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CARRIARIC, (Hifi. ÏEfpafrc) roi des Suera. Olfer-
vaiioos for la vie & le regrife de ce phrfce. Suppl. II. « o . a.
CARRIER» ouvrier qui tire la pierre des carrières, imtru-
mens dont ces ouvriers fe féfvefit. Leur manière de travailler.
H. 704. a. Comment ils font éclater de grofles pièces par
la mine. Defeription de la tarieré dont ils fe fervent. Camer*
plâtrier , planches relatives à fon art, voyc{ Architeintre, v o .
L des planches. . „ .
Carrier, des outils dont fe fervent les carriers pour tirer la
pierre.IX. 833. b.Manière de fendre les roches des carrières.
X V I 119. a. Opération dé/ignée par le mot Acjouchever.
X^ R R IE R E , ( Archit. ) différentes fortes de carrières.
Etymologie de ce mot. H. 704.
Carrière, chemin decamere. III. 280. a. Banc de çamere.
n ri. a. Carrieres voifines de Paris dont la pierre fe dédoublé.
IV 729. b. Des carrières & des pierres qu’on en tire. IX.
Soô. a b. 8cc. Voye{ aufli les planches d’Architeélure, vol. I.
Carrières d’Alface. I. 302. b. Carrières d’ardoife. I. 628. b.
Carrières de coquilles. IV. 184. b. de fàlun. VI. 389. a, b.
Carrières d’albâtre, de marbre, de granit, en Bourgogne.
Suppl. III. 842. b. &c. Carrières de charbon, voyc{ C h a r b o n .
CARRIERE, (Hift. anc.) voye^ LATOMIES.
CARRIERE, \jurifp.) iynonyme à chemin dans quelques
coutumes. III. 278. b.
CARRIERES, ( Manège) double fens de ce mot. Carrière
des anciens cirques. II. 704. b.
CARROSSE, divers animaux qu’on attele aux carroflfes
dans différens pays. Placé qü’occupent les cochers en Efpagne,
lorlqu’ils conduifent le carroffe. IL 704; b. Les carroffes font
dé l’invention des Fxançois. Il n’y en avoit que deux fous
François I. Progrès dé cet objet de luxé. Le parlement fup-
plia le roi en 1563 de défendre les cochés par la ville. Premier
des feigiieurs de la cour qui eut un carroffe. Nombre
des carroffes qu’on ci;oit être à Paris. Ce grand nombre regardé
comme une des caufes de la décadence des lettres.
Différens degrés de perfection par lefquels ces fortes de voitures
ont paiie. Parties du carroffe. Ibid. 703. a. Divers noms
qu’on leur donne, félon leurs efpeces. Un nommé Sauvage
fut lé premier qui loua des carroffes aux particuliers. Hôtel
appellé S. Fiacre y où il demeurait. Privilèges de louer des
carroffes, accordés à Villerme -, à M. de Givri, & à d’autres.
Voitures de louage les plus en ufage aujourd’hui. Prix des
fiacres. Moyen de perfectionner la police de ces voitures.
Prix des fiacres à Londres. Ibid. b.
Carroffe, obfervations fur les roues de carroffes. XIV.
386. b. 389. b. Arcs dé fer pour la ferrure des carroffes. I.
394. a. Fléchés de carroffes. VL 850. b. Rideaux de carroffes
appellés flores. XV. 537. b. Chevaux de carroffe. VI. 811. a.
Différentes efpeces de carroffes décrits, vol. VII des planches,
article Mentùferie en voitures, & vol. IX des planches,
article SeUier-carroJJier.
CARROUSEL, fête que donnent les princes & les grands
ieigneurs.J!n quoi elle confifte. II. 705. a. Étymologie de ce
mot. Temilien attribué l’invention des carroufels à Circé. Ce
qu’y ajoutèrent les Maures & les Goths. Détail de toutes les
parties qui entrent dans une fête de carraufel. Ces combats
lurent introduits fous Henri IV. Ibid. 706. a.
Carroujel. Origine dés carroufels réguliers. VI. 577. b. Chevaliers
qui ouvroient le carraufel. XVI. 126. b. Parrcins dans
les carroufels. XII. 82. a. Quadrilles dans les carroufels.
XIU. 643. a. Ballets de chevaux dans ces fortes de jeux. U.
46. a , b.
CARRUQUE, f Antiq.) char des Romains. Ornemens que
lui donnoit chacun lelon fa condition. Règlement d'Alexanare-
- Sévere fur ces ornemens , aboli par Aurelien. II. 706. a.
CAR T , (Pierre') arcbitéôe. XI. 283. b.
CARTAGER, ( Agricult.) donner à la vigne un quatrième
labour. Dans quel Cas il eft fur-tout néceffaire. Les vignerons
n’y font point obligés, à moins que ce ne foit une condition du
marché. IL 706. b.
CARTE, ( Artificier ) carton dont les artificiers fe fervent.
Comment ils en défignent l’épaiffeur. H. 713. b.
Carte ou carde , infiniment de perruquier. Sa defeription.
Diverfes groffeurs de cardes. H. 71 1. a.
?• Carte, mefure de grains dont on fe fert en Savoie, & qui
n ei: pas par-tout d’un poids égal. Variations de cette mefure ,
félonies différens lieux deSavoie, où elle eft en ufàge. II.711. a.
C a r t e , ( Giogr. ) figure plane, qui repréfente la furface
. te*re > 9“ une «5 ^ Parties. Cartes univerfelles, cartes
para ères. Conditions requifes pour une bonne carte. Pour
les principes de la conftruétion des cartes , voycr perfpeflive
& projeüion de la fphere.
ÏT nnf?1' U^kt!\rte * étant fuppoféplacé dans Vaxe.
H. 706. b. Quelle eft la meilleure manière <fe concevoir la
a h j fd q u l “ 1 “ "P1“ -Application de cette théorie
lee d“ ï ï ” 1)el' S5‘r Comment on décrira
les différas lieux. Manière de décrire la moitié de l’édip-
C A R
tique qui paffe fur cette carte. Ibid. 707. a. On peut, par
cette méthodé , repréfenter dans une carte prefque toute la
terre ; mais comme ces cartes feraient trop embrouillées, oit
fé contente de tracer les deux hémifpheres féparément. Comment
on peut mefurer fur cette carte , la diftance de demi
lieux. Cette projeétion eft la plus aifée de toutes; mais l’on
préféré , pour l’ufage, celle où l’oeil eft placé dans l’équateur.
Pourquoi l’on trace l’édiptique fur les cartes.
H. ConflruSion des cartes, eiifilppofant Vctil placé dans le plan
de l ’équateur. Explication de cette projeétion. Méthode pour
conftruirè ces cartes. Ibid. ¿.Avantages & inconvéniens de ces
cartes. Ibid. 708. a.
III. ConflruElion des cartes fur lé plan de l’horizon, ou dont ûrl
lieu donné doive ftre le centre ou le milieu. Ce qn’ôn entend paü
cartes reSiligtes. Lew projeétion eft impôflible. Efpece de
projeétion ou les méridiens font des droites & les paralleles des
hyperboles.
IV. Conftrudion des cartes particulières. Ibid. b.
V. Des cartes particulières de moindre étendue. Autre méthode
pow les cartes de province ou de pays de peu d’étendue j
comme deparoiffes, de terres, &c. Les figures 10 8c 11 de
la géographie repréfentent des cartespartieulieres de quelque
portion de la terre. Ibid. 709. a. L’ufage des cartes fe déduit
facilement de leur conftruétion. Ibid. b.
Carte marine. Inventeur de ces cartes. Différentes efpeces.
i°. Cartes planes. Défauts de ces cartes. Elles font cependant
affez exa&es, lorfqu’elles ne repréfentent qu’une petité portion
de terre & de mer. Maniéré de les conftruirè. II. 709. b.
Conftruétion d’une échelle pour corriger les erreurs des diftan-
ces dans les cartes planes.
20. Cartes réduites. Leurs défauts.
30. Cartes de Mercator. Leur inventeur. Maniéré dé les
conftruirè. Ibid. 710. a. Obfervâtion fur leur échelle. On
trouve, par expérience, que cette carte éft fortexa&e ', quoi-»
que fàufte en apparence, & qu’il eft fort aifé d’en faire ufage.
Ibid. b. Voye{ cet ufage dans l’article Navigation.
4°. Cartes du globe. Defeription de cette efpece de cartes ,
encore peu connue. Avantages qu’on en efpere. •
30. Cartes compofées par rhumbs 6* diftances. On s’en fert
principalement iiir la Méditerranée & pour de courts voyages,
&c. Ibid. 711. a.
C a r t e géographique, ( Conchyliol. ) coquillage, du genre
des pucelages. Voye[ vol.-VI. des planch. hift. nat. pl. 67.
Cartes géographiques. Énumération des atlas & des cartes
géographiques les plus eftimées. Suppl. II. 231. a.
Cartes géographiques. Hiftoire du progrès de l’art de dreffer
ces cartes, depuis les tems lesplus reculés. VU. 608. b , &c.
De la projeétion des cartes. XIÛ. 440. a , b. 441. b. Infiniment
dont on fe fert pour lever des cartes particulières.
Méthode qu’on emploie. VII. 626. a. Direétions fur la maniéré
de faire des cartes de géographie ancienne. VII. 613. a.
Cartes hydrographiques. L’invention de ces cartes eft l’ouvrage
du prince dom Henri de Portugal. — Premières cartes qu’em-
ployerent les navigateurs,- & qu’on nomme plattes, parce
quelles font, en quelque forte, formées de la furface du
globe applati. - Pourquoi l’on s’eft aftreint, dans ces cartes,
a déngner les méridiens par des lignes droites & paralleles..
Inconvéniens attachés à cette forte de cartes. Suppl. II. 231.
b. - Seconde efpece de cartes hydrographiques. Celles de
Mercator, dans lefquelles on étend les degrés des méridiens,
d’autant plus, qu’on s’éloigne davantage de l’équateur. - Proportion
dans laquelle cette augmentation doit1 fe faite. Principes
fur lefquels cette proportion eft fondée. Ibid. 232. a .
Avantages de ces cartes , qu on nomme cartes réduites , ou par
latitude croijfante. Ibid. b.
C a r t e s itinéraires ,(Géogr.) cartes itinéraires des Romains,
fur lefquelles les ftations des troupes & la diftance d’une fta-
tion à Pautre pouvoient être marquées diftinélement. Celles
d’Agrippa. Officiers auxquels on diftribuoit de telles cartes,
fous les empereurs. M. Frerét croit que la géographie de
l’anonyme de Ravehne a été compofêe fur un prototype ou
original de ces cartes itinéraires. Suppl. II. 232. b.
C a r t e s célefles, ( Aftron. ) le plus bel ouvrage en ce genre
eft Yatlas celeftis , gravé à Londres en 1729 , en 28 feuilles.
Plânifpheres de Robert de Vaugondy. Planifpheres de Senex.
- Ouvrages plus anciens, dont on peut aufïï tirer avantage
Îiour connoître les coçftellations. - De toutes les cartes cé-
eftes, celles dont les aftronoihes font le plus d’ufage, eft la
carte du zodiaque. - Zodiaque anglois de Senex. Zodiaque
françois. Différence remarquable entre lés cartes des différens
auteurs. Suppl. II. 233. a. Dans les unes on voit les étoiles
fixées fur la convexité du ciel, dans les autres elles font repré-
fentées dans la concavité : celles-ci font préférées 8c plus
commodes. - Autre différence entre les cartes dans la difpo-
fition des figures qui défignent les conftellarions. — Ces différences
font voir la néceffité des lettres par lefquelles on défigne
aujourd’hui les étoiles. Ibid. b. ■
Cartes célefles. IV. 39. b. Suppl. I. 663. b. Celles de Nuremberg.
Suppl. IV. 909. a , b. Sur la maniéré de les dreffer,
CAR CAR *39 çDvrrles a rtic lè s P r o j e c t io n , A s c e n s io n Dr o i t e , D é c l i n
a i s o n » L o n g i t u d e , L a t i t u d e . Planches où font représentés
les deux hémifpheres céleftés. Vol. V. des pl. article
"*^CartES3militaires, ( ArtmHit.') détails renfermés dans une
telle carte. Suppl. EL 233.. b. Officiers & ingénieurs employés
fur les frontière & les côtes du rajraume , pour dreffer ces
cartes. - Leur ïrfàge connu des anciens. - Cartes modernes
très-utiles à un officier qui ferait chargé de reconnoitre un
pays, ou qui l’entreprendroit pour fon inftruétion. Comment
elles peuvent fervir à conftruirè des cartes militaires. Ufàge
qu’on peut faire des cartes générales , au défaut des cartes
particulières. Ibid. 2 3 4.a. ........
Cartes marines. Différence entre üne carte géographique &
une carte hydrographique. VII. 626. a. Inventeurs des cartes
marines parmi les peuples du Nord. XVII. 627. b. Cartes de
Mercator. XI. 33. b. Cartes planes dans la navigation. Ibid. &
XII. 606. b. Latitudes croiffantes des cartes réduites. Suppl III.
710. .b. Correction néceffaire pour les tables ordinaires des
latitudes croiffantes. Suppl. IV. 884. a.
Cartes chronologiques. III. 400. a , b. ^
C a r t e s , ( Jeux) divers jeux de ce nom. II. J t i.a . Éloge
ties jeux , & leur diftribution en trois claffes, félon le P.
Méneftrier. Origine du jeu de cartes. Image de la vie paifible
qu’on a voulu peindre par les cartes, félon le même auteur.
C e que repréfentent les figures des cartes ; félon les Efpa-
gnols. Il paraît que ce jeu a pris naîffance en France. Nom
foupçonné de l’inventeur. Ibid. b. Defeription très-détaillée
de la fàbrication des cartes. IL y 11. a. Voyeç aufli l’article
cartier, dans le vol. IL des pl. Les cartes fe' vendent au jeu,
îiu fixain, & à la groffe. Jeux entiers, /eux d’hombre, jeux
de piquet. Qn diftingue les cartes en deux couleurs. Noms
des rois, des dames , des valets : pofition des points dans
les autres cartes. Ibid. 713. a. L’impôt mis fur les cartes doit
être d’un très-grand revenu. Il y a tel cartier qui fabrique
jufqu’à deux cents jeux par jour. Moyen de rendre la ferme
des cartes plus importante, fans être plus onéreufe au public.
Il eft furprenant que les François fe l’oient contentés jufqu’à
préfent des figures mauffades dont les cartes font peintes.
Ibid. b. A t
C a r t e s , (Arithm.) problèmes far les cartes : Pierre tient
huit cartes dans fa main , qui font un as , un deux, un trois ,
& c. qu’il a mêlés. Paul parie que les tirant l’une après l’autre,
il les devinera à mefure qu’il les tirera. On demande combien
Pierre doit parier contre un que Paul ne réuflira pas
dans fon enjtreprife. Solution de ce problème.^-: Autre
problème. On demande Combien il y a à parier contre un,
que tirant cinq cartes dans un jeu de piquet ^ compofé de
trente-deux, l’on ne tirera pas une quinte majeure indéterminée,
fans nommer en quelle couleur, foit en coeur, foit en
carreau, en pique ou en trefle» Manière de réfoudre la queftion
propofée. Suppl. II. 230. b.
Cartes. Les différens jeux de cartes expliqués très en détail
dans leurs articles particuliers. Obfervations fw les valets &
les as dans les jeux de cartes. X IV. 793. a. Jeux de cartes
pour apprendre les fciences. 791. b, &c. Tours de cartes. XVI.
463. b.
CARTEL , mefure de continence pour les grains. Ce que
pefe le cartel de froment, de méteil, de feigle, d’avoine, à
Rocroi, à Mezieres, II. 713. b. à Sedan, à Montmedi. Ibid.
yi6. a. ^
Cartel, convention pow la rançon d'unprifonmer de guerre.
XIII. 788. a
Cartel, défi, voye[ C o m b a t , D u e l , CHAMPION.
CARTELLE, ( Mufuque ) ufage qu’en tire un compofiteur.
Lieux d’où on fe procure les cartelles. Suppl II. 230. b.
CARTÉSIANISME. Abrégé de la vie de Defcartes. H.
■716. a. Services que ce philolophe a rendus à la philofophie.
Ibid. 717. a. Son difeours fur la méthode. Circonftances dans
lefquelles il entreprit cet ouvrage.
\ °. Il commença par mettre à part les vérités révélées. 20. Il
prit, pour première maxime de conduite , d’obéir aux loix
8c aux coutumes de fon pays. 30. Pour fécondé , d’être le
plus ferme & le plus réfolu en les a ¿lions qu’il le pourrait ;
8c pour troifieme,de tâcher plutôt de fe vaincre que la fortune.
40. Pour tout le refte de fes opinions, il jugea qu’il pouvoit
librement entreprendre de s’emdéfaire. Raifons fur lefquelles
■il appuie cette maxime. Celles fur lefquelles il établit la
réalité de fon exiftence, ibid. b, 8c la diftinétion de fon ame
d’avec le corps. Comment il établit ce principe : les chofes que
nous concevons fort clairement 6» fort diftinélement font toutes
vraies. 50. Comment ils’applique àprouver qu’ilne peut penfer
•»ans être, & il fonde cette réglé de tenir pow vrai ce qui eft
Virement contenu dans l’idée qu’on a d’une chofe. 6°. Corna
n t il, s’élève de la connoiflance de lui-même à celle de
£5 » 7°- & fe fortifie dans cette découverte. 8°. Con-
noiffances évidentes qu’il réunit fur la nature de l’ame, de
ieu & du corps. Ibid. 718. a. 90. La méthode des géomètres
flans leurs dèmonftrations , lui fait penfer qu’il ne peut y
avo» auçwe cho& fi ÿolgnèe 4 laquelle enfin on ne par*
.vienne > m h cachée qu’on ne découvre. io°. Liant les premières
découvertes avec trois ou quatre réglés de mouve-
ment ou de méchatuque, il «ut ces principes fuffifans pour
former, une chaîne de connoiffances qui embraffât tout 1 univers.
it° . Il finit fon difeours fw la méthode , en montrant
les fruits de la fienne , qui eft de pouvoir trouver une philofophie
pratique , au moyen dg laquelle nous devenions
maîtres §C poffeffeurs de la nature, en la tournant toute
entiere à notre ufage. Ibid. b. Nature du doute de Defcartes.
Circonftances qu’il faut fe rappeller pour en juger raifonna-
blement. Son goût pow la méthode des géomètres, lui fit
croire qu’en partant de quelques vérités Amples, on pouvoit
parvenir aux plus cachées, oc enfeigner la phyfique comme
on enfeigne la géométrie. Un des grands avantages de la
.méthode de Deicartes, c’eft de nous avoir donné l’hiftoiré
des progrès de fon efprit. Àdréffe avec laquelle il a préparé
les efprits à recevoir fes nouvelles opinions. Défauts de la
méthode de Defcartes. Ibid. 719. a. i l méprifoit la fçience
quis’açquiertpar les fens. Explication qu’il prétendoit donner
de la formation de l’univers & de la ftruélure du corps
■humain. Combien fes principes philofophiques lui devinrent
funeftes dans fa derniere maladie. Pourquoi Defcartes ne
nous a laiffé aucun traité complet de philofophie morale.
Comment il s’en explique lui-même. Ibid. b. U n’étudioit la
morale que pour fa conduite particulière. Ce qu’il penfoic
de la morale des anciens. Jugement de fes moeurs & de fa
foi. Son doute ne tomboit point fur les principes de conduite.
Entre les principes de morale,. il choififfoit de préférence les
plus modérés. Son éloignement pour tout engagement, &
tout ce qui porte atteinte à notre liberté. Ses réglés de conduite
dans les cas douteux, ou lerfqu’il ne pouvoit difeernef
le vrai avec certitude. Ibid. 720. a. 11 prévint , par de tels
principes , le repentir 8c lès remords. Modération de fes
defirs. Sa conduite n’avoit rien de fingulier, ni qui engageât
les autres à mettre obftacle à la conduite de les defleins.
Quoiqu’il eût réfolu de ne rien écrire fur la morale , il ne;
peut refufer d’écrire en faveur de la princeffe Elifabeth. Ses
obfervations fur le traité de Séneque , de la vie heureufe.
Ibid. b. Autres queftions plus importantes qu’il fut engagé
de traiter : fur le fouverain bien, la liberté de l’homme ,
l’état de l’ame, l’ufage de la raifon , l’ufage des pallions, les
aâions vertueufes & vicieufes, l’ufage dés biens & des
maux de la vie. Publication de fes méditations touchant la
première philofophie, où l’on démontre l’exiftence de Dieu
& l’immortalité de l’ame. U le donna comme pour fervir de
commentaire à la quatrième partie de fon difeours fur la
méthode. Ibid. 721. a. Critique que lui en communiqua le
P. Merfenne, fondée fur ce que dans un traité de l’immortalité
de l’ame, il n’avoit parlé que de fon immortalité. Comment
Defcartes y répondit. Petit abrégé qu’il fit imprimer
à la tête de fes méditations. U les divife en fix parties.
Dans la première, il fait voir les fondemens de fon doute
philofophique 8c fon utilité. Dans la fécondé , il apprend à
diftinguer les choies qui appartiennent à l’eiprit, d’avec celles
qui appartiennent au corps. Pourquoi il n entreprit pas de
prouver, dans cette fécondé, méditation , l’immortalité de
Lame. Ibid. b. Dans la troifieme,il développe le principal argument
, par lequel il prouve l’exiftence de Dieu. Dans la
quatrième, il prouve que toutes les chofes que nous concevons
clairement & diftinélement font vraies. Dans la cinquième
, il explique la natwe corporelle, & revient à démontrer
l’exiftence de Dieu. Dans la lixieme, il diftingue l’aélion de
l’entendement de celle de l’imagination , & il expofe les
erreurs qui viennent des fens, & les moyens de les éviter.
Combien il eitimoit cet ouvrage. Ibid. 722. a. Traité de Defcartes
fw la lumière, dans lequel il explique la formation &
la ftruâure du monde. Analyfe de ce traité. Ibid. b. Réfutation
de cette hypothefe fur la formation de l’univers.Réflexion
de Fontenelle fur la philofophie de Defcartes. Ibid. 723. b. On
allégué, en favew de ce fyftême, l’expérience des loix générales
, par lefquelles Dieu conferve l’univers, & par Feffet
defquelles, en conféquence, il doit l’avoir formé. Raifonner
de la forte , eft à-peu-près comme fi l’on affuroit que la
même méchanique , qui, ayec de l’eau , du foin $c de
l’avoine , peut nourrir un cheval, peut aufli former un efto-
mac, & le cheval entier. Autre chofe eft de créer les corps ,
autre chofe de les conferver.
Petit traité de Defcartes fur les paffions, pour l’ufage de la
princeffe Elifabeth. Additions qu il fit à cet ouvrage. Sommaire
de chacune de fes parties. Ibid. 724. a. Éloge de ce
traité. Il y explique premièrement ce qui appartient au corps,
& nous fait ailément conclure qu’il n’y a rien en nous qui
appartienne à notre ame, que nos penlées, entré lefquelles
■les paffions font celles qui l’agitent davantage , &c. Reipeâ
de Defcartes pour la divinité. Il ne pouvoit parler fens indignation
de la témérité de certains théologiens & de certains
philofophes dans lews jugemens fur la divinité. Sa retenue
lorfqu’il parloit de Dieu. Ibid. b. Combien il étoit fatisfait d.e