
8 4 2 G L O
Reétifier le globe, c’eft-à-dire le placer de forte qu’il reprélente
l’état aétucl ou la fituation des c ieu x, pour quelque
endroit que ce foit. Connoître 8c diftinguér dans le ciel toutes
les étoiles & planètes par le moyen du globe. Trouver la i-
orientale
1 ■
cenfion oblique du foleil, fon amplitude orientale , Ion azi-
muth, 8c le tems de fon lever, lbid . 712. a. Trouver la d jL
cenfion oblique du foleil, fon amplitude occidentale1, oc le
tems de fon coucher. Trouver l’heure du fover
des fignes. Trouver la longueur du jour & de:1a
v er les deux jours de l’annie auxquels le foie!
heure donnée. Trouver le le v e r , * « “ “ <*'“ > , , î D ‘
minant d’une étoile, fon fé;our au-deffiis de 1 horizon par
rapport à quelque lieu ou jour donné , comme auffi ion
aiccnfion oblique, fa defeenfton, fon anmhtude orienta e &
occidentale. W . b. Trouver lazimuth & la hauteur d une
étoile à quelque heure donnée. La hauteur du foie,1 pendant
le iour ou dliinc étoile pendant la nuit étant donnée , trouv
e r le tems ou l’heure correfpondante de ce jour ou de cette
nuit L’atimuth du foleil ou d'une étoile étant donnée .tro u ver
l'heure du jour ou de la nuit. Trouver 1 intervalle du
tems qu’il y a entre les levers de deux étoiles, ou entre leurs
culminations. T rouver Ie commencement 8c la fin des crétU<
u fa e t s du globe ttm llr i. Trouver la longitude & la latitude
de quelque lieu tracé fur le globe, lbid. 713. u. La longitude
& la latitude étant données, trouver le lieu fur le globe.
Trouver les antéciens, les périéciens , 8c les antipodes d un
lieu donné. Trouver à quel lieu de la terre le foleil eft vertical
dans un tems donne. Un lieu étant dans la zone torride,
trouver les deux jours de l’année où le foleil y eft vertical.
Trouver dans la zone torride les lieux auxquels le foleil eft
vertical un jour donné. Trouver le tems où le foleil fe leve
pour ne fe plus coucher, ou fe couche pour ne fe plus lever.
lbid. b. Trouver la longueur du plus long jour aux zones
froides. Trouver la latitude des lieux-, où un certain jour
donné eft d’une certaine longueur donnée. Trouver dans la
zone glaciale la latitude des lieux où le foleil ne fe couche
point pendant un certain nombre de jours donnés. Une heure
du jour 8c de la nuit étant donnée, trouver tous les lieux
où le foleil fe leve 8c fe couche, où il eft midi ou minuit, •
& où il fait jour ou nuit. Trouver à quels endroits de
la terre uneplanete eft verticale un jour donné. lbid . 714 .
a . La déclinaifon d’une étoile étant donnée, trouver à quelle .
partie de la terre l’étoile eft verticale. Déterminer le lieu où
une étoile, ou autre corps célefte fera vertical une certaine
heure donnée. Placer le globe, de maniéré que fous une
latitude donnée , le foleil éclaire les mômes régions dépeintes
fur le globe qu’il éclaire àftuellement fur la terre. Trouver
par le moyen du globe, de combien de lieues deux endroits
quelconques font éloignés l’un de l’autre. lbid. b.
Globe, des ufages du globe terreftre. IX. 303. b. Maniéré
de difpofer le globe ou la fphere pour la folution d’un problème.
XUI. 867. b. Globe célefte de verre fait par Archi-
mede. XVII. 93. a. Y ô y ç z l’article Sphere.
G lo b e , ( Blafon) meuble d’armoiries. Suppl. III. 137. a.
Globe cintré, croifé. Son ufage dans les armoiries des fou-
yerains. lbid. b.
G lobe de feu , ( Phyfiq- ) Defcription de ce phénomène.
Globe remarquable qui parut à Leipiick en 1680. Détermination
de fa grandeur véritable , 8c de fa diffance de la terre.
VII. 714. b. Relation de celui qui parut à Boulogne en 1719.
Diverfite dans les mouvemens de ces globes. Odehr qu’ils
répandent. Explication de ce phénomène. G lobe de feu obiervé
en 1676 par Montanati. Dans quelles circonftances il arrive
iue ces globes font du bruit. Matière dont ils font compofés.
bid. 713. a.
G lobe de feu , {Météoràlog.) Relations des phénomènes
ou météores de ce n om, qui ont été obfervés en différais
endroits ; 8c de leurs circonftances les plus remarquables,
de leur grandeur, lumière, rapidité, élévation dans l’atmof-
phere, odeur , explofion, & c , Recherches fur leurs caufes.
Suppl. III. 237. b. •
Globe h y s t é r iq u e , ( Médec. ) V . 979. b.
G lo b e , ( Science des emblèmes') Le tems tenant entre fes
mains un grand globe. La providence portant une baguette
dont elle lemble toucher un globe : fignification de ces emblèmes.
VII. 713. a.
G lo b e ’, {A r t numifmat.) Globe à la main d’un prince :
fens de cet emblème. VII. 7 13 . a.
GLOBULE, ( Phyfiq. Phyfiolog.) Gldbules de Defoartes:
globules qui flottent dans la féroutè du fang, de la lymphe,
îi* 9 8M * ^ c" de la différence de ces globules
que dépend la différente denfitê de ces humeurs. Ouvrages
dans lefquels fe trouvent les plus belles obfervations fur ce
fujet. V IL 7x5. a.
' . G LO G E oTER , finguliere propriété d’üne galerie dé l’églife
de Glocefter. II. 493. a. 0 0
G L O G O W , (G «W ) ville de Pologne. Slege de Glogow
par 1 empereur Heim Y , Suppl, IL 8. b,
l
G L O
DiStermligiôn prôcife de h
gUm u x Définition de la gloire. Elle fuppofe touiou s d S
choies éclatantes en aaïons, en vertus, & touionrs a i - 5
difficultés furmontées. La gloire eft atiffi le pnruge des n îe “
tenrs dans les beaux-arts. C e qu’on entcnX par la g loîè de
Dieu. Définition de la vaine gloire, 8c de la £...<£ «ÎÜ-
Faire gloire, faire vanité , fe ïaire h o L ur R . J Z ! ■ ° ‘
La gloire eft prife pour le ciel dans notre relition
quand il eft l’épithete d’une choie inanimée, elt touio^re û™
louange. V I I 716 . e. Homme glorieux, efprit glorieux -ft
une injure. Différence entre le glorieux, le ffer, Vavànta
geux & 1 orgueilleux. Gluruuftmmt eft toujours pris en bonne
part. S t glorifier, u& pris tantôt en bonne, tantôt en mauvaife
part. Glorifier Dieu. lbid . b.
Gloire de Dieu : réflexions fur cette propofition, Dieu ne
travaille que pour f a gloire. 23 .a . Comment Dieu a tout fait
pour fa gloire.! Suppl. IV . 333. a , b. & la note en b.
G lo ir e , {Philofoph. Morale) Différence entre l’eftime, la
célébrité, 8c la gloire. La gloire humaine tient beaucoup’ de
l’opinion ; elle eft vraie ou fauffe comme elle. Deux fortes
de fauffes gloires j l’une fondée fur un faux merveilleux ,
l’autre fur un merveilleux ré e l, mais fùnefte. Le premier n’a
que le regne de l’illufion, 8c s’évanouit avec elle : telle eft
la gloire de la profpérité. V II. 716. b. La fécondé fait une
impreftion plus durable. Le genre de merveilleux le plus
funefto, mais le plus frappant, fut toujours l’éclat des conquêtes.
Combien il eft abfurde d’attacher la gloire aux caufes
des malheurs de l’humanité. Les opérations productrices font
lentes, les deftruélives font rapides 8c bruyantes : on admire
celles-ci : faut-il s’étonner qu’il fe faffe tant de grands maux 8c
fi peu de grands biens ? Paroles des foldats Romains à Céfar,
8c des Scythes à Alexandre, que les peuples devroient ofer
dire à celui qui les immole à fon ambition. Les gens de lettres,
arbitres de la gloire , peuvent être les plus utiles ou les plus
pernicieux des hommes. lbid . 7 17 . a. Mais, il faut l’avouer,
ils ont trop fouvent oublié la dignité de leur état, 8c proftitoé
leurs éloges aux crimes heureux ; 8c alors les hommes nés
pour la gloire, l’ont cherchée où l’opinion l’avoit mife. Le
iage feul eft bon po ète, difoient les Stoïciens. Il en eft de
même de l’hiftoricn 8c de l’orateur : éclairés 8c vertueux,
ce font les organes de la juftice 8c de la vérité ; corrompus ,
ce ne font plus que les adulateurs du crime, lbid. b. Définition
que Pline donnoit à Trajan de la véritable gloire. 11
lui tenoit le langage que les hommes nés pour inftruire les
autres, devroient toujours tenir aux grands. L’ambitieux livré
à lui-même, n’eft plus qu’un homme foible 8c timide : à quoi
feroit réduite la gloire des çonquérans, fi l’on arrachoit aux
peuples le bandeau de l’illufion ? Cependant ne cherchez pas
a détruire lé merveilleux des conquêtes ; mais rendez ce merveilleux
auffi déteftable qu’il eft fîmefte. Qu e la force 8c l’élévation
d’une ame bienfaifante foient les feuls objets de vos
hommages. lbid. 7x8 . a . Ou fi les vivans vous intimident,
fâchez au moins juger les morts ; qu’avez-vous à craindre ?
Terrible impreftion que feroit fur un tyran le iilence unir
verfel des gens de lettres , par rapport à lui. Objets de la
vraie gloire : en quoi confifte ce qu’elle a de merveilleux. Sorte
de gloire accordée au merveilleux agréable, à celui des beaux-
arts. lbid . b. Les talens qui contribuent- le plus à rendre les
hommes heureux, devroient naturellement avoir le plus de
part à la gloire. Mais ce prix attaché aux talens , doit être
encore en raifon de leur rareté 8c de leur utilité combinées.
Ainfi les talens appliqués aux beaux-arts , ne font pas
les premiers admis au partage de la gloire : ainfi encore y.
mêmes talens ne font pas toujours également recomman
Mais comme les divers talens fe communiquent 8c fe c?m o "
d en t , le parti le plus avantageux feroit de les nour" r ?
les exercer enfemble. Rien n’annonce plus la corn p »
que les honneurs extravagans accordés à des arts *
Les vertus n’ont droit d’afpirer.à la gloire, qu autan q1
contribuent au bien public, lbid. 719 . a. Les Sra0 - .
d’intérêt perfonnél au bien public, demandent u ft
élevé l’homme au-deflùs de lui-même, 8c la avec
prix qui foit digne d’y être attaché. Le don de
gloire n’exige qu’une v e r tu , c’eft d aimer les e ¡ J talens
Trient, c’eft de les placer. Il ne &ut p « cro.reque l e ^ n s
8c les vertus fe donnent rendezrvous dans tel Énfit
tel pays: on doit fuppofer un aimant qui les a t t i r ,» a
qui les anime. Tableau d’un regne glorieux • _ ¿tonnant -
miniftre qui y contribue :'la, gloire de cet h „foire,
remonte au roi qui fe l’attachç. Dans la bala:n on
doivent entrer les difficultés qu’on a furmo ^ v j0.
doit diftraire du mérite du fuccès, tout ce q rendre les,
lence. lbid . b. Défiez-vous de quiconque pr . c>e^ j^ çjÿ-
hommes plus heureux qu’ils ne veulent tr £n n0US;
mere des- ufurpateurs oc le prétexte des ty . -u^e ^ noùs
élevant contre les auteurs de toute gu® ^ armes la part
n’avons point voulu difpticer > h fer, fon p n i i« .
qu elle doit avoir à la gloire • ftue ce,M H
GLU foit armé pour la bonne ou la mauvaife caufe, il n’eft point
juge des projets qu’il exécute ; fa gloire perfonnelle doit être
proportionnée aux efforts qu’elle lui coûte. Én fuppofant le
fléau de la guerre inévitable pouf l’humanité, la profeftion
des armes doit être la plus honorable, comme elle eft la
plus périllcufc. Raifon pour laquelle notre hiftoirc eft froide
&. fcche en comparaifon de celle des Grecs 8c des Romains.
Traits glorieux tirés du militaire françois. lbid. 720. a. Infuf-
flfancc des motifs d’une gloire humaine pour foutenir la vertü.
La morale doit, a l’exemple de la théologie , prémunir la
vertu contre l’ingratitude oc le mépris des hommes, en lui
montrant dans le lointain des tems plus heureux 8c un monde
plus jufte. C ’eft une philofophie aufii dangereufe que vaind,
de combattre dans l’homme le preffentiment do la poftérité,
& le defir de fe furvivre. C ’eft un beau fonge , dira-t-on,
de nous repaître d’une gloire attachée à notre nom , quand
nous ne ferons plus. Mais la gloire même acquife durant notre
v ie , eft-elle autre chofe qu’un beau fonge r Le defir d’éter-
nifer fa gloire eft un enthoufiafme qui nous aggrandit,- 8c
quiconque le raifonne , n’eft pas digne de le fentir. lbid. %
Gloire. Avantages 8c réalité de la gloire : s’il y a des gens
qui la méprifent en effet. I. 368. a. Le feul amour de 1 i. gloire
ne peut porter les hommes à la véritable vertu. 806. b. 8x4.
a. Efpcce de gloire que les rois doivent rechercher. XIV.
321. b. Quelle eft Celle que l’homme de lettres doit ambitionner.
841. a. Efpece de gloire que peuvent acquérir ceux
qui joignent à de médiocres talens, celui de l’intrigue 8c de
1 artifice. V . 722. a. Gloire réfervée à l’homme de génie, lbid)
En quoi confifte la véritable gloire. 1003. a. VIII. 182. a.
Gloire qui immortalife, voyez Immortalifcr. L’amour de la
gloire 8c la crainte de l’infamie peuvent nous faire braver
les tourmens ou renoncer aux plaiurs les plus vils. Réflexions
fur la pafiion de la gloire : diftribution des places 8c des rangs
dans le temple de la gloire. XVI. 86. a , b. 87. a , b. De la
.Vainc gloire. 833. b. 834. a.
G loire , ( / ordre de Notre Dame de) Suppl. IV. 6 1 . a.
G lo ir e , terme de peinture , terme d’artificier. VII.
721. a.
G L O R IA P A T R I , terme de liturgie. On croit que le
pape Damafe ordonna en 368 qu'à la fin de chaque pfeaume
on chantcroit le gloria patri. Origine de cet ufage félon Baro-
nius. Difpofition du cinquième canon du Concile de Vaifon fur
l ’ufage du gloria patri. Gloria in excelfis, autre efpece d’hymne.
rVII. 721. a. Voye^ D oxolo gie.
GLORIEUSE , {Ichthyol.) autres noms de ce poiuon : en
quoi il différé de la paftenague. Origine de fon nom de gloritufe.
Qualité de fa chair. VII. 721. a.
/ GLORIEUSEMENT, G lo ir e , {Gramm.)
GLORIEU X , { Gramm.) Voyc^ G loire. Réflexions fur
ie caraélere glorieux : portrait du glorieux. XVII. 796. a 9 b.
GLORIFIER, {Gramm.) Foyer G lo ir e .
GLOSE hachée y {Imprim. ) V I lI . 19. a.
GLOSSAIRE,( Bell, lett .) définition : étymologie du mot.
Les Anglois encouragent le genre d’étude relatif à cette forte
d’ouvrage. Utilité qu’ils en ont retirée. Gloffaire de Du-,
cange. VII. 721. a. Gloffaire françois de M. de Sainfe-Pa-
laye. Ibidyb.
Gloffaire , diftionnaire, vocabulaire : différence entre ces
ouvrages. VI. 969. a.
GLOSSOCAt OCHE , ( Chirurg. ) defcription 8c ufage
de l’inftriiment de ce nom. Etymologie du mot. VII. 7x2, b.
GLO SSO COME , (Chirurg.) étvmologie du mot. Defcription
8cufage de cet inftruinent. V ÎI.721. b.
Gloffocome, terme de méchanique. VII. 721. b.
GLOSSO -PALATIN, mufcle , ( Anatom. ) Suppl. IIÎ.
S u . a.
GLOSSQPETRES, ( Hiß . nat.) dents de poiffon9 pétrifiées.
Trois fortes de gloffopetres, félon Vallerius. VIL
722. a. ' ■ HR
Gloffopetres repréfentées vol. VI. des pl. Coquilles foffiles,
planche 7.
GLOSSO-PHARYNGIEN, nerf, {Anatom.) Suppl. 'IV ,
qa. b. 40. a.
G LO T TE . {A n a tom .) Defcription 8c ufage de la glotte.
Ses différentes ouvertures forment les variétés des tons. VII.
722. a.
Glotte. Suppl.WÎ.yoy. b. Organifation de cette partie oui
la rend propre à produire les différons tons de la voix. XVII«
429. a , b. g o . a , b.
G LO U TO N , ( Zoolog, y quadrupède qui fe trouve dans
les forêts de Laponie 8c de Daiécarlie. Origine de fon nom.
Particularités fur cet animal. Sa defcription. Sa chair eft très-
anauvaife, 8c fes ongles dangereux. VII. 72 Ï. a.
GLOUTERON, petit y {B o ta n .) Carafteres de ce genre
de plante. VII. 722. a. Voye[ XÀntHiüM.
. GLU. {Arts-méchan. & Chuffe\ Ancienne méthode de faire
la glu. Defcription de la nouvelle. Autre forte particulière de
glu qui a la propriété de fouffrir l’eau fans dommage..Ufage de
fa glu contre les çhçnUles.8c les infère s.. Ççlui qu’en iàilojent
G N O 843
les anaerts médecins. Divérfés matières avec lefquelles on
pourroit former de la glu. V II. 722. b.
G l u y {Ja rd in.) liqueur qui découle de certains arbresl
VII. 722. b>
GLUTEN. ( Minéral.) C ’eft par l’effet du gluten qüe les
pierres différent des terres, en confiftance 8c en dureté. La nature
de cette mariere nous eft encore inconnue. Quel feroit un
des meilleurs moyens de parvenir à la connoître. Conjeélurcs
fur la nature du gluten. VII. 723. a.
G luten , ( H ijl. nat, ) celui qui unit les parties terfefties
des os. II. 341. b. X. 606. bi Suppl. III, 35. b. Celui qui
lie les terres calcaires. II. 341. b. Gluten des os 8c des
pierres. 344. b. III. 606. bi Gluten qui lie enfemble les parties
élémentaires des fibres. VI. 664. b. Gluten d’où dépend la
vifeofité dc laglaife.VII, 699.a , A
G N .
G N A P h A L ÎU M y patte de lion * ( Jardin. ) ttois fortes
déplantés de ce nom. Dsfcription de celle quWappelle/fctf/e
de lion. V IL 723. b. Surl’ufage du gnaphalium en médecine *
voyez Herbes a co to n & Pied de gh a t«
G N A T IA , {Géogr.anc.) ville des Salentins, aujourd’hui
Terre d’Anaigo. Prétendu miracle que les habitans de cettd
ville montroient aux étrangers. Vers d’Horace fur ce fujet.
VII. 723 .b .
G nat ia , ( Géogr.) obferVations fur cet article de l’Encyclopédie;
Suppl. III. 238. b.
GNESNE, {Archevêque de ) fes fondions pendant l’interre-
gne en Pologne. VIII.£[37. a. Détails fur la dignité de primat
dont il eft revêtu. XIII. 303.a.
GN1D E , ( Géogr. anç. ) ville confidérable de la Doride
dans l’A fie mineure. VII. 723. b: Culte qu’on y rendoit à
Apollon, Neptune 8c Vénus. Statue de Vénus par Praxitèle*
qu’on voyoit dans cette ville. Horace a célébré le culte que
cette déeffe recevoit à Gnide. En quoi confifte la Guide moderne.
Ruines qu’on y trouve. Ctéfias médecin 8c hiftorien né
à G uide, fes ouvrages. Eudoxe de Gnide fut le légiflateur de
fa patrie, lbid. 724. a.
Gnide t deux villes dé Ce nbm. Suppl. TV. 372. b. Bibliothèque
de Gnide. II. 230. b. Temple de Gnide , ouvrage
de M. de Montefquieu. V. xvij. Grains de Gnide dont pane
Hippocrate. IX. 3x6. b. Obfervations de médecine écrites
fur des. tables dans le temple de Gnide. X. 267. b. Belle
ftatue de Vénus par Praxitèle, que les Gnidiens conferve-
rent. XIV. 823. b. Premier nom delà ville de Gnide. X V L
636. A.
GNOMÈS, {D iv in .) caraftere de ce peuple invifible
qui, félon les cabaliftes , habite l’intérieur de la terre. Phi-
lofophe de l’école qui a fontenu cette doétrine. Détails qu’il
a donnés fur la nature 8c les fondions des g nomes. VÏÏ*
724- 3 . m
Gnome, celui auquel les mineurs allemands donnent le nom
de cobalt. III. 33 7 . a. Gnomes gardiens des tréfors de la terre*
VIII. 660.
GNOMON., {AJlroni) ftileou aiguille d’un cadran fo*
laire. Etymologie de ce mot. L’extrémité du gnomon eft cenfée
repréfenter le centre de la terre; 8c fi l’autre bout paffe par
le centre du cadran, le gnomon eft alors parallèle à l’axe de la
terre. C e mot n’eft plus guere en ufage pour fignifier lelliledes
cadrans. V II. 724. b.
G nomon , ( Aftron. ) les aftronomes préfèrent le grand
gnomon aftronomique à celui des cadrans. Les anciens 8c les
modernes fe font icrvis du gnomon pour faire leurs opérations
les plus confidèrables. Méthode pour élever un gnomon
aftronomique, 8c obferverpar fon moyen la hauteur
méridienne du foleil. VII. 724. b, Gnomon dreffé dans l’é-
glife de S.Sulpice à Paris. Ouvrage à confulter fur les gnomons
des anciens. lbid. 725 .**.
Gnomon en géométrie. VIL 72^ a, ^
Gnomon. Etymologie du mot. Defcription. 8c ufage de cette
forte d’inftrument. Maniéré d’obferver la hauteur du foleil
à l’aide du gnomon. Les gnomons ont été vraiierablable-
ment les premiers inftrumens aftro’npmiques qu’on a ima-,
ginés. Quels font ceux des anciens qui nous font connus*
Gnomon que M. Caffini de Thury préfenta.à l’académie
des iciences dé Paris. Obélifque dont un mathématicien fit
un gnomon dans le champ de Mars à Rome fous l’empire d’Au*
guite. Gnomons faits à Pékin, à Samarkand * au Pérou; Suppk
III. 238. b. Gnomon découvert par le P. Ximenès dans laça*
thédrale de Florence. Defcription détaillée du gnomon dé
la méridienne tracée dans l’églife de fainte Pétrone à Bdlo*
gne par M. Caffini. A quelle occafion cet ouvrage fut entrepris.
Médaille gravée en mémoire de cette entreprife 8c
en Thonneur .de M. Caffini. Ouvrages publiés fut Ce fujet. .
lbid. 239; a. Hiftoire de l’établiffement de la méridienne des
chartreux de Rome. Defctiption de cette méridienne 8c de
les gnomons. Divers ufages aftronomiquês auxquels cesin-
ftrumçns ont été employés^ lbid. é< Defcription de la mén.-