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Equiejbr*. ('Peinture) Tourc'cfpecede corps, ditPom-
ponius Gauric , dont les «extrémités ne font ipascomcnucs
de toutes parts, & balancées fur leur centre, doit néceflai-
rement tomber & fc précipiter. Secours «que'la-phytique prête
à la peinture. V. 878. a. Le mot équilibre ¿enteno principalement
dès figures qui ont par dllesmiàmcs du mouvement ;
mais on fe fert auflî de cette expreflion -pour -la compétition
d’un tableau : cette idée développée par un-pafiage-cité du
poëme de M. du Frefnoy.Comment ce pafiage a été traduit
par M. de Piles : cette traduûion critiquée. En quoi confifte
cet équilibre, ce balancement de compofition -que prefcrit
M. du Frefnoy. Ibid. b. Les beautés de la nature ont un
«araftere de -iunplicité oui s’étend fur fes -tableaux les plus
compOies , & qui plaît dans ceux même qu’on pourrait
aceufer de monotonie. 11-faut, pour imiter ces beautés, une
extrême juftofle , &e. Ce que -dit 'Léonard de Vinci, fur
lîéquilibrc des corps en particulier. Equilibre fimplc, -équilibre
compofé dans un -homme. Vue action , quelque rapide
qu’elle fok , cil compofée -d’une -fuite infinie de momens j
Us font donc (tons -fufceptibles -de limitation -que le peintre
en peut faire. Ib id . 879. a. La figure doit par fon -mouvement
¡palier alternativement de -téquilibre à la «rupture de
cetéquilibrc. Pour-parvenir ¿une jufte eiçrcffion des aâions,
il fourque :1e peintre falfe -en forte que fes -figures -démontrent
, par leur attitude, la quantité de poids qu’elles -empruntent
pour l’aâion qu’elles «font prêtes d’exécuter. Cette
fucccflion -d’égalité & «l'inégalité de -poids fe -remarque fur-
tout dans les danfeurs, les fauteurs, 'les faifeurs d’équilibre
& les funambules, ib id . b. Principes que doivent fe former
les artiftes -.pour donner à leurs ouvrages des beautés vraies
& des grâces «naturelles : -ils doivent s’occuper férieufemene
de l’équilibre & de la pondération des corps, & joindra cette
étude à celle de l’anatomie. Avantages qu’ils en retireront.
ibid. 880. a.
EQU1LLE. •(Fontaines falantes ) Divcrfcs acceptions de ce
mot. V. 880. b.
Equille, pciffon paflàger , qui fe pèche k l ’embouchure
de la riviere d’Orne. Ocfcription de cette pèche. XIV.
90a. b.
EQUINOX'E. «( Aflron. ) Ceux de printems & d'automne.
Etym. de ce mot. il y a environ -huit-jours de plus depuis
2’équinoxe -du printems à celui d’automne, que de celui
d’automne à celui du printems. Cette différence rendue avec
plus de précifion par M. Caffini. V. 880. b. Le foleil ne s’arrête
point dans -les points équinoxiaux. Il n’y a que fes habitons
de l’équateur qui ont un équinoxe perpétuel. Maniera
de trouver , -par l’obfervation , le moment de l’équinoxe ,
)or(que l’on connoit la latitude du lieu où l’on obferve. Les
points équinoxiaux fe meuventcomirraellemcntcontre l’ordre
des lignes ; c’eft ce qu’on appdjc , préeejfion des équinoxes,
ibid. 08 r. a.
Equinoxe. La diminution aâuellc de l’obliquité de l’édipri-
tjue ne peut aller qu’à quelques degrés : elle augmentera
enfuite j mais rien n’indique un équinoxe perpétuel, tri
pour les fiedes paffés, ni pour les-fieclcs à venir. Suppl. IL
042. a.
Equinoxe. Egalité des jours & des nuits par toute la terre
au teins des équinoxes. XI. 908. b. Caufc du froid dans les
équinoxes. Vil. 316. b. Heures du pafiTage au méridien du
point de l’équinoxc du printems. Suppl. il. 894. b. De la
préceffion des équinoxes. Mil. 26g. b. Voyez Printems ,
Automne.
Equinoxe. ( Midec.) Les médecins font mention des équinoxes
parmi les caafcs de maladies. V . 881. a.
Equinoxe. Maladies auxquelles le tems des équinoxes eft
contraire. VIII. 733. b.
EQUINOXIAL ( Ajlron. ) Différence entre l’équatcur &
1 équinoxial : le premier' cft mobile , celui-ci ne l’cilpas. V.
881 .a. Egalité des jours &des nuits, quand le foleil arrive à
ce cercle. Ibid. b. Voyez Equateur.
E qu in ox ial, adj. Ligne équinoxiale, points équinoxiaux,
colurc équinoxial , cadran équinoxial, orient équinoxial,
France équinoxiale. Obfcrvatiog fur la maniera d’écrire ce
enot.V. 88«. b.
Equinoxiales , heures, VIIÏ. 193. b.
EQUIPAGE de guerre. En quoi confifient ces équipages,
ublemiions fur ce que doivent être les équipages des offi-
ciers. V. €81. b. Inconvénicns attachés à une trop grande
ÜÎaÜÜ 1 « ^ ros & petits équipages. Comment le
ï * v*ut con,î>aMre * fe débarrafle des gros
f c fL > 5! l u ? nv^n‘ens ^es gros équipages. Les Romains ne
S B I B « des Hcutenans-colonels \ eepi-
> ¡¡1’ - , 5* officiers infirmes , ceux de chaque
hauullous, & des régime« de cavalerie , le . Le général doit
K p oe l de» équipage de fon armée. Quels
*« A W de guerre de Ch»lcs X II, roi de < f -V ,
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d’argent pour l J g f ne pfSve'm
argent que des uu. lots,, dos fourchettes & dcsgobcl “ r ?
luxe que fuppofent les équipages trop nombreux cfi fo
auffi une caufe de maladies. Ce que dit Ht-defTusM, le ^
de Santa-Crux. Ibid. b. ‘ m. ic marquis
E q u i p a g e de pont. '( Art milit. ) -De l ’art de conftmiv» a
ponts militaires.Son importance : il n’exifte ancunrrairé fartf!
iaijant fur cette mauere. Ouvrage d’où l’auteur de ceraw* i
a tiré fes inftruâions. Obfervations critiques fur l’arriou d° C
milumre de l’Encyclopédie. Suppl. II. 84a. a. Exemples ndî
ptouxtent que nos armées traverfent avec promptitude f i l
lué « fécunté, non-feulement les rivières, mais les
1 1«, plu» rapides & les plus corifidérdbles. Ex^plè quinrou “
qulil ne fitut que trois au quatre -heures pour jetter un nom fur
une riviere ordinaire. IM. i. Les ponts que nous conffriri-
fons ont toute la«folidité que l’on peut defirer » puifqu’ils font
en état, non-feülement de réfifler au poids d’une artillerie
de fiege, mais encore de fervir de communication pendant
plufieurs années. Moyens de sûreté employés contre lVnncmi
dans le pafiage des civières. Ibid.'843. a. Détails particuliers
qui concernent l’équipage de .pont, c’eft-à-dire, les aérés 8c
outils néccffaires à la conftrnélion de plufieurs cfpcccs de
ponts, -félon le poids de -l’artillerie qu’ils auront à fupporter
& «félon les différantes circonflances du pafiage de la riviere!
Ibid. b. Des radeaux à former au défaut de bateaux, & dans
1« lieux où on ne peut conduire un équipage de pont.
Objets principaux que le capitaine d’ouvriers ne doit jamais
perdre de vue. Moyens à employer pour donner à cet officier
tout le tems néceffairc à vaincre la réfi fiance qUc la
nature pourrait oppofer à la conflruftion du pont. De Pu-
fage des peaux -de boucs enfilées. Moyen de faire traverfer
un fleuve à la cavalerie, à l’aide des peaux de boucs. Ibid.
84 6. a.
Equipage de Jiege. Connoiflances particulières à acquérir
avant de le former : cet équipage doit être compofé fuivant
les différons cas 8c la diverfité des circonflances. Suppl. TI.
846. b.
Equipage du cheval chez les anciens. III. 304. à. Equipage
d’artillerie. XVI. çzç. at b. XVII. 778. b.
E q u i p a g e d’un vaijfcau. ( Marine ) Différence dans los
équipages, félon le rang des vaiffeaux. Ce que prefcrit, à
cet égard, l’ordonnance delà marine, de t6$g. Aujourd’hui
les équipages font plus forts. En quelle proportion doivent
être fes divers ordres de perfonnes qui compofent un équipage.
V. 88a. b. ■ Ç X
Equipage. Maître d’équipage. IX. 90ç. b. Contre-maître
d’équipage. -IV. 136. b. Equipage de chaloupe. 1IÏ. 40. a. De»
caufes des maladies de l’équipage, & des moyens de les préve?
nir. Suppl. 1. 235. b.
Equipage d’attdier. 'Equipage de pompe. V. 882. b.
E q u i p a g e . ( Hydrauliq. j Equipage d’une pompe. V;
88t. a.
ë q v i p a g e , dans le commerce de terre. Les équipages, des
voituriers qui fe trouvent en fraude,font fujets à coiffucariob.
V. 883. a.
E q u i p a g e . ( Archit. ) V. 883. a.
EQUIPEMENT des troupes. Vffl. 6. b, &c.
EQU1POLLÉ, ( S la fon) Suppl. IV. 369. a.
EQUIPONDERANCE, équipondératle: ( Phyßq. ) Difß*
rence entré l’équilibre & l’équipondérance. Suppl. u. 847. à. .
E q u i p o n d e r a n c e , {CnymA l’une des caufes delà ÆAblution
des corps. Suppl. II. 72«. b.
EQUITABLE Jufle, ( Synon. ) IX. 86. a.
EQUITATION. ( Hiß. anc. v mod. ) De l’ancienneté de
¿’équitation, & de l’ufagc des chevaux dans les armées. L’art
de monter à cheval femble auffi ancien que le monde. Il f
a il’vnTX'iv/m/'/i /III/S 1a /.Ivav/aI a beaucoup d’apparence que le Cheval nnAe fre.rrtv/iist d’ahb/o)rfdd UqUu àà
foulager ion maître dans le cours de fes occupations paifi-
bles. Néceflué où fe trouvèrent les hommes ae réduire en
art le métier de la guerre. Ce fut alors que parmi les moyens
qu’ils inventeront, ils commenceront à faire ufage du cheval.
Le cheval paraît né pour la guerre. Paffages de i écriture fur
ce fujet. V. 883. b. Elégante peinture que Virgile a tracée
du cheval. Ce qu’en dit Homere. Divers motifs qui ont dû
engager l’homme à s’en fervir pour la guerre. Sentiment de
fidélité que lui. ont reconnu quelques auteurs. L’hifloire nous
apprenti que des chevaux ont défendu' ou vengé leurs maîtres
; exemples. Ibid. 884. a. Monumens de reconnoman e
que quelques guerriers ont dreffés à leurs chevaux. B c
probable , quoique l’écriture fe taife fur ce fujet » Sue
patriarches & les anciens Ifraélitcs ont connu Luwgc ^
chevaux. Le fentiment contraire d'Origene réfute. «r
certaines que du rems de Moîfc, l’art de l’équitation
connu. Acnéas, roi des Scythes , pan foi t lui-même»
val. Cavalerie de Salomon.'Ibid. b. Antiquité de a
l’équitation , prouvée par l’hifloire profane. Cavales
mandué , roi d’Egypte , lorfqu’il fit la guerre aux oa
révoltés. Çavalirrle qui accomptgna Séloflris dafis
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njd. 88e. a. Celle de Ninus , roi des Aflÿriens ,
i f .«»il fit la guerre dans la Baâriane. L’équitation étoit
nnue chez les Scolothes , ancienne nation Scythe. Céré-
jnrinie qui fe praliquoit sous les ans chez ce peuple. Ufages
aue les Scythes ont fait des chevaux. Ibid. b. Le hafard
fournit aux Amazones l’occafion de fe fervir des chevaux,
6c elles cultiveront l’art de l’équitarion. Cavalerie qu’elles
menèrent devant Athènes, pour fe venger de la viôoire
que Théfée & Hercule avoient remportée fur elles. L’équi-
ration en ufage, dès les premiers tems, chez les Macédoniens,
les Gaulois, les Germains , les peuples d’Italie, les Ibériens.
Quelle étoit la maniera de chaflfer des Iyrces, peuple Scythe,
vers les Palus-Méoridcs.
L’équitation connue chez les Grecs avant la guerre de Troye.
Cette proposition contredite par madame Dader & M. Fre*
ret. Obfervations de l’auteur qui tendent à l’appuyer. M.
l’abbé Sallier a démontré que fart de monter à cheval étoit
connu des Grecs long-tems avant la guerre de T roye. Ibid. b.
Inconvénicns que madame Dacier reconnoît attachés à 1 ancien
ufage de combattre dans des chars : elle n en conclut
pas moinS que l’art de monter à cheval n’étoit point connu
des Grecs dans le tems de la guerre de Troye j cependant
elle reconnoît que les cavaliers étoient en ufage dans les
jeux & dans les tournois. M. Frérot eft également periûadé
que les Grecs , du tems dont il s’agit ic i, ne connoifloient
point l’équitation. Comment il établit fon opinion. Ibid. 887.
a. Examen du texte d’Homcre , par lequel l’auteur démontre
l’erreur de M. Fréret. Ibid. b. D’où il réfulte que l’art de
monter les chevaux étoit connu dans la Grece avant le fiege
de Troye. Pourquoi Homere n’a point décrit particulièrement
de combats de cavalerie. Son grand objet étoit de chantor les
exploits de héros qui combattoicnt fur des chars.
Témoignages des écrivains pofiérieurs à Homere. M. Fréret
reeufe, conféquemmcnt à fon fyftême, tous les témoignages
contraires à fon opinion, .& particulièrement ceux des auteurs
latins. Le témoignage de Virgile défendu contre M.
Fréret. Ibid. 890. a. Ce critique ne prétend pas moins réfuter
ce que dit Hygin fur Bcllérophon, dont celui-ci fait un cavalier
, qui remporta le prix de la courfc à cheval aux jeux
funebres de Pelias , célébrés après le retour des Argonautes.
11 rejette également le témoignage de Pline , qui regarde
Bellérophon comme l’inventeur de l’équitation, &c. Le témoignage
de Paufanias lui paroifiant plus favorable , il s’en rapporte
aveuglement à lui. Pafiage de ce même Paufanias ,
capable de renverfer le fyftème de M. Fréret. Ibid. b. Pourquoi
Pindare n’a pas célébré des courfes de chevaux. M.
Fréret remarque qu’on ne trouve aucun exemple de courfcs
àchevaljufqu àlaXXXIII* olympiade de Corcebus, célébrée
l’an 648 avant Jefus-Chrift. Il y a quelque apparence que la
nouveauté des courfcs de char £ùt caufe qu’on abandonna
les autres «pendant long-tems. La fable 8c Homere ont parlé
du cheval d’Adrafte, comme d’un cheval accoutumé à être
monté. Ibid. 891. a.
Monumens anciens. M. Fréret regarde comme faaices ou
modernes les monumens où il voit des chevaux de monture.
Du cofre des Cypfélides. Des ftatucs équeftres de Caftor &
de Pollux. Grouppc de deux figures, représentant le combat
d’Hcrcule contre une amazone à cheval. Difcuflions fur tous
ces monumens. Ibid. b. Statue qui fc voyoit dans la place
publique de Tégéc , que Jcs paroles de Paufanias ont fait
regarder comme une ftatuc équeftre : ce qu’en pénfe Ml Fréret.
De la fable des centaures, alléguée en preuve de l’ancienneté
de l’équitation. Ibid. 89a. a. M. Fréret prétend que les
divcrfcs repréfentations des centaures n’avoient aucun rapport
à l’équitation. Ce fentiment réfuté. ( ;
Conjeflures de M. Fréret fur l’époque de l’équitation dans VAfie
mineure 6* dans la Greee. Remarques de l’auteur fur cette partie
de la diflertation de M. Fréret. Ibid, b.
Equitation. Correâiojis à foire dans cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 848. a.
Equitation. Les anciens ne l’ont connue (¡uç tard. III. 304.
a. Maniera dont ils montoient à cheval. Ibid. 8c VI. 77. a , b.
Dans le langage dés Grecs, un grand nombre de mots con-
facrés à la navigation étoient adoptés à l’équitation. V. 558.
a. Les Thcflalicns paflent pour avoir inventé.la maniéré de
combattre à cheval. XVI. 277. a. Maîtres en cet art qui ont
paru en France. X. 683. b. Sur l’équiration, voye[ C hev al.
111. 304. a» b. 303. a. Ma n e g e , Em bo u ch e r , C ourse
a ch e v a l , C ourse de ch ev au x .
Equitat ion , (Médec.) Ses effets falutaircs à la fanté. V.
894. b. Quels font les cas où l’on doit l’emplovcr. Attentions
à cet égard. Combien Sydenham foifoit cas de cet exercice.
Quelles maladies il croyoit guérifliblcs par riquitation. Pré-
caiitions avec lefqucUes U entendoit qu’on en doit ufer.
4 Equitat ion , (Mil.) exercice du cheval confidiri dans
fes effets fur la fanté. L’exercice du corps en général cft un
des moyens les plus propres àconferver la fanté. oua iarcta-
Tome /.
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blir lorfqu elle cft altérée. L’exercice du cheval en particulier
guérit non-feulement un grand nombre de maladies, mais il
Tes prévient avant qu’elles foient formées. Comment il opcre
ces effets falutaircs. Suppl. II. 848. b. Utilité de l’équitation
pour les dames. Cet exercice particulièrement recommandé
dans les maladies de poitrine, du poumon, dans l’afthme
la phthifie, les maladies des vifcercs du bas^ventre les affections
hypochondriaqucs & mélancoliques, les jaunifles les
diarrhées invétérées, &c. &c. Ibid. b. Règles à obfervcr dans
cet exercice, pour en retirer 'tous les avantages qu’il peut
procurer. Ibid. 849. b. Pourquoi plufieurs perfonnes ont
employé ce remede fans en retirer aucun effet falutairc.
Ibid. b. De l’exercice du cheval pour les femmes. Dcfcription
& ufage d’une machine qui peut fupplécr à l’équitation pour
les perfonnes qui redoutent cet exercice. Ibid. 830. a. Cette
machine peut préparer les enfons aux premiers élémens du
manège, fans leur foire courir aucun rifaue. Ibid. b.
ÉQUITÉ, ( Morale) Il ne fout pas confondre l’équité avec
la jufticc. Cour de chancellerie ou d’équité établie en Angleterre
, l’un des plus beaux établificmens de ce royaume. Définition
de l’équité, dans le droit politique. Son ufage dans la
correâion des loix civiles. V. 894. b. La loi naturelle eft la
vraie fource de l’équité, digne de toute notre atténtion. Elle
cft de la derniere néccflité dans les cas où les loix civiles fc*
taifent, & dans la pratique de tous les devoirs envers les
hommes. Ce n’eft point des conventions humaines & arbitraires
que dépend l’équité. Eloge que M. de Montcfquicu
fait de cette vertu. Ibid. 803. a.
Equité, elle eft quelquefois oppofée au droit. V. 116. b.
Elle doit lui être préférée. 123. a. Sc&e de jurifconfültes
Romains qui foifoient profeflion de s’y attacher plutôt qu’à
la rigueur du droit, z 32. a.
Eq u i t é , (Myth.) divinité des Grecs &dcs Romains. V.
89s- , ‘
Equité, fymbole qui la repréfente. XV. 731. b.
^EQUIVALENT, ( Philof. ) Equivalence dans les propo-
fitions, dans les termes & dans les chofes. Les chofcs équivalentes
font ou morales , ou phyfiques, ou ftatiques. V.
E q u i v a l e n t , ( Jurifpr.) impofition en Languedoc fur
certaines marchandifcs. À quelle occafion elle fut établie. V.
893. a. Variations par rapport à ce droit fous différons règnes.
La connoiflancc de l’équivalent attribuée à la cour des aides
de Montpellier. Ce droit eft préfentement affermé au profit
de la province. A quelle fomme annuelle en monte le bail.
Ibid. b.
Equivalent, nom que l’on donne en certaines provinces
à une impofition qui tient lieu de la taille. V. 893. b.
Equivalent, eft en auelqucs lieux ce que le pays paie au
roi au lieu de gabelle. V. 893. b.
Equivalent t droit oui fe paie en quelques provinces, pour
être exempt du tabellionage. V. 893. b.
EQUIVOQUE, ( Gramm.1 les langues qui demandent la
clarté font ennemies des ambiguités de conftruétion. Si l’on
vous relit deux fois, dit Vaugelas1, que ce foit pour vous
admirer, & non pas pour chercher ce que vous avez voulu
dire. La plupart des équivoques fc forment en françois par les
pronoms relatifs, poueflifs & démonftratifs. Ils le forment
encore, quand un mot qui cft entre deux autres, fe peut
rapporter à tous les deux ; & enfin quand on met quelques
mots entre ceux qui ont du rapport cnfcmblc, & c . Il eft très-
difficile d’éviter 1 équivoque, u l’on n’y donne une extrême
attention. V. 896. a.
Equivoque y terme à double fens, voye[ P o in t e o u J e u x
DE MOTS. V. 896. a.
Equivoque. Du fens équivoque d’une phrafe ou d’un mot.
XV. 22. b. 23. a y b. Termes équivoques. XVI. 133. b. i<6.
a y b. Calembours fondés fur «les équivoques. Suppl- III*
680. b. 68z. a y b. Voye^ POINTE.
E q u i v o q u e , (Morale) expédient imaginé pour ne point
mentir 8c ne point dire la vérité. V. 896. a. Cet expédient
n’eft qu’une tromperie condamnable. En quels cas il eft permis
de fe fervir de termes ambigus ou obfcurs. — Voyez A m b i g
u i t é . Ibid. b. 1
Equivoque infipidc. XVI. 734. a j- b. Equivoques condamnés
lorfqu’on les emploie en promettant quelque chofe. VI.
686. a. W , • A ,
E q u i v o q u e , (MédecA Signe équivoque, pppofé à univoque.
V. 896. b. Voyez SlGNE.
E R
E R , (Long. Pranç.) des infinitifs terminés on jer. V,
E r a b le , (Bot. Jardin.) caraélcre de ce genre de plante.
Plufieurs cfpcccs d’crablcs croiflcnt naturellement en Europe,
quelques-uns dans 'le levant, & le plus grand nombre en
Amérique. Eloge de cette plante. Elle s’accommode de tous
les terrains. Scs variétés & agrémens. V. 8q6.b. On diftingue
SSSssss