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on cA parvenu à connoître l’anneau de fiiturne. P eu # excès
à évït<£ dans les hypothefes, celui de les çfliroer trop , ÇP
fut le défaut des Cartéfiens; Sc celui de les prpfcrire entié-
rement ,é ’eft celui des Newtoniens. Reçles k o b fe rvc r,lorf-
qu’oii veu t établir quelque hypothef?. L ’écucil le plus ordinaire
, c eft de vouloir faire paffer une hypotbefe pour la
vérité elle-même. Ibid. b. Les bonnes hypothefes feront toujours
l’ouvrage des plus grands hommes. Quelles font celles
uu’on doit regarder comme fauffes. Ibid. 4 10 . a,
Hy poth efe, méthode à ¡fûivre en érabliffant une hypothefe
philofophique. V IL 87. b. Hypothefes que forme fhomrae
de génie. 583. a , b. D ’où dépend la probabilité du n e hypo-
thefo. S u p p L lV . 310. b. D u goût des hypothefes dans l’hiftoire
naturelle.' Suppl. III. 94- b. Réflexions contre les hypothefes
en phyfique. Suppl. IV- 3 20. b. Voyez S y s t èm e .
HYPOTHESE , ( Ma t hem. ) deux choies h confidérer dans
une proportion mathématique; l’hypothefe 8claconféquen-
pe. La conféquence doit être légitimement tirée de l’hypo-
thefe. VD I. 4*8' a. .
Hypothefes , elles influent plus ou moins fur la rigueur
des démonftrations ; utilité des hypothefes en méchanique.
IV . 803. b.
H Y P O TH E S E , ( Aftron. ) théorie de K e p le r , improprement
appeUéc hypothefe, puifqu’e lle eft démontrée. H ypothefe
elliptique qu’on lui fubftitue pour fimplifier les calculs.
£es aftronomes font des hypothefes, pour lier enfemble des
pbfervations dont la loi n’eupas aflez connue. Suppl. III .487. b.
H Y P O T H E T IQ U E , ( Gram. ) voyc^ C o n d i t i o n n e l .
Confondions hypothétiques. X. 760. a.
H Y P O T Y P O S E , (R h é t . ) en quel cas on fe fert de cette
figure. L ’hy potypofe s’exprime quelquefois en peu de mots.
Exemples tirés ae Virgile & de Cicéron. VIII. 418. a. La
poéfle tire tout fon luftre de l’h ypotypofe. Portrait de la
molleffe perfonniflée dans le lutrin. Defcription d’un vieux
liv r e dans le même poëme. Il y a des hypotypofes qui ref-
feniblent à des tableaux , dont toutes les attitudes frappent :
exemple tiré de Ciceron. Hypotypofes fublimes tirées d’A -
thaüe. Ibid. b. Définition des belles hypotypofes. Ibid. 419. a.
Hypotypofe , observations fur cette f igu re , Suppl. III.
972. b. Exemples de Sallufte, de Bofliiet 8c de Sarralin. V L
7 5 . a. Voyez TABLEAU. *
H Y P P A R Q U E , (H i j l . de la G r è c e ,) fils de Pififtrate , 8c
fon fuccefleur dans la tyrannie d’Athenes. Tableau de fon
regne & de celui d’Hyppias fon frere qu’il s’étoit affocié.
Conjuration d’Harmodius 8c d’A riftqgiton. Principaux év é-
nemens de la v ie d’Hyppias. Suppl. I t l. 487. b.
H Y P P A R Q U E , ( Période d ’ ) XII. 361. *.
H Y P P IA S , {H i j l . d e là G r u e , ) tyran ¿ ’Aib^ncs. Süppl.
III. 488. a. V O M H Y P PAH Q V i.
H ip p ifts , hÜforien, voyez H i p p i a s .
H Y r P O L IT E , ( M y th . ) aimé de Phedre. Suppl. IV . 319.
a . Temple qu’il éleva à Diane après fa réfurreoion. Suppl.
I. <<6. a.
H Y P S IST A R IEN S , ( Théolog. ) hérétiques du quatrième
fiecle. Leur doétrine. VIII. 419. a.
H Y R C A N IE , ( Gcogr. anc. ) Defcription de c e pays d’A-
fie. Fauffe idée que les anciens avoient de l’H yrcanie 8c de
la mer Cafpienne, A u tre Hyrcanie défignée dans Xenophon
au midi de la Babylone. Elle s’appelle aujourd'hui Irac-
Arabi. VIII. 419. a.
H Y S SO P E , ( B o t . ) caraélere de ce genre de plante. VIII.
4 19. a. On en compte cinq ou fix elpeces. Defcription de
la plus commune, oes propriétés 8c ufages en médecine.
Principes qui la composent. Nous ne connoiftons point l’h yf-
fope des anciens ; nous favons feulement que c e nlitoit pas
le même que le notre. Idée qu’on en peut tirer d’un paflage
de D io fco r id e, & de ce qui en eft ait dans les évangiles.
11 paroît d’après un paflâge de Jofephe fur Salomon,
H Y V
que Phy/Tope ¿toit un arbre ou un arbriffeau. Ibid. b.
H y s so p e ( B otan. jardin. ) Noms de cette plante en différentes
langues. Son caraétere générique. Enumération de
quatre efpcces. Suppl. III. 488. a. Lieux oh elles croiflent.
Leur defcription oc culture. Ibid. b.
H y s s o p e , ( D ic te b M a t. tnt die. ) Q u a lité de cette plante.
V III. 419. b. Ufage qu’on en fait en cuifine dans certaines
provinces. Ses ufages en médecine. D iv er fes maniérés de la
préparer. Eau diftUlée de l’hyflbpe. Ibid. 4*0. b.
H Y S T A S P E , pere de Darius. Son attachement à Zoroaf-
tre. X II. 42 1. a. Cara&ere qu’il prit de ch e f des mages.
4 22. a.
H Y S T E R IQ U E , (pajfion ou affeétion ) O n doit rapporter
cette cfpece de maladie à la mélancolie, voyc{ ce m o t , 6c
l’article V a p e u r s . V I I I . 420. a.
H y s t é r i q u e , (p a j fio n , ) chaleur brûlante caufée par les
paroxyfmes de cette maladie. 111. 37. b. G lo b e h y fté r iq u e ,
angine convulfion a v e c flatulence. V . 679. b. Symptômes
d’orgafme dans l’affeélion hyftérique. X I. 630. b. Différons
phénomènes qui accompagnent fouvent cette maladie. X V .
739. a. Différence entre le carus 6c la fuffocation hyftérique.
II. 733. b. La mufique employée dans les accès de paftion
h y f té r iq u e .X .906. ¿.Spécifiquecontre cette forte d’a ffeâiou.
X V . 443. a . Remede contre les ventofités dans cette maladie.
X IV ; 427. b. Remedes anti-ltyftériques. voye\_ V i s c
é r a u x . Phthifie hyftérique. X II. 333. b.
H y s t é r i q u e , p ier re , ( L y th o l. ) Defcription de cette
ierre qui fe trouve en Amérique. Propriétés qu’on lui attri-
ue dans les maladies de l’uterus. Defcrip tion. d’une pierre
que poffédoit de L a e t , 6c qui paroît être une pierre fiyfté-
rique. Il ne faut pas confondre la pierre hyftérique a v e c la
pierre hyftérolite. V I I I . 420. b.
H Y S T E R O C E L E , (C h ir . ) tumeur formée par le déplacement
de la matrice, qui forme une hernie dans le pli
de l’aine. D e s obfervations bien conftatées mettent cette
hernie hors de doute. Ca s finguliers fur des hernies de cette
nature. Secours qu’exige l’hcrnie de la matrice lorfqu’clle
eft commençante. Danger auquel elle expofe dans le cas de
groffeffe. V I I I . 420. b.
H Y S T É R O L IT E , ( L ith o l. ) Origine du nom donné à
cette pierre. Sa defcription. D eu x efpeces d’hyftérolites. V I I I .
420. b. Hyftérolite dont parle W o rm iu s , repréfentant les
parties naturelles des fexes. Origine de la figure de ces pierres.
Sentimens de Ba yer 6c de Langius lu r l’hyftérolite.
Lieux où ces pierres fe trouvent en plus grande abondance.
Il ne faut pas confondre les hyftêrolites a v e c une pierre
qu'on nomme communément bijoux de cajlrcs. M. Falconet
croit que l’hyftérolite eft la même pierre que celle que les
anciens appelloient pierre de la mere des aieux. Origine du
culte rendu à cette déeffe fous le fymb o le de cette pierre.
Ibid. 421. a.
Hyftêrolites, voye{ C o q u i l l e s f o s s i l e s . V I . v o l. des planch.
planch. 4.
H Y S T É R O L O G IE , ( Rhét. ) figure de penfée oh l'or-
J dre naturel eft renverfé. V I I I . 4 2 1 . a . Quintilien ne nomme
point cette figure, 6c la condamne tacitement. Elle eft
rare en p r o fe , mais fréquente en poéfie. Exemple d ’hyfté-
rologie dans trois v e r s bien connus. En quels cas les ren-
vcriemens des penfées peuvent être admis. Ibid. b.
H Y S T E R O P O TM E , ( A n t iq . S celui qui revenoit chez
fes parens après une fi longue aofence, qu’on l ’avoit cru
mort. Cérémonie qu’il de voit fubir. V I I I . 4 2 1 . b.
H Y S T R IC IT E , ( H i j l . n a t .) efpece de pierre bézoard ,
qu’on nomme encore bézoard de porc. Prix confidérable
auquel cette pierre s ’eft vendue. V I I I . 42 1. b.
H Y V O U R A H É '^ ito r . J arbre du Bréfil. Suc laiteux qu’on
tire de fon écorce par inciuon. Defcription de fon fruit. Ses
propriétés 61 ufages en médecine. V u l . 422. a.
F i n d u T o m e p r e m i e r .