
E P I E P I
EPIPL0 1QUE, { Anat. ) artère épipioîque droite, artere
épiploique poftérieure, épiploïque gauche. V. 810. b.
EPIPLOON, {Anat.) noms de différentes membranes
graifléufes qui flottent dans la cavité du bas-ventre. Il y a
trois épiploons continus l’un à l’autre : lavoir, Htépatogal-
trique , le pftrocoliqi» Sc le eolieue , Si piuCeu« autre,
petit* dillrilmé. le long du colon. Defa.Pt.on dtoffjfa de
ces différentes parties, de leu rs glandes 8c de leurs vaiffciu*.
Î TpipiooN4 M»ac) f 'V 'l Omentum. Sa dcfcripdon.
S“%p\QVE,jp<i‘ m . r n t { E p o p é e .
EP1KE (âiogr. Hi/.ane.) Outre le pays défigné par ce
mot les écrivains grecs s'en fervent quelquefois pour
exprimer en général ce que nous appelions continent. Ce
qui a rendu lTÉpire célébré. Ses diverfes révolutions. Eut
uréfent des Épirotcs. V. 8tt. a.
EPISCOPAL. Eglife épifcopalc. II. 773. b. Villes épifeo-
pales. III. 486. a. b. VI. 143. b. Droits épifeopaux. V. 14a.
b. Fief épifcopal. VI. 703. b. Jurifdiâion épifcopalc. 144. a.
IX. 7«. a. b. &c. Notaires épifeopaux. XI. 242. b. 243. b.
Notaires de la cour épifcopalc. 243. a. Ordination épifcopalc.
XI. 581. b. r t , •
EPISCOPAT. (ffijl. eccl.) Il n’y a qu’un épifcopat, dit
S. Cyprien, 8c cet épifcopat eft folidairement poffédé par
chacun des évêques en particulier. Les théologiens fcho-
laftiques font partagés fur la queftion ; favoir, h Pépifcopat,
ou Pordination épifcopalc, eft un ordre 8c un focrcment dff-
tingué de la prêmfe. Le nombre de ceux qui embraflent
l’affirmative eft le plus grand ; mais ils font divifés fur ce
qui confthuc la matière 8c la formé de ccfocremcnt. Cérémonies
pratiquées dans la confccration des évêques. La
plupart de ces cérémonies n’ont été ni par-tout, ut de tout
tems eh ufage, L’impofition des mains feule eft la matière
4e Pépifcopat. V. 811. b. Diverfité de fentimens fur ce qui
doit faire la forme de Pépifcopat. Cependant il eft prouvé que
cette forme fe réduit aux prières qui accompagnent l’impofition
des mains. Examen de la queftion, fi uneperfonne qui
n’eft pas prêtre peut être ordonnée évêque. Difpofition du
concile de Sardique à ce fujet. Il y a lieu de croire que
les évêques n’ont jamais été difpenfés de la prétrife, quoiqu’ils
Paient été quelquefois des interfticcs ufués pour s’af-
furer des moeurs & de la foi du fujet. Les évêques ne
«ourroient communiquer à certains fidèles le pouvoir de célébrer
les fàints myfteres & d’abfoudre les pécheurs , sils
copat d’Angleterre. XVII. 391.
EPISCOFAUX, {Hifl. mod. d’Angl.) ainfi nommés par
oppofition aux presbytériens. Foyt[ A n g l i c a n s , En quel
tems ils fe rapprochèrent & formèrent les deux branches de
Wjghs 6c de Torys mitigés. De tous les feâaires, les épifeopaux
font ceux qui font le moins éloignés de l’églife
romaine, pour ce qui concerne la difeipline eedéfiaftique.
Difpute entre quelques théologiens catholiques fur la validité
& légitimité de Pordination des miniftres narmi les épifeopaux.
Divers rapports entre les épifeopaux oc les catholiques for
la difeipline 6c la police eedéfiaftique. V. ¡812. b. Sur quels
points ils conviennent avec les calviniftes. En quoi tems leur
iithtirgic fut autorifêe & confirmée. Ils font regardés comme
non-conformiftes en Ecoffe. Privilèges des presbytériens en
Angleterre. Les miniftres épifeopaux fujets à plufieurs loix
pénales. Ibid. 8x3. a.
Epifeopaux joints aux Torys. XVL 441. a.
EmYNTHÉTIQUE, {Midec. ) fefte de médecins. Etym.
de ce mot. Quel étoit vraifomblablcment le but de Léonides
6c des autres du même parti. Tout ce qui regarde cette-feâe,
8c même le tems où vivoit Léonides, nous eft inconnu. V,
I1*
clique, voyez fur cette feâe de médecins. X.
209. b. 46622.. aa..
EPISODE, {Bell. Un. ) Définition générale. Dans la pôéfie
dramatique des anciens on appelloit epifode la fécondé partie
de la tragédie. V . 813. a. Origine de ces épifodes. Auteurs
qui en ont traité. Diftri"b utiona ddée ■l’ancienne tragédie en quatre
parties. Obfervations fur ces épifodes de l’ancienne tragédie.
Les épifodes étoient alors ce que nous appelions aujourd’hui
aflts, ibid. b.
Epifodtépique. En quoi il diffère, félon Ariftote, de l’épi-
trarique. Trois fons diflérens que cet auteur donne au
mot épifode. t°. Il entend par Pépifode épique, le poeme
tout entier, en en retranchant la propofuion 6c l’invocation.
8*3. b. 2°. CtvMue incident étoit auffi compris fous le
nom général d epifode. 3'’, Ce philofophe donne une troi-
fieme forte depifode, lorfqu’il dit que ce qui eft compris
6c exprimé dans le premier plan de la fable, eft propre, &
qjie les autres chofes font des épifodes. Rapportile ce troi-
lieme fens avec le iccond. Ceft à ce «oiûeme fon» qu’il ?fu
faut reftremdre le précepte d'Ariftote, de ne faire les énl.
iodes, qu’après avotr cholf. les noms qu’on veut donner lu i
perfonnages. Ainfi cet auteur n’entend pas par épifode un
événement étranger, mais une partie nécelfilre de l’affion
& du fujet. f tA S l* . a. Onpourroi, donc définir les épifodes,
les parties néceffiures de laffion étendue avec des cireoni
fiances vraifemblables. La parue de l’aâion qui fort de fnnA
k l'épjfode, ne doit pas, lorfqu’eUe eft épifodiée, demeurer
dans la fimplicité, telle quelle eft énoncée dans le plan de
la fable. Le fujet d’un poème peut s’amplifier , ou en employant
beaucoup de cfcs épifodes, ou en donnant à chacun
une étendue confidérable. Ibid. b. Réfumé de tout ce qui vient
d’étre dit fur-ce fujet. Ibid. Sij.a.
E p i s o d e , ( Poifie) c’étoit originairement une ou plufieurs
fcencs placées entre les chants du choeur d’une pièce dramatique.
Les modernes entendent par ce mot tout ce qui fort à remplir l’intervalle d’une aâion épique ou dramatique
interrompue ou fufpcndue : 8c pgr ornemens épifodiques *
certains acceffoires qui ne tiennent pas eflcntiellement au
fujet principal. Utilité des épifodes dans la poéfte épique 8c
dramatique. Du choix des épifodes 8c du rapport qu’ils
doivent avoir avec l’aâion principale. Suppl. II, 823. b.
Epifode. Voyc[ I n c id e n t . Comment les épifodes peuvent
fe concilier avec l’unité d’aâion. I. 121. b. XVII. 402. a.
Epifodes ajoutés au chant des dithyrambes. III, 361. «,
Epifodes dans l’épopée. V. 823. b. Suppl. I. ido.a. Suppl.lV.
qqo. a t b. (/c. Des feenes épifodiques dans la comédie. Suppl.
II. 319. a. Réflexions contre la multiplicité 8c diverfité des
épifodes. XII. 148. b. Réglé fur les épifodes en peinture
oc en poéfte. 849. a.
E p i s o d e . (Peint.) Définition 8c exemples. V. 81 ç. a.
EPISODIQUE , ( Bell. Un. ) fable épifodique chargée
d’incidens fuperflus. Drames épifodiques condamnés par
Ariftote. Les aâions les plus ftmples font les plus fujet tes
à cette irrégularité. Les plus anciens poètes français font
tombés dans ce défaut. Moyen de connohre fi un épifode
eft fuperflu. V. 81 c, a. En quel cas il eft permis d’imaginer
un épifode, 8c de 1e lier au fujet, de forte qu’il y devienne
comme néceffaire. Des pièces à tiroirs. Ibid. b.
EPISPASTIQUE. {Midec) Voyc[ V ¿ sicàtoi res, Onguent
épifoatique. XL 482. a.
EPiSSER. une corde. ( Cordtrit ù Marine) Lorfque quelques
manoeuvres font rompues, on eft obligé de les épifler, quand
on n’en a pas de rechange. Comment on épifle deux cables
enfembie. V. 813. b.
EPISTATE, {Hif. anc.) fénateur d’Athenes qui étoit
en femaine de préftder. Etym. de ce mot. V. 813. b. L'élection
du fénat des cinq-cens par les dix tribus a’Athcncs,
tirés de chacune de ces tribus. Chaque tribu avoit tour-i-
tour la préféance. Les cinquante fénateurs en fon&ion fe
nommoient prytanet. Durée de la prytanie. Quels étoient
ceux des prytanes qu’on aopelloit proedres, 8c celui des
proedres qu’on appelloit ipijUte. Celui qui avoit été épiftate
ne pouvoit plus eipérer de l’être. A qui s’adreffoient les particuliers
qui avoient quelques affaires devant les prytanes.
Fondions de l’épyftate dans les affaires importantes. Ibid.
816. a.
EPISTOLAIRE. ( BcUes'Utt. ) Du ftyle épiflolaire. Divers
caraâeres des lettres de Gcéron. V. 816. a. Jugement ds
l’auteur fur celles de Pline 8c de Séncque. Lettres politiques
du cardinal d’Offot. Celles de madame de Séviené font les
plus cftimées. Jugement fur celles de Balzac oc celles de
Voiture. Lettres du chevalier d’Her... Lettres à la marouife,
&c. Enumération des principaux auteurs épiftolaires. /but. b.
EpiflolaireyflyU. XV. 333. af b. Voyt{ LETTRES. IX. 410-
b. — 414. a.
EPISTOLARUM ferinium. XIV. 813 .a .
EPISTOLIQUE, écriture des Egyptiens. V. 361. a.
EPITAPHE. ( Bell. Un.) Etym. de ce mot. A Sparte on
n’accordoit d’épitaphe qu’à ceux qui étoient morts pour «
forvice de la patrie. V. 8té. b. Le maufolée du duc oc
Malboroug encore fans épitapbe. Exemples d épitapnes
l’on fait parler la perfonne morte. Origine de la formule/
viator. L’épkaphe eft communément un extrait de loua g
ou de morale, ou de l ’un Ôc de l’autre. Epi taphe de m.
Turcnne. Celle d’Alexandre , de Newton, Ibid. 8t7- a-
Dryden , du TafTe. Epitaphes épigrammatiques. vtemp
d’une telle épitaphe naive 8c piaffante. Réflexion*
épitaphes infultantes 8c calomnieufos. Quelquefois àp
neft que morale, 8c n’a rien de perfonnel; exerr>? ’ ,nt^ver.
Jovianus^Pontanus. Des épitaphes à la gloire dei nom' - .
tueux. Elles font quelquefois l’ouvrage de la ràt&nno -
le. Le fcntimcnt de l’honneur, ou I
opere dans certaines ames ce que l’efpoir des r P
nedt jamais opéré: exemples. Quelquesfl,utcly^y y
E P I
mopyles. XVI. 273. b. Mots que les anciens Romains met-
toient quelquefois au bas d’une épitaphe. VIII, 772. b.
Epitaphe de Pallas, affranchi de Claude. XVI. 399. b. 400.
b. Exemples de quelques épitaphes modernes : épitaphe d’un
abbé ignorant, II. 2. a. Celle d un homme dont le pied s’étant
engagé dans l’étrier, fut traîné fi long-tcms par fon cheval,
qu'il en mourut. VI. 77. b. Celle d'un bouffon de cour. VU.
42. br Epitaphe de M. Piron. XII. 122. a. b. Epitaphe de
Molière par la Fontaine. 844. a. Epitaphe d’un libraire de
Bofton. Suppl. I. 302. a.
EPITASë, {Bell, leu.) c’étoit îjg fécondé divifton du poème
dramatique. En quoi elle conftftoit, L’énitafe eft ce que nous
appelions noeud 8c intrigue. Comment Vont définie les anciens
fcholiaftes de Térence 8c Scaliger. V, 818. a.
Epitafe. En quoi elle diffère de la cataftafc. II. 772. b.
E p j t a s e . {Mid.) V. 818. a.
EPITHALAME. ( Bell. Un.) Etym. de ce mot. Pourquoi
les Grecs nommèrent ainfi le chant nuptial. Lieu où fe
chantoit l’épithalame. Les critiques regardent le pfeaume 44
comme un véritable épithalame. Origcnc appelle auffi de.ee
nom le cantique des cantiques. Les Grecs connurent ce chant
nuptial dés les tems héroïques. En quoi il conftftoit dans fa
première origine. V. 818. a. L’acclamation d'hymen, 0 hymt-
nie y qui étoit le principal de l’épithalamc, en devint auffi
l ’acceffoirc. Héfiode 8c Sréfichore font les premiers poètes
connus qui aient fait des épithaiames. En quoi confifte l’épithalame
grec. Origine de 1 épithalame latin ; il commençoit
par l’acclamation de Talajflus. Ufage qu’on fit enfuite des
vers fofeenniens. Catulle perfectionna ce genre de poéfte.
Obfervations fur les épithaiames de Stace, de Claudien, de
Sidonius. Ibid. b. Epithaiames des modernes. Des règles à
fuivre dans cette forte d’ouvrage. Défauts des épithaiames
du cavalier Marini. Des images ou pcjnturcs qui conviennent
à ce poème. Ibid. 819.a. Tnéocrire cité comme modèle en
ce genre; fon épitaphe d’Hélcncjréglés obforvées dans cette
picce. Perfonne n’a mieux écris fur cette matière que M.
Solicitai, dans un de fes difeours inféré dans le recueil de
l’académie des belles-lettres. Ce genre eft aujourd'hui
prefqu’cntiérement abandonné. Ibid. b.
Epithalame. Voye^ H y m e n é e , Comment on invoquoit
l'hymen dans les étmhalamcs. VIII. 393. b.
É p i t h a l a m e . (Grav.) Eftampcs que les graveurs de
Hollande appellent de ce nom. Perfonne n’a mieux réuiti
en ce genre que Bernard Picart. La mode en eft prefque paffée.
V. 820. a.
EPITHÊME. ( Pharm. ) Etym. de ce mot. L’ufage a exclu
les emplâtres 8c les onguens de la daffe des épi théines, qui
ne comprend que les remedes extérieurs appliqués fous
forme liquide, fous forme fcche, 8c fotls forme de bouillie;
8c encore ce mot eft ¡1 prcfqu’cntiércment oublié. Efpeces
d’épi théines focs, V. 820. a.
Epiihéme, écuffon, cfpece d’épithême. V . 383. a. Epi thèmes
vermifuges. XVII, 74. b. De l’ufage des épithémes. 197.x.
EPITHETE. {Gram. b Rhct.) Etym. 8c genre de ce
mot. Différences entre épithete 8c adicâif. V. 820.x, Origine
de l’ufage des noms propres de famille. Adjcélifs qu'on peut
ranger dans la claffe des épithetes. De l’art d'ufer des épi-
thetes. Ibid. b.
E p i t h e t e . Difiinftion de trois efpeces d’épithetes: les
unes que l’auteur appelle cfthétiques > qui fervent à rendre
l’idée principale plus fonfible,par les idées acceffoires qu’elles
y ajoutent. Suppl. II. 823. b. Les autresqui ne font que grammaticales
, adjeâifs néccffaires à l’intelligence du difeours :
les troifiemes que les grammairiens nomment patronymiques,
titres ajoutés au nom d'une perfonne. De l’ufage des épithetes.
Ibid. 826. a. On remarque que la décadence du goût a
été annoncée par la profution de cette forte de mots. Ibid. h.
EPITOME. ( Bell. Un. ) On reproche fouvent aux auteurs
d’épitomes que leur travail occafionnc la perte des originaux.
V, 820. b. Voycr A b r é g é .
EPITRE, {Bell, leu!) Etym.de ce mot. Ufage que nous
en faifons aujourd’hui. V. 820. b. On attache aujourd’hui à
l’épître, l’idée de la réflexion 8c du travail, 8c on ne lui
permet point les négligences de la lettre. Défauts de quelques
¿pitres de Boiîeau. En quoi conftftoit le mérite de ce
poète. Défauts de celles de Rouffeau. Réglés à obferver
dans l'épitre philofophique. Ibid. 821. x. Quelques ¿pitres
de Boileau jugées d après ces réglés : celle à M. Arnaud,
8c celle à M. de Seignelai. On n’a befoin que d'un peu de
philofophie pour n’en trouver aucune dans les ¿pitres de
Rouffeau. Critique de celle qu’il adreffe à Clément Maror.
Ibid. b. Examen des ¿pitres de Pope qui compofent fon effai
fur l’homme. Ibid. 822. x.
Epitre didieatoire. L’eftime 8c l’amitié l’ont inventée, mais
la bafTeffe 8c l’intérêt en ont avili l ’ufage Il ne refte
qu’une façon honnête de dédier un livre , c’eft de fonder
fur des faits la reconnoiffance, l’eftimc ou le rcfpcÛ, qui
doivent juftifier aux yeux du public l’hommage qu’on rend
au mérite. V. 822. a.
Tome I.
E P O 813
E p i t r e . {Hifl. eccl.) c’eft une des parties de la meftb, 6c
qui précédé 1 évangile. Origine de l’épitre 8c de l’ufage de
1 églffc à cet égard. V. 822. x. Quels font les mots par lef-
quels commence la leélurc des épures de S. Paul, 8c celle
a c quelques, partages de l’ancien 8c du nouveau teftapt ent.
Par qui te fait cette leéture. Ibid. b.
Epitre fynodalc. XV. 733. x. Des épitres de S. Paul. XII.
EPITRITE, {Bell. Un A pied compofé de trois fyllabes
longues 8c d’une breve. Quatre fortes d’épitrites. V. 822. b.
E p i t r i t e . ( Muflq.anc!) V. 822. b.
EPITROPE, figure de rhétorique apportée par les latins
concejflo. Exemple tiré de Defpréaux. Sut. IX. 212. V. 822. b.
E p i t r o p e , {Hifl. mod.) juge ou arbitre que les chrétiens
f'jccs, qui vivent chez les Turcs, choifirtent pour terminer
eurs différends. Il y a dans chaque ville divers épitropes.
Quelques auteurs ont appellé epitropi les vidâmes, voyez ce
mot. V. 822. b. Sens du mot iirirpfats chez les anciens Grecs
8c dans le nouveau teftament. Ibid. 823 » x»
EPIZOOTIQUES maladies. Foyer L o u v e T.
EPLOYÉ, (Blafon) Voye\ vol il, despL Blafon. pl. 18.
EPODE, ( Poif. anc. ) cfpece de poéfte ancienne des Grecs
8c des Latins. i°. On appelloit épode chez les Grecs, un
artemblage de vers lyriques où la derniere fiance qui, dans
les odes, fe chantoit immédiatement après deux autres fiances
nommées ftrophe 8c amifirophe,. . . . . 20. Un petit poème lyrique
compofé de plufieurs diftiques, (/c. . . . . . V. 823. x.
3". Un demi-vers élégiaque, ou même le petit vers.adonien
mis après trois vers laphiques , &c 40. Tout petit vers
mis à la fuite d’un ou de plufieurs grands. Ce que fignifië
le titre de liberepodon que porte le livre 3 des odes d’Horace.
Ibid<H>.
E p o d e s . {Mufùj. anc.) V. 823. b.
EPOINTÉ cheval. {Maneg.) Suppl. III. 417. x.
EPOISSES, dans l’Auxois. ( Giogr. ) Suppl. L 263. x.
EPONGE, {Hifl.nat.) M. Peyuonel a découvert que
l’éponge étoit formée par des infeâes de mer, de même que
beaucoup d’autres prétendues plantes marines. Diverfos
efpeces d'éponges. V. 823. b.
Eponge. La fleur de la tannée pourroit être rangée fous le
genre des éponges. XV. 888. b. 889. x. VI. vol. des planches,
regne animal, pl. 93.
E p o n g e , {Pharm. Mat.midic.) Maniéré de foire l’éponge
brûlée, l’éponge préparée. Vertu qu’on attribuoit autrefois
à l’éponge brûlée. Ufage de l’éponge préparée avec la cire.
E p o n g e , f Maneg. Marleh.) extrémité de chaque branche
d’un fer de cheval, V. 824. x.
E p o n g e , {Maneg. Marleh.) tumeur fituée à la tête ou
à la pointe du coude. Pourquoi on l’appelle de ce nom.
comment elle eft occafionnée. V. 824. x. Caufe de fes progrès.
La même caufe qui produit cette loupe n’occafionne
quelquefois qu’une çallofite. Ce qui diftingue la callofité de
la loupe. L’une 8c l’autre ne préienrent rien de dangereux.
Ce qu’on doit foire pour guérir la loupe. Ibid. b.
E p o n g e s , {Plombier) bordures de la table fur laquelle les
lombiers vcrlènt leur plomb. Ufage de ces bordures. V.
’ Î p ô n t i l l e s , fjtontilUsy {Marine) différentes fortes
d’éponrilles. V. 823. x.
ÉPONYME, premier archonte d’Athenes. L 619. b. Officiers
ainfi nommés à Sardes. XIV. 633. b.
ÉPOPÉE, {Bell. Uttr.) imitation en récit d’une aftion-
intéreffante 8c mémorable. Auteur qui a traité la partie hif-
torique de l’épopée. Caraâerc de divers autres traités fur
. cette matière. Des réglés de l’épopée. On fe propofe de les
tirer non d’aucun poème connu, mais de la nature même
de ce genre de poéfte. V. 823. x. Les unes regardent le choix
du fujet, les autres la compofition.
Du choix du fujet. Divers fentimens du P. le Bortit 8c
de'l’abbé Terraffon fur la maniéré de choifir le fujet. On
peut dire qu’il n’y a point de réglé cxclufive fur ce choix.
Caraâerc d’unite qui convient à l’épopée. Cette unité n’en
détermine ni la durée ni l’étendue. Quant au nombre des
incidens, on peut les multiplier fans crainte , pourvu qu’ils
naiffent les uns des autres 8c s'enchaînent mutuellement. Une
aâion vafte a l’avantage de la fécondité, d’où réfulte celui
du choix. Le poème épique n’eft pas borné, comme la tragédie,
aux unités du lieu 8c du tems. Ibid. b. L’épopée exige
une conclufion qui ne lairte rien à defirer. Son aâion doit
être mémorable 8c intéreffante : 8c en cela le poème de l’O-
dyffée eft bien fupérieur à celui de l'Énéidc. Cette aâion
doit avoir une grandeur 8c une importance univerfelles ;
obforvation fur l'Iliade conformément à cette règle. Lucain
eft rccommandable par la hardieffe avec laquelle il a traité
fon fujet aux yeux des Romains devenus cidaves, 8c dans
la cour de leur tyran. Ibid. 826; x. La grandeur 8c l'im-
■ portance de l’aâion de l’épopée dépendent de l’importance
8c de la grandeur de l’exemple qu elle contient. Comment
Q Q Q q ïH