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devienne l’objet de la foi ? lbid. b. Il y a beaucoup de dogmes
dont l’églife n’a point fait de définition expreffe , qu elle
-déclare cependant être contenus dans la révélation-, qu’elle
déclare d’une maniéré fuffifante,, pour que ces dogmes foient
.vraiment de-foi. . s n .
I
D e Fobfcuritè de la fo i. Toutes les vérités de foi font-elles
obfcures, & quelles font celles qu’affeâc cette obfcunté.
T e lle eft la queftion à examiner. L’obfcurité de la toi ne
«eut affeâer que les objets même, 8c non pas les motifs
S e la perfuafion. Peiiféc de Pafcal défapproiivée pari auteur,
une Dieu a laiffé i deffein de l’obfciirité dans 1 économie
générale, dans les preuves de la religion, lbid. 16. a. Il n y
1 que les vérités du quatrième ordre ÇjMg. 8. b. ) fur
le'ffiuelles puiffe tomber quelque obfcunté.
D e la certitude de la f o i , par la comparaifon avec la certitude
des vérités que la raifon fait connoître. La perfuafion
-que renferme la foi peut être confidérée ou dans 1 efprit qui
la reçoit, ou relativement à l’objet fur lequel elle tombe,
ou par rapport au motif fur lequel elle eft fondée. _On
diftingue de même la certitude de fujet, la certitude objective
, la certitude de motif. Celle de fujet eft la fermeté
de l’affentiment qu’on donne à une vérité quelconque.
Comment elle devient raifonnable. Examen de cette queftion.
L ’adhéfion aux vérités de la foi eft-elle plus forte que l’adhé-
fron que la raifon démontre, lbid. b. La fo i, précifément
comme perfuafion , n’étoit pas plus grande chez les chrétiens
, qui la confeffoient dans les martyres, que dans ceux
que la crainte faifoit apoftafier. Ainfi la certitude qu’on a
des vérités de la foi n’eft pas plus grande, lorfqu’on meurt
pour les foutenir, que lorfqu’on les croit fans en vouloir
être le martyr; & la certitude de fujet des vérités de la
foi n’eft pas plus grande que celle qu’on a des vérités évidentes
, ou même que celle des vérités du genre moral,
lorfquc celle-ci a atteint le degré de certitude qui exclut
tout doute. Examen de la certitude objeâive. On ne peut
pas dire que les objets de la foi foient plus certains que
ceux des fciences , lbid. 17.- a. ni qu’ils le foient moins.
Ainfi la certitude objeâive des vérités de foi eft égale à
celle des vérités dont la raifon nous perfuade. D e la certitude
de motifs, la feule qu’on puiffe appeller proprement
certitude. Cette certitude comparée fucceffivement à celle
u’on appelle métaphyfique, 8c à celle qu’on appelle morale.
Lxamen de cette queftion : un dogme quelconque eft-il aufii
certain qu’une vérité que la raifon démontre l lbid. b. Pour
comparer la certitude de la foi à celle de la raifon, il faut
nèccffaircment comparer la certitude des propofitions que la
rajfon nous découvre, à la certitude que nous avons que
les objets de notre foi font révélés. Principes qui décident la
queftion propofée. Quand à la certitude que nous avons des
vérités du genre moral , la certitude des dogmes de la
foi ne lui eft pas inférieure, mais égale & du même genre.
Réflexion fur cette propofition ioutenue par quelques per-
fonnes, que la foi eft plus certaine que la raifon. lbid. 18.
a . Obfcrvations fur quelques fautes que les théologiens ont
faites dans l’examen de la queftion propofée. lbid. b.
II. L a fo i confidérée comme une vertu. C ’eft le fentiment
de tous les peres & de tous les théologiens, qu’elle eft
méritoire. La perfuafion ne pouvant qu être conféquente
à l’effet que les preuves produifent fur l’efprit qui les examine,
quel mérite peut-il y avoir à trouver ces preuves
bonnes , & quel démérite à y refufer fon affentiment ?
L ’autorité des plus habiles philofophes femble confirmer ici
que l’inconviâion n’eft pas un crime, ni la foi une vertu,
s Gravcfandc cité. Le fentiment de S. Thomas fur ce fujet
rejetté. lbid. 19. a. Solution de cette difficulté. Toute perfuafion
réfulte de la comparaifon de deux id ées , & cette
comparaifon dépend de notre liberté. Toute perfuafion en
général eft libre autant que réfléchie, quoiqu’elle ne le foit
.pas en tant que direâe. lbid . b. Celui qui détournera fon
efprit de la confidération des preuves pour l’attacher aux
difficultés qui les combattent, oppofera très-librement des
difficultés à la perfuafion. Paffage de Pafcal fur ce fujet.
L ’évidence des preuves de la religion - n’eft point te lle ,
qu’on ne puiffe pas s’y refufer, auffi-tôt qu’on les comprend.
Autre paffage de Pafcal qui confirme cette proposition.
III. La fo i confidérée comme une grâce. La foi eft une grâce
extérieure par les circonftances favorables où Dieu nous
place pour l’obtenir. La foi eft une grâce intérieure par le
concours furnaturel dont Dieu nous aide pour arriver à la
perfuafion des vérités reügicufcs. La foi n’eft pas la première
grâce, lbid. ao. a. Réflexions fur la définition qu’on donne
communément de la foi. Nous divifons la foi en habituelle
& actuelle ; en acquife & infufe ; en foi informe & foi
formée, en foi vive 8c foi morte. Controvcrfc entre les
catholiques & les proteftans fur la maniéré dont on doit
concilie' ce que S. Paul & S. Jacques ont dit de la foi;
“ :*■ enfin on divifo;Ja fouenimpücite: &.explicite. Dans
l ig u le catholique, il y a des dogmes qu’il fuffit de croire
F O I
d'une foi implicite, & d’autres qu’il eft néceffaire î pourk
jalut, de croire explicitement. De la néceffité de la fdi pour
Ie iall,r,’ On diftingue en théologie la néceffité de préceute
& la néceffité de moyen i ces deux néccffités font également
fortes. Différence qu on allégué, entre l’une 8c l’autre Ce
que les théologiens penfent de l’ignorance invincible La né
ceffité de la foi pour le falut eft un dogme capital'dans la
doctrine chrétienne, lbid, a i . a. Ce qu’on entend par croire
un dogme dune foi explicite , 6c croire ce même doerne
dune toi implicite. Quels font les dogmes dont la foi explic'
Gît nicftflnil'f' ¡111 folllf Hiuprc rnntîmAn. .1----I_ 1 1 , t
.. . •/ — uu« îuitiauteur
pour déterminer avec precifion comment la foi eft nécef-
faire au falut. Comment doit s’entendre cette propofition
que la foi explicite eft néceffaire aux adultes d’une néceffité
de moyen. On regarde comme de foi en théologie, les dogmes
rigoureux de la néceffité abfolue de la foi 1 au lieu qu’on
traite de fentimens pieux les principes qui peuvent lui fervir
de correâif. lbid. 22. a. Celui q u i, en fuppofant la nécef-
fité de la f o i , diroit que les païens font élevés à cette
connoiffance par un fecours extraordinaire, diroit une choie
peu vraifemblable, mais n’avanceroit rien de contraire à la
doârine chrétienne. Difficulté de concilier enfemble la gratuité
& la néceffité de la foi. Moyen d’établir l’une & l’autre.
lbid. b. Quoique la foi foit néceffaire au falut, l’infidélité
négative, c’eft-à-dire', le défaut de fo i , lorfqu’on n’a pas ré-
fifté pofitivement aux lumières de la foi qui fe préfentoient,
n’eft pas un péché. Objeâion : fi les hommes obfervent la
loi naturelle , leur infidélité négative ne leur étant pas imputée
à péché , ils peuvent éviter la damnation, 8c par
conféquent arriver au falut fans la foi ; & alors la néceffité
abfolue de la foi fouffrira quelqu’atteinte. Réponfe qu’on fait
ordinairement ; celles de S. Thomas. Obfervations de l’au-
teur fur ces réponfes. lbid.b. Comment S. Thomas établit dans
fes réponfes la néceffité de la foi dans toute fa rigueur. Des
en fans morts fans le baptême. lb id ., b.
F oi. Différence entre foi & croyance, IV . 5 16 .b. entre,
foi & fcience, lbid. entre l’évidence & la foi. VI. 146. b.
Quelles fortes de propofitions font cenfées objet de foi. IV.
516. b. Ufage de la raifon en matière de foi. 517. b. En
matière de fo i, on ne doit pas raifonner par analogie. 1.40a
a. Où font contenus les articles de notre foi. III. 812. a ,
b. Quelle eft la foi qui fait le caraâere du fidele. VI. 685.
b. Articles de foi fondamentaux. VII. 63. b. D e la foi explicite
8c implicite. VI. 308. a. D e la foi implicite en parri-
culier. VIU. 597. b. 598. a. Ufage de la liberté de penfer
en matière de foi. IX. 472. b. &c. C ’eft la foi qui donne
toute l’efficace à notre eulte. 596. a. Ce feroit mal connoître
la religion, que de relever le mérite de la foi au-deffus de
la morale.,X. 702. a. Réflexions fur l’alliage des principes
de la foi avec ceux de la philofophie. 741. a , b. &c. Efpece
d’obfcurité effentielle à la foi. XI. Ç07. b. La foi ne_peur
jamais être contraire aux vérités éternelles : bornes précifes
qui fe trouvent entre la foi & la raifon: combien il importe
d’établir ces bornes. XIIL 773. b. 774. n. Ecarts dans lef-
quels doit tomber, tout homme qui ne foumet pas fa ration
aux principes de fa foi. XVII. 400. * , b. Divers égards auxquels
la morale l’emporte fur la foi : conféquences qui réultent
de cette prééminence de la morale. 780. b. On peut avoir
la foi fans l’efpérance: on ne peut avoir l’efpérance lans Ja
f° F o i .Ÿ lc o n ô l . ) Comment on repréfente la foi enjgu|j&
de vertu morale. Comment on la repréfente en tant que
vertu chrétienne. VI. 23. b. v y
F o i , figure fymbolique qui la repréfente, a » . .7i l
Temple de la foi. X V I .72.a . ■ . ,
F o i , ( Blafon) deux mains jointes enfemble. b01 par .
Signification de ce fymbole. Suppl. III. 74-tf.
F o i , ligne de (Aflronom.) Suppl. III. 74y- a' ,
F o i , (Jurifpr)) fignifie quelquefois f i d é U t i .W ^ f 0*
auffi croyance, ou encore attefiattonfc preuve. VU. g | J
F o i , ( Bonne ) conviâion intérieure que Ion a oe
jtiftice de fon droit ou de f i poffeffion. Contrats t
fo i , & contrats de droit étroit. Parmi nous tons les eom
font de bonne foi. C e ou’exige la bonne foi. De la n
fol chez les Romains. V I. 24. a. TI ,„n pas
. F o i , bonne ( Morale, Mylhol. ) voyez gM M H " j jJ *
permis de manquer de foi a un ennemi. V. 093.
de la bonne foi. V II. 687. b.
F o i du contrat. VI. 24. a. '„nnetnent on
F o i 6* hommage : en quoi elle confifte. Anc! r0jgchom-
diftinguoit la foi de l’hommage. Il n’y a que w ^ Ja
mage mage qui qui foit de l’effence du fie f En quel cas | |
foi au feigneur. Par qui elle fe fait. "
Tous
la foi & liommage faite par l’ufu-fruitier. • >v ^ )l0ni-
les co-propriétaires doivent porter la foi- Dr^ d’un fiçf-
mage faite par pluficurs contendans à » F I Lc màti
Le tuteur ne peut faire la foi pour, les nuneurs. |
F O I
doit la foi pour le fief -qui lut eft échu par (oit mariagê.
La femme féparée de fon mari doit la faire elle-même. La
femme ne doit point de fo i , après le décès du mari, pour
un fief acquis pendant la communauté, fi le mari*l’a déjà
portée. La douairière n’en doie point non plus pour les
fiefs fwjets au douaire. Lorfqu’un fief advient au roi , il ne
doit point de foi au feigneur dominant. Le donataire entrevifs
d’un fiéf,, ou le légataire, font tenus de faire la foi.
D e la foi que.doivent les corps & communautés poffédark
fiefs, les benéficiers. Fdi Sc hommage que doit porter le
commiffaire aux faifies, en cas. de faifie d’un fief lbid. b.
Le feigneur dominant doit recevoir la foi du commiffaire
ou lui donner fouffrance. Le curateur d’un vaffal abfent
doit faire la foi. Le délaiffement par hypothéqué n’occa-
fionne point de nouvelle foi & hommage. D e la foi &
hommage enfuitc du déguerpiffement. Dans une fucceffion
Vacante, le curateur doit la foi. En fucceffion direâe, le
fils aîné porte la foi. Après le partage, chacun doit la foi pour
fa part. | Quel eft celui de la famille qui doit faire la f o i ,
félon diftérens cas fuppofés. Quels font les cas où l’aîné
n’eft pas tenu de faire la foi pour fes puînés. Lorfque l’aîné
fait la foi pour les puînés , il doit les acquitter du relief
pour les fiefs échus en direâe. lbid. 23. a. A qui doit être
faite la foi & hommage, félon divers cas fuppofés. Quel
eft le lieu où elle fe fait. lbid. b. Du délai que les coutumes
accordent pour faire la foi. D e la forme à obfervor en
rendant la foi & hommage. Exemples qui montrent que celle
qui eft due âu roi fe fait à genoux. Le ferment de fidélité
ne fe prête plus qu’au roi pour les fiefs qui relevent de lui.
lbid. 26. a. La foi & hommage doit être pure & fimple 8c
non pas conditionnelle. D e l’âge, requis pour faire la foi.
D e la perfonne qui doit faire Ja foi. Ce qu’on entend par
réception en foi 8c hommage, ou invelliture.. Quoiqu’il y
ait combat de fie f, un des feigneurs peut recevoir la foi.
Lorfquc le vaffal fe préfente, il eft au choix du feigneur
de recevoir la foi ou de retirer féodalement. Ce que doit
™ re ]e vaffal en cas de refus du feigneur de recevoir la
foi. L obligation de faire la foi au légitime feigneur, eft de
fe nature imprefcriptible, &c. Ouvrages à consulter. lbid. b.
l o i 6* hommage, voyez hommage. Foi & hommage exprimé
dans la côlïtume de Paris par la bouche & les mains. II.
349• a , b. A qui fe fait la foi & hommage des fiefs relevant
immédiatement de la couronne. III. 87. a. Abolition de foi
& hommage que le roi faifoit à fes fujets. lbid. Démiffion
de foi. IV . 816. a. Homme de f o i , de foi-lige, de foi
fimple. VIII. 280. b. De la réception en foi par main fauve-
raine. IX. 879. b. Recevoir à foi & hommage. XIII. 846.
b. Surféance que le feigneur accorde à fon vaffal pour kii
faire la foi 8c hommage. XV. 397. b. Tierce-foi. XVI. 322.
a. Céfémonie de la foi 8c hommage. 8ç6. b.
Foi-lige. VII. 26. b,
' Foï-mauvaife. VII. 26. b.
Foi-meniie. VII. 26. b.
F o i pleine. 6* entière. VII. 26. b.
F o i provifoire. VII. 26. b.
Foi publique. VII. 27. a.
F o i , taille générale ou fpéciale. ( Jurifpr. angloife. ) VIL
27. a.
FOI. ( Blajon ) VII. 27 .a . .
FOIBLAGE, terme de monnoyage. XVI. 361. b.
FOIULE. ( Gramm. ) Ame foib lt, coeur foible , efprit
foible. Ouvrage foible par les penfées , par le ftyle. Ce
qu’on entend par harangue foible , plaidoyer, tragédie, comédie
foibles. On fendra ce qu’on entend par vers foibles,
fi l’on compare les endroits que Racine, 8c Campiftron, fon
imiiatcur $ ont traités. VII. 27. a.
Foible. Différence entre foible & facile , 358. b. entre
foible & fragile. V II 273, b.
F oible. {Mo ra le ) U y a la même différence entre les
foibles 8c les foibleffes, qu’entre la caufe & l’effet. Ce fju’on
entend par un foible. Il en eft qui viennent de l’efprit, il
en eft qui viennent du coeur. Moins un peuple eft éclairé,
plus il eft fufceptible des foibles d’efprit: plus un peuple eft
poli, plu? >1 eft- fufceptible des foibles de coeur. Foibles des
femmes. Quels font les contraires des foibles-du coeur &
de ceux de l’efprit. Un foible peut être indifférent, une
foibleffe eft toujours rcprélienfible. VII. 27. b.
F o ib le , ( Comfn. ) en parlant d’une marchandife. Ce,qu’on
nomme le foible dans la balance romaine; garde-foible dans
la balance. Ce qu on entend, lorftju’on dit qu’une marchandife
a été vendue, le fort portant le foible. VII. 27. b.
F oible. ( Écriture ) V it. 27, b.
. F oible. (Ja rjin. ) VII. 27. b.
FOlBLEoSE. ( Morale) Diftinâion entre foibleffe habituelle,
8c foiblefle paffagere.'Sources de l’une & de l'autre.
VII. 2 7 . Différences entre l'homme foible, & l’homme qui
? des foibleffes. Tous deux ont ceci de commun, qu ils
fontçnt leur état 8c qu’ils fe le reprochent ; mais par ce
fentiment l’hoqunc devient; malheureux , au lieu que l’état
' Tome /,
F O I 753
de 1 autre a fes pliufirs comme fes peines. L’homme foible
le fera toute fa vie ; 1 homme qui â des foibleffes fortira
d un état qui ui eft étranger, Foibleffes de M. de Turenne ;
comment il les répara. Divers irai,s qui peig„e„r l’homme
foibler on aune quelquefois les gens foibles, rarement on
les eftime. Autres chiffes d hommes qu’on appelle foibles
quoique leur caraâere foit totalement oppofé au précédent.
lbid. 2%; a.
Foibleffe, imbécillité f fo l ie : différentes fignifications de ces
mois. VU. 42. b.
F o ib l e s s e , ( Médecine) diminution des forces, foibleffe
dans les fibres. VII. 28. a.
Foibleffe, voyez Débilité. Foibleffe caùfée par la perte de
la femence. XIV. 9 3 9 . b. Examen'de la queftion , s’il eft
vrai qu’il eft falutaire aux perfonnes foibles de coucher avec
les perfonnes fraîches 8c vigoureufes. XV . 47. b.
FO IE , ( Anatomiej ftructure du foie. Région qu’il occupe
par la grandeur de fon volume. Divifion du foie en deux
lobes ; cette divifion eft marquée par une ligne qu’on nomme
la feiffure du foie. Defcription des deux lobes. Figure du
foie. Eminences du grand lobe. Enfoncemens de la partie concave
du foie. V II. 28. b. Echancrure commune aux deux lobes.
Comment ce vifeere eft affujetti aux parties voifines. Membrane
qui recouvre le foie ; vaiffeaux lymphatiques entre
les deux lames de cette membrane. Vaiffeaux qui compofent
la fnbflance du foie. Petits grains ou véficules que M.
Winflow nomme grains pulpeux. Diftinâion des vaiffeaux qui
fe diftribuent à ces grains pulpeux en deux fortes ; favoir
ceux qui y portent quelque liqueur, 8c ceux qui en rapportent.
Veines hépatiques. lbid. 29. a. Veines lymphatiques.
Porcs biliaires; pore épathique. Membrane appellée capfule
de Gliffon. Les anciens plaçoient le fiege de l’amour dans
le foie. Mais les modernes ont démontré que ce vifccre
étoit l’organe de la fecrétion de la bile. De quelle manieçe
cette humeur eft féparée. Nature 8c propriétés de la 'bile.
lbid. b. Ce que devient la bile féparée dans le foie.
Conféquences qui réfultent de l'expofé précédent. i°. L’artere
hépatique 8c celles qui l’accompagnent, fervent à la vie
à la nutrition , à la chaleur, fecrétion, expulfion des humeurs
hépatiques. 20. Il part des extrémités de la membrane
externe du foie quantité de vaiffeaux lymphatiques, &c.
30. Veines qui reçoivent le fang porté par l’artere hépatique
fur la furfâce du foie, &c. 40. La veine-porte prend la forme
d’artere & en eicerce les fonâions. 5 °. Tous les vifeeres abdominaux,
chylopoiétiques, &c. travaillent uniquement pour
le foie. 6 . Situation favorable du foie placé fous le diaphragme
8c expofé à l’aâion des mufclès de l’abdomen. lbid.
30. a. 70. Les maladies du foie font très-communes 8c très-
difficiles à guérir. 8°. On ne voit nulle part tant decaufes
concourir à former quelque liqueur du corps , qu’il s’en
trouve pour la production de la bile. Son ufage. 90. Cette
liqueur eft préparée avec plus d’artifice que celles qui fe
filtrent dans le refte du corps. io°. Deux ufages du foie
ici indiqués.
Obfervations anatomiques de différeus auteurs fur la ftructure
, la nature 8c les ufages du foie. lbid. b.
Jeux de la nature, lbid. 31. a. Remarques fu r quelques cas
rares de maladies du foie. Auteurs à confulter. lbid. b.
Foie. Sa defcription. VIII. 272. a. Suppl. II. 614. a. Canaux
qui ont leur fource dans les glandes au foie. II. 252. b. Cel-
lulofité très-forte dans ce vifeere. Suppl. II. 227. a. Capfule
commune des vaiffeaux du foie., voye| C a p su l e de Glijfon.
Situation de la véficule du fiel dans le foie. VI. 717. a.
Parties appartenantes au fo ie , ou dépendantes du foie. VIIL
133. b. higamens par lefquels il eft attaché au diaphragme.
272. a. Ligament coronaire du foie. IX. ç i q.b. ligamens
latéraux, lbid. Dépendance mutuelle du foie 8c de la rate.
XIII. 822. b. Ligament fuipenfoire du foie. XV. 701. a.
Sympathie du foie avec d’autres parties. 738. b. — Voye{
H é p a t iq u e .
F o ie . ( Phyfiolog.) Les anciens avoient imaginé que c’eft
dans cette partie , que le fuc des alimens eft porté,' pour y
être converti en fang , 8c que la bile n’eft que la partie
excrémentitielle du nouveau fang. VII. 21. b. Détails fur
cette hypothefe des anciens, 8c fur les obiervations qui fem-
bloient la favorifer. Sentimens d’Hippocrate, de Démocrite,
de Galien , fur les ufages de ce vifeere. Le fentiment fur la
fanguificatîon opérée dans le foie , a été conftammcnt adopté
par les1 médecins , jufqu’à la découverte des veines laâées.
Ce fentiment attaqué Premièrement par Gliffon, 8c enfuite
détruit par Bartholin. Quels furent les derniers dêfenfeurs de
l’hypotnefe des anciens. Obfervations qui démontrèrent qu*
l’organifation du foie n’étoit point propre à la fanguificatîon.
lbid. 32. a. Importance des fonâions du foie 8c de J'hu-
meur, à la fecrétion de laquelle il eft deftiné. Quelle eft la
quantité de bile qui doir fe former dans l’homme dans l’efpace
de vingt-quatre heures. Autres obfervations concernant lo
foie 8c ce qui eft propre à ce vifeere.
i°. I l n’eft aucune' fecrétion qui foit préparée avec autant
E E É E e c c c e