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lîoquets vîolens.Maniere de Fadmiriiftrer intérieurement. Ibid.
v i. a. Br.fc de la liqueur minérale anonyme d’Hoffman. Examen
de la matière qui refte dans la cornue après la production
de l’éther. IbiJ. b. Voyez fur ce dernier article Efpru
devin. '
Ether de Frobenius. IX. <¡66. b. XVÏI. 366. b. ,
E th e r nitreux, ( Chym. Mat. méd.) ou féparé par 1 acide
nitreux. L’éther nitreux & celui de Frobenius ne font ^proprement
qu’une même liqueur. La feule différence entr eux,
c’eft quelque variété dans l’odeur. Comment M. Navier fit
la découverte dé l’éther nitreux. Obfervations fur l’expé^
rience de M. Navier. Le mélange de l’acide nitreux & de
l’efprit de vin , eft, tout étant d’ailleurs égal, plus tumultueux
, plus violent, plus dangereux que celui de l’acide vi-
triolique avec l’efprit de vin. VI. 53. b. Circonftances qu’on
a foin d’obferver .lorfqu’on n’a en vue que l’éther même.
De l’effervefcence qui fe fait après le mélange. Tous les
chymiftes qui ont préparé l’efprit de nitre dulcifié, foit par
la digeÆon feule , foit par la digeftion & la diftillation ,
ont fait de l’éther nitreux fans le lavoir. Ce qu’on doit faire
pour être affuré d’avoir l’éther bien pur. Autre efpece d’é-
ther qu’a obtenu M. Navier en fubftituant une diffolution
de fer dans l’acide nitreux , à l’acide nitreux pur. Ibid.
^ETHICOPROSCOPTES , (Hift. eccl. ) feftaires que S.
Jean Damafcene entendoit par ce nom. Quels font ceux
auxquels il convient en général. VI. 34. b.
ETHIOPIE, ( Gcogr. j Les anciens reconnoiffoient deux
Ethiopies ; l’une en Afrique & l’autre en Afie. Le Chufiftan
montre peut-être les premières habitations des Ethiopiens ,
pendant que l’Inde 8c l’Afrique nous apprennent leur divi-
fion. Les Grecs nommèrent Ethiopiens tous ceux en général
qui ont la peau noire ou bafanée. Mais Ptolomée a donné
de l’Ethiopie la diyilion la plus exaâe. A quels égards
l’Ethiopie eft illuftre dans l’antiquité. Les Ethiopiens ont dif-
puté aux Egyptiens la primauté de l’ancienneté. Bornes de
l’Ethiopie moderne. Elle eft par-tout habitée , contre l’opinion
des anciens. VI. 54. b. Divers pays renfermés dans la
• haute & baffe Ethiopie. Les Portugais ont découvert celle-
ci depuis environ deux fiecles. Degrés géographiques entre
leiquels l’Ethiopie eft renfermée. Ibid. 5 3. a.
Ethiopie. Quel en eft le plus beau pays. XV. 776. b. Voyez
iAbijfuiie.
ETHIOPIENS ; ( Philofophie des ) l’hiftoire de leur philofophie
n’eft pas moins incertaine que celle de la philofophie
des Egyptiens. Les vies de la plupart des légiflateurs font
calquées à-peu-près fur le même modèle. Obfervation qui
nous apprend à aifeemer ce qu’elles renferment de fabuleux.
Pourquoi les Ethiopiens fe prétendoient plus anciens que les
Egyptiens. Ce quil paroît qu’ils ont imaginé fur l’origine
des animaux, & celle de la diftinétion des fexes. Ce qu’ils
ont eu de commun avec les Egyptiens, dont il paroît qu’ils
font une colonie. VI. 53. a. Les Ethiopiens s’avouoient autant
inférieurs aux Indiens, qu’ils fe croyoientfupérieurs aux
Egyptiens. Leurs Gymnofophiftes. Petit bois où ils s’affem-
bfoient. Ils regardoient le Nil comme le plus puiffant des
dieux. Quelques obfervations fur leurs moeurs oc leurs ufa-
ges. On leur attribue Finvèntion de l’aftronomie & de l’aftro-
logie. Leurs premières obfervations eurenc pour objet les
phafes de la lune. Comment l’aftrologie naquit parmi eux
de la connoiffance aftronomique. Quelques-uns ont cru que
ces lumières & ces préjugés pafferent de l’Ethiopie en
Egypte & enfuite en Lybie. Divers fentimens fur Atlas.
Pnilofdphie morale des Ethiopiens. Ibid. b. Dès le tems d*Ho-
mere, les Ethiopiens étoient connus 8c refpeélés des Grecs,
pour l’innocence 8c la fimplicité de leurs moeurs. Ibid. 36. a.
Ethiopiens. Obfervations fur leur extérieur 8c leur figure.
V n i. 346. || Les premiers Ethiopiens avoient choifi les
chiens pour fymbole de leur dieu monarque. XI. 376. b.
Et il eft parlé d’un peuple d’Ethiopie qui étoit gouverné par
un chien. III. 331. a. Du roi. Il eft défigné par le nom
de Negus. XI. 03. a. Titre qu’il prit dans le 16e fiecle.
XIV. 498. -b. Cérémonie de fon mariage & de l’inftallation
de la reine.- VIII. 933. b. Principal miniftre de là cour. XIII.
742. b. Armes du ro i, planch. 16 du blafon. Vol. II. des
planch. Maurs & ufages. Chaumières d’Ethiopie. IX. 438.
b. Efpece de grain qui- fait la principale nourriture des Ethiopiens.
XVI. 4. a. Leur hofpitalite. VIII. 313. a. Maniéré
dont ils fe faluent. XIV. 389. b. Efpece de littérature à laquelle
ils-s’appliquent. II. 233. a. Leurs funérailles. VII.
373- b. Religion. Des prêtres : pouvoir exceffif qu’ils exer-
çoient anciennement. XI. 83. /t. Droit que les miniftres du
temple de Méroë s’arroeeoient fur la vie des fouverains. XII.
379. a , b. Prêtres d’Ethiopie appellés komos. IX. 134. a ,b.
Bibles éthiopiennes. II. 220. a. Settes que les éthiopiens ont
embraffées. 233. a. Leur meffe. IX. 397. b. Efpece de coffre
fur lequel ils la célèbrent. XV. 810. b. Peuples d’Ethiopie
appelles Hilophages. VIII. 391. a. Péchiniens. XII. 231. b.
Année éthiopienne. L 391. a. VIII. 33. a , b, Çarafterçs
éthiopiens. 11. vol. dos pl. C<,„lt,,cs, pl. 6. Bibliothèque fur
le mont Amara en Ethiopie. II. 233 a. ^ ur WÊÈÊÊBÈÈÊÈ æ t h io p s .
ETHMOIDALE, ( Anatom. ) une des futures du crâne •
y j ure^ iépacent les os du crâne de ceux des d e u x joues!
1 os I fM à la Partie antérieure
de labafe du crâne , &c. Dou lui vient le nom d’éthmoïde
Quels font les os auxquels il eft joint. Difficulté de le
parer fans le brifer. Sa defeription. VI. 36. a. Premier anal
tomifte qui en a donné une defeription exafte. Ibid b
Ethmoidc, os.Suppl. IV. ioo. b. I V . „. Eminçnce
de cet os appellée crête de coq. 438. b.
ETHMOIDIENNE , ( Anatom. ) artere. Suppl. II ¿¿¡.S
Suppl. IV. 13. * , b. Veine. Ibid. b. 1 *'
ËTHNA ou M ont G ieel (G é o p a p . no,.) Hauteur
de fon fommet. Grandeur de fa bafe. Qualité du terroir des
environs. De fon volcan. Trois différentes régions qu’on
diftingue dans fa hauteur. Suppl. II. 886. b. Vue du ciel au
fommet de cette montagne. Obfervation qu’on y a faite de
l’aiguille aimantée. Speoade effrayant qu’offrent les phénomènes
du volcan. Différera effets finguliers de fes éruptions.
Ibid. 887. a. Incertitude fur la hauteur perpendiculaire
de l’Ethna. Végétation extraordinaire de cette montagne. Ouvrage
à confulter. Ibid. b. Voyc{ Etn a .
ETHNARQUE , ( Hift. anc. ) gouverneur d’une nation.
Etymologie de ce mot. Médailles dans lefquellcs ce nom eft
donné à Hérode I. Antoine l’établit tétrarque avec Phafaël-
fon frere. En quel tems les médailles dont on vient de parler
furent frappées. Le terme de tétrarque fe confond avec
celui d’ethnarque. VI. 36. b.
Ethnarque. Corrections à faire à cet article de l’Encyclopédie.
Différence entre ethnarque & tétrarque. Divifion
qu’Augufte fit du royaume d’Hérode entre les enfâns de ce
prince. Suppl. II. 887. b.
ETHNOPHRONES, ( Hift. eccl.) hérétiques du 7e fiecle.
Comment ils allioient le chriftianifme avec le paganifme,
v. --i-V|ç du mot ethhophrone. VI. 36. b
ËTHOPÉE, ( Rèthor. ) defeription de moeurs , paffion ,
génie , tempérament, 6’c. de quelque perfonne. VI. 36: b.
Voyez Hypotipofe. Etymologie de ce mot. Exemples de cette
figure. Portrait de Catilina dans Sallufte. Celui de Cromwel
par-Boffuet. Peinture que Sarrafm a faite de ce Walftein, fi
fameux dans le dernier fiecle. On divife l’éthopée en profo-
pographie 8c éthopéc proprement dite. Ibid. 37. a.
ËTHRA. ( Mythol. ) Aventure arrivée à cette femme dans
l’ifle Sphérie. XV. 454. b.
ETIENNE, ( Monn. ) ancien écu de Dijon. IX. 244. a.
Etienne ( L ’ordre de faint) de Tofcane. Son inftitution
8c fa confirmation par le pape. Engagement que prirent les
chevaliers. Croix de cet ordre. Suppl. il. 887. b. Vayeç vol. IL
des pl. Blafon, pl. 23.
Etienne. ( Hift. d’Angl.') Hiftoire détaillée de fon regnp.
Suppl. II. 887. b.
Et ien n e , (Saint) pape : difpute entre cepape & quelques
évêques fur le baptême des hérétiques. XIIÎ. 839. b.
Etienne, (Saint) troifieme abbé de Citeaux.5«np/. IL44çA
Etienne I II, pape, demande du fecours à Pépin , St jut
donne l’onétion royale. XI. 834. b. Lettre qu’il feignit écrite
par S. Pierre à Pépin. 833./*, b. Voyez l’article Pépin. Suppl.
IV. 283 .b. 2 i
Etien n e , (Les) imprimeurs. VIII. 623. b. 626. a, b.
Etien ne. (Robert) 5a bible h é b r a ïq u e . H. 2 2 4 .^ . l^cba-
pitres du nouveau teftament divifés par lui en verfets. XV .
Etienne , ( Charles ) anatomifte. Suppl. I. 394- b. Son
ouvrage d’agriculture. 216. a. , ,
Etienne, (Saint- ) en Forés.: fabrique de canons de
dans cette ville. II. 617. a. . »
ETINCELANT. (Blafon) Suppl. II. 890. a. Voyez vol.
II. des planch. Blafon , planch. 7. ’ . _
ETINCELLE, produite par le choc de l’acier contre
un caillou. I. 108. a. II. 333. b .V I. 497. b. 601. •
celles éleftriques, voyez Electricité. ,
ÇTINCELLEMENT des ¿toiles fixes. La plupart des W
ficiens l’attribuent aux vapeurs de l’àtmofphere. H n a1
que lorfque la lumière eft fort vive. Planetes dans leq ,
on l’obfervc. Quels font les lieux de la terre ou
lement des étoiles ne s’apperçoit pas ou ne s’apperç
foiblcment. VI. 37. b. . -.„¡l’air eft
Etincellement des ¿toiles, eft d’autant moindre g
plùs'chârgé de vapeurs. VI. 62. a. aité-
ETIOLEMENt, (Botan. ) en ouot cJ>nfÆ a x r e n -
ration qui arrive aux plantes qu’on éleve dans a cette
fermés. M. Charles Bonnet de Gencye foupçou . ^umjerC.
maladie des plantes procédé de la privation ae ^
Eloge de cephyficien. VI. 37. b. Voye^Suppl- ¿(-„.¿espar-
ETIOLOGIES des philo&phes dogmatiques retu
les Pyrçhoniens. XIII. 609. b. gTIQUETTE*
E T O
ETIQUETTE , ( Hifl. mod. ) cérémonial qui réglé' les
devoirs extérieurs à l’égard-des rangs v des places & des
dignités. Raifons de rétabliffement de ^’étiquette t-elle eft
uue fauve-garde pour le mérite & un maintien de l’ordre.
L’étiquette s’étend a inefure.qué le mérite diminue : le def-
potifine fait de l’étiquette une forte de culte. Il yacepen- I
dant des peuples affez libres qui conférv.ent une étiquette fort
cérémonieulepourleur prince. L’étiquette fut établie chez les
empereurs du bas empire. L’étiquette proprement dite n’eft pas
fort ancienne en Europe. Hiftoire de fon établiffeinent.
Comment elle eft pratiquée en France. VI. 38. a.
Etiquèttes, petits écriteaux qui fe mettent fur des facs,
des boëtes ou des vafes. VI. 38. a.
Etiquettes 6* cérémonies! : réflexions fur ce fujet. IX.
)6 l.a ,b . ^
Etiqu e t t e, ( Jurtfp.) morceau de papier ou de parchemin
attaché fur les facs des caufes, inuances ou procès. Ce
qui eft écrit fur l’étiquette. Origine de ce mot. Ce qu’on appelle
étiquette au grand confeil. VI. 38. b.
Etiquette, terme de pêche. Foyer T ruble. VI. 38. b.
ETIQUETER, ( Jurifp.) V\.$.b.
Etiqueter des témoins. Ce qu’on entend par-la. Etiquette
lignifie en Flandres les faits & articles fur lefquels on fait
entendre les témoins. Ufage de ce parlement fur cet objet.
yi.38.*.
ETIRE. Defeription & ufage de cet inftrument du cor-
' roycur. VI. 38. b.
ETIRER. Tenailles à étirer des orfevres. XVI. 123. a.
Voyez Ban c a tirer.
ÉTITES , ( Minéral: ) defeription de ces pierres. Erreur
ui a donné lieu au nom de pierres d’aigles qui leur a été
onné. Leur origine. Lieux ou on les trouve. Pourquoi les
Arabes les ont nommées pierres fonnantes. Etites qu’on trouve
quelquefois dans les environs d’Alençon. Suppl. II. 890. a.
Voyez A igle , pierre d’.
ÉTIVAL, ( Géogr. ) abbaye du canton de la Charnie.Suppl.
II.360.*.
ETNA, bois que Vulcain avoitfur ce mont. II. 310, *.
Eruptions de ce . volcan. XVII. 444. a. 446. a. Pluies de
terre auxquelles ces éruptions ont donné lieu. X1L 796. à.
Voyez G ibel & Ethna.
' ETOFFE, .(Ôurdijfagt) toutes fortes d’ouvrages d’or.,
d’argent, foie, laine, poil, coton ou fil, travaillés au métier.
VI. 59. *.
Etoffe. Différence entre étoffe, toile, ou toilerie. XVI.
381. b. Etoffe bien ou mal coëffée. III. 389. b. Etoffe qui
s’effile. V. 408. b. Etoffe empointéé. V. 392. b. Tète &
queue d’une étoffe. XVI. 203. b. ✓
Etoffes. Etoffes de laine légerç, &c. VI. 59. *.
Etoffes en laine , leur fabrication. IX. 184. b , &c. Maniéré
de les blanchir. Suppl. 1. 906. b. Voye^ D rap e r ie .
Etoffe, terme de chapelier. Chapeau bien étoffé. VI.
59. a. 1 \ - - . 1 -
Etoffe. ( Ruban. ) petite boëte où l’ouvrier renferme fes
étoffes. VI. 59. a. .
Etoffes , (Manuf. en foie) on les diftingue en façonnées
& unies. Toutes les étoffes ne font travaillées que de
deux maniérés ; ou en fatin, ou en taffetas. Efpece d’étoffe
appellée ferge. Les étoffes en fatin , compofées dépuis. 73
iulqu’à 100 portées. VI. 39. a. Celles en taffetas, depuis 40
jufqu’à 160. Etoffes ordinaires. Outre les chaînes qui font
le corps des étoffes façonnées, on y ajoute encore d’autres
petites chaînes appellées poils. Cependant i l y 1 beaucoup
d’étoffes façonnées qui n’ont point de poil. Étoffes en dorure
auxquelles il eft de réglé de donner un poil. Ge qu’on
appelle Accompagner la dorure. Toutes les étoffes doivent
avoir une façon de faire lever les liffes, à laquelle on donne le
nom d’armure. VI. 39. b.
Etoffes en foie, leur fabrication. XV. 284. b, &c. Apprêt
des étoffes de foie. I. 336. * , b. De la fabrication des étoffes
appellées brocards. II. 423. a , b. Des étoffes brochées. 430.
< b. Des étoffes chinées & figurées. III. 339. b. En quoi con-
ftfte l’art des étoffes figurées. VI. 790. b. De la dorure des
étoffes riches. V. 60. a. Fonds d’or ou d’argent des étoffes
en foie. VII. 34. a. Glacer les étoffes. 687. b. Conftdération
fur l’induftric des étoffes que le luxe a inventées. VIII. 12.
a. Defeription du travail des étoffes en foie dans le vol.
XI des planches. Article Soierie.
ETOFFEn ( Coutell. Serrur. Tailland.) morceaux d’acier
commun dont les Ouvriers en fer forment les parties non-
tranchantes de leurs ouvrages. Ils font auffi l’étoffe de toute
piece d’acier rebutée ' pour quelque défaut, qu’ils mettent
en forme de barre. Comment fe fait cette opération. VI. 39. b.
Eto f fe , baffe , ( Potier-d’étain ) VI. 39. a.
Etoffe, terme de riviere. VI. 39. b.
ETOILES, ( AJlron. ) diftinguées par les phénomènes de
leurs mouvemens, en fixes & en errantes.
Diftance des ¿toiles fixes : nous n’avons point de diftance
dans le fyftême des planetes qui gnUTe leur être comparée.
Tome /,
E T O 6 4 $
Leur 1 diftapce înfthenfc s’infete de ce qu’elles n’ont point
de parallaxe fcnfible, & que le diamètre de 1 orbite de la
terre n’a point de proportion fenfibld avec leur diftancei
Quand l’angle que cette orbite formeroit à l’étoile feroic
d’une demi-minute, on trouveroit les étoiles plus loin de
nous que le foleil 12000 fois & au-delà. Méthode employée
par Hpyghens pour ..déterminer la diftance .de fyrius. VL
60. a. Cette diftance. immenfe fert à expliquer dans le
fyftême, du mouvement dé la terre , pourquoi - certaines
étçiles ne paroiffent. pas plus grand.es dans un tems de
l’année que dans un autre; & pourquoi.leur diftance ref*
peaive ne varie jamais. par rapport à nous. Comment le
foleil nous paroîtroit,.s’il .étoit à la même diftance de nous
que l’étoile fixe la plus proche de la terre.
Grandeur & nombre des étoiles. La . différence de leur#
grandeurs peut venir en partie de la différence de leurs
diftances.-Divifion des étoiles, en fept différentes grandeurs«
La . multitude des étoiles, appellées télefeopiques en très-con-
fidérable, Ibid. b. Etoiles de grandeurs intermédiaires. Il fau**
droit à proprement parler, établir autant de elaffes, qu’il .y:
a d’étoiles. Principales, différences qu’on a reconnues dans
celles de la première grandeur. Catalogue des étoiles de différentes
.grandeurs félon Kepler. Total 1392. Quelques auteurs
ont cru que le diametre de quelques étoiles égaloic
celui, de l’orbite terreftre. Mais cette prétendue, grandeur
n’eft fondée que fur des obfervations très-imparfaites. L’angle
fous, lequel paroiffent les étoiles de la, première grandeur
n’eft pas même, d’une fécondé. Ibid. 6t. a. Faufle>lumière
qui les fait paroitre à nos yeux au moins cent fois
plus grandes qu’elles ne font. Comment on fait^difparoître
.cette fauffe lumière. Les. étoiles paroiffent ;plus, petites au
télefçope qu’à la vue fimple./ Erre.ur du P. Riccioli fur la
grandeur apparente de fyrius qu’il a crue de 18 fécondés ;
tandis qu’il eft cerfain qu elle eft à peine de 9 tierces. Pour-
quoi nous appercevons les étoiles fixes malgré leur énorme
aijftance. Ibid.b. La fcintillation,des étoiles eft d’autant moin?,
dre , que l’air-eft moins chargé de vapeurs.
. Catalogue des ¿toiles : on les divife en aftérifmcs ou Conf-
tellattonsi Cette divifion eft auffi ancjcnne.au moins que le
.le livré de Job. Etoiles appellées informes. Les aftronoines
modernes en ont formé ae nouvelles conflellations.'Etoiles
nébuleufcs, voye{ l’article Nebuleux. Catalogue des étoiles
fait par Hipparque 123. ans avant. J. C. Ptolomée y ajouta
quatre étoiles. Catalogue que fit ou fit faire Ulug - Beigh
petit fils de Tamerlan , en 1437. Catalogues faits, dans le
16 & le 17* fiecles. Ceux de Ticho-Brahè, de Kepler ,
de Riccioli, de Bayer, de Halley, de Hey.elius ».de.rlam-
fteed. Pourquoi dans les belles nuits d’hiver ,oni.'Croit voir
une multitude innombrable d’étojles. Ibid. 6%. a? ;Qpinion
de Riccioli fur le nombre total des étoiles-. Conjeélure fur
la voie laâée, voye^ G alaxie & V oie lactée. Nombre
des étoiles que quelques aftronomes . ont comptées dans les
pleyades, & dans la confteüation d’orion.- .Cartes, célcftes
que publia Bayer en 1603, dans lefquellcs il défigne les
étoiles par des lettres grecques. Les changemens qu’ont
éprouves .les étoiles font très-confidétables , quoique les an-
.ciens aient foutenu que la matière des cieux des corps
céleftes eft inaltérable 8c éternçlle. Nouvelle-étoile obfer-
vèp par Hipparque. Phénomènes obfervés par. Tichp-Brahé
dàns une nouvelle étoile de caffiopée , qui parût plus grande
que vénus, 8c difparut enfuite au bout de feizemois, fans
avoir changé de place. Nouvelle étoile .obfervée dans la
même eonftellation par Léovicius vers l’an 943. Autre nouvelle.
éjtoile obfervée dans. la même eonftellation ; Keill
prétend que c’eft la même étoile 8c lui attribue des apparitions
périodiques. Ibid. b. Nouvelle étoile qu’obferva Fabri-
cius en 1648, &c. dans le cou de la baleine. Autres étoiles
nouvelles obfervées dans diverfes conftellations. Plufieurs
des anciennes étoiles ne font plus vifibles à préfent. Il en
eft dont la lumière s’affoiblit, s’éteint 8c reparoît enfuite :
étoile de la baleine qui. nous offre ces variations. Çonjeftu-
res fuv leur caufe. Quelques-uns l’ont attribuée à quelques
taches vont une partie de fa furface eft couverte. M. de
Maupertuis l’attribue à l’applatiffement de ces étoiles vers
leurs pôles. Ibid. 63. .a. Difpaçidon de deux étoiles de la
fécondé grandeur qui étoient dans le navire argo. Autres
changemens obfervés par Montanari. Catalogues donnés
des étoiles qui ne fe lèvent point. Nature des ¿toiles fixes.
i°. Les étoiles fixes brillent de leur, propre lumière; 20. elleà
font autant de foleils; 30. il eft très-probable , qu’elles ne
font pas plus petites que notre foleil; Ibid. b. 40. qu’elles
ne font pas dans une même furface fphérique du ciel; 30. il
eft naturel de penfer que chaque étoile eft le centre d’un
fyftême. Les planetes imaginées autour de certaines étoiles,
pourroient fervir à expliquer le mouvement particulier qu’on
remarque dans quelques-unes d’elles.
Mouvement des étoiles. Elles ont deux mouvemens appa-
rens ; l’un eft journalier 8c vient du mouvement réel de la
terre autour de fon axe. L’autre eft celiit par lequel elles
A A A A a a a a