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irctycr par 1« ptófMtíri«». /W. de « M m .
Au trc définit qui ue v ie n i que «le n is lig cn c c ; t eft de
l ' rtvle (impie & ooWc qu’cmge PbiHoirc, ces exprel-
fietts triviales que la bienféance réprouve. Un auteur qui
s'eli fait un genre de ilylc , peut rarement le changer quand
il chance d’objet, Ibid. b. - -
GWe Simple, tempéré, fublime. V . 330. a. D e 1 affor-
ti ment du ftyle au genre, Suppl. IV. « 9 . A Difficulté de
íbííir 8c d’ohferver le genre familier noble. Suppl. I, 383. b.
G e n r e , (Rhétorique) Les rhéteurs en difiinguenttrois; le
démonftratit, le délibéranf, le judiciaire. V i l . 593. b.
Genres diftingués en rhétorique. X L 550. a,
G e n r e , W m A Les Grecs appelaient genre la maniere de
partager le tétracorde ou l'étendue de la quarte. Trois regles
d’où dépendoit la bonne confiitution de cet accord.
Comme cet accord pou voit Te diverfificr de trois façon»,
cela conftituoit trois principaux genres; le diatonique, le
chromatique 8c l'enharmonique. En quoi confiftoicnt ces
trois genres. VII, 595. b. Outre ces genres principaux, il
y en avoit d'autres qui réfultoient tous des divers paflages
du tétracorde, ou des façons de l’accorder, différentes de
celles qui confiituoicnt les trois genres dont on vient de
parler. Nous avons, comme les anciens, le genre diatonique,
le chromatique 8c l’enharmonique ; mais fans aucunes fub-
divifions. Nous confidérons ces genres fous des idées fort
différentes de celles qu’ils en avaient. Dans notre mufique,
les genres font prefque toujours mixtes ; il n’en étoit pas de
même des genres des anciens. Ibid, 396. a. Il y avoit dans le
fyftêmc de mufique des G re cs , des cordes communes à tous
les genres, 8c «’autres qui changeoient d’un genre à l’autre.
I^oms qu’on leur donnoit. C e qu'il y avoit à faire,
lorfqu'on traitoit féparément les trois genres fur des infini-
mens à corde; 8c lorfqu'on exécutait fur le même inftru-
ment un air compofé dans deux ou dans les trois genres à
la fois. Baffe fondamentale dans le genre chromatique des
grecs. Obfervations fur leur fyfiême enharmonique. Dans
notre mufique moderne, il peut y avoir trois fortes de genres
enharmoniques ; l’enharmonique funple, le diatonique
enharmonique, le chromatique enharmonique : ce dernier
genre n’a jamais été exécuté. Ibid. b. M. le Vens de Bor deaux
doute que le dlatonlque-enharmonique puiffe être exécuté
, quoique M, Rameau l’affure. L ’enharmonique du premier
genre a été employé avec fuccés dans le premier monologue
du quatrième aéte de Dardanus. Mêlé avec le diatonique
8c le chromatique, il aideroit beaucoup à l'expref-
fion dans les morceaux où il faudroit peindre quelque violente
agitation de l'aine : exemple. Autre exemple du genre
chromatique, employé dans le chant 8c dans la baffe. Ibid.
397, a. La méthode de chanter notre récitatif à l'italienne
ne ferait point impraticable fur notre théâtre. Quand le
récitatif e u b o n , cette maniere de le chanter le fait reffem*
hier beaucoup mieux à la déclamation ; 8c tout le récitatif
qui déplaira étant chanté de cette for te, fera infailliblement
mauvais. Ibid. b.
Genre épais. V , 744. a. Genres de la mufique ancienne.
VII. vol. des planch. mufique , planch. 13.
G enre, (Peintu re ) ce qu'on entend par peintre de genre.
VU. 397 b. C e n’eft point une raifon d'avoir moins de considération
pour un habile peintre de genre, parce que fes
talens font renfermés dans une fphere qui femble plus bornée
; comme ce n’eft point pour un peintre un jufte fujet
de s'énorgueillir , de ce qu’il peint médiocrement dans tous
les genres. T o u t artille qui a quelque lieu de douter de fes
forces, doit donc fe borner dans fes travaux, pour remplir
avec quelque milité une carrière qui par là deviendra
oigne de louange. Comme il icroit trét-poffible que trois
ou cinq tableaux deflinés à orner un fallón, euffent entre
eux une liaifon d'intérêt, on pourroit fuivre dans la façon
de les traiter, quelques - uns des principes qui confti-
» lient la tragédie ou la comédie. Ibid. 398. a. Ces efpeces
de poèmes dramatiques pittorefques devraient toujours être
choifts tels que les places où ils font deflinés le demandent.
Obfervations fur la maniere de traiter en peinture les paf-
torales. Maniere de traiter l'idylle en tableaux. Il n'efl pas
un genre de poéfie qui n’ait fon genre analogue en peinture.
Lfs genres en peinture fe font divifés 8c peuvent fe fub-
diimer à l'infini. Voyt^ fur le même fujet G alerie, Ibid. b.
GENS, ( Gramm. ) Ce mot tantôt fignifie les perfonnes,
tantôt les domeftiques, tantôt les foldats, tantôt les officiers
«e juftice d’un prince, 8c tantôt les perfonnes qui font de
même fuite & d'Mn même parti. Obfervations fur le genre
V " ™ot’ , $<nt pris dans la fignification de nation ,
le oifQit autrefois au fmgutier. On demande fi l'on doit fe
lervir ou moi gau lorfqu’on détermine le nombre; fi par
fxemplc c>n d o j t j ï r t dix gens j examen de cette qucflion. VII.
J99 a. L expreffion h om tu homme doit fe changer quelquefois
au pluriel en celle d l im it e s gens. Ibid. b.
, i S ^ « ' t â t o n s fur l’adjeftif joint m, mot'mm. I 116.
4>, Uinércnce entre gens 8c perfonnes, XU. 43 a, a.
G E N
G e n s d e l e t t r e s , (Wbf.&l % „ „
celui «le p am m m m u chez le, Grec, & l „ n . ° I p5îul "
donne point ce nom à celui q u i, avec » n . P " "»
ne cultive qu'un feul genre, IJivcts ™ C0.nn01lT:mCK,
l’homme de lettre« doit être verfé C’S?" lefquels
dont les auteurs des *18 & 17* ficelés* sV?"C Krain«nancale
d'Iuil llèfprir philofophique afitccédé à cette m” '6" 1'
cet efnrlt fc joint au bon goût, il forme un H B
coinpli. Avantages que les gens de lettres <il ï ac"
ont fur ceux des ficelés précédais. VII. T ' e •cl°
au il« ont rendus a la foefété. Ils ont d W S r e plu’ X ' '
dépendance dans l'efprtt que les autres hommes f i l : ' " '
entre un homme de lettres & un bel efprit. Il v i t ,
coup de gens de lettres qui ne font point auteurs
font probablement les plus heureux. Ibid. 600 a
G a u de leuris , confidératlons fur les gens de’ le ,.,,, 1
xvnj. Dijfc. prllrm. Réponfes de Charles V. roi de France
à queluuun qui murmurait de l'honneur qu'il portoi, aux
f I I lra r c f ' > m . 1 Quelle fut à lepomie de
la renailtance de. lettres leur principale o c c u p S V
*8 j. i. Des femmes qui fe font illttrfréej par les lettres
Couve '
jroflitué leurs éloges aux crimes heureux des, conquérant
VI
VII. 7 1 7 . b. D e la mode de changer de nom établie
parait les gens de lettres dan« ces derniers fiecles. X M
«. Grands hommes qui fc font appliqués aux lettres Se aux
fcicnces. X IV , 788. a. V oy t{ L ettres,
G ens de co r p s ou de poste. (Ju r ifp .) VII. (ioo ,
C e n , de robe & crm d ’tpée. Confidérailons fur leur rang
8c leur nobleffe. V I. %6. a. b. 1 7 . a. b.
G ens du R O i , ( Jurifpr. ) Différentes fignifications de ces
termes, Origine de ce litre. Divers officiers compris particulièrement
aujourd’hui fous le titre de gens du roi. V il.
000. a. Leurs fonélions. DifFérens officiers par lefquels
étoient remplies chez les romains les fonélions que les gens
du roi exercent. Magiftrat6 appellés, l’un, cornes facrarum
largtiionnm , l’autre, contes rei nrivata. Avocats du fife dans
le tribunal fouverain du préfet du prétoire. Avocat du fife
auprès du premier magiftrat de chaque province. Fonélions
de ces avocats. Officier appellé procurator Ceifaris dans chacune
des principales villes de l’empire : fes fonélions. Le
0 ^ 0lt ^nns *ei Gaules par les Romains,
lorfmie nos rois en firent la conquête ; mais fuivant les capituleras
, il paraît qu’il y eut quelque changement. Ibid. b.
il n’y efi point fait mention qu’il y eût alors des avocats
du fife en titre d’office. Pour ce qui efi des procureurs du
rai » >1 y en avoit dés le commencement de la monarchie t
lors qu il étoit quefiion de s’oppofer 011 plaider pour le
r o i, c étoit toujours le prévôt de Paris ou les haillifs royaux
qui portoient la parole. On n e trouve aucune preuve qu'il
y eut des procureurs du roi au parlement , avant 130a;
ce qui fait cependant croira que le roi avoit des gens chargés
de fes intérêts au parlement, c ’efi qu'il avoir des-lors des
procureurs, 8c quelquefois des avocats dans les bailliages,
comme au chateJet, Quels étoient en 1301 les avocats du
rai au parlement. Ce n’efi qu'en 1308 qu’on trouve pour
Ja première fois un procureur du r o i , parlant pour fa ma-
jefté au parlement. Une lettre de Philippe-le«iJcl fait mention
d'un tel officier. Cependant l’ordonnance d e 1319 (cm-
ble fuppofer qu’il n’y en avoit point alors, Ibid, 001. a.
Mais depuis ce teins, on trouve des preuves certaines
qu'il y avoit deux avocats 8c unprbcureur du roi au parlement.
D ’où étoient tirés ces officiers. Gens du roi dans
les cours fouverain es 8c dans les fieges royaux inférieurs,
leur habillement. Leur place dans les audiences. Lorfqu’ils
parlent, ils font debout 8c cou ve rts , les deux mains gantées;
ils ne peuvent être interrompus par ceux cdmre lef-
quels ils plaident, ni par les ju g e s , lorfque l’heure où finit
1 audience vient ù Tonner. Ibtd. b. Diverfes obfervations fur
le ininifiere des gens du roi. C e minificre efi purement
gratuit. Parquet ou chambre des gens du roi de chaque
fiege. Ibid, 6 0 1 . a.
Gens du r o i , Parquet des , XII. S i . b.
G E N T , gentil, jo li* gentillejfe, fignification de ces mol#.'
X V II. 706. a. '
G EN T IAN E , ( P o t . ) Caraélercs de ce genre de plante.'
Di verfes efpeces de gentiane. Defcription de Ja grande gentiane
jaune. VII. fioa. a. Origine de fon nom, félon P P|-
Lieux où elle croit. Charmante defcription poétique q»e {” *
de Hailer en donne. Obfervations fur la petite gentiane d A*
mérique, à fleur blanche. Ibid. b,
Gentiane, graine de la petite, XIV. 943. a. . ,
G entiane , ( grande ) Mat. midic. Propriétés de fa Wffi®-
Maladies dans lefiiuelles on l'emploie. VIL do a. b. Ufngés
extérieurs auxquels on l'applique. Extrait de gentiane. L.om-
pofuions de la pharmacopée de Paris, dans lefquclles 0
fait entrer la racine de cette plante. Ibid, 603- A
G E O
G e n t ia n e , ( Petite) ou gentiane croifette, ( Mat. 'midic. )
Propriétés 8c üfages de fa racine. Elle efi abfoluraent inu-
fitée parmi nous. Ufage chirurgical de cette racine, pour
aggrandir un ulcéra fifiuleux 8c en entretenir l'ouverture.
Quels font les finus fifiuleux qu'on doit dilater. Deux vues
générales pour lesquelles 011 entretient une ouverture dilatée.
La racine de gentiane préférée h l’éponge en qualité
de corps dilatant. Propriété Je’ la poudra de racine de gentiane
mife fur les fontanelles ou cautères, dont la fuppura-
tion fe tarit. V IL 603. a.
G EN T IL , (H ifl. anc.) ceux que les Hébreux appelloient
de ce nom. Pourquoi ils ont été ainfi nommés. Prophéties
qui annoncent la vocation des gentils à la foi. Signification
J e c e mot dans le droit romain. En quel teins il s’efi introduit
dans le latin 8c dans le grec, VII. 6 o y b.
G entil , ( M. le ) fon catalogue d’étoiles nebulcufes. Supvl.
IV . 91 C .b .
G ENTILHOMME, ( Jurifpr. ) noble d'extrafiiom Etymologie
de ce mot. Signification Ju mot gentilitas. Quelques-
uns veulent que les titres d'écuyers 8c de gentilshommes
aient été empruntés des Romains ; d’autres prétendent que
le terme de gentilshommes vient du latin gentis hommes,
les gens dévoués au fcrvice de [état. Sur les privilèges des
gentilshommes, voye[ Nodles. V IL 603. b. Pafïagc de Tacite
fur les compagnons du prince parmi les anciens Gaulois.
Ibid. 604. b.
G entilhomme , noble d'extraûion. Son caraélcre moral.
Etymologie du mot gentilhomme. Suppl. III. 204. b.
Gentilshommes, brigandage qu’ils ont exercé autrefois dans
les provinces. 111. 312. b. Ce qu'on entend par gentilhomme
en Angleterre. 727. b. Autrefois nul n étoit reconnu gentilhomme
de nom, d’armes 8c de cri, s’il n’avoit droit de
lever bannière. IV. 4 6 1 . a. Exploitation de terra que la loi
permet à un gentilhomme de faire par fes mains. Suppl. IL
9x6. A Gentilshommes penfionnaires en France. XII. 313.
b. Cafques de gentilshommes. II. vol., des planch. Blafon,«
pl. 14.
G entilhomme à drapeau , ( Hifl. mod. A r t milit. ) VII.
C04. a.
Gentilhomme de nom & d ’armes. VII. 604. a.
Gentilhomme de parage. Gentilhomme de haut parage .
'de bas parage , de quatre lignes, de fang ou de ligne. VIL
fi04. a.
G entilhommes de la chambre. ( Hifl. de France ) Ils
font au nombre de quatre. Créations de ces charges. Noms
de ceux qui les remplifTent actuellement. V IL 604. a. Leurs
fondions. Ibid. b. *
Gentilshommes de la chambre commune en Angleterre. III.
33. b.
Gentilhomme ordinaire de la maifon du roi. Nombre de
c e s officiers. Henri III. les avoit créés au nombre de 43.
Il ne faut pas les confondre avec les gentilshommes nommés
les quarante-cinq, qui afiaffinerent le duc de Guifo.
Service 8c fondions de ceux des gentilshommes ordinaires
qur font de fémeftre. VII. Ô04. b. Lettre de M. le comte
J ’A rgenfon, adrefTée à chacun des gentilshommes ordinaires
, lorfqu’aprés la guerre, le roi fit préfent à chacun
d’eux d’un ceinturon 8c d’une épée. Perfonnes illuftres qui
ont été dans c e corps. VII. ¿05 .a .
G entilshommes fervans. ( Hifl. de France) Ils font an
nombre de trente-fix. Leurs fondions. Pourquoi ils font
nommés gentilshommes fervans le roi. Leur fcrvice , le jour
de la céne. Leur rang. VII. 603. a.
GENTILÉ , ( Gramm. ) nom qu’on donne aux peuples
par rapport aux pays ou aux villes dont ils font hnbitans.
Le gentilé d'un feul homme peut être de trois fortes de dénominations.
Le didionnairc d'Etienne de Bifance enfeigne
le gentilé des habitans des villes 8c des pays dont il parle.
VlJ. 603. a. Défaut de notre langue à cet égard. Ibid. b.
G E N T IL I T lA facraf fêtes de famille chez les Romains.
G É N t Î lL E T , ( Innocent ) jurifconfulte. XVII. 264. a.
GENUFLEXION. (H ifl.e c c l.) Ancienneté de la génuflexion
dans la priera. Tems auxquels elle n’avoit point lieu
dans l'églife. Diverfité d'tifages entre les chrétiens par rapport
à la génuflexion. Cet ufage fiiiguliéreinent pratiqué par les
laints. Paroles du 3* concile de Tours fur la génuflexion. VII.
L ‘ . . .
Génuflexion. Obfervations fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. III. 204. b. ' .** v
Génuflexion , condamnée par les chrétiens Grecs, X.
436. b.
G énuflexion, (H i fl. mod.) marque extérieure de ref-
ped de foumiffion d'un hoinmc à un autre homme. Comment
cet ufage palfa de l’orient dans l’occident. Souverains
en Europe qui ont exigé la génuflexion de leurs fujets. VIL
¿03. b.
G E N U T I A , loi. VIII. 7*3- b. IX. 6 6 1 .0 .
CEOCEN TRIQ UE , concentrique d la terre , ( Aflron. )
G E O |||
ancic.'" l i S f ! Ufage de ce mol dans la nou-
¡ B l f e Latitude géoccntriquc d’une planclc. Licti
g c rriq ^ f nc PjM«ç . Comment on le dbtenhine. Loti- 8£^^n,tr'T '' d l’Ucte. !Ud. 606. „.
GLODE, ( Miniral. ) Defcription de cette forie lie picfrc:
Ses rapports avec la pterre dVtgle. VIL 6o<S. u. II )nro!t
que quelques-unca de cal p,erres ont dû être formics dans
d autres endroits que ceutt du on les rencontre ordinairement.
Cinq efpeces de g iod es, fcldn M. Hill.Licuxouon les trouve.
Iota, b.
GÉODESIE, ( Gjof.1. ) pairie de la ¿éomitrie qui énfciatie
a divifer les. rerres 8t les champs entre plufieurs propriétaire»,
fctym. de ce mot. Manière de divifer fine figure rcfi.Wnc ,
oc de la calculer. Toute la difficulté fe réduira dans tous les
cas , à divifer un triangle en raifon donnée. Méthode à
fiuvra pour divifer un héxagone par une ligne qtii parte d’un
de fes angles , en deux parties qui foient cn trW c s comme
m il n. Maniera de divifer une figure curviligne. VII. 606. b.
Moyen de divifer un triangle en raifon donnée par une ligne
qui pane par un point placé hors du fommet , folt fur Pim
des côtés, foit au-dedans du triangle, foit au-dehors. Maniéré
de divifer une figure quelconque, en raifoii donnée par Une
ligne menée d un point donné quelconque. Ibid. 607. a. Manière
de divifer une figure en raifon donnée , par uiie ligne
qui ne pafTe pas par un point donné ; mais qui foit parallèle
h une ligne donnée. Auteur à confulter. Ibid. b. L e mot
géodefie Te prend quelquefois dans le même fens que celui
d arpentage 9 voye\ c e dernier mot. Opérations géodéfiques
Ibid. 668. a. ~
G E O F FR O I IV è Geofproi V , de la maifon d’Anjou
Obfervations fur le nom de Plantagcnets donné h ces princes'
XII. 709. b. , _ *
G e o f f r o i l ’atné. Caufe des différentes couleurs des fleurs '
fclon ce chymifie. VI. 853. b. Sa table des rapports XIII*
797; %
G eoffroi le cadet. Son analyfe des viandes. ï . 2<56. bi
b c . Sa claffification des infeéles lépidoptères. Suppl. III, j%q,
b. &c. Mis au nombre des anatomifies. Suppl. 1, 403. a.
G e o f f r o i , (Etienne-Louis) anatomifie, Suppl. I, a 11 a'
8c phyfiologifie. Suppl. I V . j ô i .a .
G eoffroi , ( Claudt-Jofcph ) phyfiologifie. Suppl. IV j
3 33*/-
GEOGRAPHIE. Etymologie du mot. Antiquité de la
géographie. Son utilité reconnue dans tous les tems. Première
carte dont parlent les auteurs anciens. Jofephc & les plua
habiles interprétés de l’écriture affurent que Moïfe & Jofuà
firent dreffer utle carte géographique du pays de Canaan. Ljt
navigation contribua beaqcoup aux progrès de la géographie!
cependant cette fcicncc manqua rrés-fortgtems de principes
certains. TJialès le Miléfien fut le premier qui jugea la terre
fphérique, 8c travailla fur ce lÿfiêmc. PhUotbphcs qui rendirent
l’ufage des cartes géographiques commun dans la Grèce.
VII. io f f b. Table d’airain d’Arlftagoras de Milet. Traité
de géographie de Scylax , de Caryandc. C e fut fous les Grecs
que la géographie commença h profiter des fccours de J’af-
tronomic. Tableaux géographiques des deux ingénieurs D io-
gnetes 8c Béton , qui accompagnoicnt Alexandre. Travaux
de Pithéas, géographe de Marfeillc, qui floriffoit fous Alexandre.
Ce fut lui q u i, le premier , découvrit les climats. Ariftote
étoit auffi varie dans la fcicncc de la géographie. Ouvrages
de Thimofthenes : goût de Tliéophrafte pour les onrtes géographiques.
Ouvrages d’Eratofinene. A id . Coq. a. Autres
géographes de l’antinuifé: Agatharchide le Cnidien, Mnéfias,
Artemtdore d’Ephefe. Cet amour pour la géographie ne tarda
pas de paffer de la Grèce à Rome. Voyages oc Obfervations
de Polybe de la part de Scipion-Emilien. Ingénieurs employés
fous le confulat de Jules-Céfar 8c de Marc-Àntoine, pour
dreffer de nouvelles cartes de l'empire. La géographie des
Gaules 8c de la Germanie commença d’être conflue depuis
les conquêtes de Jules-Céfar. Corrcfpondance de Pompé«
avec le géographe Poffidonlus. Ibid. b. Progrès de la géographie
fous Augufte 8c Tibère : géographes qui fe difiinaucrent
fous ces règnes 8c les fuivans. Ifidora de Charax ; Pompo-
nlus Mêla ; Métius-Pompofianus ; comment ce dernier fut la
viélime de fon amour pour la géographie; Pline le naturalise 5
Marin , de T y r ; A rien , de Nicomédic ; Ptoloméc ; fes
travaux. Ibid. 610. a. Réforme dont les ouvrages de ce géofraphe
eurent befoin. Depuis Ptoloméc, jiifgu’à la fin du Bas?
Impire , il parut peu d’ouvrages cftimablcs en géographie,
Réaaétion de la carte provinciale 8c itinéraire , qui fut connue
enfuitc fous le nom de Pcutingcr. Dernier ouvrage des
anciens ; la notice de l’empire , attribuée à Ethicus, qui
vivoit dans cinquième fieclc. Ouvrages faits dans le fixiemç
fiecle. L'amour des fcienceschaffé d’Europe en À fie, trouva,
chez les Arabe#, un accès favorable. L’almagcfie de Pto-
lomée traduit en Arabe par l’ordre d’Almamon, calife de
Bahylone. Travaux des afironomes-séographes fous ce prince.
Ibid. b. Principaux géographes arabes. Géographes perfarft,
Voyages de Marc-Pol, de Rubruquls 8c de Plan-Carpin su