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.» îiri préliminaire indifpenfable pour faifir en grand la
L i e générale de la parole, & la marche de 1 efcnt humain
dans la formation du langage. VI. 107. b. Cette théorie oit la
fource d’où découlent les réglés de la grammaire générale.
L’hiftoirc philofophlque de l’efprit humain & des idées des
hommes, cft encore un fruit de cette théorie. Voyez Iart.
L a n g u e s . Exemple du fervice que 1 étude des langues & des
mots a rendu à la philofophie. ibii. 108. t. Cette etude peut
devenir auffi d’une application ufoellc, & prêter a la logique
des fecours pour appuyer nos raifonnemens for des fonde-
mens folides. Une des fourees de nos erreurs, cft 1 cfoeced im-
poflibilité où les hommes font de fixer exaflement le fons des
Sénés, auxquels ils n’ont appris à lier des idées que par habt-
tutlc formée dans l’enfance. Cependant tou t1 art du fyllo-
oifme cft fondé for l’ufage des mots dans le même fens, d ou
réfoltc la néceflité de n’employer aucun terme, dont le fens
ne foit cxaélement défini : o r , il cft certain que pour une
bonne définition d’un terme , il faut connoitre la marche oc
l’embranchement de fes différentes acceptions. Deux débuts
dans la plupart des définitions ; l’un de donner pour la définition
d’un mot, l’énonciation d’une feule de (es acceptions
particulières; l’autre de vouloir comprendre dans la définition
d’un mot toutes fes acceptions différentes. Dans quels
cas le premier défaut a le plus ordinairement lieu. lbid. b.
Un philofophc n’eft point autorifé à définir arbitrairement les
mots. Une ¿¿finition doit fixer le fens que les hommes ont
attaché h une exprelfion, 8e non lui en donner un nouveau.
Exemple tiré de trois définitions différentes qu on peut donner
du mot imagination , dont aucune n’aura fixé toutes les idées
que ce mot excite; mais fculeînent l’idée momentanée quil
aura plu aux auteurs de ces définitions d’y attacher. Le fécond
défaut eft né du defir d’éviter le premier. Par cette forte de
définition, il arrive qu’on ne comprend aucun des caractères
qui diftinguent la chofe de tout autre , 8c que par conséquent
on ne définit rien. L’auteur cite pour exemple une
définition du mot e/prit, par laquelle on voudrait extraire
de toutes les acceptions de ce mot une idée qui fut commune
à toutes ; alors on verroit s’évanouir tous les carac-
' teres qui diftinguent l ’efprit de toute autre chofe, dans quelque
fens qu’on le prenne, lbid* 109» Toutes les définitions
dans lefquelles on apnonce qu’on va définir les chofes
dans le fens le plus général, ont plus ou moins ce défaut.
Comment l ’étude hiitorique de la génération des termes &
de leurs révolutions fournit le moyen d’éviter les deux
débuts dont on vient de parler, lbid. b. Le fecours des éty:
mologies eft indifpenfable , lorfqu’il faut connoitre exactement
le féns qu’un mot a eu dans l’efprit de tel auteur, dans
tel tems, dans tel fiede. Il l’eft fur-tout aux théologiens,
lorfqu’il s’agit d’appuyer des dogmes refpeébbles fur les expref-
fions des livres révélés, ou fur les textes des auteurs témoins
de la doflrine de leur fiecle ; il l’eft en général toutes les fois
qu’il faut établir une vérité fur lé’ témoignage d’un auteur.
Voyez fur ce fujet L ’A r t c r i t i q u e de Leclerc. Autre forte
drutilité des étymologies ; ce font les lumières que plufieurs
favans ont cru en tirer, pour l’éclairciffement de l’hiftoire
ancienne. La plupart fe font égarés dans leurs fyftêmes ; mais
s’ils s’étoient aftreints à la févérité des réglés qui viennent
d’ètre données, ils fe feroient épargné bien des volumes, lbid.
x 10. a. Quelle eft la véritable utilité dont peuvent être les
étymologies , pour l’édairciffement de l’hiftoire & de la
fable. Les mélanges des langues fervent à indiquer les mélanges
de peuples. La dècompofition des langues modernes peut
nous rendre 1 jufqu’à un certain point, des langues perdues f
& nous guider dans l’interprétation d’anciens monumens.
Ufagc qux>n peut faire de l’art étymologique par rapport à
la mythologie, lbid. b. Comment on peut appliquer cet art
à diffîper quelques obfcurités de l’hiftoirc ancienne, à entendre
par exemple ce qu’on trouve dans le fragment de Sandionia-
thon fur rorigine du monde. Ufage de l’étymologie pour diftinguer
les cas où le nom du fondateur d’une ville a été donné
à la ville même, d’avec ceux où l’on a imaginé le fondateur
& fon nom d’après le nom de la ville. Recherche fur l’origine
de la ville de Ninive. Lorfque le nom d’une ville a , dans la
langue qu’on y parle, un fens naturel & vraifcmblable , pn
cft en droit de iufpe&er l’exiftence du prince qu’on prétend
lut avoir donné fon nom. lbid. xix. a. Auteurs diftinguésqui
fe font occupés de l’art des étymologies, lbid. b.
Etymologie, du cas qu’on doit faire de la fcicnce étymologique.
I. 242. b. Comment un bon dictionnaire doit traiter
des étymologies. IV. 963. b. Deux fins différentes que peut
■voir l’étude de l’étymologie. VII. 844. a. Obfervation à
faire dans l'art étymologique fur.la commutabilité du c &
du g , VII. 407. a. 8c fur celle des autres lettres de l’alphabet ;
voyez leurs articles. Variétés entre nos étymologiftes, fondées
fur le défaut de voyelles dans l'ancien héoreu. VIII.
81, a. Des étymologies françoifes que l’onpourroit tirer de
„ la bible. 88. a. La connoiffancc de la langue Phénicienne fournit
l’étymologie de plufieurs mots de notre langue : exemples.
lbid. b. Obfervations fur les fauffes étymologies don-
E V A
nées par les auteurs de la plus haute antiquité. 89. b. Trois
chofes que l’étymologifte'doit diftinguer dans un mot. 728,
a. Rien de plus important dans les recherches étymologiques
que d’avoir bien préfentes à l’cfprit les différentes efpeces
de métaplafmes. X. 437. b. De l’étymologie .des mots formés
par Onomatopée. XL 484. a , b. La fixité de l'orthographe
facilite la connoiffance des étymologies. 66ÿ. a , ¿. Etymologies
de quelques mots latins. XVI. 701. a , b. 702.
ETYMOLOGIQUE,^/*,(Littéral.) En quoi il confiftel
Malgré les incertitudes attachées aux recherches de cet art
il ne doit point toujours paffer pour un objet frivole ; ¡1 a
fes principes 8c fes règles, il peut être fouvent d’un très-grand
fecours, & mérite l’attention du philofoplie. VI. m .b .
E U E V
EU, (Gramm.) i°. Eu n’indique qu’un fon fimple dans
plufieurs mots. a0. Eu, participe paffifdu verbe avoir. Différentes
maniérés dont on l’a écrit. Puifque l’e dans ce mot né
fer t qu’à le groflir, on feroit bien de le fupprimer? 3“. Eu
s’écrit par au, dans certains mots. 40. Dans nos provinces
méridionales on prononce j ’ai veu, j ’ai creu, pourveu, feur\
ce qui donne lieu de croire que l’on a parlé ainfi autrefois.
VI. 112. a.
EVACUANT , ( Thérapeut. Mat. mèdie. ) Les évacuans
fe divifent en chirurgicaux 8c en pharmaceutiques. Ces derniers
prennent différons noms, tels que ceux de vomitifs,
purgatifs, fudorifiques , diurétiques , cxpeflorans , falivans,
errhins. Les anciens les divifoient en généraux 8t particulier^.
Cette divifion vaine & mal-entendue. La divilion la plus
générale des médicamens eft celle qui les diftingue en évacuans
8c altérans. Diverfes qUéftions dont les médecins fe
font occupés à propos des évacuans. VI. 112. b.
Evacuapt, principe auquel il faut recourir pour expliquer
les effets des évacuans. VI. 362. a. Remedes emmenagogues,
de la claffe des évacuans. V. 570. a.
EVACUATION, (Médec.) Toute évacuation falutaire
après la coftion de la matière morbifique. III. 565. b. Doit-on
entreprendre de procurer des évacuations dans le commcnÿ
cernent des maladies ? lbid. 8c $66. a. Evacuation par bas. IV.
770. b. Evacuation diaphonique. 946. b. Des évacuation^
dans l’état de fanté. XI. 223. .¿. 224. a. Pourquoi les grandes
évacuations font fuivies de maigreur 8c de foiblcffc. 290. a.
Evacuation critique la plus générale 8c la plus lure dans les
maladies aiguës. XV. 621. b. Le vin preferit pour diffiper
les roideurs caufées par les grandes évacuations. XVII. 289. a.
Etats de l’urine qui annonce quelque évacuation critique. 501.
a b. Etat du pouls d’où l’on tire la même concluüon, voya
Pouls. Remedes qui procurent les évacuations de la tête et
du cerveau. Suppl. I. 484* kà ‘ r\ u r
EVACUATOIRES maladies. IX. 936. a. De l ufage des
narcotiques dans ces maladies. XI. 24. a- > .
EVACUER, voyei R e n d r e , V o m i r .
EVADER,(S’ ) s’enfuir, s’échapper. (Synon.) V . j p g
EVAGON de Chypre, épreuve par laquelle on s’aflura
de la légitimité de fa naiffance. XIIl. 544- f .
EVAGRE , defeription qu’il a dbnnée de la pefte du
fixieme fiecle. XII. 4tf-b. . r a» mûts
EVAGRIUS, diacre de Conftantmople : efpece de quiè
tifme qu’il profeffa. XIII. 710. a.
EVALUATION, voye^ E s t im a t i o n . ;
EVAN, ( Myth. ) furnom de Bacchus. Suppl. IL 9°i- •
V°]$]ANDRE, il porte en Italie le c u lt e -du dieu Pan. IX.
74e 'v ANGÉLIQUE, hamonit. VIII. 53. | Evangile»,
w « ï , î 1-,Éï? i.M,f e n / ,..iA . I .„ ,m , d u palais, virifier
un procès ou un fac, pour s’auuiw ?»* p i
* • r i — terme eft employé. « S
tet
ré r
idr
itt.
re
bfc
6*:
iat
de
êvî
tre
Anciennes ordonnances où ce t e n u e ''• " r - “/ ; . . jj
*•— ^ nc fe'fait plus*
vérification ne fe fa«^P
s 0
ment cette évaneilifittion ou vcnncauu» y- ••
y a encore quelques provinces où
l’on fe fort du terme ivan
’ ■■■■ d 'S ¡3 -sndre authentique.tij; »■
fert du terme évan-
•ntique. VL 1 \ V a_
i des académiciens
du fcrutin,oupour
géÜfer, pour dire vérifier, renurc .¿miciens
é v a n g é l i s t e , ( « « ôffi
fur qui tombe le fort pour être témoin au icr
y tenir la place d’un officier abfcnt. VI* 1J3* . ¿c ce
I E v a n g L i s t e s AH ifl. eccl. & Théo log.) b y n o H * «
mot. VI. 113. a. Outre les quatre évangéblles . trej
Teftament,on appelloit encore ce nom ceux q ^ qui
envoyoient pour annoncer l’évangile aux jpeup J><1flragcs
n’étoicnt point attachés à un troupeauparucu • pj0yé
de l’écriture où il en c f t parlé. M. deTillcmonta Y
de l’écriture où il en eft parlé, h - — ;
le mot évangélifte dans le même fens. lbid. i :,pnCVclopèdié.
Evaneélijle, obfervation fur cet article de
ou un fac, P Les notaires-fecféraires du rot P f e.
de parlement, étoient ainfi nommés- fonétions
ment ce nom aux confeillcrs qui font les g g g g m
E V A E V A 653'
ftans près du rapporteur, pour vérifier s’il dit, vrai. Quelles
font leurs fonftions. Evangéliftes à la chambre des comptes.
VÎÈ viNGILE, \ Théolog. ) étymologie dû mot. En quel
tems en quelle langue, 8c à quelle occafion fut écrit celui
de S.’Mathieu. VI. 113. ¿.Quel a été le tradu&cur de cet
évangile en grec,félon l’opinion de ceux qui croient qu’il
fut écrit d’abord en hébreu. Antiquité de la verfion latine.
Le texte hébreu fe confcrvoit encore du tems de S. Epiphane
& de S. Jérôme. L’évangile en Syriaque qui fubfifte aujourd’hui,
paroît n’être qu’une traduoion du grec. En quel tems
S. Marc-a écrit. Obfervations ¡fur. les cahiers de l’évangile
de S. Marc que l’on conferve à Prague, 8c l’évangile entier
que l’on garde précieufement à Venife. lbid. 114. a. Obfervation
critique fur ce qu’on rapporte ici touchant l’original de
l’évangile de S. Marc. Suppl. II. 90$. b. Obfervations fur
la perlonne 8c l’évangile de S. Luc, fur le tems où il écrivit.
Du ftyle de cet évangélifte. VI. 114. a. Divers fenti-
mens des critiques fur l’année 8c le lieu où S. Jean compofa
fon évangile. A quelle occafion il l’écrivit. Conservation de
l’original-grec dans l’églife d’Ephcfe. Traduirions qui en
furent faites. Preuves de la canonicité des quatre évangiles.
Les plus anciens hérétiques non-feulement ont rejetté les
évangiles qui contenoicnt la réfutation de leurs erreurs ,
mais ils en ont fuppofé de faux 8c d’apocryphes, entre Icf-
quels on compte les évangiles félon les Hébreux, 8c félon
les Nazaréens, ceux des douze apôtres 8c de S. Pierre. Mais
les critiques conjeftUrent que ces quatre évangiles ne font
que le même, celui de S. Matthieu, mais corrompu par
les Nazaréens hérétiques. Suite du catalogue des évangiles
apocryphes que l’auteur fait monter au nombre de trente-
neuf, d’après M. Fabricius. lbid. b. Notice abrégée de chacun
de ces évangiles. Obfervations fur les quatre premiers évangiles
apocryphes cités ci-deffus. lbid. 11$. a. Sur l’évangile
félon les Égyptiens. Sur • l’évangile de la naiffance de la
Vierge. lbid. b. Sur l’évangile de l’enfance de Jefus. lbid.
116. a. Sur l’évangile de Nicodeme. Sur l’évangile éternel.'
lbid. b. Sur l’évangile de S. André. Sur l’évangile de S. Bar-
thelemi. Sur l’évangile d’Apellè;. Sur l’évangile de Bafilide.
Sur l’évangile de Cérinthe. Sur l’évangile des Ebionites. Sur
l’évangile des Encratites. Sur l’évangilo d’Eve. Sur l’évantile
des Gnoftiques. lbid. 117.fl.Sur l’évangile de Marcion.
ur l’évangile de S. Paul. Sur les interrogations de Marie.
Sur le livre de la naiffance du Sauveur. Sur l’évangile de
S. Jean. Sur l’évangilé de S. Mathias. Sur l’évangile de la
perfeâion. Sur l’évangile des Simonieiis. Sur 1 évangile des
Syriens. Sur l’évangile de Tatien. lbid. ¿.Sur 1 évangile de
Thadée ou de S. Jude. Sur l’évangile de Valentin. Sur l’évangile
de vie, ou l’évangile vivant. Sur 1 évangile de S.
Philippe. Sur l’évangile de S. Barnabé. Sur l’évangile de S.
Jacques le majeur. Sur l’évangile de Judas Ifcariot. Sur lé-
vangile de la vérité. Sur les faux évangiles de Leucius,
Lucianus, Scleucus, 8c Hezychius. lbid. 118. a. Outre les
preuves hiftoriques de l’authenticité de nos quatre évangiles,
& de la fuppofition de ceux qu’on vient de rapporter, il
fuffit de jetter de bonne foi les yeux fur ces livres, pour
fe convaincre que la fageffe 8c la vérité ont préfidé à la com-
pofition des premiers,tandis que les autres lont évidemment
l’ouvrage du fanatifme 8c du menfonge. Comparaifon des
myfteres des uns avec les rêveries des autres, des prodiges
rapportés dans les premiers, avec les ridicules miracles imaginés
par les falfificatcurs, 8c enfin de . la doftrine & de la
morale renfermées dans les uns 8c les autres, lbid. b.
Evangiles ¿c'a langue arabe. II. 22$. b. En langue gothique.
226. a. Evangiles manuferits dans la bibliothèque de
Balle. XVII. 758. b. Voyc[ les articles particuliers de chaque
évangélifte. f ,
E van g ile , (Hift. eccl.) nom que les Grecs donnent à
leur livre ’d’office. Ordre dans lequel ils font la lefture des
évangiles. VI. 118. b. . .
Evangile, figne de refpeél qu’on donnoit autrefois dans
l’églife à la leiture de l’évangile. II. 143. a. ,
Evangiles , ( Mythol.) fêtes que les Ephéfiens celébroient
en l’honneur d’un berger qui leur avoit montré les carrières
<l’où l’on tira les marbres pour la conftruétion du temple de
Diane. VI. 118. b. En quoi confiftoient ces fêtes. Ce qui
donna lieu à la découverte qu’avoit faite ce berger. On
appelloit ailleurs évangélies toutes les fêtes qu’on célébroit-
¿1 l’occafion de quelque bonne nouvelle. lbid. 119. a.
E v a n g ile , (juri/p.) dans l’ancien ftyle du palais, vérification
que les greffiers font des procès qu’ils reçoivent,
pour s’affurer fi toutes les pièces y font : pourquoi on l’a
appellée du nom d’évangile. Ce qui cft dit dans une ordonnance
de Charles IX. 1575. VI. 119. a.
EVANOUIR, ( Algeb. ) faire évanouir une inconnue
d’une équation. En quoi confiftent les difficultés de la folu-
tion d’un problème qui renferme plufieurs inconnues. Opération
par laquelle on fait évanouir les radicaux, lorfqu’ils
jnc font que dti fécond degré* VI. 119* a> Si Ion a deux
J'orne Iy
équations, 8c dans chacune de ces équations une quantité
inconnue d’une dimenfion, on peut faire évanouir l’une de
ces deux inconnues, en faifunt une égalité de fes différentes
valeurs, tirées de chaque équation. Ce quii faut faire lorfque
la quantité qu’il s’agit de faire évanouir eft d’une dimen*
non dans une des équations, 8c qu’elle en a plufieurs dans
l’autre. Comment on procede, lorfque dans aucune des deux
équations, la quantité inconnue n’eft d’une feule dimenfion,
lorfqu’il y a plufieurs équations 8c autant de quantités inconnues,
lorfque la quantité inconnue a plufieurs dfmenfions.
lbid. ¿ , 8c 120. a , b.
EVANOUISSEMENT. ( Médec. ) Hippocrate l’appelle
ikXveic les deux extrêmes de l’évanouiffement font la défaillance
8c la fyncope. Pourquoi les évahouiffemens font plus
rares parmi les brutes que dans l’cfpece humaine. Caufes les
plus ordinaires des évanouiffemens de la part des fluides.
Quelle eft, félon Charles Pifon, la caufe de la plus funefte
de toutes les fyncopes. VI. 121. a. Caufes de l évanouiffe-
ment, qui attaquent les parties folides. Quels font ceux
qu’on peut appellcr fympathiques. M. Michelorti dit que fans
le fecours des mathématiques, on ne peut diftinguer les caufes
obfcurcs de févanouifTement. Examen de cette affertion.lbid.
b. Les paffibns 8c l’imagination ont beaucoup de force fur
les perfonnes d’un tempérament délicat. Juncker obferve
que l’évanouiffement eft plus prompt 8c plus décidé quand
l’homme foccombe à la crainte de l’avenir, que quand il cft
frappé d’un mal préfent. Symptômes qui diftinguent l’éva-
nouiffement de l’apoplexie, de l’épilcpfie, des fortes pallions
hyftériques. Caufes du vertige 8c du tintement d’oreilles qui
précèdent l’évanouiffement, 8c de chacun des fymptomes
particuliers qui l’accompagnent. Signe d’un évanouiffement
mortel, lbid. 122. a. Pourquoi le malade pouffe des foupirs
lorfqu’il revient. Ceux qui s’évanouiffent fréquemment,
fortement, 8c fans caufe nranifcfte , meurent fubitemenr.
Signes qui annoncent la confomption dans un homme qui
a été attaqué de fyncope. Quels font les évanouiffemens
les plus dangereux 8c les plus terribles. L’habitude en général
diminue le danger; les défaillances plus fréquentes font ordinairement
moins funeftes. Du traitement des différentes fortes
de fyncopes. lbid. b. Aretée a cru que dans les maladies du
coeur, l’ame s’épuroit 8c pouvoit lire dans l’avenir. Différens
effets que le fentiment d’une défaillance prochaine fait fur
les hommes. Montaigne s’y livroit avec douceur. Vers admirables
d’Addiffon fur l’horreur que les hommes ont pour
leur deftruétion.lbid. 12.3. b,
Evanouiffement. Des évanouiffemens dans les hémorragies
VIII. 121. a. Moyen de diffiper le premier degré del’éva-
nouiffement. IX. 561. b. Voyc^ Syncope.
EVAPORATION. ( Aerologie ) Deux fignifications principales
de ce mot. VI. 123. b. Il fignifie, ou l’opération
par laquelle on expofe les corps à la chaleur, pour les priver
dé leur humidité, ou l’élévation de certains corps dans l’at-
mofphere. Les corps élevés dans l’air par l’évaporation s’y
fouiienncnt, de maniere qu’ils font absolument invifibles ,
jufqu’à ce que, par quelque caufe particulière, leurs particules
fe réunifient 8c troublent la tranfoarence de l’air.
L’élévation de certains corps dans l’atmoiphere, produites
par un degré fuffifant de chaleur pour les décompofer, ou
par l’uftion même, a quelque rapport avec l’évaporation.
Exemples qui prouvent que l’évaporation ne différé point
effentiellement de l’élévation de ces particules volatiles dégagées
par la chaleur : cependant l’ufage n’a point appliqué-
fe nom d’évaporation à ce dernier phénomène, lbid. 124. a.
Parmi les corps évaporables, les liquides tiennent le premier
rang. La plupart s’évaporent fans le fecours de la chaleur,
d’autres orit befoin de cet agent pour s’évaporer.: détails
fur ces derniers. Quelles font les liqueurs qui s’évaporent
avec le plus de rapidité. Les corps folides tirés des animaux
8c des végétaux font la plupart fujets à l’évaporation; 8c
même plufieurs matières minérales n’en font pas exemptes :
l’eau, l’air, le principe inflammable 8c les molécules de nature
terreufe, font en général les matières qui s’élèvent dans
l’atmofphere par l’évaporation, lbid. b. L’eau fait la matière
principale de l’évaporation; 8c l’air étant contenu abondamment
dans toute forte d’eau , il eft clair qu’il doit s élever
avec elle dans l’atmôfohere. Les molécules de nature terreufe
qui s’élèvent auffi par l’évaporation, n’acquicrent cette
propriété qu’autant qu’elles font unies avec l eau ; 8c ce que
nous difons de ces molécules, fe peut appliquer au principe
inflammable, qui ne s’élève dans l’ait' auc lorfqu’il eft corn-,
biné avec l’eau. Objeftion : plufieurs métaux imparfaits expo-
fés à l’air perdent leur principe inflammable, fans qu’il foit
combiné par l’eau, 8c fans le fecours d’aucune chaleur
étrangère. Réponfe: lbid. 1 « . a. il réfulte de ce qui a été
dit, que l’eau doit être regardée comme la bafe ou fe fondement
de toute évaporation. Par quel méchanifme fingulier les
pariculcs aq’ucufes peuvent-elles s’élever 8c fe foutenir dans
ratmofphere ? Pour répondre à cette queftion, les phyficiens
ont inventé diverfes hypothefes dont fauteur de cet articlo
C C C C c c c c