter la proportion des objets, il faut fe
fervir des opérations indiquées aux mots Graticuler ou Réduire.
Idée générale de l’opération à laquelle on veut parvenir
en gravant à Peau-forte. InAruincns dont on fe ferr,
pointes 6c échoppes. Manière de faire les pointes , de les
monter, 8c de les aiguifer. Ibid. b. Différence entre les
pointes 8c les échopes. Obfcrvations néccffaire3 pour, con-
ferver le vernis. Manière de travailler avec les pointes.
Place convenable que l’artiflc doit choiflr. Opération de
graver. Ibid. 893. a. Premiers effais qui furent faits de la
gravure à Peau-forte. Ses progrès. Abus où l’on efl cnfuitc
tombé dans l’exercice de cet art. Ibid. b. Expofltion de quelques
unes des réglés que Boffe nous a tranfmifcs fur la
manière de graver. Ibid. 822. a. Principales elaffes des ouvrages
de caratteres .différens auxquels la gravure s’emploie.
Ibid. b. Obfcrvations fur la manière de graver les fujet*
d’hifloire ; les portraits; les payfages. Ibid. 883. a. Suite
des préceptes de Boffe. Ibid. b. Autres détails fur le mé-
chamfmc de la gravure à Peau-forte. Ibid. 884. a. Préparatifs
néccflàires avant de livrer la planche à Peau-forte.
Ibid. b. Eau-forte dont on doit fe fervir pour faire mordro
les planches vernies au vernis dur. Ibid. 883. a. Ancienne
maniéré d’employer cette eau-forte. Manière dont M. le
Clerc a cherché à Amplifier cette opération. Recherche que
l ’auteur a faite d’un nouveau moyen. Ibid. b. Defeription
d’une machine qui tout-à-la-fois ménage le tems de I V -
t ifte , 8c le met à l’abri du danger qu'on peut courir par
l'évaporation de Peau-forte. Ibid. 886. a. Suite des préceptes
fur la manière de fe fervir de Peau-forte. Diverfes ob-
fervations fur les effets de cette liqueur. Ibid. b. Demi créa
opérations de Panifie. D e la manière de faire, mordre les
planches au vernis mou. Eau-forte qu’il faut employer ,
appclléc7 eau de départ. Ibid. 887. a. Autre cfpcce d’eau-
forte plus facile à gouverner. Manière d’employer Peau de
départ. Ibid. b. .
D e la gravure au burin. Exercices de deffein auxquels les
f;ravcurs doivent fur-tout s’appliquer. Jufles bornes de la
iberté que les graveurs peuvent fe donner , en ajoutant
à leurs tableaux une exattitude dans les détails , que le»
peintres fe croient quelquefois en droit de négliger. Il cft
néceflairc que les graveurs fâchent l’architctture 8c la per-
fpcttivc. Cnoix du cuivre que Partifte doit employer. D é tails
fur les outils , le choix des meilleurs 8c des plus commodes
, leurs différentes c fp c c e s , Ibid. 888. a. la mnmc'e
de les tenir 8c de s’en fervir. ib id . b. Manière de nettoyer
1*
G R A G R E 3 6 $
la taille qui a été faite en coupant le Cuivre à l’aide du '
burin : cette opération s’appelle, ¿barber. 'Moyen dont on
fe fert pour juger de l'effet de la taille. C e qu’on doit
fa ire , lorfquc les burins font trempés trop durs. Obfcrvations
fur les manieres de graver de G oltzm s, M u llc r , Lu-
cas-Kiiian 8c Mellan. Regles générales fur la gravure en
cu iv r e , 8c les manieres de rendre par cet art les divers
objets qu’on fe propofe. Ibid. 889. a.
Graveur en cu iv re, eau-forte b. burin. Bruniffoirs des graveurs
, IL 431. a. burins , 467. a. baquets, Suppl.. I. 802.
b. ch aflis, III. 232. b. pointes, XII. 877 , a t b. tailles dans
la gravure , voyc{ c e m o t , tailles rentrées : entre-deux. V .
733 . b. hachures, VIII. 19»-¿. 2 1 . a. retouches , X IV . 206.
b. planches fur la gravure en taille d o u c e , contenues dans
le v o l. V des planches.
G r a v u r e en bois. ( Hiftorique) Cette gravure cft fort
ancienne à la Chine 8c aux Indes. Comment les Chinois
gravoient leurs carattercs. Premiers graveurs en bois que
nous avons eus en Europe. Ils étoient appcllés tailleurs en
b o is , 8c diftingués en deux elaffes, celle des vieux ou petits
maîtres, b c . 8c celle des grands maîtres : énumération
des principaux de cette fccondo clarté. Etat de la gravure
en bois dans les quinzième 8c fcizicmc ficelés. Graveurs
les plus diftingués de ces tems; V II. 890. a.
D e l ’art. La gravure en bois devient très-difHcilc lorf-
qu’on a des objets délicats à exécuter. Une planche qui
n’a occupé: un graveur en cuivre que quatre a cinq jou rs,
pourra occuper un graveur en bois un mois entier. P ou r
le p r o u v e r , l’auteur entre ici dans le/détail d'une opération
très-flmplc dans la gravure en cu iv re , 8c qui dans la
fravure en bois devient très-laborieufc 8c très-compliquée.
)étails fu r les 'ou tils , le choix des meilleurs, les moyens
de fe les procurer , 8c leurs différens ufages. Ibid. b. 8c fuiv.
Direttions fur le choix des bois les plus propres à la gravure.
Principes à obfervcr dans les diverfes opérations du
graveur ; manoeuvres auxquelles il faut s’exercer , avant
que de paffer à des fujets. Ibid. 892. a , b. Détails fur l’art de
vuid er folidement 8c proprement la gravure. Ibid., 893. a,
M o y en de remédier aux éehapiidcs, 8c lorfqu’il y a quelque
trait ou taille briféc ou éclatée. Ibid.b. Direttions, fur ia
maniere de faire les paffes-par-tout. Maniere de faire des
épreuves de fon ouvrage fans avoir recours à l’imprimeur.
D e l’art de retoucher. Imprcflion. Ibid. 894. a. Supplément
tiui renferme ce que M. Papillon a découvert oc ce qui
lui appartient en propre dans l’art de graver en b o is.'La
première de fes découvertes, cft relative à la manière de
crcufer 8c de préparer le bois pour graver des lointains
ou parties é c la irée s, 8c de gratter les tailles déjà g ravées,
pour les rendre plus fortes 8c les faire ombrer davantage.
Ib id. b. La féconde eft relative à la maniere de retoucher
proprement. Ibid. 893. b. La troificme concerne la méthode
d’imprimer les endroits creux. Ibid. 896. b. _
Gravure en bois t gou g e s, V I I . 732. a grattoirs à crcufer
& à om b rer , V II. 864. | contre-tailles 8c triples-ta.lles
dans cette gravure. IV . 142. a. Koyez aurti 1 article T a i l -
LES. Opération appcllie coupe. 347. i . Opération «le crcufer
4 en, b. de dégager, 7 5 1 . <1. taillé ou gravé en dc-
pou’m t l 1098. . ; l errata, cntc-taill«. V .7 3 3 . S H
fait à raille d’épargne, i o n . errata. Retouches. XLV. 106.
b. Foyer les planches, vol. V .
Gravure en creux fu r le bou 3 de Jlpomlle. L on a par le
moyen de cette gravure des empreintes de relie! en p â te ,
terre ou fable préparés , beurre, cire , carton , 4-c. des
fc e a u x , des ca chets, des armoiries de cloche 4 cire perdue,
des figures pour la pâtlfiêrie, les deflerts, les fucrcries, ire.
D eu x fortes de gravures en creux ; 1 une en gouttière, exécutée
avec des outils tranchant, 1 autre plus parfaite travaillée
¡1 la gouge plus ou moins courbe 1 det.11 s fur celle
cl V II 806. a. Bois à cholfir pour les gravures de dépouille.
E11 quoi confiftc la manoeuvre principale de cc.te gravure.
Direilions fur la maniere de 1 exécuter. O m u r e e n bon
d’une forte taille. Gravure S B & dc r ¿ „
897. a . Sur la gravure en dépouille , « Suppl. «•
703'Gravure en l o h . de camaveu I ou de clair-obiTcur de
r e lie f, à tailles d’épargne & ü rentrées, ou a plufieurs
■elanche» formant autant dc teintes par dégradation fur
Antiquité du camaycn. Origine de L g ra vu re e n
i-amaycu. Tems auquel parurent les premières Ulampcs.en
■e genre. Artiftes qui ont donné dc ces eftampes d un goût
inque. Artiftes qui ont gravé à deux planches
l . v .. __ *»_______ . raisITi h ai* aenre n
F!
ou renÎ
ré c s .' Les itaiiens s’appliquèrent aufli à ce genre-après ies
Allemands. Maniere dont Hugo da Carpigravqn des efta
tiei dui paroiftblcnt comme lavées de clair-obfcur. PaiTage:
iur cc ftiiétthés de F é lib ien «td’Abraham g g
des procédés que fuivoit Hi
riiiftoh^c7ile la gravure^càmayeu. Divers artiftes qui s'y
( fm diftingués. D e la manetuvre d e l art ; explication de celi
de Hugo da Ca rpi, tirée du livre dc Bofle. Ibid. 898. a. Le
dilcours de cet auteur étant louche en plufleurs endroits,
on trouvera ici une defeription plus précife 8c plus claire
de la manière dc graver en cartiaycu. Ibid. b. Inftruttions fu i
les couleurs qu’on doit employer. Ibid. 899. a. '
Gravure-en couleurs t à l imitation de la peinture. In v en tion
dc cet art par Jacques-Chriftophe le Blori dc Francfort,
entre les années 172ó- 8t 1730. Cet art tranfporté d’Angleterre
en France par fo n inventeur. Traité dit coloris par'
le Blon , dans lequel il établit Cn principes l’harmonie du
coloris , -8c entreprend de la réduire en ^pratique mêchani-
que par des ¡réglés 6Ûres.;8c faciles; V I I . 8'çQ. «.lnftrüôions
préliminaires dans lefquelles' il jette les fondemens de (oit
art. Trois couleurs', félon 'lui $ d on n en t par leur mélange'
autant de teintes qu’il en puiffe naître de là-palette du plus
habile peintres Chacune de ces couleurs fera diftribuée par'
le fccout» d’une planche, pdrtieulicre ; ainfl trois planclies
font néceffaires pour imprimer une eftampe-à l’imitation de
la peinture. Préparation des planches. Moy e n sûr pour calquer
fur la planche grainéc« Ibid.- b. Gravure des planches.'
D e l’intention des trois planches. Ibid. 900. d. Moyen d’é tablir
l’enfcmblc. Les détails qui fe trouvent juftjulci indiquent
la maniere dont furent conduits les premiers ouvrages
dans ce genre qu’on vir en Angleterre.1 L'inventeur a
cnfuitc enfeigné une façon plus expéditive dOtit il s’eft fervi
à Londres '8c à Paris ; mais il ne s en fervoitcfiié malgré lu i,
parce q u e lle eft moins triomphante poiir le fyAémc des trois
couleurs primitives. Détails fu f cette maniere plus prompte
d’opérer*,; dans laquelle .on-fàir ufage dc quatre planches;
Ibid. b. Des cas particuliers qui peuvent exiger une cinquième
planche. D e l'imprertiou. Ibid. 901. a. Des couleurs.-
D u blanc. D u noir. Du bleu. Du jaune. D ir rouge. Ib id .b ,
Gravure .en maniere noire. C e genre eft afl’ez gériéhtlëmcnt
connu des étrangers fous le nom de me^a-iinta. On prétend
que le premier qui ait travaillé en maniere noire ¿ eft un
prince Rupert. Les opérations-en font-plus promptes, 8c le»
effets plus moelleux que ceux dc la gravure à l’eau-forte ou
au burin. Préparation des planches. D e la grainure. VII. 902*
a. D e la façon de grave r fur la grainure. Ibid. bî D e l’impref-*
fion. -Cette gravure ne tire pas un grand nombre d’épretn
v e s , 8c s’ufe promptement. Tous les fujets nefon'r pas éga-*
Lment propres à ce genre. Qu els font ceux qui y-reufliflent
le mieux. Beautés 8c défauts de cette gravure. On recherche
depuis quelque tems en France les opérations de la maniere
nôtre avec-plus de foin qu’autrefois, dans Tintcnt'ion de les
joindre' aux opérations’ de la gfavure en trois couleurs. Ibid»
904. a. ,
Gravure en maniere noire ,'appcUée mezzo-tinto. X. 484. ai
Inftrument nommé-berceau à J’ufage de ce ,g en re de gra«<
vure. II. 206. b. V o y e z les plancli. V. Volume*.
Gravure en taille douce pour imprimer en couleurs. Avantage»
particuliers à cet art pour l’anatomie 8c la géographie. V I I .
904. a. Ouvrage à confultcr, dans lequel on voit quelques^,
uns des modelçs que ccd art a produits. En quoi conrtfte tout
le feèret de l'art. Ibid. b > • _ *
Gravure en lettres, en géographie, 8c en mufique. V o L
V . des planch.
Gravure en médailles 8c cachets. V o l. V . des planch. D e
la gravure en cachet chez les anciens , 8c particulièrement
chez les Grecs. SuppC III. 2 3 3.*. 238. b.
Graviire fu r le cryjlal b le verre, v o y et V ERRER1E 6* V ERRE.
Gravure fu r métaux y voyc{ M ONN OYAGE , MONNOIE.
Gravure fu r pierres fines » voye{ Pi ERRES GRAVÉES*
Gravure de carafleres d’imprimerie. Defeription du poinçon
fur lequel fe fait cetic gravure. -VII. 903. b. V oy t{ P o in ç o n s
d e FONDERIE 6 * .CARACTERE. _ 1 '
Gravure dans le fommier d ’orgue. V II. 9Ô3. b. ,* -
G R A Y , (• Géogr. ) Diverfes obfcrvations hiftoriques fur
la ville de’ ce nom. S u p p l.III. 1 5 4 - a . ■ ,
G R A Z Z IN Í , ( Antoine-Françots) fondateur de 1 académie
de la Crufea. Suppl. L 80. b. .
G REBE , ( Omithol. ) Defeription de cet oifcau aquatique.
V II. 903. b. Ufagés auxquels on emploie fa peau. Lieux d ou
on tire les grèbes. Ibid. 004. a.
Grebe huppé. V o l . V I . îles Planch* Règne animal, pl. 4 $
Grèbe buppé de Catalogne. Suppl. II. 110. b.
GREBENSTE1N , ( Géogr. ) petite ville d Allemagne dans
le cerc le g Haut Rhin. Bailliage dont elle eft le A M m
O b fe rv a tio n fur fo u tribunal ippcWb jufltccpontale. Suppl. III.
2 5 G R E C , ( Gramtn. ) on langue grecque ou grec ancien. Cette
langue s’eft confervée plus long-tems qu aucune autre. Elle
a cependant été altérée peu-à-pei, 8 depuis que
l’empire Romain eut été transféré 4 Conftanunople. Vané
r i . dans les mots & les inflexions de cette langue. Avan
taecs qu’elle en tire. Les noms propres figmficm fouvene
a'iu:lnuc cliofe. Le grec cft la langue d’une nation pr lie qui
îv o h du goût pour fes arts & pou?le. feiences, qu’elle avo«
fm t A