
4 2 - 6 COU cou les ordonnances, ¿(lits, de. qui forment le (îroitgéner.il:du
royaume, tire. Elle eprecitire les :pravifions.cles chanceliers.
Elle.feule peuti jugçr.les officiers qui la compofeut lorfqulils
font.pouriuivis.pour .crime : exemple. Officiers ûtr lefquels
elle a .jurifdiftion. Lieux oii s'exécutent fes fentences criminelles.
Ses principaux officiers; jpuiffent de la nobieffe au premier
degré. [Exemptions dont iktj'ouiffenr. Leurs autres pn-
ffileges^üi. ,67 a- Examen qu'ils doivent ffibtr. leurs
habits de cérémonie.iOeux cérémonies annuelles .auxquelles
cette cour affile. Jbid.b. Son ,ran8 dans les cérémonies. Celt
la date de la erêatien.qui ,regle le rang entre les compagmex
La cour des aides eft comppfée rte .trots chambres. De la
première. Objets .& .attnbuuotis .dé cette chambre. Rangs
Se la féance dès princes & maréchaux de France quandals
viennent dans cette chambre. U y a .par an deux .rentrées
de la cour des aides, lbid. 368. u. Grandes audiences qui lé
tiennent fur les hauts fteges. Audiences à ihius clos: Séance
des gens du roi aux grandes & aux .petites audiences. Oth-
eiersqui compofent la première idiamhre. Delafecondeoc
de là tcoifieme chambre. La diftribution des procès St-inftan-
ces civiles fe fait également entre les trois -chambres, vc.
fbid. J>. Comment fe traitent les affaires, lorfqffil y a partage
¿’.opinions dans quelqu’une des chambres. .Chambre des
Vacations. Séances de la cour des aides à la conciergerie.
Les avocats .du parlement plaident & écrivent en la cour
des aides. Les procureurs font les mêmes pour cette cour
& le parlement. Ordre dans lequel les confeillers rouloient
pour je feryiee. Changement qu’a fait à cet égard la déclaration
du jo août 1748.. Comment fe terminent les dift«-
xends caufés par quelque conflit entre le parlement 8c la
pour des aides. ÎV; %6$. < * • . „ . _
Reffort de la cour des aides de Pans. Eleâions du reffort.
lbid. b. Greniers à fel du reffort. Ibid. 370. b. Juges des traites
foraipes, ou maîtres des ports. Ibid. 371..a. Dépôts des iels.
Juges de la marque des fers. Ibid. b. Ouvrages à confulter
iur la cour des aides, lbid. 372- a.
- Cour des aides, voyez A ide. I. 193- *• Etabhflement
de cette cour fous François I. VIL « 7 - «• Enregiftrement
des lettres qui lui font adreffées. V. 703. a. Copie quelle
envoie aux fieges de fon reffort des réglemens quelle reçoit.
Cour des comptes, terme peu pfité en françois. IV. 37a. a.
Cour d’églife , jurifcUftion eccléfiaftique par rapport au
temporel. Il y avoit autrefois au châtelet, un procureur
du roi en cour d’égüfe. IV. 372. a. Voyeç C o u r de chre-
“ e/Cour d’églife. Notaire de cour d’églife. XL 243. a. Procureur
du rpi en cour d’églife. XHI. 420. b.
Cour dés finances, lv . 372. a. _
Cour foncière. IV. 372. a. Voye^ V IL LA G E .
Cour féodale. IV. 372.a.
Cour, de France, IV. 372.«.
Cour.lùç. IV. 3.72. a.
Cour majeure ou pleniere de Béam. Officiers qui la compar
en t . Objets de cette cour. IV. 37a. b.
Cour des maréchaux. IV. 372. b.
Cour des monnoies. IV. 372. b.
Cour des mortes-maiPs. IV. 372. b.
Cour des. pairs. XI. 76a. a,b.
Cour perfopnelle.lv. 372. b.
Cour du petit-feel, à Montpellier. IV. 372. b.
Cour, des piés-,poudreux , en Angleterre. IV. 37a. b.
Voyez Pii. .. ;
Çour de Rome, voye^ R ome. , cour de.
Cour du roi. IV. 372. k. ,
Cour des falines, à la Rochelle. IV. 37a. b.
Cour féculiere. IV. 373. a.
Cour ordinaire. IV. 372. «•
Cour fouveraine. Quelles.font les cours de ce nom. Il ne
fuit point de ce titre qu’elles aient aucune autorité .qui leur
foit propre. Pourquoi il leur eft attribué. Officiers dont ettes
fo n t compofées. Leur autorité eft bornée* leur reffort. EU«
font indépendantes les. unes des autres. Comment elles fe
concilient en cas de conffia. En quoi le pouvoir des cours
fouveraines eft plus grand que celui des autres )uges. Leurs
officiers iouiffent de plufieurspnvileges. IV. 374. a.
Coursibuverames. IH. 739- E ChMcellenes p ^ c« coms.
114. b. Gens du roi dans ces cours. VII. 601. ¿-Des délibérations
des cours fur l’enregiftrement d’une loi. Reglemensque
font les cours. IX. 649. a.
Cour {piritueilë de l’évêque d’Auxerre. IV. 374. <*.
Cour fubalteme & inférieure. IV. 374. b. !•
Cour de comté y en Angleterre. Ces cours étoient autrefois
les principales jurifdi&ions du royaume. Loi du roi Edgar, qui
parle de ces cours. Union des puiffances féculiere & eccléfiaftique
dans ces cours. Séparation de ces puiffances par Guillaume
• le conquérant IV. 373. b.
Cour de la duché, ou de la comté palatine de Lancaftn. Origine
de cette cour du tems du roi Henri IV d’Angleterre.
Officiers de cette cour. Gréàtion du duché de Laneâftre. Ce
duché féparé de la couronne fous -Henri IV , & réuni par
EdpuardrIV:; mais Henri VII l’en fépara encore, & le laiffa
ainfi^ fa poftérité. IV. 373 . b. ..
Co«rfonciere , en Angleterre. IV. .3 74.- a.
COURAGE,,, ( Morale y définition. Divers mots fynony-
mes,, ,par lefquels on déligne cette qualité ou vertu. Pour
mériter véritablement -l’eitune,, .le courage doit-être excité
par la raifon , le devoir.,-Péqüité. Valeur ‘d’Enée rmifeten
oppofidon à celle de Tùmus. Courage d’Bpaniinondas.
Diftinâion de deux fortes'de courages , celui du cour •&.
celui de Yefprit. Cette première efpece de courage ‘eft beaucoup
plus dépendante de la complexion du corps , de -l'imagination
échauffée, des conjonctures , 6*c. IV. 374. a. Paffage
de la Eruyôre .fur ce fujet.-Le. coufage d’eforit éft .urie des
qualités les plus rares. ’Paffage de Tacite. Eh -quoi confiftc
la différence de ces deux courages. Cette diftinétion très-bien
établie dans l’ouvrage intitulé : Confidérations ¡fur les maurs.
Il ne finit que lire Plutarqae & de Thou pour trouver des
exemples rie gens qui ont .réuni admirablement en eùk le
courage de coeur & le courage d’efprit ^ mais le .plus fort en
ce genre, eft celui d’Arria, femme de Poetus. Réflexions dfc
Pline fur cefujet. Ibid. b.
Courage. Différence entre courage , bravoure , valeur,
coeur & intrépidité.JL 406. b. XVI. 820. a, b. Les animaux
timides ont le coeur plus grand que ceux qui ont du courage.’
III. 394. b. Effets du luxe fur le courage. IX. 764. a. Du courage
des anciens peuples du Nord. VHl. 916. b. 918.-i.9i9. «t.-
Cri de courage. IV. 461. b.
COURANT, ( Hydrograph.) définition des coarans par
rapport à la navigation. Les courans en mer font ou naturels
& généraux , ou accidentels 8c particuliers. Il y a grande
apparence que parmi une infinité de caufes accidentelles des
courans, il s’en trouve plufieurs qui font réglées. On cite,
à ce fujet le fentiment de l ’auteur d’un ouvrage imprimé à
Paris en 1746. Sur la càufe générale des vents. Caufe des
courans,. félon M. de Buffon. Lieux de l’Océan ou fe trou*?
vent les courans les plus larges 8t les plus rapides. IV* 37Î-
Violence des courans fous l’équateur , entre l’Afrique 8c
l’Amérique. Courans qui fe trouvent vers le^détroit de Gi*
braltar 8t dans celui de Magellan. L’Obfervation des courans^
eft un des points principaux de l’art de naviger. Méthodes
des navigateurs pour en déterminer la direction & la forcej
Difficulté de déterminer les courans. en pleine mer. Prix pro- _
pofé fur ce fujet en 1751, par l’acàdémie royale des fciencer|
lbid. b.
Courans, fous- , opinion de M. Halley fur les fous-cou*
rans, qu’il croit exifter dans les dunes, dans le détroit d*
Gibraltar ; d’où il conclut qu’il y a dans ces détroits deuX
courans contraires ; l’un fupérieur , l’autre inférieur, i^mé^
rience fiiite dans la mer Baltique, par laquelle il confirme fort
fentiment. IV. 376. a. .
Courant, mouvement général des eaux de la mer dUnenr
en Occident. VIL 621. «. X. 361. a yb. Courans- des eâux do
la mer dans les détroits. 361. b. Des courans quonobfervft
dans l’Océan. VIL 621. *. Goufresproduits par le mouvement
des courans contraires; 751. b. Courans dans le canal de Mo-,
fambique. I- 230. a.
Courant de comble , en bâtiment. IV. 376. a.
C o u r a n t ,.(Comm. ) terme fort ufité dans le commerce?
1 ¿(JURANT , ( Byfoji ) animal qui court. lV . 376._i.
COURANTE, ( Mufij. Danjk ) en quoi' conlilte ce»»
danlh. Lès menuets en ont pris la place. Pas de courante.
On nomme ce pas um , parce quil eft renfermé dam urf
feul pas 8c un feuL mouvement. Comment il s exécute. IV?
37COÙRANTlN. IM f c i t r ) fofèe de corde. Maniéré deK
faire. IV. 376. L Manière, de faire un dragon volant, lbid.
37£oüRAP , ( Mèdec. ) maladie commtme dan» 1« Inde# •
orientales. I l y a peu de perfonnes qn. n en tuent été a t^
quées. Ouvrage i confulter fur la manière de la guénr. IV.
37£oÜRAYER 1 -(Pûrre- FrmçoU U) Analyfe & examen!
de fa differtation fur la validité de l’épifeopat anglo.s. lU.
,8a. a i. Sa tnutaaion de l hifloue du conede de Trente t
par Fra-Paolo. XVIL 8. a.- , ngp
COURBARIL, (Botan. ) caraôeres de 'e Rl,” ” u f „ e
cription de cet arbre des
de fon bois. Defcnpnon de fon fruit. f.mnlover;
l'arbre dans fa vieilleffé. Ufage auquel on peut 1 employer,.
IVCOURBATONS, ) , P ÿ “ bf '0i K n e s Î v !
! i : f CSmC^ r ^ r r C o u r b a i o n s on caque« de
m 377> ? ^ RBV‘-
cou
En un dès. trois cas qrn annnUent j
le plus ^"„Vheval IV. 377- b. Voyez Suppl. I1L 420. b. j
b S g f f l Î B fiW À ÇM D é fin itio n s qu’on donne; corn- |
1 fes lignes courbes. EUes font peu préafes. IV. 1 iriunément des ligue. v d ; & fe la courbe. I
m b A? r^ , ™ C e u x de ne ï s point définir. Figures
Peut-être forph P . fig u r e s reétilienes. L a théorie générale 1
^ppellées curvilignes * | , géométrie. Ce qu’on en- 1
ïes courbes On ne parle d’abord ici
tend par «furun plan, &qu’on appelle court's
nue des fourbes v a « P détermine la nature dune
« 1 1 « éqfiaridn eourbe. Ce “ t M p ^ ^ de |la cgoéu rbéet, nDe éffienition
de quélq?«''' Dèfcai-tes’eft le préniierqui aitpenfè
ces lignes, lbtd. yjo. a. L/Cl ènuâtions. Une courbe
à e xp r im e r les Itgo’escoifrbe p ^ . q géométrique d’un
tracée n’eft *utre ^ | une iÆrnté de
problème indéterminé s . „-nbelloient lieu géométrique.
folutions : c’eft ce que 8c en trànfcendantes.
Les courbes
Les premières font.çÆes,98 la riilattoi ^ aieèbriqub :
donnèés PPUt etre e^r, „'admettent que les
exemples de telles coum „.-.-„¿c dans, la conifruftton
fourbes algébriques ° l t^ 1 ^ufieurs autres font d'un
L'équation * S
pne équation 1 , ’ ex 'onemielIes & les interfeena0UÎ<
’ m j ¿^Courbes algébriques infiniesx finies & muette
Itîd. 379. a. C ° ^ ea£ ^.‘Éror'fenVte pd^ r iv« T h rem j
t e "prfes d'un différ“ oe
nent p« ce .que les géomètres n’ont fupégal
& &r° , Lorfque la valeur de 1 ordonnée
v T f t t e S ( la “ urbe ln q u e dans ces endroiisfe
tr-j- ,q0 - Ouand.on a l’équation dune courbe , il faut
Î x fm t e f. c e S ^ f e n ne ?eut pas fe divifer en plufiefes
équations rationnelles'.; car alors 1 équation fe rapporte à des
dourbes différentes. Pour ne point fe tromper là-deffus , i
faut mettre tous lés termes fe l’equatton “ n ,c,èti . S . Ï ™ I
lu t trouvèrent fous lé figue radical, pourvu qn'on putffe
l’en déi'”" . Autre maniéré tTenvifager 1 équation des courb
a favmr, dé déterminer'uni courbe pari équation, non
entre X & / , mais Ulttre lés y qui répondent à une même
abfciffe. Ibid. 38ï . ' • . ..- . ■ ■ j,;:* H’a-
Cours d’une courbe. Pour déterminer ce co
bord réfoudre l’éduatio'n de cette coutje, 8c trouver la va
knr d e y en x.infutte. on prend « r e n te s valeurs de«,
Sr on cherché lés valeurs dé y correfponaantes. .3 • /
Méthode de décrire une. courbe par plufieurs po .
anciens n’ont guere corinit que le cercle, les 1etti011
niques , la conchoïde 8c la ciffoïde. On y aJ°ut^ P ‘
boles & hyberbolès cubiqüeS , 8c le tndent de Defcartes.
voilà oùôn én eft refté jufqu’aü traité des lignes du tromeme
ordre de Newton. Ibid. b. . _
Des tourbes méchaniques. Si l’équation différentielle dun®
courbe avoit une intégrale finie, cette courbe qui pxrottrott
(/abord méchaoique Teroit reellément géométrique. UUge
que les anciens faifqient des J B H B B j l S a a B g
detnei en ont mulflpbé le nombre'à M m : C eft pnngpx_
liment la géomémè de ces courbes qu on appelle va"fcfe
daitte. L’aUteut revient aux ÎÉÉtl gfeÉS^fflS WSL qu'ici là transformation la plus générale j, lautcur mdtque
mrinténahtTé moyen dé faire des transformations p
C O U 427
.pies. IV. 381. ¿.En général, quelque transformation d axe
.que l’on taffe , • l’équation de la courbe ne change point de
dimenfion. Ouvrages à confulter pour .-là maniéré d’abréger
le calcul dans la transformation des axes. Courbes algébriques
du même genre, du même ordre 8c du même
déeré On diftingue ces courbes en différens genres où ordres.
Les courbes du premier genre font celles dont l’équation
monte à deux dimenfions ; dans celles du fécond, 1équation
monte à trois, &c. Equation la plus générale des ltgt.es du
X “d ordre , lbid. 382. u. fe celles du trotfieme ord e.
L’éçtarion d’une courue du degré » étant ordonnée cene
équation aura autan, de coefficrens M B g y f c g B f c
moins un. Donc fi on donne un pared nombre de points,
la courbe du ta', ordre , qui doit Paffer/ f
déterminable. Si quelques-uns des coeffictens font tndéter
mffiés^on pourra taire paffer plufieurs lig n e s du méme ord e
par les points donnés <*& f. les points donnés fon tek que II lfaie ucroau rabuet ryes pïautilfofne npeaUffeesr. ,S il ’éqquuealqttuoens fceorae frféisdeumôifbel etr eonu vpelunt 1I Einnfuinmicsr, alt'léoq uimatciaornu mf eu nAiim oprlidfiinei.c .T rOauitvér adgee sN -oeuw tfoen trouvent
j les démonftrations des propofitions | H g H | 1 On rapporte ici quelques-uns des prmetpaux articles de cet 1 ouvrage Newton remarque que les courbes du fécond
1 genre & des genres plus élevés ont des propriétés analogues
n-ceUesdûpremier genre.U j f t Expoftdon de cesdtverfes
I 4 .a , .a t. Divifton des courbes en
S i e n s genres, ttid. 384. u. RéduéUon dts courbes du fedes
courbes d’un genre fupeneur. Ibid. 385. inrapft a îuivre
pour rapp^ller à Tune des quatre formes de Newton une
Êgne quelconque du troifteme ordre dont 1 équation eft
WÊÊÊËÊÈËm de f courbes. Le point muldple
eft celui qui eft com m u n à plufieurs branches qui fe C0“ P ,
pÆSsr ^côSrfe- X. ordre ne peuvent avoir de points triples, m une courbe du
t e n d genre ou ligne du îroifieme osdre. Les courbes du
1 t e n d genre peuvent être coupées en trots pomts parune
I . . j l v a Ce qu’on appelle-pomts finguliers.
m È S Ê Ê Ê m S Ê m
S b « S f k ag é S S e ér e f t T donnte par leur point
I 4’interfeidon la loludon des problèmes, lbid. 387. a.
c S p°f\ L c . C’eft ainft t e dans la géoméme de 1 tn-
fini ™ l S f è r e les courbes. 11 faut diftmguer , quand on
traite une courbe comme ¡Jolygone ou comme "Sou« uJ s •
cette attention eft fur-tou.
fo r c e s c em r a le s & c c u t n f f i g c ^ . ^ e R ^
quels on peut s uiftruire de la tneonc réeuliere par
peut faire paffer une g g ^ le S q u e iié -
tant dè points qù on vou parviendra jamais
, guliere, tracée lur le papi » Courtes qui fervent à fe® ssSl S p-0“unacourbe degenre parabolique. Ibid. « riaîrapt a donné ün traité
mgam “ lÉ tfS ttii t S ° â “ s f“ 16® | ecemT-
“ t e r e s i r S e conte
chanique. Comment on en peut rep^dente fur
cherches fur la ligne la plus courte que Ion punie