
g 70 G R E
G i . i c o m k W o - C i f a r i c , ( S a in t ) ap pe llé Thaumaturge.
f GttÉoomE, ( f i a » ) profcffeur de droit. X V I . 4 , , . a.
GREGORIE , ( Jacques l i e s ouvrages fur 1 optique. XI.
„ 8 b. Son télefcope de réflexion. X V I . 43. a: ,
GRÉGORIEN. ( Hifl. eccl. ) R it grégorien. V II. 918. a. Chant
grégorien, calendrier grégorien .a n n é e grégorienne, époque
ir lS T n . A m t grégorienne. I. <89. t . Calendrier gré-
eorien. II. M - «• C®«1“ grégorien. III. 575. b. Epatte gré-
L ie n n e . V . M « Ciiant grégorien, Pl a in -c h a n t .
¿R E IFEN STE iN , montagne de Mifme : roches hnguhercs
de cette montagne. V o l. V I. des planch. Regne minéral, 4 '
C° G R E n ^N B ^ R G . ( Géogr. ) Obfervations fur trois villes
de ce nom dans les états du roi de Pruffe. Suppl. III'. 262. a.
GREIN » (G^ogr.) petite v ille d’A llemagn e, dans l’A u triche
fupérieure. Etabiiffemens les plus remarquables qu’elle
renferme. Partage périlleux du Danu be, auquel elle donne fon
notn-Sùppl. IÛ.a6».é. r - k i . *
GRÊLE. ( Phyfiq. ) Sa formation. V ariétés qu on remarque
dans les grains de grêle. D ’où dépend leûr 'grorteur. Pourquoi
celle qui tombe fur les montaghes eft plus p etite, félon
Vobfervation de quelques pliyficiens , que celle qui tombe
dans les vallées. La grêle n eft jamais d’une denfité uniforme,
•depuis fa furface jufqu’au centre. V I I . 928. b. Jufqu’où peut
aller la grorteur des grains, lorfqu’elie 11’excede point celle
des gouttes de pluie. Grofleur prodigieufe dont la grêle a été
quelquefois. Pourquoi les grains de grêle font ronds. Caufes
qui peuvent empêcher que cette rondeur ne foie parfaite. La
grortb grêle eft tantôt conique ou pyramidale, quelquefois
hêmi-iphérlque ou fort anguleufe. Les grains qui tombent
dans le même orage , font tous à-peu-près de même figure.
Variétés dans la tranfparence 8c la couleur de la grêle. Sorte
de grêle connue fous le nom de gréjîl. lb id . 929. a. On ne doit,
pas confondre le gréfii avec une autre forte de grêle fort
menue aufli, qu’on voit'quelquefois tomber par un tems eal-
me 8c tempéré, 8c qui fe fond prefque toujours en tombant,
¿ c . Diverfes circonftances dont la chute de la grêle eft accom-
;pagnée: un tems fombre 8c orageux ; un vent impétueux ;
beaucoup de variation dans la direction des vents ; un bruit
caufé dans l’air par le choc des grains ; la pluie la précédé
ou la fuit; elle eu prefque toujours accompagnée du tonnerre;
aux approches de l’orage 8c lorfqu’il a grêlé , l’air fe refroidit
'«onfiderablement. On a des exemples qu’il a grêlé pendant
grêle peut tomber en laver, lbid . b. r une/tes effets de la grêle.
Tous les pays ne font pas également fùjcrs à la grêle. Elle
tombe rarement fur les montagnes fort élevées. D e deux
champs voifins expofés au même orage , l’un fera ravagé 8c
l’autre épargné. Explication de la g r ê le , félon Defcartes :
obfervations fur fon hypothefir. Examen du fentiment de
ceux qui penfent qu’à la hauteur où fe forme la 1 grêle , le
froid de Vatmofphere eft toujours aflez confulérame pour
convertir l’eàu en glace, lbid . 930. a. Hypothèfe de MuiT-
chenbroeck. Celle de M.Hamberger. C e lle de M. de Mairan.
Selon l'auteur d’une difiêrtatiun qui a remporté le prix au
jugement de l’académie de Bordeaux, la grêle eft un mélange
d’eau glacé e, de fel v o la t il, de fel concret 8c de foufre :
c’eft le réfuhat d’une congélation artificielle, produite par le
moyen des fels. Peut-être fuffira-t-il de combiner ces explications
d’une certaine maniéré , pour approcher beaucoup
du fyftême de la nature. Le refroidiftement graduel des
gouttes d’e a u , jufqu’à ce qu’elles fe convertirtent en glace ,
peut être caufè par quelque opération femblable à quelques-
unes de nos opérations cnymiques. lbid . b. L e tonnerre 'qui
accompagne le plus fouvent la grêle , prouve que l’air éft
chargé de plufieurs fortes d’exhalaifons. Une certaine quantité
d’alkalis volatils combinés avec l’eau 8c l’acide vitrioli-
?ue dans une nuée , y exciteront un froid confidérable. C e
roid ne glacera point les gouttes d’eau intlmément mêlées
avec l’alkali volatil ; mais il pourra glacer les gouttes voifines
auxquelles il fe communiqtfcra. Caules du tonnerre en tems de
grêle. Pourquoi il grêle plus fréquemment fur la fin du prin-
tems 8c pendant l’été. lbid. 93,1. a.
Grêle, Caufe qui la produit. XI. 543. b. 74 4 .4 , b. Pourquoi
tous les orages ne donnent pas de la grêle. <47. a. Effets de la
grêle fur les plantes. XI. 724. a.
G r e l e , [Chirurg.) maladie des paupières. C e n’eft point
une maladie dangereufe ; mais elle eft quelquefois très-
incommode. L’opération eft ici l’unique reflource. Différentes
manières de la pratiquer, fuivant les différons fieges
IbM ¿UmeUr’ 1#|| I l Ên quoi confifte le panfement.
G r ê le , ( Tableticr-Cornctitr') VII 031 b
derc commse adjesftif. VmII, 931. m « mot, cônfi- b.
GRE G r ê l e , ( Anatom. ) mufcle de la jambe. Sa defeription.,
Mufcle appellé grêle antirieur. V I I . 9 31. b.
G R ELIN . ( Corderie ) Les grelins fe fabriquent comme'les
aufliercs. D ifférence entre ces deux parties de la corde. A v an tages
que. les grelins ont fur les auffieres, félon M. D uhamel.
V l l .o f l i . é. O n peut foire des grelins avec toute forte d’auflie-
res. Grelins en queue derar. Maniere de les faire. I b id .a ï t . a.
Grelins , forte de cordes. IV . 207. a. 2 17 . a. 234. b. Grelins
en queue de rat. 2 3 7 .b. Archigrelins. I. 6 17. a.
G R EM IL ou Herbe a u x perles, ( B o ta n .) Caratteres de cb
genre de plante. Sa defeription. Lieux Où elle croît. V II. 032.
a, V o ÿ t{ LARME de Job.
G r em i l . (M a t . mèdie.) Sa graine eft émulfive , diurétique
8c adouciffante. Vertu s qu’on lui attribue contre les petits
calculs. V II. 932. a. Maniérés de l’adminiftrer en remede.
Obfervations fur ces vertus prétendues de charter les graviers
8c de favorifer la fortie du feetus. Compofitions de
notre pharmacopée, dans lefquelles cette'grainc eft employée.
Autres gremils qu’on fubftitue fouvent à l’herbe aux perles.
lbid . b.
G r e m il rampant. (B o t . ) Sa defeription. Nom que lui donnent
les botaniftes. Propriétés qu’on lui attribue , de même
qu’au g remii, appellé larme de Job. V I I . 93 2 .b .
G R EN A D E . ( Pharm. & M a t. mèdie. ) D e s trois efpeces de
grenade , on n’emploie gueres en médecine que la grenade
aigre. Qualités du fuc de grains de grenade. Sirop qu on prépare
avec ce fuc. Propriétés 8c ufages des grains de grenade.
V i l . 932. b. Eau de grenades qui fe fait dans les lieux où
elles font communes. Ses ufages. Obfervations fur les propriétés
de l’écorce de grenade. Maniere de l’adminiftrer intérieurement.
Ufages extérieurs de cette écOrce. Vertus des fleurs
appellécs balauftes. J b id .o t f . a.
G r e n a d e , (.L itt. ) fymbòle de Cérès. X V . 730. b.
G r e n a d e , ( B lafon / fru it du grenadier. Comment on le
repréfente. Grenade ouverte. Etymologie dtt mot. Suppl. III.
202. b.
G r e n a d e . ( A r tm ilit . ) Maniere de jetter les grenades,
iftance m .i
des r
Diftance à laquelle le foldat les peur jetter. Efpece de grena-
qui ne fe je ttent point à la main. V II. 933. a.
Grenades ,/u fée s pour les. V I I . 386.1
Grenat
G r e n a d e ’d ‘a rtifice, ( A r tific . ) V I I . 933. a.
G r e n a d e , royaume d e . (G é o g r .) deferintion géographique
, V I I . 930. a. 8c productions de ce pays. Propriété dé cette
province dans le tems que les Maures la pofféaoient. Depuis
leur expulfion, elle n e fait qûe dégénérer. lbid . b.
Grenade. Hautes montagnes de ce royaume. Suppl. 1. 3 23. b.
G r e n a d e , (G é o g r .) v ille d’Efpagne. Prife de cette ville
fur les M au res , par Ferdinand V , en 1492. R egrets 8c larmes
de Boabdilla en quittant cette ville fi peuplée, fi riche 8c n
ornée. Reftes de magnificence qu’elle a confervés. Son commerce
en foie. Sa iuuation riante 8c avantageufe. Cette v ille
eft la patrie de Louis de Grenade , de Suarez 8c de Marmol.
Leurs ouvrages. V IL 933; b.
Grenade. Chancellerie de cette v ille. III. 116 . a.
Grenade %v ille de l’Amérique efpagnole. V II. 933* .
G r e n a d e , la N o u v e lle , ( Géogr.y pays de lAmériqu ç
méridionale. Alimens dont fe nourriffent les fauvages des
vallées. Produ irons du pays. Sa capitale. V II. 93 3. b.
Grenade , la , ifle de l’Amérique feptentrionale, 1 une des
Antilles. Son étendue. V I I . 033. b.
G R E N A D IE R , ( B o ta n .) car afte res de ce genre de plante.
Defeription du grenadier domeftique. Defeription du grenadier
fauvage. V I I . 934. a. Lieux où il vient naturellement. lbid . b.
Grenadier. Fleurs du grenadier fauvage. II. 32.4.
G r e n a d i e r , ( Agrtcult. ) différentes efpeces cultivées par
les curieux. Maniere de les cultiver. Comment on 'doit les
tailler. Rcmede à apporter lorfque les grenadiers en caille
coulent. Maniere de les multiplier de marcottes, v i l . 934. b.
Maniere de les perpétuer de bouture. Comment on doit les
préferver du froid. T em s auquel fleuriffent les grenadiers à
fleur double, 8c qui ne donnent point de fruir. Comment les
Anglois difpofent.de leurs grenadiers. Defcrjption du grenadier
nain d’Amérique. Précautions à prendre pour le conferv
e r . lbid . 937* a% „ . ,
G r e n a d i e r . (B o ta n . J a rd in .) Noms de cette plante en.
différentes langues. Son carattere générique. Ses efpeces &
variétés. Suppl. III. 162. b. Lieu* ou croiffent les grenadiers.
Leur culture. lbid. 263. a . Différentes fortes de grenadiers,
félon Pline. Ufages auxquels on appliquoit, de fon tems, 1 e*
coree 8c la fleur. lbid . b. ■ ,
G r e n a d ie r . ( W fiiilii.) Création des grenadiers en >007-
Objet de leur inflitiition. Origine de leur nom. Toutes les
puiffances de l’Europe ont des grenadiers. Ils furent d anorü
établis en France au nombre de quatre par compagnie , «
enfuite réunis en compagnies particulières , •; 1 exception
de quelques régiinens étrangers au fervice du roi. comp agnies
de grenadiers é.ablis en , 744> da.is chaque bataillon de
milice. Le corps des grenadiers eft le modèle de la bravoure
8c de l’intrépidité. V I I . 935. «. Conditions auxquelles un
GRE GRE foldat entre dans c e corps. Prérogatives du grenadier. G re nadiers
poftiches qui remplirtent provifoirement les placés
vacantes. O n s’eft fixé en France à une compagnie de 4,7
grenadiers par bataillon compofé de 68« hommes. Fureur
aeftruéVive que le relâchement de la difeipline a voit laiffé
naître dans le corps des grenadiers, lbid . b.
Grenadiers. Ufage & emploi de cette compagnie. II. 137. b.
Outils ordonnés dans les compagnies de grenadiers. V I I I .
8. b.
G r e n a d ie r s d cheval. ( Compagnie d e s ) Création de cette
compagnie en 1676 ; elle fut unie à la maifon du roi. D ’où
elle fut tirée , & comment elle fut ^ompofée. V I I . 937. b.
Div er s exemples de fa bravoure & de fon intrépidité. Le roi
en eft le capitaine. L e corps qui lui donna naiffance, la foutient
encore aujourd’hui. Epreuve des fujets préfentés pour y être
admis. Ce tte compagnie eft la plus nouvelle de la mailon du
roi. Divers changemens qu’elle a foufferts depuis fon inftitu-
tion. lbid . 936.4.
G r e n a d i e r s de France, ( Corps d e s ) fa formation en 17*49.
Principaux officiers de ce corps. L ’état major de chaque brigade
réglé en 1736. V I I . 936. a. Officiers qui commandent
chacune des 48 compagnies de ce corps. ‘Comment fe fait le
remplacement des grenadiers qui manquent, lbid . b.
Grenadier pofliche. Comment fe fait le choix de ces foldats
dans l’irifonterie françoife. Dédommagement payé aux capitaines
des compagnies dont ils font tirés. Dans les milices ,
les grenadiers poftiches forment une compagnie particulière
établie dans chaque bataillon en 174 6.'Compagnies
d ’où ils font tirés. Compagnie à laquelle il fourniffent. VII.
936. b.
G r e n A d ie r s -r o y a u x . ( Régiment des ) Création des régi-
mens de grenadiers-royaux en 1743 , & en 1746. V I I . 936.
■b. D iv erfcs occafions dans lefquelles ces corps fe fignalerent.
Comment on difpofa de ces régimens à la paix. D e quelle
maniéré on les prépare durant la paix aux opérations qu’ils
doivent exécuter pendant la guerre. Les bataillons de grena-
diers-royaux fourniffent chaque année au corps des grenadiers
de France , les remplacemens qui y font néceflaires.
Lors du licenciement des compagnies, on leur p e rm e t, par
diftinélion, d’émporter leurs habits. Appointeinens journaliers
que le roi'leur.âccorde pendant tout le tems de leur féparation.
lbid . 937. 4.
G R E N A D IE R E ,
9 3 7 :
(C e in tu r .) efpece de gibeciere. V I I .
G r e n a d IEr e s , (A r q u e b t if.) pièces du fufil. Suppl. III.
¿ ' r e n ADIERE , ou grande fautreliere, ou boiteux, ou chapeau
à fau te rclle s , ( Pêche ) efpece de filet qui étoit en ufage
dans l’amirauté de Boulogne. V I I . 037. a. Sa defeription.
‘A u tre efpe c e 'd e grenadiere. C e s pèches ont été défendues.
lb id . b. . • , . /r r
G R E N A D IL L E , (B o t . e x o t .) ou fleur de la pajfion. Les
botaniftes rapportent un très-grand nombre d’efpeces de ce
genre de p la n t e s . Ouvrages à confulter fur ce fujet. Tournefort
a foit d’une de ces efpeces un eenre particulier fous
le nom de murucuja. Efpece de grenadille nommée pom ifcre, (
par le P. Feuillée. Defeription de fon fruit. V II. 937. b.
G r e n a d i l l e ou fleur de la pajfion, ( B o t . Jardin.) noms
de cette plante en différentes langues. Son caraétere générique.
Ses efpeces & variétés. Suppl. III. 263. ¿.Lieux ou elles
croiffent. Leur defeription, culture, qualités & ufages. lbid .
^ G r e n a d il le , v o y e z fur cette fleur. V I . 838. a. IX . 45Î. b.
G R EN A IL LE . (F ra n ç o is d e ) X V II. r8o. i .
G R E N A IL L E R , {Docima f„)nh%<r Je 1» granulation. On
la fait par la voie feche 8c par la vo ie humide. Defeription
8c ufage du granulatoire à l’eau. V I I . 937. b. Commodité de
cette machine. Manière de .grenadier par la voie humide
en fe uaffant du granulatoire. Comment on grenaille en Hongrie.
Obfervation fur la maniéré dont les chauderonniers
granulenc leur foudure. lbid. 938. i Méthode à fmvre pour
éviter le danger que l’on court en granqlant le cuivre , le
plomb 8c l’étain. Pour les effais ou le départ 8cmquart en
p e t it , on fait des cornets de l’argent onfere. D a n s t e départs
en g rand , 011 le r é d u i t en grenaille, fou qu ils fnfaffent
par U voÎe fe c îte , foit qu’ils fe Un par i’humtde Moyen
Sont fe fort l’effayeur lorfqu’il veut favotr ce qu ils tiennent
d’or par marc. Pourquoi la chaux d o r qui en rev ien t, n ett
que très-rarement en rapport e x att.a ve c lo r contenu dans
la totalité de l’argent granulé. Defeription du granulatoire
fec. Comment on doit le préparer pour s en fervir. U n
emploie ordinairement ce vaiffeau pour granuler le plomb.
Pourouoi on fe fert moins du granulatotre à l’eau pour le
plomb lbid . b. Comment on procédé dans la granulation par
P1 .
la voie
méthode de quelques
métal la eauft de la “ fondent que diffiqu
lié feche. Obfervation fur la granulation de étant. Autre
ode de nueiques artiftes. , b i ï ^
on doit granuler les inetaux qu» »•« » u
cilement. ¿p lica tio n s fur le degré de chaleur Su e*.ge le
plomb. Métaux pour lefquels il finit recourir à la granulation
humidé. lbid . b. — Voyez G r a n u l a t i o n .
Grenaitber, néceffuè de grenadier le plomb d’effai. V i t .
831. b. Inftrumens pour la granulation, vol. III des planches.
G h ym ie , pl. 14.
G R E N A N T , hommes de lettres de ce nom, leur patrie,
leurs ouvrages. XI. 273. h. Suppl. IV . 64. b.
G R E N A T , ( Minéralog. ) on diftingue trois efpeces de
grenats par rapport , à la couleur. VU . 939. b. Variétés dans
les grenats par rapport à la grandeur. De la dureté dès
grenats. Sept efpeces de grenats établies par Wallerius, eu
égard à leurs figures. Différentes matrices dans lefquelles ces
pierres fe trouvent. Caufe de la couleur du grenat. Moyen
de contrefaire les grenats 8c les rubis. Le grenat ne différé
du rubis qu’en ce qu’il a moins de dureté. Produit du grenat
mis en fufion par un feu très-violent. Effets de cette
fufion. Obfervations qui montrent que le grenat contient une
portion de fer. Diftinaion des grenats en orientaux 8c occidentaux.
Comment on les trouve, lbid . 940. g . Les grenats
de Bohême préférés à tous les autres par'Boëtius de Boot.
Les expériences de M. Pott prouvent que Boëtius fe trompe
en croyant que ces grenats.réfiftent au feu. D e quelle maniéré
on les trouve en Bohème, felotl la relation de ce
dernier auteur. Qualité.médiocre des grenats de Siléfiz .lb id .b .
Grena t, efpece de grenats dans les mines d’étain de la province
de Cornouailles. V I. 4. b. On peut mettre les grenats
au nombre des mines d’étain. 7. b.
G R EN E T IE R , (Ju r ifp rA officier royal prépofé à un gre*
nier à fel. Ses fonctions, L ’etabliffement des grenetiers aufli
ancien que celui des greniers à fel. Obfervation fur une
ordonnance de Philippe de Valois, qui femble attribuer aux
grenetiers des fondions bien étranges à leur principal emploi,
celles de réjjarer les maifons royales. V II. 940. b. Inftruaion
faite en 1360 qui montre que les grenetiers faifoient alors
l’office de receveurs des gabelles. Diverfes difpofitions des
ordonnances par rapport aux grenetiers. lbid . 941. a. Les
commiffions de grenetier 8c de contrôleur furent érigées
par François I. en titre d’office. Henri II créa enfuite des
grenetiers 8ccontrôleurs alternatifs, qui furent fupprimésen
1 7 7 7 , 8c rétablis en 1372. O n en créa de triennaux en 164 7.
Différentes fuppreffions 8c réunions de ces grenetiers. Le
grenetier qui étoit autrefois le premier du grenier à fe l,
n’eft plus que le fécond depuis 1629. lbid . 041. b.
G R EN IER , (Econom. ruftiq.) différentes fortes de greniers
par rapport aux ^chofes.qui y font mifes en'.réferve. O n con-
feille de donner aux greniers l’expofition du nord. Comment
font bâtis les meilleurs greniers à blé. Moyen de donner au
blé un mouvement perpétuel qui le garantit de la corruption,
en pratiquant deux greniers l ’un fur l ’autre. Comment on
empêche le blé de s’échauffer. V IL 941. b.
Grenier.. Conftruftion particulière d’un grenier félon M.
Duhamel. V I I . 336 .b . Ouverture dans les greniers qui garantirent
les blés des charençons. Suppl. III. 12. a. D u tranfport
des grains dans les greniers. Suppl. I. 923. a f b. Examen
qu’on y fait des blés. 918. a ,b . Efpece de puits ou de cavernes
qui fervent de greniers aux habitans de plufieurs contrées
d’A frique. X. 187. a.
G r e n ie r p u b l i c , (H i ft . rom.) defeription des greniers
publics de Rome deftinés à ferrer les blés. Utilité de ces
greniers. Comment on les rempliffoit. V II. 941. b.
Grenier public. Etabliffemens de greniers publics à Rome ,
dans les villes impériales d’A llemagne, 8c en deux villes de
France. III. 327. a. Greniers publics que les Romains nom-
moient horrea. VIII. 312. a . Projets chimériques de greniers
publics pour prévenir les difettes. V I I . 823. a. — Voye^
M a g a z i n . ,
G r e n ie r à f e l , (C om m .) ce mot fe tiit également du
magazin où l’on confervc les fels, 8c de la jurifdiftion où fe
jugent les contraventions fur le fait du fpl. Officiers de cette
urifdiftion. Temps de leur fervice. Direflions pour les greniers
à fel du royaunfe. Nombre des greniers, qui fe trouvent
fous chacune de ces diréétions. Officiers par lefauels
ces greniers font régis. Autres commis 8c officiers fubalternés.
V I I . 942. a. . _ B .
Greniers à f e l établis fur les frontières de France 8c do
Savoie. II. 62. 4. D e l’étabUffement des greniers à fel. III.
«7 4. VII. 409.4 , b , &c. L ’ordonnance des gabelles diftin-
les greniers à fel d’impôt, 8c ceux de vente volontaire.
628 4. Confeiller au grenier à fel. IV . 28. a. Contrôle des
greniers à fel. 130. b. Greniers à fel de la cour des aides de
Paris. IV . 370. b. Temps que le fel demeure dans un grenier.
V U . 412. b. Officier prépofé à un grenier à fel. 940. b.
G r e n ie r , (A r ch it . navale) ce qu’on entend par charger
en grenier. V II. 942. b. _ ,
GRENOBLE , ( Géogr.) premiers noms de cette v me.
Ses diverfes révolutions. On met au nombre des P g ç ô n -
fultes, dont Grenoble eft la patrie, Pape (G » y ) & d<î
Bouchenu de Valbonnois( Jean-Pierre Moret):leurs ouvrages.
Anecdote fur les ouvrages de ce dernier. - Y IL 942, t>,