
66a E U P E U R
marche au plus près du vent fur une ligne. Ibid. 103. a.
Lorfqu’on revire tous en même tems, & que l’arriere-
garde devient avant-garde , maniere de fé mettre en ligne
Je plus près du vent. Ibid. b. Ordre de marche fur trois
colonnes. Ibid. 204. a. Ordre de marche fui; trois colonnes au
plus prés du vent. Ibid. b. L’armée navale marchant fur trois
colonnes, le général au milieu de fon efeadre ; maniere de
faire mettre en bataille l’efcadre de deffous le vent, mettant
de panne un pavillon blanc au-deffus de la vergue d’artimon.
L’armée marchant fur trois colonnes , maniere de la faire
mettre en bataille; l’efcadre deifous lèvent, prenant l’avant-
garde, un pavillon bleu au bout de la vergue d’artimon , &,
ajoutant un pavillon rayé blanc 8c bleu fous les barres du
mât du perroquet d’artimon. Ibid. 205. a. L’armée marchant
fur trois colonnes, maniere de la faire mettre en bataille ;
l’cfcadrc de deiTous le vent revirant de bord pour prendre
l’arriere-garde, & pour prendre le moins de chemin qu’on
pourra, un pavillon blanc au bout de la vergue d’artimon,
& ajoutant le pavillon hollandois au bout du petit mât d’hune.
Ibid. b. Ordre d’une armée qui force un paifage. Ordre de
retraite. Ordre d’une armée qui garde un paflage. Ibid.
206. a.
Evolutions navales repréfentées dans le vol. VII. des planch.
EVONIMOIDE , (Botan.) arbriffeau très-flexible du
Canada. Sa defeription. VI. 200. b. On pourrait le rapporter
au rang des fùfains, ou bonnets de prêtre. Ibid. 2 jj. a.
EUrHANTE, philofophedelàfecte mégarique.X. 305. a.
EUPHEMIE, {Bell, lett.) priera que les |S édémoniens
adrefloient aux dieux. Etym. du mot. VI. 207. a.
EUPHEMISME, étym. de ce mot : figure par laquelle
on déguife à l’imagination des idées peu honnêtes, triftes ou
défagréables. VI. 207. a. De la première forte d’euphémifme.
En quelle circonftance nous l’employons. Pourquoi nous
employons celui de la féconde forte. Pourquoi nous exprimons
en latin ce que nous n’ofons pas dire en françois. Selon
Cicéron, c’eft par euphemifme que les Latins difoient nobif-
cum 8c non pas cum nobis : Quintilien plus rigide fur les mots
obfcenes ne permet pas même l’euphémifme. Ibid. b. Exemples
d’euphémifme dans Térence. Sentiment de Cicéron fur
l’ufage de cette figure. Les anciens portoient la fuperftition
jufqu’à croire qu’il y avoit des mots, dont la feule prononciation
pouvoit attirer quelque malheur. Ibid. 208. a. Les
dieux devoient être nommés par le nom qu’ils aimoient le
mieux. Sens de l’expreflion favete linguis. On appelloit par
euphémifme, du nom d'autre augure, un mauvais augure qui
venoit détruire le bon effet du premier. U y avoit des mots
confacrés dans les facrifices , dont le iens propre étoit
bien différent de ce qu’ils fignifioient dans ces cérémonies
fuperilitieufes. Dans 1 écriture même, le mot bénir eft quelquefois
employé par euphémifme pour celui de maudire, 8c
les circonflances en déterminent le iens. Ibid. b. Le mot facer
employé par euphémifme pour execrabilis. Euphémifme de
Cicéron en parlant de la mort de Milon. Cette figure employée
a l’égard du Pont-Euxin. C ’eft par euphémifme que les furies
ont été appellées Euménides, bienfàuantes. Exemples d’eu-
phémifmcs ufités parmi nous. Ibid. 209. b.
Euphémifme, définition de ce mot. I. 512. b. Exemple d’euphémifme
dans le culte des furies. VIII. 606. b. Périphrafes
employées par euphémifme. XII. 374. a. Tours honnêtes par
lefquels on exprime des aétions , qui, quoique légitimes,
tiennent quelque chofe de la corruption de la nature. XVI.
138. a. En quel cas on doit obferver l’euphémifme. Suppl. I.
384. b. Foyer DÉCENCE.
EUPHONIE, ( Gramm. ) Etym. de ce mot. VI. 209. a.
Lettres euphoniques. Divers exemples d'euphonie en françois
& en latin. L’ufage nous autorife à préférer l’euphonie à
l’exaâitude des regles. Ibid. b.
Euphonie, les combinaifons dures & fatigantes des fons
d’une langue font chaffées par l’euphonie. V . 639. b. L’euphonie
eftune des caufes de l’altération des langues, v l. 106. a.
EUPHONIQUES lettres, leur ufage. II. 17. b. 18. a. Emploi
du c comme- lettre euphonique. 474. a. Celui du d. IV. 009.
a. Celui du t. XV. 783. a.
EUPHORBE, (Botan.) Origine du nom de cette plante.
Ses caraâeres. Sa defeription détaillée. VI. 209. b. Lieux où
elle croît. Suc cauftique dont elle eflt remplie. lbid.\ 210. a.
Cette plante repréfentée VI. vol. des pl. Regne végér. pl. 93.
E u p h o r b e , ( ffift. nat. des drogues ) gomme - réfine en
gouttes ou en larmes. Expériences qui l’ont fait mettre au rang
des gommes. Il eft vraifemblable que l’euphorbe qu’on reçoit
en Europe vient de plufieurs efpeces au même genre de
plante. Manière de tirer ce fuc .de l’arbriffeau. VIT 210. a.
Choix de la meilleure euphorbe. Ibid. b.
E u p h o r b e , ( Phann. & Mat. medie. ) Comment quelques
auteurs ont prétendu corriger fa caufticité. Il eft plus fiir de
ne l’employer que par l’ufage extérieur : c’eft un èpipaftique.
Lhverfes circonflances dans lefquelles on en a recommandé
1 ufage. L’euphorbe eft un très-puiffant fternutatoire , qui fait
iouvent éternuer jufqu’au fang. Préparation & ufage de fon
/ìli)'4C0mP°r,‘l0n$ <la'’S lef1 ue11« l’euphorbe cfl employé;
■ sÉ S I® x . 284. a.
EUPHRANOR, peintre cèlebre de la Grece XII
304 I XIV' 8l° ' *• Son li,blcau de Paris.
EUPHRATE, médaille de Trajan, où ce fleuve & le Tin—,
fon' rÆ rdIc,nléS-XVI. 328. b. Lieu de fa fource. Suppl. I ( a
EUPLOE, (M’yi/i ) furnom de Vénus. Erreur dans cet'
article de 1 Encyclopédie. Signification de ce furnom donné
à Vénus. Suppl. II. 908. 4 . n i
^EVREMOND, ( Saint- ) Sa difpute fur le mot vafie. XVI
EVREUX, fodété des Conards établie ville. III. 801. b. autrefois dans cettce
EURIC, code d’. III. 572. a.
EURILOQUE, philofophe feeptique. XIII, 608. b.
EURIPE, {Bell, lett.) canaux qui ceignoient les ancien*
cirques. Eunpe du cirque de Sparte. Combats que les jeunes
gens fe livraient dans le arque. Les Spartiates couraient à
la mort, lors même qu’elle étoit aflùrée. VI. 211.41.
E u r i p e , V {Géogr.) Détroit de la mer Egée. Du flux
& reflux de l’Euripe. Le P. Babin nous en a donné la def
cription la plus exaéle ; elle fe trouve dans les voyages de
Spon. Ce que raconte le dofteur Placentia des mouvtmens
del Euripe & de fon flux 8c reflux. VI. 211. a. S. Juftin &
S. Grégoire de Naziânze fe font trompés quand ils ont écrit
au Anltote étoit mort de chagrin pour n’avoir pu comprendre
la caufe du flux & du reflux de l’Euripe. Ibid. b.
E u r i p e , observations fur quelques paffages renfermés dans
cet article de 1 Encyclopédie. Suppl. II. 908. a.
Euripe, mouvement de fes eaux. VII. 751. b. Suppl l i t
477- M
EURIPIDE, obfervations fur la vie & les ouvrages de ce
poète. XIV. 537. a , b. Sur fon cyclope , drame latyrique.
702. ¿.Elégie qu’il a inférée dans fon Andromaque. V.487. b.
Traduction françoife de quelques vers d’Euripide pleins d’images,
8c que Longin cite comme fublimes. XV. 569. a. Tétralogie
d Euripide. XVI. 210. b. Nombre des pièces qu’il a
faites. 237. a. Obfervations fur ces pièces, 314. b. fur quelques
choeurs de fes tragédies. Suppl. H. 404. b. 403. a. Sur
les débuts de quelques-unes, 3 20. a. Sur les confidentes de
Phedre. 543. a. Eloge d’une leene d’Alceftc, 911. b. Art
avec lequel il a expofé fon fujet dans Orefte, 917. a. Tragédies
de ce poète , dont Hécube fait le principal fujet. Suppl.
III. 319. a. Plan de fa tragédie d’Orefte, 638. b. d’Iphigè-
nie, 660. b. d’Iphigénie en Tauride, 661. a.
EVRON , {Géogr.) abbaye du canton de la CharnieJ
Suppl. II. 369. a.
EUROPE, ( Géogr. ) Etym. de ce mot. Bornes de l’Europe. •
Caufes de fa célébrité. VI. 211. b. Ses avantages fur les autres
parties du monde. L’Europe étoit appellée Celtique dans les
tems anciens. Ibid. 212. a.
E u r o p e , tableau général de cette partie de la terre. SuppL
II.908.b. . •
Europe, fleuves de cette partie du monde. VI. 870. b. Ses
principales montagnes. X. 673. b. 676. b. Régions de l’Europe
qui produifent les meilleurs vins. XVII. 292. a. Sui* les
climats de l’Europe, voyez C l im a t . Comment on doit chercher
l’origine des préjugés, des moeurs & des ufages des peuples
d’Europe. IX. 338. a. Réflexions fur l’état préfent de cette
partie du monde. 362. a , b. 363. a. VIII. 223. b. Différentes
qualités militaires qui diftinguent les nations de l’Europe. IX.
439. a. Calculs fur les forces, finances, commerce, Pc. d®
quelques états de l’Europe. XII. 919. 4, b. Sa population prélente
félon Hubner 8c Voflius. XIÎI. 90. Figure fyinbolique
dé l’Europe. XV. 73 2. a. . |
E u r o p e , (Myth.) Les Crétois la furnommerentEllotis*
V. 320. a. Médailles où font repréfentés les amours de Jupiter
& d’Europe. VII. 747. a.
EUROTAS, {Géogr. 6* Hift. anc.) riviere du Pélopon-
nefe : fon nom moderne. Paflage de Vénus fur l’Eurotas.
Pourquoi Euripide l’a furnommé Callidonax. Ufage que lei
jeunes Spartiates faifoient de fes rofeaux. L’Eurotas eft encore
aujourd’hui couvert de ciencs de la plus grande beauté. On ne
peut diftinguer aujourd’hui les divers bras que cetterivierefor-
moit autrefois. Pourquoi les Lacédémoniens y plongeoien
leurs enfans ; pourquoi les Turcs s’y baignent. VI. ili\.a'r.
E u r o t a s , ce fleuve repréienté par Lutychide. XIV. 02
a. Son nom moderne. XvÎ. 834. b. . *,
EURYNOME, ( Myth.) tableau dans lequel cedi™ «oit
peint.
Int. Comment il étoit repréfenté. Suppl. II. „ „ c ,.
EURYSTHÉE, il chafle les Héraclides du Péloponcie .
eft tué par Hyllus. VIII. 140. a , b. , , , s
EURYTHMIE, {Arts lib.) élégance & majeflé dansées
ouvrages d’architeélure, de peinture & de fculpture. y ^
logie ae ce mot. Vitruve met l’eurythmie au nom r
parties effentielles de l’architeéhirc. VI. 212.b. ntoU*
Eurythmie , ( Beaux-arts ) harmonie des parties a
E X A
par rapport à leur grandeur , qui fait qu’aucune ne fe dif-
tingue au préjudice des autres ou de l’enfemble. L’eurythmie
eft le principe de la beauté. Elle produit dans nos perceptions
le repos, oc dans notre ame l’acquiefcement. L’obfervation
des belles proportions exige une grande fagacitè & un goût
très-fin. Pour acquérir cette partie effentielle de l’art, on ne
fauroit trop s’exercer à avoir le coup d’oeil jufte & à bien faifir
l’enfemble. Suppl. II. 908. b. Tout artifte doit fouvent s’appliquer
à embraffer d’un coup d’oeil des objets compofés d’un
grand nombre de parties différentes, & s’accoutumer à voir
chaque partie dans fa combinaifon avec chaque autre réunies
en un feul tout. Mais il n’y a que des génies au premier ordre
qui fâchent faifir de cette maniéré des objets d’une grande
étendue. Ibid. 909. b.
EUSEBE de Minde : fa philofophie. V. 278. a.
Eufebe, évêque de Céfarée : fa doârinc. VIII. 318. b. Son
fentiment fur les oracles du paganifme. XI. 333. a. Obfervations
fur le catalogue qu’il a donné des pontifia Romains.
XV. 246. b. Sa doétrine fur la Trinité. XVII. 771. b. Son
témoignage fur la vifion célefte de Conftantin. 348. b. 230. b.
EUSEBIENS, {Hift. eccl.) Faélion d’Ariens, formée dans
le 4* fiecle. VI. 212. b.
EUSTACHE de Ribaumont; comment Edouard, roi d’Angleterre
récompenfa fa valeur. Suppl. II. 113. a.
É u s t a C H E , {Barthélémy) anatomifte. Suppl. II. 303. a.
Ses tables fur les nerfs. Suppl. IV. 36. b. Trompe d’Euuache. •
XI. 612. b. 616. b. 703. a. Suppl. lV. 178. b. 210. a. Valvule
d’Euftache. 206. a.
EUSTATHE , patriarche d’Antioche. XV. 169. b.
EUSTATHIENS , ( Hift. eccl. ) nom que l’on donna dans
le quatrième fiecle aux catholiques d’Antioche, 6»c. Circonf-
tances dans lefquelles ce nom leur fut donné. Réunion des
ariens & des catholiques dans la même églife d’Antioche.
Etabliffemens auxquels cette réunion donna lieu , & qui ont
toujours fubfifté. Caufe du fchifine d’Antioche qui fe forma
enluite. VI. 212. b.
Euflathiens, hérétiques du 4e fiecle. Erreurs & pratiques
d’Euftathe 8c de fes feélateurs. V. 213. a.
Euflathiens, obfervatîbn fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 909. a.
EUSTYLE, {Archit.) efpece d’édifice qù les colonnes
font placées à la diftance la plus convenable l’une de l’autre.
Etym. de ce mot. Quelle eu cette diftance. Obfervation de
Vitruve fur l’euftyle. VI. 213. a.
EUTERPE, obfervation fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 909. a.
E U T H Y N e S , différence entr’eux & les Logiftes. IX.
641. b.
EUTROPE, favori d’Arcadius , cherche afyle dans une
églife : fa mort. VIII. 379. a.
EUTYCH1DE, fculpteur. XIV. 821. <x.
EUTYCHIENS, {Hift. eccl.) hérétiques. VL 213.4. L’aver-
fion qu’Eutychès avoit pour le neftorianifme, le précipita dans
un excès oppofé. Hiftoirc de fon héréfie. Diverfes branches
qui s’en formèrent. Ibid. b.
Eutychiens, autre ie&e d’hérétiques moitié Ariens & moitié
Eunomiens , qui commença dans le quatrième fiecle. Hiftoire
de cette héréfie. Changemens que les Eunomiens firent dans
l’adminiftration du baptême. VI. 214. a.
Eutychiens, feétes d’Eutychiens nommés Agnoïtes. I. 178.
b. Corrupticoles. IV. 278. a. Gaïanites. VII. 423. b. Incorruptible?.
IV. 278.4. VIII. 636.4. Editde l’empereur Zénon pour
réunir les Eutychiens aux catholiques. VIII. 132. a. Chrétiens
Grecs en Syrie, qui fuivoient la doétrine d’Eutychès.
XV. 772. b.
EUTYCRATE, fculpteur. XIV. 821. a.
EVUIDER, terme commun à plufieurs arts; favoir à l’ar-
chiteélure, au cloutier-^jj^ur d’aiguilles courbes, au chau-
deronnier, aux ouvriers en fer , oc au cornetier. VI. 214. b.
EUXIN, {Pont-) voyc{ P o n t -E u x i n , & M e r -n o i r e .
E X
EX, particule prépofitive en françois. XII. 101. b.
EXACTION, voyt{ C o n c u s s i o n .
EXACTITUDE, attention, vigilance , ( Synon. ) I. 840. b.
EXAGÉRATION, {Rhétorique.) Etymologie de ce mot.
VI. 214. b.
E x a g é r a t i o n , ( Bell. lett. ) En quoi elle différé de l’hyperbole.
Suppl. III. 482. 4. De l’exagération poétique pour
atteindre au merveilleux. Suppl. IV. 999. b. 1000. a , b.
E x a g é r a t i o n , ( Peint. ) Son but çft de faire paraître les
objets tels qu’ils font , du point d’où ils doivent être vus.
Difficulté d’éviter ce qu’elle peut avoir de vicieux. Perfonne
n’a rendu l’exagération plus neùreufe & plus fenfible, que
Rubens dans les grandes machines. VI. 214. b.
E x a g é r a t i o n , {Arts libéraux') On a trouvé plus facile
d’exagérer la riature que de l'embellir : genre ae fiétion qui en
«ft né. VI. 681. 4 , b.
E X C 663
EXAGONE , {Giom.) valeur du côté de l’exagone régulier.
111.463* 4. Les côtés du décagone régulier font égaux en
grandeur & en puiflance au .plus grand fegment d’un exagone
inferit dans le même cercle, & coupé en moyenne & extrême
raifoh. IV. 639. a.
EXALTATION de ta Sainte-Croix, {Hift. eccl.) Hiftoîre
de l’événement en mémoire duquel cette fête eft célébrée.
VI. 214. b. On célébrait déjà auparavant dans l’églife Grecque
8c Latine une fête fous le même nom : ce que rapporte Nicé-
phore fur cette derniere. Ibid. 213. 4.
Exaltation, terme d’algebre, terme de jurifprudence. VI.
213. 4.
Exaltation, terme autrefois ufité en chymie. Ufage qu’on
en fait aujourd’hui en médecine. VI. 213. a.
EXAMEN, C Gramm. ) De la maniéré de prononcer ce
mot. Suppl. 111. 231. b.
E x a m e n de confcience. { Théotog. ) Cinq points auxquels
S. Ignace le réduit. VI. 213. b.
E x a m e n , {Jurifp.) épreuve de la capacité d’une perfonne.
Divers états 8c offices pour lefquels ceux qui s’offrent à les
remplir font examinés. VI. 213. b.
Examens académiques. Défauts attachés a ces exercices. VI.
93. b. 94. 4.
EXÀMILION, {Hift.) muraille que l’empereur Manuel
Paléologue fit élever fur l’ifthme de Corinthe. VI. 213. b.
EXAMINATEUR, voye{ C o m m i s s a i r e . III. 703. b. 707,
b. Clerc-examinateur. 324. b.
EXANTHÈME, {Médec.) Etym. de ce mot. Eruption fur
la peau des humeurs viciées. Voye{ C u t a n é e s , M a l a d i e s .
VI. 213. b. Caufes de l'exanthème. Les exanthèmes fébriles
font ceux qui méritent le plus d’attention. Exanthèmes qui fe .
forment fur la furface des parties internes, & qui fe font
lorfque'la maladie dégénère en une autre : caufe de cette
éruption. Diverfités dans les exanthèmes félon la différente
nature de la matière morbifique. Fièvres exanthémateufes.
Foyei F i e v r e é r u p t o i r e . Ibid. 216. a.
Exanthèmes caufés par dépôts laiteux. Suppl. II. 700. b.
Exanthème, efpece d’exanthème appellé épinyélide. V. 808.
b. Fievre exanthémateufe.'VI. 731. b. 732. a.
EXARCHAT de Ravenne. XIlI. 831. a , b. Obfervations
fur la donation de cet exarchat au pape par le roi Pepin. IX.
833. 4 , b. 833. 4. Suppl. IV. 290. b.
EXARQUE, {Hift. eccl.) titre de dignité ecclcfiaftique.
dans les premiers fiecles de l’églife. C’eft ce que les Latins
appellerent depuis primat, 8c les Grecs patriarche. Le premier
exarque d’Orient étoit celui d’Afie, & refidoit à Ephefei Deux
autres exarchats, ceux de Céfarée en Cappadoce 8ç d’Hé-
raclée en Thrace. Abolition de l’autorité des exarques. Jurif-
diélion des exarques du Pont 8c de l’Afie, enlevée parl’évê-
que de Conflantinople. On appeHoit auffi autrefois les patriarches
, exarques d’un diocefe ; & les métropolitains, exarques
d’une province. Acception du morexarque chez les Grecs
modernes. Vl. 216. b.
■ Exarques , ce qu’on enfendoit par ce mot. IV. 1-102. b.
Officiers cccléfiaftiques appelles exarques ou périodeutes chez
les Grecs. XII. 363. a.
E x a r q u e , {Hift.anc. ) Officiers que lesempereurs d’Orienr
appclloicnt de ce nom. Quelle étoit.la ville où l’exarque faifoit
fa réfidence. Qui fut le premier exarque. Durée des exarques.
Auteur qui a écrit fur le pouvoir 8c les fondions de l’exarque
d’Italie à i’éleôion 8c à l’ordination du pape. VI. 216,b. Exar-
ue du royaume de Bourgogne , créé par l’empereur Fré-
éric. Acception de ce mot dans Homere, Philon 8c d’autres
anciens auteurs. Ibid. 217. 4 .
E x a r q u e , erreur à corriger dans cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 909. b. ' ' •„»*_ ,
Exarque de Ravenne. Le pape fie pouvoit être confacré
fans fa permiflion. XI. 8 3 4. A
EXCELLENCE. (Hift. mod.) A quelles perfonnes on donne
ce titre. Depuis quelle époque les ambaffadeurs le pofledent.
Ceux des têtes couronnées ne veulent point le donner à
ceux des princes d’Italie. La cour de Rome ne l’accorde point
aux ambaffadeurs eedéfiaftiques. A quelles perfonnes les ambaffadeurs
de France donnent ce titre à Rome. Quelles font
celles à qui la cour-de Rome l’accorde. VL 217. a. Les rois
&les empereurs portoient autrefois ce titre. Lesfénateurs de
Venife font qualifiés d’excellences. Les François & les Italiens
ont renchéri fur la fimple excellence. Ibid. b.
EXCENTRICI, (Académie Degli ) Suppl. I. 89. a.
EXCENTRICITÉ. (Aftron.) Excentricité dans l’ançienne
aftronomie. Les aftronomes, depuis Copernic jufqu’à Kepler,
faifoient mouvoir les planetes dans des cercles dont le iblcil
n’occupoit pas le centre. Réforme que fit Kepler à ce iyftê*
me. Excentricité dans la nouvelle aftronomie. Excentricité
double. Trouver l’excentricité du foleil. L’orbite elliptique
de la terre ne s’éloigne que peu de la forme circulaire. VI.
217. b. Des inégalités obfervêes dans l’excentricité de l’orbite
terreftre, dans celle de la lune, &c. Ibid. 218. a\ .
Excentricité. Comment on détermine l’excentricité du foleil