
S i i G A R G A R
par rapport à cet office , les premiers chanceliers ne joî-
gnoient point le titre de gardes des fceaux h cçlui de chancelier
; mais dans la fuite , ceux qui remplirent cette place ,
joignirent les deux titres, l i en a été ainft pour l’apanage de
Moniteur , fils de France , établi par édir du mois de mars
i 6 6 i , lbid. 406. a. Chanceliers, gardes des fceaux de M. le
duc d’Orléans, régent du royaume. Défignation de ceux qui
' remplirent cet office , après la mort de ce prince, fous Louis,
due d’Orléans , & enfnite fous Louis-Phihppe fort fucccffcur.
Etabliffement d’un apanage, 6c création iPun office de chancelier
garde des fceaux, pour Charles de France, duc de
B e r r y , ’cn 1710. Sceaux des princes apanagiftes : cire donc
ils ufehr. Ce que repréfente l’empreinte du grand fccau. Inf*
cription fur Ja tranche du fceau. Jbid. b. Contre-feel du prince.
11 ne-faut pas le confondre avec le fccau particulier, ou
cacher du prince. En quels cas on fait ufage de ce cachet. Le
-fceau fe tient ordinairement un certain jour de chaque fcmainc
-chez le chancelier, & c . Formalités par rapport à l’ufage du
fccau. Ailes qu’on fcelic du fccau au prince. Diverfes ob-
fervarions-par rapport au fceau des apanages. Privileges des
chanceliers 8c gardes des fceaux des apanagiftes. Jbid. 507. a.
Gardes des Jceaux des chancelleries établies pr is les cours. A
qui appartient la gardé du petit-fceau dont on ufe dans ces
chancelleries. A Paris , c’eft toujours un maître des requêtes
qui tient le fceau en la chancellerie du palais. Quels font les
officiers établis pour le même office dans les villes de province
où il y a de femblablcs chancelleries. Il y a eu de ces
officiers aufli-tôt que l’on a établi des chancelleries particulières
dans les provinces. Détails fur les différentes manières
dont il a été difpofé de ces offices en différens teins. VII.
507. b. Devoir du garde des fceaux envers un maître des
requêtes qui arrive dans une ville où il y a chancellerie. Fondions
du garde des fceaux. Ses privilèges. Jbid. 508. a.
Gardes des J c e a u x des chancelleries préfdiales ou des préf-
diaux. Etabliffement fait par Henri II dés confcillcrs- gardes
des fceaux , prés des préfidiaux. V II. 508. a. Difpofitions de
l’édit de ce prince donné à cette occafion. Supprcffion de ces
gardes des fceaux en 1561. Les troubles furvenns dans le
royaume furent caUfe que cet édit fut mal obfcrvé. Enfin ,
par un édit de 1715 , tous les offices des confeillcrs-gardes
des fceaux, par quelques édits qu’ils euffent été c réés, furent
Supprimés ; & par le même éd it, il fut créé dans chaque
chancellerie préfidiale , un nouvel office de confeiller du
roi garde-feel. Privileges de ces nouveaux officiers. Leurs fondions.
Jbid. b.
Gardes des fceau x aux contrats. Anciennement, c’étoit le
juge qui fcclloit les contrats , de même que les jugemens.
Dans la fuite, les fceaux furent joints au domaine, & donnés
h ferme. VII. 508. b. Différentes-difpofitions des rois par rapÎ)
ort à ces offices, 8c particulièrement celles de Louis X IV .
îtar aétuol de ces olHces. Jbid. 50p. a.
Gardesjcels des jurifdiflions royales & fubalternes. Anciennement
, chaque juge avoit fon fceau ou cachet particulier.
Le châtelet de Paris fut le premier ftege qui commença h
ufer du feel ro y a l, du tems de faint Louis. 11 y avoit dès-lors
au châtelet un officier appcllé fcelleur. On donna auffi aux
autres ficges royaux des fceaux aux armes du roi. Création
faite par Charles IX des gardes des fceaux dans toutes les
jurifdidions royales. VII. 709. a. Divers chaugcmens arrivés
dans ces offices fous le regne de Louis X IV . Jbid. b.
G arde du fceau privé en Angleterre. ( Hijl.mod,. ) En quoi
confiftc la charge de cet officier. Son falairc annuel. Suppl. III.
a86. a.
Garde des coffres, ou tréforier de l'épargne, ( Hijl. mod. ) un
des principaux officiers dans la cour du roi d’Angleterre. VII.
5° 9'^ - '
• Gardes des fo ir e s , ou juges confervateurs , voyez JUGES 6*
C o n serv ateur s.
Gardes de n u it , petits officiers de ville à Paris. V II. 5x0. a.
Gardes de nuit. Bâton de cette garde à Londres. II. 143. b.
G a r d e noire, ( Cumin. ) efeouade d’archers à Bordeaux.
VII. 510. a.
G arde-v isiteu r , ( Comm. ) h Bordeaux. Ses fonélions.
VII. 310. a.
Garde, fubft. fémin. en terme de commerce. Divers ufages
de ce mot. V II. 5 10. a.
G ardes , maîtres & , ( Comm. ) dans les lix-corps des marchands
de Paris. V II. 3xo. a.
G arde-m agasin , ( Comm. ) V II. 3 xo. a.
— G arde-m a g a s in , ( Art-milit. ) VII. 510. a.
G a rd e -ch a s se . ( Vénerie) Scs devoirs 6c fondions. VII.
<10. a. Ifoe'ft fur-tout important que les gardes-chaffc foient
fages 6c d’une probité à toute épreuve. Ibid. b. Voyez l’article
Vénerie. ' ■ - x
G a r DES-ÉTAlon , | Maneg. ) V II. 310. b.
G a rd e-meuble , ( Maneg.) lieu de dépôt, où l’on en fer me
les feiles, les harnois, les ¿mouchoirs, &c. Dircélions fur
h maniéré de le conftruirc, & le lieu qu’on doit choifir pour
-celaf. V lli 5 1
Garde-meuble , officier auquel on confie le foin & la garde
de tous les meubles d’une écurie, d’un manege, &c. En quoi
coniutc ion devoir. V II. 5 10. b. ’
G a r d e , ( Fourbiff. ) V I I . 310. b.
Garde partie d’une garde d’ép é e , appellée amande. I. 31 r.
i Développement d une garde d’épéc. X VII. 786. b. A rt d’orner
une garde d’acier de figures gravées. X V . 837. b. Voyez
vol. IV . des planch. Fourbiffeur , & vol. VIII. des planch.
Orfcvre-Bijouticr. r
G a rd e , être e n , ( Efcrime) deux façons de fc mettre en
garde ; la garde baffe ou ordinaire , 8c la garde haute. VII.
5x0. b.
Garde haute ; façon de fc mettre en, cette garde. VII.
310. b.
Garde ordinaire ou garde,baffe ; façon de fc mettre en cette
garde. VII. 5x1. a.
1 Garde, voyez vol. IV. des planch. Efcrime, pl. 1 , 2 , 3 , 1 3 , ’
1 4 , 1 5 . Garde de prime. XIII. 368. a.
G arde-c o r p s , ( Archit. ) V II. 311. a.
G a rd e-m an g er , ('A r ch it.) périt lieu, près d’une cuifinc;
Qu el il doit être pour la commodité 6c le bon ufagc. V II.
5 x i. a.
G arde-meuble , ( Archit. ) VII. 11 x. a.
G a rd e , ( Comm. ) piece de la balance romaine. V IL
5 ix . a.
G arde-c o r d e , ( Horlog.) voyez G uide-chaîne.
G a rd e-filet , ( A fr o n . ) boîte fufpendue au centre d’un
quart de cercle mobile, deftinée à contenir le fil-à-plomb,
©c à le gatantir de l’agitation du vent. Suppl. III. 186. a.
G a rd e , f Relieur) bande de parchemin, de la longueur
du liv r e , qu on met à moitié on-dedans du canton, 6*c. VII.
3 1 1 .<t.
G ardes , ( Ruban.) deüx bandes de papier pliées en trois,
de la hauteur du peigne ; leur ufagc : gardes de toile cirée,
VII. 3 ix .é .
G a r d e -f o u s , (Serarr.) XVII. 8 x 9 .0 ,b.
G A R D E S , ( Verrerie)'morceaux de verre qu’on place perpendiculairement
dans la poêle, lorfqu’on procédé à la calcination
du Verre : leur ufagc. VII. 5 x 1. b.
G a r d e s , ( Tifferand) V II. ç n . b.
G arde-ma lad e. (M éde c in .) Utilité des gardes dans la
fociété. V II. c ix .b .
Garde-malade. Efclaves chez les Romains qui gardoient les
malades. 111. 536. é. Efpccc de clercs parmi les chrétiens, qui
fc dévouoient au fcrvice des malades. XI. 883. a.
G A R D E N IA , ( Botan. ) caraéterc de ce genre de plante.
Dcfcription de la feule efpccc connue. Suppl. 111.18 7 . a.
GARDERO BE oti petit cyprès, ( Botan. ) caraéterc de Ce
genre de plante. VII. 311. b.
Garderobe, efpccc de ce genre de plante, appellée fantoline'.
X IV . 631.*.
G a rd e -robe . ( Archit. ) Dcfcription de ce lieu. Garde-
robe de théâtre. V II. 3 11. b.
G a rd e -ro be , grand-maître de l a , f H iß . mod, ) création
de cette charge en 1660. Qu el cft celui qui l’a poffédée depuis
1718. Fonélions de fa charge. Quelle cft fa place les
jours d’audience aux ambaffadeurs. Il y a , d’ancienne création,
deux maîtres de la garde-robe, fervant par année. Leurs
fonélions. Leur place aux audiences des ambaffadeurs. Fonélions
particulières de celui qui cft d’année de fcrvice. Par qui
ont été poffédées ces deux charges depuis 1736 & dcpuis-1748.
Officiers de gardc-robc. VII. 312. a.
G a rd e -robes de l’cmpcrcur. ( H iß . anc. ) V II. 10*2. a.
Maître de la garde-robe. ( H iß . mod. ) IX. 895. a.
G a r d e -robes , ( Layetier ) forte de coffres. Demi garde-
robes. VI I . l a .a .
G A R D IEN , ( Jurifpr. ) gardien bourgeois, gardien noble;
VII. 3 x 2, b.
Gardien des meubles , celui qui s’eft chargé de la garde des
meubles faifis fur un débiteur. Quels font ceux qu’on ne peut
établir pour gardiens. Si riiuiflier ne trouve pas de gardien
folvablc , il doit établir garnifon. Il n’eft pas permis d’empêcher
l’établiffcmcnt d’un gardien , ni de le troubler. Le gardien
fuit ordinairement la foi de celui fur qui la faifie cft
faite. Son devoir à l’égard des meubles qu’il fait enlever. Les
gardiens font contraignables par corps à la repréfentation des
meubles. Du tems auquel le gardien ccffe d’être chargé. V IL
3x2. b.
Gardien , titre donné autrefois au lieu de celui de garde,
à certains juges établis par le roi pour la manutention des
privilèges accordés à certaines é g life s , v ille s ou communautés.
VII. 313.a .
G ardiens , ( Marine ) matelots gardiens. O n les Par.tape en
trois brigades. Nombre des matelots gardiens fur les vaiflsaux,
félon le rang de ces vaiffeaux. Gardien de la foffe aux lions.
V I I . 313 .a . Voyez S o ld a t gardien.
Gardien, forgent-, X V . 99. b.
G ardienne , garde-, V i l . 492. a , b.
G A R D IE R , (H iß . dt ïr tm e t ) officier fiip6i-ieur^6tabli
C A R
autrefois dans quelques villes du royaume. Ses fotlélions.Im-
Eortance de cet emploi. Gui Dauphin ,%ardicr dans la ville de
,yon, ne doit pas être confondu avec ce malheureux chevalier
templier qui fut brûlé à Paris. VII. 313. a.
G A R D O N , ( Ichthyol.) defeription de ccpoiffon. Qualité
de fa chair. VII. 313. a.,
G A R EN G E O * , ( Jacquès René) III. 333. a. Son traité fur
les inftrumens de chirurgie. V lI I . 8103. a. Ses ouvrages anatomiques.
Suopl. I. 407. a.
GAREN N E , ( Chajfe) cfpace peuplé de lapins. C e qu’on
entend par garenne forcée. But des garennes. Quelles elles
doivent être. C e qu’on doit obfcrver pour qu’une garenne
foit hâtive. Quelle en doit être l’étendue pour un nombre
déterminé de lapins. Nourriture qu’exigent les lapins dans
les tems où les garennes n’en fourniffent pas. Maniéré de les
pourrir. Détails fur les mdyens de jouir des lapins, ou d’eri
ôter le fuperflu. V II. 3x3. b. Il ne doit pas refter dans la
garenne plus d’un bouquin pour quatre ou cinq hazes. Ob-
Jervations par rapport aux murs qui entourent les garennes;
Moyens de former dans les garennes des couverts dont les ~
lapins Ont befoin de tems en tems. Précautions à écarter
& détruire toutès les bêtes carnacieres ennemies des lapins;
Jbid. 314. a.
Garenne. C e qu’on appelloit de ce nom du tems de S. Louis;
111. 226. a.
G A R G A R A , ( Géogr. anc. I promontoire du mont Ida ,
en Troade. Jupiter y avoit un temple. Ce qu’Homere dit
de ce promontoire. Le Gargara fe peupla infenfiblemcnt;
VII. p p K
GARGARISER. Ufage journalier du gargarilme. Maniéré
de fe gargarifer pour des maladies du fond de la bouche. VII.
3x4. k
GARGARISME. ( Chirurg.'f Inftruétions générales fur la
maniéré de faire les gargarilmes. V II. 314. b. Gargarifmes
déterfifs dans les aphtes putrides. Liqueur anti-feptique fort
convehable dans les efquinancies gangreneufes. Gargarifmes
émolliens & anodins, adoucifians & maturatifs , déterfifs
pour les ulcérés fans malignité, aftringcns, rafraîchiffans t
anti-feorbutiques. Danger des gargarifmes repereufiifs dans les
maux de gorge inflammatoires. Jbid. 3I5 .a .
Garganfme. ( Maneg. Maréch. \ En quel cas on l’emploie; Il
Ae peut être falutaire que par 1 attention qu’on a d’en renou-
veller fOuVent l’ufage. Ufage des injeélions, quanebon ne peut
ihviter l’ahimal h prendre la liqueur qu’on fui préfente. Manière
de procédct* en ce cas. VII. 3x3 .a .
G A R G O U G E , ( Artiller. ) voye{ CARTOUCHE.
G A R G O U IL L A D E , ( D a n fe ) ce pas cft confacré aux entrées
de v en ts , de démons & des elprits de feu. Comment
On le fait. Danfeur & danfeufe qui fe fon t diftingués dans
£c pas. Dans les genres nobles , là gargouillade cft déplacée.
Dans la danfe comique , on s’en fert avec fuccès. VII. 3 x 3. b.
GARGO UIL LE. ( Archit. ) Diverfes figilificaftons de ce
mot. V II. 313.
G a r g o u il l e , ( Eperonnier) anneau diverfementcontourné
, qui termine les branches des mors. Defeription. V II. 313. b.
G A RGO U IL LEM EN T , ( Chirurg. ) bruit qu’on entend
quand l’inteftin rentré d’une tumeur herniaire dans fa place
naturelle. On cohnoît à ce bruit que l’hcrnie eft intcftinale j
l’épiploon ne reritre qu’avec lenteur & fans bruit. Signe d’une
hernie compofée. V i l. 316. a.
G A R G O U L E T T E , vafe de terre du Mexique. Sa defeription
& fon ufage. On n a pu réuffir à imiter ces vafes en
Europe. Us font d’une commodité merveilleufe au Mexique
pour filtrer & rafraîchir l’eau. Ceux des Indes orientales,
faits avec la terre de Patna, font encore au-deffus de ceux
du Mexique. Leur dcfcription & ufagc. Les.dames indiennes,
àprès en avoir bii l’eau , mangent, dit-on, avec délices le
Vafe même. VII. 316. <*•
G A R IO P O N T U S , médecin. X. 283. a.
G A R IZ IM , (Géogr. facrée) mont de la Pale'ftineprès de
Sichcm. Temple de Gariziin, bâti par Mahaffé, & renverfé
deux cens ans après par Hircan. V u . 316. b-.
Gariftm. Bénédiéliôns prononcées fur cette montagne. IL
202. a. Commandement que les Samaritains ajoutoient au
déealogue, pour autorifer le culte qu*ils rendoient à Dieu
fur la montagne de Garizim. IV . 639. b*C e temple fut confacré
h Jupiter Olympien. V III. 314. a. À quelle occafion il fut
fondé. X lV . 394- <*• En quel tems,.Suppl. II. 427. a. Idolâtrie
doht les Juifs aedufent les Samaritains de s’être rendus coupables
dans ce temple. X lV . 394. b.
G A R N E S E Y , ifle de y (G éo g r .) fon étendue 8c fii forme.
Sa capitale. O h trouve dans cette ¡île l’éméril. V II. 316; é.
G ^ R N I , ( Chy/n. ) enduit qu’on applique dans l’intérieur
d’un foutneau de tôle , pour y conierver la chaleur 8c le
garantir de l’aéliôn du feu. Compofition pour cet enduit. M aniéré
de l’appliquer. VII. 316. b.
G a r n i Ou rempliffage, ( Archit. ) VII. 317. <*,
G A R N IE , chambre, III. 60. b. 6 1 . b.
G a r n i , ( Blafon ) V II. 317. a.
Tome I ,
G A S 8ii
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Si S...D é fa „ e
g am i^ N&S deqûardéi “ m° '' ,LtS f 015 dd
pour l'autre , B
premiers tems de‘la monarchie , ou^ g P P
dans les vides qu’en tems de guerre. Comment 1« v ü i«
s accoutumèrent .nfenCblement | avoir des S„mf0ns -
de paix. V II, 5 i 7 .o; Soins de Louis X I V , pourttablir la dif-
cipline dans les garmfons, & les rendre moins à charge au*
habitans des villes. Etabliffement descafemes. M. de \aubaii
prétend, que dans une place bien fortifiée, il faut en infanterie
3 ou 6oo hommes par baftiOn, Cette fixation ne peut,
pas convenir ¿rtoutes les villes, 8c ne doit paS.êrrc la même
en tems de guerre 8c en tems de paix. Quelles font les places
dont les garmfons doivent être les plus fortes. Avantages
oc inconvémens d’un grand nombre de places fortifiées dans
un royaume.Obfervations de Montecuculli • fur les avantages
que procurent les places fortes; Jbid. b.
Garnifon. Places fortes où les Romains mcttOient garni fon.'
XIII. 239. a. Sergent de garnifon; X V . 90. b.
GARNISSEUR. | Fabriq. des arm. Fufil de munition ) LorfJ
que le canon a été foré , drèffé 8c poli en-dedans j qu’il a
été mis à fon calibre, blanchi 8c dreffé en-dehors, il eft
queftion de le tarauder pour y adapter une culaffe, de le garnir
de fes tenons, 8c de percer la limiiere. Ce font ces Opérations
§c les inftrumens qu’on y emploie , qui font l’objet dé
cet article. Suppl. III. 187; a , b.
GARNITURE de comble, ( Archit/ ) VII. 318.«.
GARNITURE d ’un va ffeau , d ’un mat, ( Marine ) V il. 318. ai
G a r n it u r e , (A r t i f c .) VII. 318. a.
, G arniture , (B ijou tier ) tabatière dont l’encadremenî
feulement eft d’or. Deux fortes de garnitures j l’une qui fo
nomme cage ; l’autre garniture à cuvette; Defeription de l’une
8c de l’autre« VII., 318. a.
G arniture , (B o ttie r ) il y en a à oreilles, rondes, quar^.
rée s, 6*c. V II. 318, a.
G arniture ou fourniture \ ( Cuifuie ) divers ufages de ces
mots. VII. 3x8. a.
. GARNITURE de diamans , de rubis, d'éméraude. ( Lapid. )
VII. 318
. G arniture de robe. ( March. de modes ) Comment on ear-
niffoit les robes il y a 14 ou 13 ans. D ivers changemens faits
depuis à la garniture des robes. Garnitures des jupons. Difféi
rentes fortes de garnitures pour les robes. Comment on leà
garniffoit il y a 3 3 ou 40 ans. VII. 318. b.
Garniture , ( Serrurerie ) celle d’une ferrure. VII. 518. bi
Ga rniture de chambre i ( Tapiff.) diverfes acceptions dd
ce mot. VII. 3x81 b.
GARONNE y (. Géogr; ) rivicre de France. Defeription de
fon cours. Pays qu’elle féparoit 8c qu’elle parcouroit, félon
l ’ancienne géographie. VII. 318. é;
Garonne. Flot impétueux qui remonte de la mer dans cette
riviere. IX. 783. b. XIII. 126. é;
GAROU. ( Bot.) Caraétere de cfc genre de plante. VII. 310. a i
GAROU i Thymelée de Montpellier, Trentanel. (M a t. médic. )
Ufage qu’eii faifoient les anciens médecins pour purger les
férofités. Ce purgatif eft fi violerit, qu’on l’a banni de la médecine.
La racine de cette plante eft un poifon. Ufage extérieur
qu’on en fait dans les migraines 8c fluxions des yeux. VII;
3x9. m »■ , ; .
Garou. Son ufage en qualité de féton dans certaines mala-i
dies. XVII. 203. a. Ses ufages en médecine. Suppl. II. 683. bi
Voyez p a p h n é , Lauréole, Thymelée; ■
G ARROT,oifeau de m er, du genre des canards. Sa deferi^
ption. V II. 3x9. *. ~ «
G a r r o t . ( Moneg. Maréch.) Quelle cft cette parue dit
corps du cheval. Quel doit être le garot pouf être bien con-
formé. Avantages de cefte bonne conformation. VII. 319. <*•
Danger des bleffures du garrot. Jbid. b. Voye^ Suppl. III. 398,
a‘ G ARTH, ( Samuel) poète 8c médecin anglois. XVII. 674.^
G A R UM , ( Littéral.) faumure dont les Grecs 8c les Romains
faifoient grand ufage pour la bonne chere: D ivers fen-
timens fur la maniéré dont on faifoit le garum. Il en eftparl£
à l’article Anchois. VII. 31p. bi Cette friandife étoit extrêmement
eftimée du tems de Pline. Il paroît que pour bien entendre
les anciens, il faut diflinguer lés deux mots gaYus 8c garumi
Jbid. $»0i<*. ,
G ARUS, ü iü t r d t , V . i u . d , 4. , ,
C A S ( Chymie ) ce que Yanhelmont entendoit par cette
exprcffiôn- Nous dlf.gnerohs fous ce nom toutes 1« «pour,
curables de fixer l’a ir, de détruire fon élafticité) & i “ '
décelent par une odeur plus ou moins fétide. Vapenrs con-
nues qui produifent ces effets. Canfe de h fuffoextlon des m i.
¡ 3 de la foudre, ou placés dwsuneatmofphere
infeétêe pxt 1» 8« <>“ ™ »“ <*“ c^ v v V y v W y g”