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de Maopcrrais dans un mémoire cité au mot Mon. Il a étendu
«*« «¿flexions dans d’antres ouvrages quon indique ici., Mé-
jnoire de M. de Mairan à confulter furie même fujet. lbid. b.
Vovcz auffi T h é o lo g ie . . ,
¿AüSES majeures, { Dïfcipl. eccléfiaftia) * qui g f f i M g
jugement de ces caufes. Droit que s eft réfervé légh*e g
cane fur le jugement des caufes criminelles contre les éveques.
^'Sufes'majeures, conteftations entre les papes & les evè-
•nues de France fur ce fujet. XI. 830. b.
CAUSIE, coëffure ou armure de tete commune a tous les
Macédoniens. XVII.
CAUSSIN A Nicolas) |éfuite. XVI. 719. i.
CAUSTICITÉ, ( Chymie) pourquoi la chaux augmente
la caufticité des afiadis. Quelle eft la fubftance qui arrête
l’aéhon du diffolvant par une efpece de faturadon, avant
ble, que le phlogiftique |
des phénomènes , attribuée a cette forte dair. Suppl. II. 275.
a Explication de la caufticité de plufieurs corps de nature très-
différente. lbid. b. Voyez C austicum.
CAUSTICUM, ( Chymie ) nouvelle fubftance à laquelle
M. Meyer, auteur des ejfais de chymie fur la chaux vive,
attribue privativement la propriété cauftiquc , & tous les
phénomènes qui en dépendent. Différence entre cette fubftance
&le phlogiftique. Sa nature & fes propriétés. Phénomènes qui
démentent l’exiftence de ce principe. Suppl. II. 2.75. b.
CAUSTIQUE , ( Chymie ) les cauftiques font de vrais
diffolvans de fubftances animales. Sels qui ont cette propriété.
■Subftances qui n’agiffent fur l’animal vivant que par irritation
, & qui ne font point de vrais cauftiques. Les vrais cauftiques
agiroient fur un cadavre comme fur un corps vivant.
L’opération de taner les cuirs n’eft que l’application d’un
cauftique léger. Celui par lequel on préparoit les momies
d’Égypte. Ufage des cauftiques en médecine. Principaux
médicamens de cette claffe. II. 791. b. |
Cauftique. Ufage des remedes mercuriels cauftiques &
corrofifo. X. 376. a. Caufticité de la chaux. III. 2.68. 4. Puif-
fant cauftique fait avec la plante appellée dentillaire. XII.
798. b. Ufage des cauftiques pour les abcès. 1. 15. b. Sur les
cauftiques, voye{ VÉSICATOIRES, & particulièrement, XVII.
202. b. Ouvrages à confulter fur les cauftiques. XIV. 43^* b-
Cauftique lunaire , voyez Pierre infernale.
C aust ique, (Mareen.) VI.634.b.
CAUSTIQUE , ( Géomét. tranfeendante) courbe que touchent
les rayons réfléchis ou réfraétés par une autre courbe. Chaque
courbe a fes deux cauftiques. Inventeur des cauftiques.
Lorfoue les courbes qui les produifent font géométriques ,
elles font toujours rcaifiables. Génération de la cauftique par
réflexion du quart de cercle , prôpofée à deux académies,
démontrée fauffe par M. de laHire. Méthode pour déterminer
les cauftiques de réflexion & de réfraction , propofèe par M.
le marquis de l’Hôpital. Pourquoi ces fortes de courbes font
appellées cauftiques. Méthode pour trouver le point où fe
réuniroient des rayons réfléchis par une furfoce plane, s’ils
étoient prolongés. IL 79a. a. Moyen de concilier cette méthode
avec celle de M. de l’Hôpital, avec laquelle elle fembleroit
d’abord ne pas s’accorder. lbid. b.
.Caustique , voye^ D iacaustique.
CAUTELE , ( Jurifpr. ) ce mot étoit autrefois fynonyme à
rufe & kfineffe.Dans quel cas on l’emploie aujourd’hui. II. 792. b.
CAUTERE I ( Cnir. ) médicament qui brûle ou corrode
âuelque partie folide du corps. Étym. du mot. Cautere aéluel
L cautere potentiel. II. 792. b. Ufage des cauteres aéluels.
Inftrumens de chirurgie appellés de ce nom. L’application
des cauteres aéluels fait la principale médecine des habitans
de Java. Cauteres potentiels. Cautere de velours d’Ambroife
Paré. Parties du corps fur lefquelles s’appliquent ces remedes.
Maniere de les appliquer , & de continuer le traitement.
Utilité des cauteres dans plufieurs maladies. /¿/V/.793. b.
Cautere , voye{ Fonticule. Pierre à cautere. XII. 579.
a , b. Cautere appellé ruptoire. XIV. 438. b. Cautere pour
les ulceres invétérés. XylL 373. a. Ufage du garou pour
^cautere. Suppl. II. 683. b. Efcare que produifent les cauteres.
V. 932. a. Les chairs mollaffes d’un cautere forment quelquefois
un bourrelet pâle, dont il 11e fort qu’un pus ichoreux.
¿Comment on détruit ces chairs excédentes, & l’on ranime
les chairs. VIII. 482. b. Poudre qu’on emploie fur les cauteres
dont la fuppuration ceffe. VU. 603..a. Cautere aéluel,
■voye^ Ustión, & l’article Feu. VI. 622. b. Ufage du cautere
-aéluel dans certaines douleurs. V. 87. a. Cannule dont les
anciens fe fervoient dans le cautere aéluel. 11. 600. b. Sorte
de cautere appellé moxa par les Japonois. X. 843. b. Ouvrages
à confulter fur les cauteres. XIV. 438. b. Obfervations fur
leur ufage. XV. 130. a. Suppl. II. 683. b. Article fur les
■cauteres ou fbnticules. XVII. 202. b.
C a u t e r e , ( Maréch. ) cautere aéluel. VI. 631. 4 , b. &c.
S u p p l. UI. 416. 4. Cautere potentiel. 634. b.
C E A
C a u t e r e , ( Jardin. ) defeription de cette opération : fes
utilités. XVII. 761. b. 762. 4.
CAUTÉRISATION , application des cauteres aéluels.
Quel en eft le but & l’utilité. Comment fe fait cette application.
Méthode de M. Petit. Panfément de la partie cauté-
rifée. La carie profonde demande une application plus forte
des cauteres. Les anciens cautérifoient les parties molles pour
les fortifier ou pour procurer un égout aux matières impures
II. 798. b.
CAUTION , ( Jurifpr. ) par l’ancien droit romain le
créancier pouvoir s’adreffer direélement à là caution. Adou-
çiffemens apportés à cette loi. La caution ne peut être obligée
à plus que le débiteur, mais elle peut être-obligée plus
étroitement. Les cautions entr’elle6 n’ont aucune aétion l’une
contre l’autre. II. 793. b. Caution judiciaire ,juratoirc, bour-
geoife. Caution banale. Caution de cette forte aux confuls de
la ville de Paris, lbid. 794.4.'
Caution, voye^ F id eju s seu r & G a r a n t . Cautions que
le demandeur & le défendeur chez les Romains devoient
donner. IX. 19. b. Caution qu’on exigeoit d’un étranger à
Athènes. X. 466. a. XIII. 30.1. a. Cautions établies pour les
moeurs par les loix d’Alfred. XVII. 587. b. Difcuflïon des
cautions. IV. 1035. b. Renfort de caution, certificateur de
caution. XIV. 108. b. Voeu qu’avoit fait un avare de ne fe
rendre jamais caution pour perfonne. XVII. 414. 4.
CAUX, pays de ( Géogr. ) productions de cette province,
n. 794. a.
Caux y pays de, anciens peuples qui l’occupoient. Suppl. II.
124. 4.
CAX A, petite imônnoie fabriquée à la Chine. Qualité de
cette monnoie. Sa valeur. II. 794. a.
CAXAMALCA, ville & pays d’Amérique. Son produit.
IL 794. 4.
CÀYENNE:, .{Géogr. ) obfervations furies prêtres des
fauvages de cette ifle. XII. 541. b. Maladie endémique caufée
dans ce pays par une efpece de ver. IX. 916. a. Accour-
ciffement au pendule dans cette ifle. VI. 752. 4. XII.
296. 4.
CAYEUX, petits oignons. Tems pendant lequel il faut
les laiffer en terre fans les tranfplanter. II. 794. 4. Les pattes
d’anemones, les griffes de renoncules font des efpeces de
cayeux. Les cayeux ne dégénèrent pas. lbid. b.
CAYLUS, ( M. le comte de ) Ses recueils d’antiquités. Suppl.
III. 254. b. Son mémoire fur la Vénus Anadyomene. Suppl. I.
382. 4. Ses obfervations fur les Etrufques. Suppl. II. 899. b.
etc. Maniérés de peindre en cire, publiées par cet auteur.
V. 609. a , b. Eloge de fon mémoire furie papier d’Egypte.
XI. 830. b. M. de Caylus cité fur l’art de tourner & de
defliner le verre. XVII. 98. b. 100.4 , b. L’article Sculpteurs
anciens eft enrichi de plufieurs réflexions de ce favant fur les
paffagesde Pline, que l'auteur de cet article a rapportés. XIV.
816. a, b.
CAYMAN, crocodile des Antilles. IV. 501. b. Ifles du
Cayman. lbid.
CAYMITTE, fruit de l’Amérique. Sa defeription. Arbre
qui le produit. II. 794. b.
CAZAN, ou Ha zan , officier des fynagogues juives. Ses
fonctions. Son fiege. Ce nom fe trouve dans S. Epiphane. II.
794. b.
CAZE, ( le) phyfiologifte. Suppl. IV. 361. a.
CAZEMAT£ , {Fortifient.) on y place le canon quifert
à défendre la face du baftion oppofe. Etymologie du mot
casemate. II. 794. b. Différentes conftruCtions de la cazemate.
On lui donne aufli le nom de place baffe ou de flanc bas ou
de flanc retiré. On met aujourd’hui les cazemates rarement
en ufage. Enfoncement que doivent avoir les places baffes
& hautes. Défavantages des places baffes. Il faut que le
flanc foit couvert par un orillon qui le mette a labri du
commandement de la demi-lune. Quels font les meilleurs
flancs bas. lbid. 795, a.
CAZIMI, ( Aftron. ) mot arabe qui fignifie le difque du
foleil. Planete en cazimi. II. 795.
C E
CE cesy cety cettet ceci, cela, celui, celle, ceux, cellesÿ
celui-ci, celui-là, celles-ci y celles-là. Valeur & ufage de ces
mots. Au lieu de les appeller pronoms, l’auteur trouve plus
convenable de les nommer termes métaphyfiques. II. 79& b. ,
Ce. M. du Marfais prétend que ce pronom eft du genre
neutre : obfervations fur ce fujet., VII. 593.4. Autres remarques
fur ce mot, XIII. 453. b. 454. a. oc fur les mots celui,
celle-, celui-ci, celui-là. lbid.
CEA , ifle de. Lefuicide autrefois autoriiè^ dans cette ifle.
VIO. 252. b. .
CEANOTHE, (Botan.) noms de cette plante en différentes
langues. Son e a r a f le r e générique. Enumératwn de troi?
efpeces. Leur defeription. Lieux ou elles ctqiffent. Leur
culture. Suppl. II. 3-76. u.
C E I C E L 2 5 1
Ceb , ( Myih. ) voyeç C ercop ithique. Divinité adorée à
^fciple de Socrate : principes philofophiques
contenus dans le tableau de Cebès. XV. ¿65. « , i. Obfcr-
varions fur ce tableau, recherches fur fon auteur. A V I .
24CEBI-PIRA , ( Botan. ) arbre du Brefil. Ufage de fon
écorce dans certaines maladies. II. 796. a.
CECI, remarques fur ce mot XIII. 453. b.
CECILE, ( Hift. de Danem. ) avoit été dame d’honneur
de la reine Philippine, époufe d’Eric X , roi de Danêmarck;
paffion qu’il conçut pour cette femme. — Affront qu’elle
reçut de labart d’un lénateur. Suppl. II. 276. b.
CECROpS, ( Hifl. anc. Myth. j aventures de cet homme,
originaire d’Egypte, & fondateur d’Athenés. Il adoucit les
moeurs des habitans de l’Attique, & leur donna des loix.
Suppl. II. 276. b.
CECUBE, {Géogr.) Coecubum, fameux vignoblé célébré
par Horace. Il ne fubfiftoit plus du tems de Pline le natura-
lifte. Suppl. II. 277. 4.
CÉDANT, celui qui cede, {Jurifpr.) un cédant peut
quelquefois & fuivant fes conventions, céder fans garantie.
Appeller ùri cédant en garantie. II. 796. b.
CÉDILLE, {Gramm.) fon ufage. Ce terme cédille vient
de l’efpagnol cedillà, qui fignifie petit c. Us font le même
ufage que nous de la cédille. Ce cara&ere peut venir du ç des
Grecs. Les imprimeurs l’appellent c à queue. II. 796. b.
CEDO, mot latin employé pour fignifier, dites, donne{,
X. 430. b. 431. 4.
CEDO NULLI, ( Conchyl. ) efpece de rouleau. Sa defeription.
Mâniere de le claffer. Suppl. II. 277. a.
CEDRA, efpece de citronnier ; on appelle aufli de ce
nom le fruit de cet arbre. Confitures qu’on en fait. Maniéré
d’en tirer une liqueur qui eft très-eftimée. H. 796. b.
Cedra, comment 011 en tire l’huile effentiejle. VIII. 334. b.
CEDRE, ( Botan.) caraâeres de ce genre de plante. Defeription
de' cet arbre. II. 797. à.
Cedre , arbre très-fameux. Ses diverfes efpeces. Ce que les
relations ndtis apprennent des cedres du Liban. Cette forte
de cedre doit être rangée dans la claffe du mélefe. On le
dit incorruptible. Il fervit à la conftruétion du temple de
Salomon. Cedres tie l’Amérique. Négligence des Européens
à cultiver cet arbre. Facilité de le cultiver. Il s’en trouve
en'.Sibérie. Ufage qu’on fait de fon bois. II. 797. a. Autre
efpece de cedre appellé cedre 'dé Phénicie ou de Lycie. lbid. b.
C edre, {Botan.) fes noms en différentes langues. Les
arbres auxquels on a donné le nom de cedre, rangés fous le
genre des genevriers. Suppl. ü. 277. a. Le cedre du Liban ne
paffe plus depuis long-tems pour un vrai cedre : l’auteur le
place fous la dénomination générique de mélefè. Caraâere
générique de trois arbres qui portent dans Miller la dénomination
de cedre. Noms de ces trois efpeces. Leur defeription.
Lieux où elles font connues. Leur culture, leurs qualités &
ufages. lbid. b.
Cedre , différence entre le cedre & le grand genevrier.
VII. 579. b. Cedre d’Afrique dont il eft parlé dans l’écriture.
III. Rois, ch. 10. -jlr. 2. III. 491. 4 , b. Efpece de cedre que
les Grecs appelloient thuya. XVI. 306. b. Sandaraque qui
coule du cedre baccifere. XIV. 610. b. Bois du genevrier
des Bermudes, appellé bois de cedre. VII. 580. a. Cedres décrits
à l’article G e n e v r ie r du Suppl. III. 200. a , b. &c. Cedres
du Liban. 894. b.
CEDRIA, poix & réfine du grand cedre. Diftinétion du
cedrium & de la cédria. Ré fine du cedre appellée aufli
ccdrcelcum ou huile de cade. Propriétés qu’on lui attribue.
Ufage qu’en faifoient les Egyptiens. H. 797. b.
CÉDULE, {Comm.) porte-cédule. Cédules détachées.ü.
797• b-
Cedule, cedule de préfentation en juftice. III. 750. b.
Cedule confiftoriale. IV. 47. b. Cedule , cahier que les états
prèfentoient au roi. VI. 23. a. 24. a. Cedule évocatoire. VI.
167. b. 169. b.
CÉER, poids & mefure de la côte de Coromandel. Ses
rapports avec d’autres poids dont il eft partie aliquote. Variations
du céer. II. 797. b.
CEILAN , ifle d’Afie. Maîtres de cette ifle. Mariages des
habitans. Soins qu’ils ont de leur nobleffe. Produirions de
cette ifle, laTaprobane des anciens. IL 798. a.
C«/4fl, les habitans de Ceilan difent que leur ifle a été
«parée de la prefquifle de l’Lide. IV. 113. b. Pluie qui
tombe annuellement dans cette ifle. Suppl. IV. 418. ¿.Montai
s r me Ü ÿ 0nné Üjei*à quelques opinions fuperfti-
ï h P S 543-1 Contrée de Ceilan nommée pays de la
iacl <iSi 59? ‘ f- £mit Particulter ù cette ifle , nommé
XV 0 rz Fleur finguliere qui croît dans les bois.
XVI a‘ ^Ti*eur que 1>on y tire d>un arbre appellé ketul.
amohil?» I * P éléphansde cette ifle. V. 500. 4. Animal
¿ T y conno>t ^ous le nom de tolla-aùon. XVL
v * cs fang-fues communes dans ce pays. x tV . 6^4. a.
Î r oc®^tea^e Ceilan. IV. 501. b. Fourmi blanche de cette
ifle. XVI. 792.4. Obfervations fur les habitans. VIH. 346.4.
Sauvages de cette ifle appellés bedas. II. 188. b. Nobles de
Ceilan. VIII. 284. a^Nompar lequel les habitans défignent
1 Etre fuprême. XI. 685. a. Temples de cette ifle. XVL 2 c 1 b.
Divers prêtres de Ceilan. lbid. & VHI. 432. a. IX. 136. à.
Sur la religion des Chingulais, voyez Budsdoisme. Bouquet
qu’on préfente chaque jour au roi. XII. 549. b. Le commerce
de cette ifle enlevé aux Portugais par les Hollandois. III.
694. 4. Commerce que ceux-ci vont faire chaque année fur
la côte de la pêcherie. XII. 449. b.
CEINTES, préceintes, cacreaux, liffes, {Marine) maniéré
dont on difpofe ces pièces de bois. Différence entre les
E réceintes & les carreaux. Forme des ceintes. Leur ufage.-
eurs dimenfions, &c. II. 798. a.
CEINTRE, f Archit. ) • lignification de ce mot dans la
charpenterie & dans la coùpe des pierres. Trois fortes de
ceintres, confidérés.par rapport à/eurs figures. H. 798. b.
Voye^ vol. II. des planches , article Charpenterie , plancn. 14..
Ceintre , outil de charron. lbid. b.
CEINTURE, ufage de la ceinture chez les Juifs, chez les
Grecs & les Romains. IL 798. b. La défenfe de la porter
fut quelquefois une tache d’ignominie. Ufage qu’en faifoient
les femmes. Comment les Latins défignoient un homme,
indolent ou alerte. Expreflions auxquelles l’ufage de la ceinture
donna lieu parmi eux. Ufage de la ceinture chez les-
Celtes. A quelles perfonnes il fe borne aujourd’hui. Nous ’
attachions jadis, ainfi que les aneiens, une marque d’infamie à
la privation de la ceinture. Diftinétion des étoffes & des
habits, établie autrefois en France. Origine du proverbe :
Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée. II. 799. a.
Ceinture. Celle de Vénus : les effets merveilleux. uT 869. b.
VII. 766. 4. XVII. 35. b. 36. 4. Ceintures des Romains.
XVII. 743. 4, b. Ufage que les femmes romaines faifoient
de la ceinture. VIII. 13. b. Ceinture de la nouvelle mariée.
VIII. 15 6.4.XVII. 326. a. Divinité qu’on invoquoit à Rome
en la déliant, lbid. Ceinture de Tanaquillu. XV. 916. a. Courroies
dont les anciens François faifoient leurs ceintures. IV.
396. 4. Ceinture de femme appellée demi-ceint. 811. 4. Celle
que les Chrétiens &les Juifs portent en Afie. XVIL743. b.
Autrefois on faifoit quitter la ceinture & les clefs à celui qui
faifoit ceflion. H. 808. b. Exemple de quelques veuves, qui
renonçant aux biens de leurs maris, mirent fur fa repré-
fentation leurs clefs & leur ceinture. El. 519. 4 , b. D’où
vient le proverbe : Bonne renommée vaut mieux que ceinture
dorée. IV. 31. 4. *
Ceinture de virginité, chez les anciens. Coutume des Grecs
& des Romains à cet égard. Ce que Feftus rapporte de cette
ceinture. II. 799. b. Celle de Vénus. lbid. b.
Ceinture de virginité, chez les modernes. II. 799. b.
Ceinture, chrétiens de la, on orient. Leur origine. II. 799. b.
Ceinture de la reine. Ancien impôt qu’on leve à Paris pour
l’entretien de la maifon de la reine. Son augmentation. Autre
nom qu’on lui donnoit. Pourquoi il fut appellé du nom de
ceinture. Taxe femblable qu’on levoit en Perfe. Impôt fem-
blable en Angletetre, appellé or de la reine. II. 799. b.
Ceinture de la reine: voyez fur ce droit. III. 887. b. XIV.
p f l l
C einture de v if argent, ( Médec. ) fa compofition & fon
ufage. II. 799. b.
CEINTUkIER , ( Arts méch. ) communauté des ceinturiers
de Paris. Ils fo nommoient jadis maîtres courroyers. Modes
qui ont foutenu cette communauté. Règlement de cette ma!*
trife. II. 800. 4.
Ceinturier. Jauge des Ceinturiers. VIII. 472. 4. Voyc[ les
planches du ceinturier, vol. ü.
CEINTURON, fa defeription. Partie du ceinturon appellée
le baudrier. Diverfes matières dont on fait les ceinturons.
II. 800.4. Voyez les planches du ceinturier, vol. II. des planch.
CELA, obfervations fur ce mot. XIII. 453. b.
CELADON, couleur verte tirant fur le blanc. Ce que les
réglemens ordonnent fur la maniéré de foire cette teinture.
II. 800. 4.
CELEBES , {Ifle des) grande ifle d’Afie, aufli nommée
Macaffar. Comment on prétend que fes habitans ontembraffé
le mahométifme. Voye£ M a c a s s a r .
CÉLÉBRÉ , illuflre, fameux , renommé : différence entre
ces mots. II. 800. b.
CÉLÉBRITÉ, gloire, eflime : différence entre ces mots;
VH. 716. b. Pourquoi les hommes qui auroient pu s’illuftrer,
demeurent fi fou vent dans l’obfcurité. V. 283. a.
CÉLENO , nom d’une des pléiades & d’une harpie. Pré-
diétion que cette harpie fit aux Troyens. Réflexion de l’auteur
fur l’épifode des harpies dans l’Énéïde. II. 800. b. '
CELERES, troupe chez les Romains. Son inftiturion.
Pourquoi elle reçut le nom de celer. IL 800. b. Fonétions de
cette troupe. Elle reffembloit à nos dragons. Elle étoit divifée
en troisefoadrons.Son,commandant. Suppreflion & rétabliffe*
ment de ce corps, lbid. 801. 4.