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Fr is e , (M e n u if.) V i l . 309. a.
Frise , ( Géogr. ) une des Provinccs-Unics. Scs bornes 8c
fon ¿tendue.. Qualité du terroir. Divifion de cette province.
Le prince d’Orange choifi pour ftadhouder par cette province.
D e la Frife ancienne. V lL 309. a.
F r ife, ce qu’elle ¿toit anciennement. VIII. 245. a. Partie
orientale de la Frife. XI. 49a. a. Partie occidentale, voy<{
W est-Frise.
FR ISÉ , l e , (R u b a n .) X II. 113. b. XVI. 424. b.
FRLSER, ( perruq.) Dcfcription de cette opération. VÏI.
309. a.
Frifer , fers à. VI. ÇO<. a.
F riser les / abords , ( Marine ) VII. 309. b.
Frifer les étoffes de laine. Ce font pour l'ordinaire les étoffes
mauvaifes ou médiocres qui font foumifes à cette opération.
L ’étoffe fri fée n’eil bonne ni contre la pluie ni contre le froid.
Tout le mérite de l’invention de frifer ne conftfte que dans
la nouveauté. Dcfcription de la machine à frifer. Détails fur
l ’opération môme. V u . 309. b.
Frifer les étoffes. Machine à <?et ufage, vol. III. des planch.
Draperie, pl. 10 8c 11.
F r i s e r , ( Imprim. ) On exprime par ce mot le mauvais
effet d’une ligne aimpreflion qui paroît doublée fur elle-même.
D ’où provient ce défaut. Comment l’ouvrier peut y remédier.
VII. 310. a.
F r ifer . en terme de plumafficr. VII. 310. a.
FR IS I, ( le P . ) D e fon ouvrage fur la gravité. Suppl. IV .
*34■ l a . b-
FRISINGHE, évoque de Frinffnghe en Allemagne. IV .
69. a.
FRISONS, hiltoire des Frifons. VIII. 245. a. Chevaliers
Frifons. IV. 394. b. Loi des Frifons. IX. 652. a. 653. b.
6 6 t . a.
FR ISQ UE TTE , tailler la (Imprim.) X V . 857. b.
FRISSON, (M id e c .) Caufes du friffon. Si ces caufes ne
font qu’inftantanées, la convulfion de la peau cft appelléc
friffonnement. Ces mouvemens contre nature ne dincrent
du tremblement des membres que par le fiege & l’intenfifé
des caufes qui les produifent. V IL 3x0. b.
Friffon, fymptôme de fievre. VI. 720. a. 723. a. Friflon
qui pcrffffc avec- le fentiment de la chaleur. 730. b. 731. a.
Fievre accompagnée de friffon. 734. a. 737. a. Sueurs qui
furvicnnent après les friffQns. X V . 629. a , b. 630. b.
_ FRISSONNEMENT, efpcce de frilfoiincment appelle horripilation.
VIII. 312. b.
FRISURE des cheveux pour perruque. XII. 403. a f b.
FRITILLAIRE, (B o ta n .) Caraélcrcs de ce genre de plante.
Dcfcription de l’cfpccc de fritillaire la plus commune. Lieux
où ou la trouve. V il. 311 .a .
F r it il l a ir e , (Ja rd in.) On en voit dans les jardins un
grand nombro d’cipçces, colorées, variées & diverfement
panachées. Teins ‘où paroît cette fleur. Détails fur fa culture
& fur la manicre de la multiplier. Auteur à confulter.
VII. 311. n.
FRITTE , ( Verrerie ) Définition. Fours à fritte. VII.
3 1 1 . a.
Fritte, compofition de la fritte pour les porcelaines d’Europe.
XIII. 117. b. Qualité des porcelaines dans lcfquelles
on l’emploie. 122. b. Fritte dans les verreries : fours à fritte.
XVII. 134. a y b.
FRIVOLES propofitions, (L og iq .) XIII. 483. a , b.
F R IV O L IT É , (M o ra le ) Objets qu’on doit appcller frivoles.
Hommes frivoles. Caufes de la frivolité. Le peu d’éten-*
due 6c de juftefle dans l’efprit, la vanité, le défaut de pallions
& de vertus. Si la frivolité pouvoir exillcr long-tcms avec de
vrais talens 8c l’amour des vertu s, elle détruirait l ’un 6c
l ’autre. Rcmede contre la frivolité. VII. 311. a.
FROBEN , (J e a n ) imprimeur. VIII. 33. a. 626. b.
FRO B EN IU S, (éther d e ) VI. çx. b. IX. <¡66. b. XVII.
3 66. b.
FRO C , vêtement de religieux. Son état même. VII. .
31 1 . b.
F ro c , ( Comm. ) étoffe erofiierc qui fe fabrique à Bolbec,
Cruches, oc autres lieux de Caux. Détails fur la nature 6c
le travail de cette forte d’étoffe. VII. 3x1. b.
Fr o c s , ou F r o s , (Ju r ifpr .) terres en friche, lieux publics
8c communs à tous. Coutumes qui en parlent. VII. 3x2. a.
FROHBOURG, (Géogr .) ville d’Allemagne dans la Saxe
électorale. Ouvrages qui s’y fabriquent. Seigneur qui la pof-
fede. Suppl. III. 149. b.
FR01P » ( Fhyfiq.) Deux acceptions de ce mot ; il fignific
la fenfation que nous éprouvons 6c la caufe de cette lenfa-
rion. Pour développer la nature du froid , confidéré dans les
dorps comme une qualité fenfiblp, il cil néccffairc d’en expoe
. !c » Pri*,ey>aux De la condcnfation cauféc par le
froid. L eau & les liqueurs aqueufes fc condcnfcnt jufqu’au
moment qui précédé la congélation ; mais en fc gelant elles
Î S r • C? l)h6nomcnü i voyet CONDENSATION.'
VIII. 312. a. Le fer dans les premiers, milans qu’il perd la
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& leur donne de là confiflance. Les pliilofonhes r P!f
d accord fur la nature du froid. Examen de la do» ■ ü a PM
rore & des Péripa.ériciens
Lu c rè ce , g de" Gaflendi. Scion +
modernes , le froid en général n’eft qu’une moifdfî“M© “
lbtd. b. Doflrine de s’G ravcfande fur le froid Celte J o ' '
de le concevoir comme une diminution de chaleuÎ èft d m Z '
naturelle; elle ne multiplie point Ica principes f L „ Æ ' î
elle rend ratfon des phénomènes. Pour les expliquer eni „\’
point «cours à de vaines fupnof,fions ; la diminution de ch,
leur, & la force de cohéfion luffifent à tout, Ce qu’on cnteiii
■ci par force de cohéfion. Çeite force eil fans ccife eh " S
[mon avec la chaleur. C e n cft point précifément par le d & t
de chaleur, que 1« corps fe réduifent à un moindre volume.
C eft la force de cohéfion qui condenfe les corps. La cohéfion
o aurant plus forte, que la chaleur eft plus affoiblie. lbid.
\ V ' r , 1 1 “ un " ui<le devient une mafle folidc. ouand"
m «•ï.n v. “ n‘ j,ar,ie de fa dltalcur. Explication que donne
Muflchenbroeck tfe la caufe de la congélation. D ’où vient,
i l , nc, phyficien, l’augmentation du volume de l’eau
1 S ? ! * hypothefes pour l’explication de ce phénomène.
• ri • ' V i .v,a I,o n 5 & cxpérionccs qui prouvent qu’un corps
n elt lugè fro id , que quand il eft moins chaud que les parties
de notre corps auxquelles il eft appliqué ; quoiqu'à tfau-
tres égards le degré de fa chaleur foit confidérable. Les nuits
froides de certains pays fitués fur la zone torride , feroient
jugées fort tempérées dans d’autres climats. Tous les autres
effets du froid s expliquent avec la même facilité par la funple
notion d une chaleur affoiblie. C ’cil en vain qu’on aurait recours
à des parties frigorifiques, dont l’exiftence , pour ne
rien dire de p lu s , n’e il nullement prouvée. Les particules
falines qui augmentent le froid de la neige ou de la glace
pilée, ne font point frigorifiques dans le fens qu’on attache
communément à ce terme. Ibid. 3x4. a. Ce qu’on entend
par froid abfolu. Il y a apparence qu’il n’exiile point dans la
nature. Des caufes qui peuvent opérer le refroidiffement
des corps.¿lesunes font naturelles, les’ autres artificielles.
. Caufes du fro id naturel. O e il dans l’atmofphere que ce froid
?Î3?c*,te, k ptompte^icnt. Il peut pénétrer dans la terre
uifqu à la profondeur de 90 à xoo piés. V o y e z au mot Chaleur,
'les caufes du froid en hiver. Caufes particulières 6c accidentelles
qui fe mêlent à la caufe générale ; la fituation particulière
i f j ¿ f ’ caufcs yuon éprouve fur les montagnes.
ibid. b. Les pays fitués vers fe milieu des contincns, font plus
froids que ceux qui font voifins de la mer ; la nature du terreia
mérite une confidération particulière : quels font les terrains
fful. attirant Je froid : l’aélion même du foleil contribue au
froid fur des terrains de cette cfpece.il y a dans l’intérieur de
la terra un fonds de chaleur qui n’eil point affùjctti à la vicif-
fitude des faifons ; ainfi la terre doit pouffer hors d’elle-mértiç
des vapeurs chaudes, dont la quantité doit varier à capfe des
fréqueiis chaUgcmcns qui arrivent dans ‘l’intérieur du globe.
Ibid. 3x5. a. Tout ce qui vient d’étra. d it , fert <irendre raifon
de certains froids exceffifs trés-peu proportionnés à la latitude
des lieux ou on les éprouve. Kaifon pour laquelle les hivers
font plus rigoureux en Siléfie, entre les 50 6c 60 degrés de
latitude, que dans la plupart des autres pays fitués entre les
mêmes parallèles. Conjoncture de M. Hallcy , fur la caule
du froid exceflif qu’on éprouve dans le nerd-oueff de l’Amérique.
Caufe du froid qui règne dans la partie méridionale
de la Tartane Chinoiie ou Mofcovite ; de celui qui regne
dans le Canada. Comment les vents contribuent à rafraîchir
l’air. Caufe du froid du vent du nôrd dans notre hémifphere,
& de la chaleur du vent du midi. Ibid. b. On remarque fou-
vent en hiver que quand le vent pafle fubitement du fud au
nord, un froid v i f & piquant fucccdc tout-à-coup à >inc affez
douce température : quelle en cil la raifon. Le froid cil plus
général ou plus particulier, félon que le vent du nord regne
fur une étendue plus ou moins grande de pays. Le froiaeff
plus grand lorfqu’il vient de régions plus voifincs du pôle.
L’air comprimé vers le pôle par le vent du fud, peut enfuite
fc rétablir avec force , & occafionner un vent du nord qui
fera trés-froid : de telles circonilanccs peuvent fendre le froid
plus confidérable & plus général. Qu el cil le tems que le
vent peut employer à venir du nord jufqu’à Paris. Ibid. 316. a.
L’auteur examine fi le vent du nord fouille de haut en bas,
ou dans une dircélion horizontale, ou de bas en haut. Un
vent cil froid lorfqu’il prend la dircélion de haut en bas. Effet
dçs vents qui ont paiTé fur les fommets des montagnes. Caufes
du froid de l’automne 6c du printems. Les vents peuvent aufli
apporter du dérangement dans les climats. Comment les vents
d cil 6c d’oucil peuvent contribuer à la rigueur de l’hiver.
Circonilanccs qui peuvent rafraîchir le vent du fud. Changement
de dircélion que peut éprouver le vent du nord, unis
perdre fon degré de froid. Pourquoi en 1709 il gcla^très-fort
a Paris pendant un petit vent de fud. Ibtd. b. Ce n’eil point
lorfque les vents foufflent avec le plus de violence que le plus
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grand froid fe fait fentir. Pourquoi un air agité nous paroît
plus froid qu’un air tranquille refroidi au môme degré. Quelle
eft la raifon pour laquelle le plus grand froid fe fait fentir
chaque jour environ une demi-heure après le foleil levé. Table
des plus grands degrés de froid obfervés jufqu’ici en diifé-
rens lieux de la terre. Ibid. 3x7. a. Effets du froid rigoureux
qu’éprouvèrent à Tornea les académiciens qui allèrent
mefurer un degré du méridien vers le pôle. Obfervations
faites par les voyageurs, fur le froid qu’on éprouve à la baie
de Hudfon. Certaines plantes exigent moins de chaleur que
d’autres ; dc-là en partie la diverfite des plantes félon les lieux
6c les climats. Le froid nuifible aux végétaux lorfqu’il eft
extrême. Des effets du froid fur les corps des animaux. Ibid b.
Les animaux confervent dans les faifons les plus extrêmes,
un degré de chaleur indépendant en quelque forte de l’air
dans lequel ils vivent. Degré de cette chaleur dans l’homme.
D u froid artificiel. Le plus funple de tous les moyens de le
produire > cft l’application d’un corps plus froid que celui qu’on
veut refroidir. Un autre moyen eft le mélange de différentes
fubftanccs, foit folides ; foit fluides. x°. Eau refroidie parle
mélange de certains fcls. Le thermomètre y defeend au-dcffbus
du terme de la congélation, fans que néanmoins cette eau foit
gelée. 20. Autres mélanges de fels propres à augmenter le
froid de la neige ou de la glace pilée. Ibid. 318. a. C e n’eft
qu’en fondant la glace & en s’y diffolvanr, que les fels la
rendent plus froide. Effets du fcl marin, du fel ammoniac, &
du faipêtre fur la glace ; celui du fel gemme. & de la potaffe
qui c il un fel alkali. 30. Les cfprits de fel & de nitre pof-
ledent à un plus haut degré que les fels concrets, la vertu
de produire le froid. Moyen d’augmenter beaucoup le froid
qui réfulte du mélange de la glace & d’un fcl concret. Ibid. b.
Quoique le fel marin foit fort fupérieur au faipêtre par rapport
à l’effet dont il s’agit, l’efprit de fel eft cependant un peu
inférieur à l’efprit de nitre. Froid caufé par une liqueur ardente
6c inflammable comme l’efprit de vin. Diverfes liqueurs qui
refroidiffent la glacé en la fondant. 40. DiAblutions chy miques
accompagnées d’effervefcence, & qui cependant font froides.
Effervefcences froides qui donnent des vapeurs chaudes. Ces
mêmes vapeurs‘n’ont point de chaleur, quand l’expérience fe
fait dans le vuide. Pourquoi l’eau d’une bouteille plongée dans
un mélange de fel & de glace pilée, fe refroidit 6c le glace.
Quelquefois un corps fe refroidit en s’uniffant à ù a autre corps
moins froid que lui. Ibid. b.
Froid. Phénomènes du froid. Pourquoi le plus grand froid
d’hiver n’a pas lieu le jour du folftice. III. 28. b. L e froid
parait augmenter au commencement du dégel. IV. 753. b.
Pourquoi l’étage fupérieur d’une maifon eft le plus chaud
durant le jou r, & le plus froid durant la nuit. Comment fe
refroidit un corps appliqué fur un corps dur ou fur un corps
mou. V I. 601. a. L intervalle entre le plus grand chaud & le
plus grand froid, croît à mefure qu’on s’éloigne de l’équa-
zeur. VII. 625. a. Il ne fait jamais aufti froid fur les côtes de
la mer, que dans l’intérieur des terres. 687. b. Le froid n’augmente
pas à proportion qu’on approche du pôle. Suppl. IV.
250. a. Obfervations météorologiques fur le chaud & fur le
froid. XVI. x 18. a. Le froid confidéré comme caufe & non
comme effet du vent du nord. XVII., 21. b. Effets du froid :
voyt{ G e l , G e lé e , G la c e , C o n g é la t io n . Comment il
fait périr les arbres. I. 586. a. Dans quelle circonftance un
froid médiocre peut devenir nuifible aux plantes. Ibid. Matières
durcies par le froid. III. 607. a. Condenfation des. corps
les plus durs par un grand froid. 836. a. Table de l’cxtenfion
que dix perches faites de diff’érens bois ont foufterte par le
froid. Suppl. IV. 886. a. Le froid exceftif fufpcnd la vertu
direélivc de l’aimant. 1. 200. b. Caufe de la rupture de la glace
& de pluficurs autres corps durs dans un tems froid. 233. a.
Froids rigoureux qui ont gelé les vins. XVII. 292. b. Froids
remarquables obfervés en dtfférens lieux. Circonilanccs qui rendirent
fi fùneftcs le froid de 1709. I. 586. a. VII. 540. b.
543. b. 344. a. 68 x. a. Froid exceflif de la baie de Hudfon. VIII.
931. b. 332. a. D e Jenifcea en 1733. VIII. 308. a. Celui
qu’éprouvèrent en 1737 , les académiciens dans la Laponie,
ibid. b. VII. 687. a. XVI. 427. | | 6c les Hollandois dans la
Nouvelle-Zemble en X396. VIII. <08. b. XVII. 700. a. Froid
remarquable à Québec en 1744. X llI. 696. b. Caufes du froid.
Diverlcs caufes du froid tirées de la fituation particulière 6c
«le la nature d’un lieu. III. 27. b. Caufes du froid félon le
doélcur Clarkc : hypothefe des Gaflendiftes. VII. 308. a.
Caufes du froid fur la terre. XVII. 723. a. Des cauies particulières
du froid dans les différens pays des zones tempé-r
rées. 733. <z, b. Froid artificiel. Moyens de produire un degré
de froid très-confidérable. III. 866. b. Froid artificiel par le
moyen des fels. VII. 683. <t , b. 6*c. 686. a. Divers moyens
artificiels de produire le froid. XIII. 901. b. &c.
F r o id , (Chymie) Les chymiftes entendent par-là, x°.
l’aélion pofitive 8c réelle d’une chaleur foible : diffblution
faite à froid ; infyfion à froid. D ’où vient la perfeélion qu’ac-
quicrcnt certains vins en vieilliflant dans les bonnes caves.
20. Les chymiftes prennent le froid dans fon acception la plus
Tome I ,
F R O 789
vulgaire. Ufages qu’ils font de ce froid. Connoiffances utiles
oc cuncufes que leur procurerait l’emploi philosophique d’un
froid plus fort: & plus confiant que celui qu’ils ont .coutume
d employer. V II. 3 19. b. Une bonne glacière fournirait le réfer-
voir le plus fimple 6c le plus commode de ce froid. Nous
.ne faurions dans nos climats nous procurer un froid durable
plus fort; o r , la durée & la continuité du froid font abfo-
lument effentielles dans certaines expériences. Comment le
chymifte doit placer fon laboratoire pour obfcrver les effets
de la fuite entière des degrés du feu chymiquc fur certaines
fubftances. Utilité d’une glacière pour coniervcr des gibiers
8c des fruits inconnus à certaines faifons. Ibid. 3 1 1 . a.
F r o i d , (Docimafiique) D o n n e r fro id à un régule qu’on
affine. VII. 320. a.
F r o i d , (Econom. anim.) Il n’eft aucun corps dans la nature
qui ne foit plus ou moins pénétré par l’élément du feu ,
8c qui n’éprouve une ofcillation continuelle caufée par l’effet
alternatif de la chaleur 8c de la force de cohéfion. VII. 320. a.
Il n’y a donc point de corps abfolumcnt froid. C ’eft la chaleur
animale qui fixe l’idée du chaud 8c du froid. On pourrait
dire avec fondement que l’aélion du feu dans l’atmofphere 1
ne va jamais jufqu’à la rendre chaude rcfpeélivement à nous;
puifqu’elle n’excede 8c n’égale même jamais, d’une maniera
durable, la chaleur qui nous eft naturelle. Ibid. b. On peut
donc regarder le milieu dans lequel nous vivons, comme
étant toujours froid, refpeélivement à ce que nous Tentons,
mais dans un rapport toujours variable. Les corps dans lesquels
le thermomètre s’élève à un degré fupérieur à ceux de
la chaleur humaine, font regardés comme chauds. Tous les
corps qui n’ont d’autre chaleur que celle du milieu dans lequel
ils font contonus, font réellement froids par rapport à nous.
Raifon pour laquelle les métaux, le marbre nous paroiffent
plus froids que le bois 8c d’autres fubftances. Il n’eft aucun
corps dans la nature qui ait plus de chaleur par lui - même
qu’un autre, dans le même milieu. La putréfaélion 8c la fermentation
peuvent cependant procurer une certaine chaleur
aux corps dans lefquels elles font excitées. Ibid. 321. a. Divers
jugemens que nous pouvons porter quelquefois fur la chaleur
d’un même corps, quoique cette chaleur n’ait pas varié. Pour?
quoi les caves.nous paroiffent froides en été 8c chaudes en
hiver. Ibid. b. Quelle eft la dilpofitioa de nos corps à laquelle
il eft attaché de pouvoir porter à l’ame l’idée du froid, con-
féquemment à 1 impreflion qu’ils reçoivent des caufes ¡frigorifiques
? Cette queftion tient à la recherche des caufes de la
chaleur animale ; voyez cet article 8c l’analyfe que l’auteur
en donne ici. Ibid. 322. a. Objections que l’auteur de l’article
fur la chaleur animale propofe contre le dbéteur Douglas.
Ibid. b. Réponfe à ces objeélions. Dans l’h iver, la chaleur animale
appartient davantage à l’animal même, 8c dans l’été
elle appartient plus aux caufes externes. Pourquoi les animaux
ont plus d’aétion vitale 8c de vigueur en hiver qu’en
été ? Effets des grandes chaleurs fur le corps des animaux.
Régime ordonné par Dioclés à Antigonus, roi d’A fie , 8c réglé
fur la variété des faifons. Ibid. 323. a. Du mouvement des
humeurs dans les vaifleaux capillaires. Pourquoi l’on eft ff
fenfible au froid, lorfqu’on pafle promptement d’un milieu qui
eft plus approchant de notre température naturelle à une température
plus froide. Pourquoi un grand froid fait moins d’im- .
preflîon lorfqu’il a fubfifté quelque tems. Ibid. b. Caufe dix
froid qu’on éprouve dans les affeélions rhumatifmalcs. Suite
des réponfes aux objeélions contre le fyftéme du doéleur
Douglas. Ibid. 3 24. a , b. Correélion que l’auteur apporte au fyf-
tême de ce doéleur, en établiffant que les vaifleaux capillaires
internes contribuent à la chaleur ainfi que les externes. Obfer-
vation fur la fievre lypyrie 8c les fenfations qu’elle fait éprouver
aux malades. Pourquoi les perfonnes d un tempérament
phlegmatiquc , cacochyme, ne font pas fujettes aux fièvres
ardentes comme celles d’un tempérament bilieux ou fanguin.
Le frottement des fluides entr’eux 8c des folides entr’eux, confidéré
comme caufe partielle de la chaleur animale. Ibid. 323.
a. Exemples de quelques fluides échauffés par le feul mouvement
8c la feule attrition. La différence du fang dans les
différens fujets, contribue beaucoup à la différence qu’on
obferve dans la chaleur naturelle. Ibid. b. Selon un ancien
auteur, le fang n’eft pas chaud de fa nature, mais fufceptiblc
de s’échauffer. Caufe de l’intempérie qui domine dans les perfonnes
d’un tempérament pituiteux, dans les hydropiques,
dans les chlorotiques, bc. Caufe du défaut de chaleur dans
la plupart des poiffons. Réflexions en faveur du fyftême du
doéleur Douglas, corrigé comme il vient de l’être. Il réfulte
de ce qui a été dit dans cet article, que c’eft au froid même
de l’atmofphere qu’on doit attribuer principalement l’entretien
des effets du feu , à l’égard des animaux chauds, à un degré
à-peu-prês uniforme dans l’état de fanté , bc. Ibid. 326. a.
Ce font les mouvemens abfolument néccffaires pour la con-
fervation de la vie faine flans les animaux, qu’il nuit regarder
comme les antagoniftes du froid. Caufes du froid interne que
l’animal éprouve. Ibid. b.
Froid, fes effets fur le corps humain. I. 233. b. Du froid 00 O O 0 0 9 0 0