
ï o 6 A i X
H a. Eloge de fon exa&itude. XIV. fp p A
A r r ^ Î autjur d’un ouvrage fur la taaique XV 824.
ARRIENNES, oit A ir ien n e s , ou E ren n e s , ( Gcoër )
j e Normandie à une lieue de Falaife. Ce qui la
«le l’arnere. !. 7©9- A . ^Here-earde : arriere-demi-file : A r r ié r é , {Art miht.): arrière garae
f f i j ç onyoçaioft que le prince
? £ L p forme la nobleffe dans cette occaüon^I. 700. a.
Commem l ’arriere-ban fe pratique en Pologne. Etymologie
dT ^ X ; ; t Î 'é „ e f t p arù .I l.,...« . Différence e„tre.eb?
& l’arricre-ban. Quand ces affemblees ont en lieu cn France.
Les eccléfmffiques êtoient fournis au ban 8c arnere-ban. Dif-
penfes qu’ils ont reçues enfuite. /W. Autres perfonnes que
les rois ont exemptées de ce femce. Par qui fe feifraeng^g
affemblèes. Convocation du ban & arnere-ban en i674 Ç
1689, par Louis XIV. Comment cette milice a dégénéré.
Derniere affemblèe de l’arriere-ban. 32.*.
ARRIERE-CORPS, ( Serrurerie) morceaux ajoutés au nud
d’un ouvrage, de maniéré qu’ils en foient excédés. I. 7° 9-b;
ARRIERE-FAIX, ( Anat. ) membrane qui enveloppait
le foetus. Ses autres noms. Ses ufages en médecine. 1. 709- *•
Arriéré-faix, membranes dont il eil formé. III. 373. b.
Suppl. I. 296. b. Foyer A mnios, Placenta , Foetus.
ARRIERE-FIEF, ( Jurifp. ) fief qui dépend dun autre.
Origine des arriere-fiefs. 1. 709. A ; i .
Arriere-fief, article à confulter. VI. 699. a,b. Origine des
arriere-fiefe. 695. * XIV. 897. b. Comment ils fe multiplièrent.
XI. 896. b. Arriere-fief lige. V I. 711. b.
ARRIERE-GARDE, {Droit coutumter) garde qui a lieu
dans les coutumes où la garde appartient au roi ou au feigneur.
Sur quelle maxime elle eft fondée. 1. 710. a.
ARRIERE-POINT, comment on le forme. 1. 710. a.
ARRIERE-VOUSSURE, ( Coupe des pierres) forte de
petite voûte. I. 710. A
A r r i e r e -v o u s s u r e s , {Menutf. ) vol. VU des planches,
Menuiferie en bâtiment, planch. IX — XV.
ARRIMAGE, ( Marine) façon dont font arrangés dans la
cale le left, les futailles, les quarts de viande & ceux de
farine, &c.Officier à qui le foin de l’arrimage eft confié.
Contre-maître & matelot qui travaillent fous fes ordres. Détails
fur la maniéré dont fe fait" l’arrimage. Comment on détermine
la quantité de left qu’il convient d’embarquer dans un vaifleau
neuf, & dans un vaifleati qui a déjà été à la mer. Maniéré
d’embarquer l’eau. Arrimage des futailles pour le vin. Comment
on arrange dans la caîe au vin, les quarts de farine, les
quarts de viande, les bariques de fromage, celles de morue,
&c. Retranchement que l’on appelle cave du capitaine, 8c qui
termine la cale au vin. Places réfervées dans la grande cale
pour les malades & les bleffés; pour le bois à brûler, &c.
^RRÏjVOER, ^Marine ) placer d’une maniéré convenable
la caréaifon d’un vaifleau. Vaifleau mal arrimé. Les futailles
yuides doivent être remplies d’eau falée pour fervir à l’arrimage
du vaifleau. 1 .710. b.
ARR1PHON d’Étolie. XVI. 634. a.
ARRIVÉE, ( Marine) différence entre l’arrivée 8cl’abattée.
Suppl. . h 1 1. a;
AR ROCHE, ( Bot an. ) genre de plante. Ses carafteres.
On en diftingue trois efpeces. Leur culture. Analyfe de la
blanche. Celle-ci & la roiige, prifes comme aliment, nui&nt
à l’eftomac. Leur ufage en médecine. Celui des graines fraîches
d’arroche blanche. Analyfe de la puante. Ses propriétés.
I. 7 1 1 . a. Voyc{ Po urp ier de mer.
Arroche 1 noms de cette plante en différentes langues. Ses
caraâeres génériques. Defcription de trois efpeces d’arroche.
Quelques obfervations fur leur culture, leurs qualités &
leurs ufages. Suppl. 1. 576. a.
ARROGANT, important , fuffifant, ( Synon. ) différences
entre ces mots. XV. 634. a.
ARRONDIR un cheval,{Manege) ce qu’on doit faire pour
drefler un chevalà manier en rond. I. 711. b.
A rro n d ir , {Horlog.) roue bien arrondie. Machines à
arrondir dont on le fert en Angleterre. 1. 711. b.
ARROSEMENT, {Jardin.) en quels cas il eft néceflaire
d’arrofer. Comment on peut donner aux arrofemens toute
l’utilité qu’on peut en attendre. Maniéré de les adminiftrer
aux plantes délicates. Les arrofemens du foir préférés en été
à ceux du marin; ceux du matin préférés dans les premiers
mois du primeras 6c de l'automne : dans ce tems aufii l’on
A R S
„eut fans rifquer, arrofer vers'le midi. De l’arrofement •
dans les tems de longue féchereffe. Moyen de procurer aux
niantes qu’on tient en pot les meilleurs effets des arrofemens.
Attention qn’il faut avoir pour le plus ou le moins d arrofe-
ment, aux différentes natures des plantes. De 1 humidité
qu’on doit procurer à celles oui ont été nouvellement transplantées
8c aux boutures. Situation la plus avantageufe a
l’arrofement naturel d’un jardin. Moyen d’affembler des eaux
à cet lifage. Arrofement des efpaliers par l’eau de la pluie, qui,
du toît qui les couvre, tombe au pied de cet arbre. Maniere
de procurer à certaines marcottes 8c boutures une humidité
douce & continuelle. Du choix des eaux propres aux arro- .,
femens; plantes qui en ont particulièrement befoin. Bouillons
pour certaines plantes malades. Bon effet des terres alumi-
neufes détrempées. Différentes fortes d’arrofemens propres à
divers infeftes. Précaution à prendre pour que les arrofemens
d’un jardin foient moins néeeflaires, & plus profitables lorf-
qu’on les emploie.' Suppl. I. 576. b. - 578. a.
A rrosement, {Agricul.) des canauxd’arrofement Suppl.
II. 184. b. — 191. A Voye{ ARROSER.
ARROSER, {Jardin.) utilité de l’arrofement. Heure &
mefure de l’arrofement. Ménagement avec lequel il faut
arrofer les fleurs, les orangers, les grenadiers, &c. Plantes
qu’il fout arrofer plus fouvent. Arrofemens en forme de
pluie. L 712. a.
Arrofer, obfervations fur l’arrofement des bleds. Suppl. III.
218. a , A Sur celui des différentes plantes. Suppl. IV. 420. A
Des arrofemens des poiriers. 459. a. Ufage qu’on peut faire
de l’eau de leifive pour arrofer. IX. 402. a. Arrofement des
boutures.Suppl. II. 47. A Voye^A rrosement, A breuv er & •
Ea u x .
ARROSOIR de mer y ( Conchyl. ) coquille. IV. 189. A
XVI. 770. b. vol. VI des planch: Regne animal , pl, LXVI1I.
ARROUX, {Géogr.) riviere de France en Bourgogne.
Defcription de fon cours. Suppl. I. 378. A
ARSACE, ( Géôgr. ) ville de la grantle Médie. Suppl. I.
lit? A
A rsace , {Hiß. de l'emp. des Parth.) fondateur de l’empire
des Pardies. Evénement qui donna lieu à fa fondation. Quelle
étoit fon étendue. Combien de tems il a fubfifté. Son dernier
roi. Suppl. 1.578. A
A rsace I I , fils & fuccefleur du fondateur de l’empire des
Parthes. Tableau de fon regne. Suppl. 1. 579. a.
I A r sace III, le troifieme de la fomille qui régna fur les
Parthes. Tableau de fon regne. Suppl. I. 579. a.
ARS ACIDES, {Empire des) XÚ. 89. a.
ARSENAL, {Art milit.) étymologie de ce mot. Celui
deVenife; celui de Paris: infeription-fur fa porte d’entrée.
Arfenaux pour les fournitures navales. Livre à confulter fur
la maniere d’arranger un arfenal. 1. 712. A
Arfenal de Paris, XI. 951. a. de Venife. XVII: 6. A
Chambre de l’arfenal. III. 48. a.
A r senal, {Marine) bâtiment près d’un port, où le roi
entretient les officiers de marine, íes vaifleaux, & les chofçs
néeeflaires pour les armer. 1. 712. A
Arfenal de marine, magafin général 8c particulier de cefc
arfenal. IX. 845. A Parc de l’arfenal. XI. 926. A Plan d’un-
arfenal de marine, vol. VII des planches, Marine , pl. VII.
ARSENIC, {Hiß. nat. & Chym. ) étymologie du mot. Définition.
Quatre efpeces d’arfenic. Sympathie entre le foufre &
l’arfeniç. Comment on peut tirer du cobalt l’arfenic blanc 84
jaune. L’arfenic cryftallin mêlé avec un métal, détruit fa
malléabilité. Moyen de le féparer du métal. L’arfenic change
le cuivre en un argent beau en apparence. L’arfenic blanchit
plus aifément le fer. Préparations a’arfenic. I. 713. a. Il con-
ferve toujours fa propriété de poifon mortel. Sa tumée pénétrant
dans les poumons, tue fubitement. Antidotes contre
l’arfenic, le beurre & le lait de vache. Préparation du régule
d’arfenic. Huile cauftique d’arfenic : fon ufoge. Jbid. A
A rsen ic, {Metall. Chym. Méd.) caracteres de cette concrétion
minérale. Linnæus range l’arfenic foflile dans la claffe
des pierres compofées, 8c dans l’ordre des foufres. Comment
il a diftingué & décrit les diverfes fortes d’arfenics foflïles. En
quoi il diffère des demi-métaux. Subftances que Diofcoride
8c les Arabes ont reconnues fous le nom à1 arfenic. Defcription
des minéraux où l’arfenic fe trouve communément en plus
grande quantité, & d’une maniere plus fenfible. De l’orpiment.
Ses différentes fortes. Lieux où on le trouve. Ses ufaees.
Vapeurs arfenicales dans les mines. Leurs caufes. Suppl. I.
579. A 580. a,b.
Arfenic fañice. Auteurs à confulter fur fa fabrication. Efpece
de régule arfenical. Maniere de le faire. On trouve encore
dans les boutiques un arfenic à deim-yitrifié, cryftallin, blanc ,
jaune oi\ rouge; on vend enfin une poufliere arfenicale
blanchâtre ou jaunâtre. Suppl. I. 580. A 581. a. De l’arfeniç
confidéré relativement à la Chymie. Nature de l’arfenic factice.
Ses propriétés. En quoi il différé de toutes les chaux &
terres métalliques. Diflolutioa de cette matière à l’aide de
l’ébullition. Différentes menftrues qui diflolvent l’arfenic. lbid.
A R T
581. a. Effet de fon mélange avec les métaux. Décompofi-
tion /lu nitre par cette fubftance. Préparations d’eaux-fortes
par le moyen ae l’arfenic. Sel neutre arfenical découvert par
M. Macquer. lbid. A Propriétés de l’arfenic blanc. Ses différons
ufages. Nature de cette matière. Définition que Beccher
en donne. Compofés artificiels d’arfenic & de foufre. Ibid.
582. a. Reproche foit à la plupart des chymiftes & natura-
liftes, d’avoir confondu les arlenics jaunes & rouges artificiels
avec les naturels. Il y auroit de l’imprudence à faire
ëendre intérieurement de l’orpiment ou du réalgar naturel,
ifférence entre l’orpiment naturel & l’arfenic jaune fa&ice.
Intermede par lequel on peut féparer le foufre combiné avec
l’arfenic. Ibid. b. Diflblution de cette fubftance dans tous les
acides. Réfultats de la diftillarion d’un mélange, d’arfenic &
d’acide vitriolique concentré. Régule d’arfenic. Maniéré de
tirer l’arfenic du cobalt dans les travaux en grand. Comment
on le dégage enfuite de toutes parties fulfureufes ou phlo-
giftiques. lbid. 383. a. Danger de prendre l’arfenic intérieurement,
dans quelque cas & en quelque petite quantité
que ce foit. Accidens qu’éprouvent les perfonnes empoifon-
nées par cette matière. ContrepoifonS les plus efficaces. Etat
des cadavres de‘ceux qui font morts de ce poifon. Affinités
de l’ârfenic. Vernis foit avec cette fubftance pour enduire le
bois des vaifleaux & les pilotis des digues , afin de les pré-
ferver de la vermoulure. Ufage de l’arfenic pour embaumer
les oifeaux ou leur peau emplumée. Ibid. 581. — 583.
Arfenic. Sucs arfenicaux. XV. 596. a. Ils font mis au rang
des bitumes. II. 267. A Les ouvriers des mines d’Allemagne
ont fouvent confondu les mines d’arfenic avec celles du
cobalt. Comment on dégage l’arfenic des mines du cobalt. III.
556. ¿.Comment on le tire de la mine d’étain. VI. 6. a , b. De
la combinaifon de l’arfenic avec le métal dans les mines. X.
541. a. Comment l’arfenic fe fépare du bifmuth. II. 263. a.
Travail de l’arfenic décrit, vol. VI des planches, articles
Métallurgie , Arfenic. Analogie entre le zinc & l’arfenic. XVII.
717. ¿.Foie d’arfenic. V. 634/a. Compofé blanc qui réfulte
du cuivre traité avec l’arfenic. VI. 916. b. Réduction de la
chaux d’arfenic en régule. 917. b. Poudre d’arfenic appellée
gift-mehl: ufage auquel on l’emploie. VII. 660. b. L arfenic
confidéré comme fondant. VI. 913. b. Fufion de fer avec l’ar-
fenic & le flux noir. 496. ^. L’arfenic donne au fer la propriété
d’être caftant 8c de fe fondre aifément. Moyen de prévenir
l’union du fer 8c de l’arfenic. 497. b. Efpece d’arfenic
rouge. VIII. 210. a. Efpece de mine d’arfenic en Saxe. IX.
139. b. Mine d’arfenic fappellée réalgar. XIII. 838. a. Efpece
d’arfenic connu dans les Indes orientales fous le nom de
tella pashnum. XVI. 30. a. Du poifon de l’arfenic. Suppl. IV.
462. b. Remcde. 463: a. Sur l’arfenic, voye^ l’article O r p i ment.
XI. 664. a, b. — 666. a.
ARSENICAL, aimant. I. 224. a.
ARSENIUS, archevêque de Malvafia. IX. 934. a.
ARSINOÉ, ( Géogr. ) ou Cléopatride, ville d’Egypte.
Autres villes de ce nom. Suppl. 1. 384. a.
A r s in o é , ( Géogr. anc.) voyez P a t a r e . Temple de Vénus
Arfinoé en Egypte. XVII. 3. a. Ancienne Arfinoé de l’ifle de
Chypre, nommée aujourd’hui Famagoufle. Suppl. III. 3. b.
A rsinoé , ( Hiß. d’Egypt. ) foeur, de la fameufe Cléopatre ;
elle fait la guerre aux Romains. Sa fin malheureufe. Suppl. I.
584. à.
A rsinoé ; fille du premier des Ptolomées, mariée à Seleu-
cùs, roi de Syrie. Principaux événemens de fa vie. Suppl. I.
384. a, b.
A rsinoé , femme de Ptolomée Philadelphe. ‘Fête qu’elle
célébra en l’honneur d’Adonis. Suppl. 1. 173. a.
A r s in oé, fille dcLifimaque, roi de Macédoine, époufe
le fécond des Ptolomées, 8c cette union devient une fource
d’amertumes 8c de crimes. Son exil à Copte, dans la Thé-
baïde. Suppl. I. 384. b.
A rsinoé , foeur 8c femme de Ptolomée Philopator : il la
fait mourir par le poifon. Suppl. I. 384. b.
• ARSIS, {Profodie) élévation de la voix, quand on commence
à lire un vers. L’abaiflement qui fuit s’appelle thefis.
Ce qu’on entend par arfis 8c thefis dans la déclamation 8c
dans la mufique : fugue per arfin & thefin. 1 .713. b.
A rsis 8c T h esis, ( Mufiq. ) addition à cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. I. 383. a.
A RT, définition de l’art. 1. 713. a. Origine des fciences 8c
des arts. Spéculation 8c pratique d’un art. Diftribution des arts
en méchaniques 8c en libéraux. Mauvais effet qu’a produit
cette diftinfrion. Eftime que Bacon 8c Colbert ont faite des
arts méchaniques. Ibid. 714. a. Avantages de ceux-ci fur les
arts libéraux. But des arts en général. Projet d’un traité général
des arts méchaniques, 8c de leur origine, lbid. b. Ordre
qu’il faudroit fuivre dans un pareil traité. Utilité de cet
ouvrage. L’expérience du paffé doit nous faire efpérer pour
l ’avenir des richeffes fur lefquelles nous ne comprons guere
aujourd’hui, lbid. 713. a. S’agit-il de découvrir ? L’efprit
humain s’embarrafle dans les difficultés qu’il fe foit. A-t-il foit
fes découvertes ? il ne conçoit plus .comment il a fallu les
A R T , 107
chercher fi long-tcms. Différence fingulicre entre les machines
e?P , X.’"f .“ ans p § arts. Lorfqu’une machine très-compofée
eft deitinee a produire un effet fimple, il fout commencer
par annoncer 1 effet, 8c pafler enfuite à la defcription de la
machine: lorfquune machine très-fimple eft deftinée à produire
une aftiori fort compofée, il fout fuivre une méthode
contraire à la précédente, lbid. b. De la géométrie des arts.
Il y a peu d’artiftes à qui les élémens des mathématiques ne
foient néeeflaires ; mais ces élémens leur deviendroient nui-
fibles en plufieurs occafions, fi une multitude de connoif-
fances phyfiques n’en corrigeoient les préceptes dans la pratique.
Il y a des machines qui réufliflent en petit 8c qui ne
réufliroient point en grand, 8c réciproquement. lbid. yi6. a.
De la langue des arts. Caufes de fon imperfection. La difette
des mots propres 8c l’abondance des fynonymes. On ne
devroit employer des termes d’art que quand ils offriroient des
idées particulières. Ce qu’auroit à faire un bon logicien qui
entreprendroit la grammaire des arts. Il auroit plus de difficulté
a bien définir les chofes communes qu’à expliquer les
machines les plus compliquées. Honneur que font les arts a
l’efprit humain. lbid. b. Comment on devroit relever les arts
.méchaniques 8c ceux qui lès exercent. On ne doit pas proscrire
une invention comme inutile, parce quelle n’auroitpas
dans fon origine tous les avantages qu’on en pourroit exiger,
ni mettre au rang des fables quelques inventions des anciens
qui ne feroient pas parvenues jufqu’à nous. lbid. 717. a. Les
artiftes ne doivent pas renfermer un fecret utile. Avantages
qui leur reviendroient, s’ils fe rendoient communicatifs. De
la fupériorîté d’une manufo&ure fur une autre. Caufes de cette
fupériorité. Celle des manufactures de Lyon ne vient que du
grand nombre d’ouvriers qu’elles raflemblent. lbid. b.
Art. Définition de l’art. L xij. DiftinCtion des arts en mé-
chaniques & en libéraux : confédérations fur ces deux genres
d’arts. I. xiij. Arts qui tiennent à la chymie. ni. 420. a , ¿..
Objets qu’embraffe la technologie ou l’étude des arts. II. 763.
a, b. Hiftbire abrégée dés arts. Suppl. III. 234. A Hiftoire
des arts chez les Grecs. 234. A — 238. a. Caufes des différences
de l’art chez les différentes nations. 233. b. Difpofi-
tion que donne pour les arts le caraCtere mélancolique.
Suppl. IL 901. b. Ouvrages de l’art. Foye^ O u v r a g e . Des
ternies d’arts. XVI. 2. a. De l’invention dans les arts. VIIL
848. a,b. Découvertes dans les arts. IV. 703, a, ¿. & c. Du
coût en matière d’art. VII. 761 .a , ¿. — 770. a. Des progrès
des arts, 8c des moyens de les hâter. Foyer P r o g r è s . Des
livres élémentaires pour les arts. V. 496. A Ufage de l’eiprit
philofophique dans les arts. VI. 681. b. Les arts les plus utiles
ne font pas ceux qu’on a perfectionnés les premiers. X. 828.
a. On aevroit foire connaître aux enfons la pratique des
arts, même des plus communs. V. 399. a. Des ouvrages de
l’art. XI. 722. b. 723. a , b. Obfervation fur l’article Art de
l’Encyclopédie. I. xliij.
A r t , arts libéraux. { Belles-lctt.) On a encouragé les arts
de première néceflité par l’appât d’un bon falaire, Suppl.
I. 383. a. 8c à l’égard de ceux dont le fuccès dépend des
talens de l’efprit, 3 a fallu non-feulement l’émulation de l ’intérêt
, mais celle de la vanité. Ainfi s’eft établie dans l’opinion
la prééminence des arts libéraux fur les arts méchaniques.
Cette diftinCtion a été fiprécife, que dans le même art,
ce qui exige un degré peu commun d’intelligence , a été
mis au rang des arts libéraux, tandis qu’on a laiffé dans la
clafle des arts méchaniques, ce qui-ne fuppofe que-des
moyens phyfiques ou des talens communs. Enumération
des arts libéraux. — Par un renverfement fingidier, on voit 2ue les plus honorés des arts, font prefque tous des.arts
e luxe, fans lefquels la fociété pouvoit être heureufe. On
fera moins étonné de ce renverfement, fi l’on confidéré ,
que ce qui eft vraiment néceflaire à l’homme, a dû être
facile à tous, 8c par conféquent mériter moins de louange.
Différens moyens par lefquels les arts s’exercent : leurs dif-
férens objets. lbid. b. Difficulté de les réunir à un même
principe. La mtifique n’a pas feulement pour but d’imiter la
nature, mais fur-tout de l’embellir en l’imitant, 8c de confulter
le plaifir du fens qu’elle doit affeéter. L’architefture
eft encore moins que la mufique aflervie à l’imitation. lbid,
386. â. Son but eft de plaire aux yeux, par des impreifions,
qui dépendent de certains rapports, que la nature a mis entre
Iobjet 8c l’organe. Mais faifir ces rapports , ce n’eft pas imiter,
c ’eft deviner la nature. Ainfi procédé l’éloquence ; elle
n’imite rien. L’orateur n’eft pas un mime; il parle d’après lui ;
il tranfinet fa penfée, il exprime fes fentimens. Dans les
arts même dont l’imitation femble être le partage, copier
n’eft rien, choifir eft tout. Et la réglé de ce choix fe
trouve dans la connoiflance de l’homme, l’étude de fes
affe&iôns, le réfultat des iihpreflions que les objets font fur
l’organe, lbid. b. Les arts d’agrément qui ne portent à l’ame
que des fenfations, ne feront jamais comptés parmi les arts
libéraux. Ceux-ci ont fpécialement pour organes l’oeil 8c
l’oreille, les deux fens qui portent à l’ame aes fentimens
8c des penfées. Ces arts s’açcordent aflez fouvent pour em