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Etain. Différentes formes de la mine tTétain, vol. VI
des planches, Crytiallifation , Mathém. planche 3. Subftances
étrangères dont la mine d’étain fe trouve quelquefois chargée.
X. 43^. b. Etain minéralifé ave'c l’arfenic. 541.
Suppl. I. 580. a. Subftancc ferrugineufe & arfénicalc qui
accompagne fouvent les mines d’étain. XIV. 765. 4. XV.
482. a. Facilité avec laquelle l’étain s’unit au fer oc au
cuivre. Suppl. II. 878. a. Produit des mines d étain - d Ey-
benftok. 932/ 4. Mines d’étain d’Angleterre. Suppl. III 241.
b. De la maniere de traiter la mine détain.^VI. 9 I7* a%
X. 433. b , vol. VI des planches, article Méta
ALLURGIE.
Méthode de M. Cramer pour tirer l’étaip de fa
mine. V.
993. b. Degré de chaleur de l’étain fondu. VI. 600. a. Les
anciens confbndoient le plomb avec l’étain. XII. 781. b.
Préparations chymiques d’étain, régule jovial. I. 507. a , b.
Bézoard jovial. II. 221. b. Alliage de l’étain avec le mercure
pour le perfectionner. I. 286. a. Etain fublimé par le
mercure, appelle aurum mujicum. I. 889. b. Compoiition
d’étain nommée argentum muficum. lbid. Compoiition métallique
appellée étain d’Angleterre. U. 263. a. L’étain coniidéré
comme fondant. VL 915. b. Effet de la fufion du fer avec
l ’étain. 496. b. Beurre d’étain. IX. 365. b , &c. Granulation
de l’étain. VII. 939. a. Différence de poids entre l’or &
l ’étain. VI. 921. 4. Médailles d’étain. A. 243. b. Uíage de
l ’étain contre, les maladies des vers. XVII. 74. b. Supplément
à l’article E t a i n de l’Encyclopédie. XIII. 183. a ,b .
E t a i n . ( Potiers-d’étain ) L’ufage des vaifleaux de ce
métal peut être très-pernicieux. Réflexions & expériences
qui le prouvent. Les ufages médicinaux de l’étain doivent
auili être très-fufpe&s. Ce qu’on doit penfer de l’anti-heCti-
que de potier. VI. 9. a.
Etain. Diftinétion de l’étain doux & de l’étain aigre. Celui
qu’on appelle du Pérou, eft le plus eftimé. Ufages qu’en
tirent divers artilles. Aloi que les potiers mettent à l’étain
fiour l’employer en vaiffelle. VI. 9. a. Moyen de connoitre
e titre de l’etain, voye{ E s s a i . Diverfes formes fous lef-
quelles l’étain nous vient d’Angleterre, des Indes efpagnoles,
de Siam, & d’Allemagne. L’étain d’Allemagne cil eftimé le
moins bon. .Ufage de 1 étain de glace ou bijmuth. Ufage que
les potiers-d ctain font du {inc. Etain en feuille dont fe
fervent les miroitiers. Autre efpece d’étain battu qui fe tire
de Hollande : à quoi on l’emploie. Etain en treillis ou en
grille : ouvriers qui s’en fervent. Ibid. b. Etain d’antimoine :
comment on fait cet alliage. Ufage auquel on l’emploie.
Etain plané ou étain neuf d’Angleterre. Etain Tonnant ou
fin. Etain commun : comment on le fait : étain appellé claire
foudure ou claire étoffe. Etain en.rature : emploi qu’en font
les teinturiers. Alliage de l’étatn aux métaux deilinés à l’artillerie
, à la fonte des cloches & au bronze. Du négoce de
l’étain d’Angleterre. Ibid. 10. a.
Etain, potier d’. XIII. 183. a , b. 184. a , b. Maniere d’apprêter
l’étain. 1 .5 57. a.
E t a i n . (Effayer de /’ ) Comment on fait l’effai de l’étain
pour en connoitre la qualité & le titre. V. 10. a. Comment
on remet la claire en étain commun. Comment on rétablit le
fin qui fe trouve abaiffé. Autres méthodes d’effayer. Ce qu’on
entend par la touche.. Rai Tons d’honneur & d'intérêt qui
doivent engager les potiers-d’étain dans les provinces à ne
point tromper dans la qualité de l’étain. VI. 10. b.
E t a i n , (Géogr. ) petite ville du diocefe de Verdun..
Divers feigneurs qui l’ont poffédée. Quel en efl le poffeffeur
aâuel. Le choeur de l’églifc de S. Martin bâti par le cardinal
Huin. Suppl. II. 878. a.
E t a in s , ( Marine ) voyez planches de marine , voL VII
des planches. Clé des étains. III. ç 19. a.
ETALCHE, ( Botan. ) arbre exotique grand & épineux.
Différentes couleurs de fon bois. Ufage auquel on l’emploie.
Gomme qui en découle. On fe fert de la rétine pour
faire du vernis. VI. 11. a.
ETALIERES , rets de baffes, ( Piche) maniere de tendre
ce filet. VI. 11. a.
Etalïeres, applets ou treffuresflotées. Comment les pêcheurs
de la côte de Bretagne les tendent. VI. 11. a. Saifon de l’année
où l’on pratique cette pêche. Ibid. b.
Etaliers, hauts , ( Pêche ) VII. 1004. é.
ETALON , ( Jurifp. Comm. ) prototype ou exemple des
poids & des mefures. Néceflité d’avoir des étalons. Ufage
uau°ds c^ezIe*Hébreux. Comment-l’étalon étoit nommé
en hebreii, en grec & en latin. Etymologie de ce mot félon
T utrc étymologie. On difoit autrefois eflellons.
es ebreux gardoient les étalons dans le temple. Officiers
qui en avoiem la garde chez les Athéniens. VL 11.sk Les
di"5 le rempl' «le Jupiter, & 1«
1 P .'cnens les firent garder par les gouverneurs
S L I O T * * ““ obltt Jufltnten par rappoo,,n aourixu s4 lafulorn cse t gob?j et. ¡U sf.0aggfee r\quo'éit-
à cet igard en Iranee. Réglemen, de Charles le chanve en
lïïfe ffiî 2,UÎL a “ T =¿ul í ' d;™'u traitéenrre Philip,,e-
Augufte & 1 éveque de Pans. Ufage établi fon» le «¿ne
E T A
modèle des mcfures & dîs ^oidfde Paris™ 11^ '
en quelques v.Ues de provinces des éralons de pierre
la vérification dea mefures. Ce qu’ordonna for V f i f f i f f i -
étalons Henri 11 . itrd. I2. Garde des étalons des „ e
fures a,.des donnée aux jurés-mcfurcurs pour le fel Dro'I
des apo.btca.res de Pans par rapport aux étalons ; j « rT
vtfe. Officiers a la vifite defqucls les orfèvres font ^ ’
Qu. font ceux à qui la garde des étalons eft confite Mon
la p upart des coutumes des provinces. Coutumes de Tours
& de Poitou. Deux mefures expofées à l’hôtel de ville
de Copenhague; ’une qui ell g * du pay5
la mefure que don avoir un homme pour n'être pa ■
vaincu d .mputffance. Les étalons font ordinairement d'aMn"
Comment on en fait leflai. Ibid. b. -
Etalon. Coutume des anciens de conferver les étalons dans
les temples. XII. 862. a. Etalon pour la toife de Frarce
UI. 7. 4. Etalon pour les poids. XII. 86 t. b Nouveâur
p o S e qmea r ^ . L V f * d™S | M I f
Etalon terme d’eaux & forêts. VI. 12. b.
E t a l o n , ( Manège) voyeç H a r a s . VI. ta. b.
V l f c f â l y°yez2uiT' ’ U l | 303. garde étalon.
ET ALONNAGE, deux tignifications de ce mot. Ce aue
portoit 1 ordonnance de 1367 fur le droit d’étalonnage. Ce
droit fupprimé en 1641. VI. 12. b. b
Etalonnage p ,o i t qui fe paie à quelques feigneuts bour
1 étalonnage. V. « i. Vérlficatioï ^éutlonncmen.Tk
pour contormer le poids du marc de l’empire pour les
a f f i j g g t p°,ds r° y al d<= France. X. 659. b. Poids étalonné.
ETAMBOT, ( Marine) picce de bois droite qui termine
la partie de 1 arriéré du vaiffeau. Diverfes obfervations fnr
la maniéré daffujettir l’étambot, & fur fes dimenfions,
ielon différens conflruéleurs. VI 13. a.
ETAMBRAIES, ( Marine') deux grofles pièces de bois
employées dans la conilruâion du vaiffeau. Leur oifage.
Etambraie des différens mâts. Dimenfions de celle du grand
mat, danS'Un vaiffeau de 60 canons. Etambraie , lieu où
porte le pied du mât. Etambraies du cabeil<-n. Etambraie,
» (IU‘ mût autour des mâts fur le tillac. VL 13. b.
• E l AMER, ( Arts & Mit.) alliage dont fe fervent les
chauderonniers pour leurs étamages. En quoi cbntifte l’opé-’
ration d’étamer. Vl. 13. b.Non-feulement l’etamage ne met pas'
à couvert des dangers du cuivre , mais il expofe à d’autres
maux. Ibid. 14.4.
ET AM ER le cuivre & le fir. ( Chym. 6* Métall. ) Diffé-"
rencc dans les pratiques pour l’étamage de ces deux métaux.
Le fer étamé porte le nom de fer blanc. Facilité avec
laquelle Pétain s’unit an cuivre & au fer. Principes fur Ici-
quels eft fondé Part de l’étamage. En quoi conliftc cet art. ‘
Procédés des chauderonniers lorfqu’ils étament le cuivre.'
Suppl. II. 878. 4. Pourquoi ils font ufagé de poix réfute.
Maniéré d’étamer le fer. Raifon -des opérations pratiquées
en ce cas. Avantages qu’on retire de l’étamage. Le cuivre
étamé n’eft pas entièrement exempt de contraélèr le verd-
de-gris. Ibid. b.
Etamer les elaces. Pourquoi les glaces ¿ramées font plus,
propres a réfléchir les rayons. Delcription de cet étamage.1
Suppl. II. 879. 4. Cet art ne peur procurer une bien forte
adhérence au métal fur la glace. Précautions à prendre pour
conferver les glaces étamées. Obfervarion fur les miroirs
métalliques. Préférence qu’ils méritent fur ceux de glaces'
étamées. Expérience qui peut conduire à l’invention d’uii
étamage plus folide que celui qui eft ordinairement pratiaué
de qui feroit d’une grande utilité en phyfique. Manière
’étamer des boules ou des bouteilles de verre. /to</. b.
E t a m e r ., ( Clautier. d’épingles ) VI. 14.4.
Etamer des miroirs. Voye[ cette méthode indiquée au mot
Verrerie. XVII. 133. b. Manière d’étamer les miroirs q u i font
en forme de globe. Voyez T e in t .
J y p 14.a. ..
blanchir le plomb. Fourneaux a etamer.
E t a m e r , (Hydraul.j VI. 14.a.
E t a m e r , ( Plomb. ) blan "
VI. 14. b.
ETAMINES, ( Botan.) Suppl. IV. 787. b. Ufage des étamines
des fleurs. XIL .714. b. De la poufficre des étamines.
XVI. 962. a , b.
E t a m i n e ., (Manufaêl.) étoffe â deux étaims: comment
on la. fabrique. IX. 193. b. Etymologie du mot étamint-
Suppl. IL 872. b.
E t a m i n e , (Pharmac.) maniéré de s’en fervir P<>ur ics
filtrations. .VL 808. a. vviT ■
ETAMPE , celles dont fe fervent les ferruriers. X
828. 4. 820. 4. . Q ■ ,
ETANCHE, (Géogr.) abbaye de PEtanchc. Suppl. IV.813.
ETANÇON , ( Archît. ) piece de bois deftinée à foutenir
un plancher, un mur. qu on fappe, &c. Un étançon po
obliquement fupporte moins que celui qui eft pore perpen-
E T A E T A
diinlairement. M. Muffchembrock l’â démontré par lé calcul
Principes fur lefquels cette déraonflration eft fondée.
VI* 14« h. Réglés du même phyficicn pour favoir quelle
eft la force des étançons ou des poutres pofés perpendiculairement.
Ibid. 15. u. # « • -' j
Etançons, terme de marine , de vergetter, oc pièces de
preffe d’imprimerie. VI. 13. a.
ETANG. ( Géogr. ) En auoi l’étang différé du lac & de
la mare. VI. 15. a. Étang ae Villers dans le Berri. Directions
fur la maniéré de former un étang, & de Pempoif-
fonner, fur la pêche de l’étang. Etangs deilinés dans les
Indes à fournir de la pluie aux habitans. Etangs falés :
celui de Languedoc ou de Magttelone. Ibid. b.
E t a n g .v ( Econom. rufiiq.) différens poiffons qu’on peut
mettre dans les étangs * félon leur étendue. Contidérations
à-faire lorfqu’on fe propofe d’affeoir un étang. Pofition la
plus1'convenable.;- De la profondeur de l’étang & de fon
étendue. Chauffée qui doit fervjr de demi-mur pour réfifter
à l’effort de Peau. Maniéré de la conftruire. Suppl. IL 880.
b. Arbres ou arbriffeaux qu’on peut planter fur cette chauffée.
Ibid. 881. 4. Etabliffement d’une eipece de vanne pour faire
fortir Peau quand on veut pêcher ou mettre à fec l’étang.
Maniéré de connoitre l’endroit où fe feroit une perte d’eau.
De l’empoiffonnement. Ibid. b. • ' y '
Etang. Singularité de quelques étangs. VII. 100. b. Mois
de l’année auquel on doit empoiffonner les étangs. V. 392.
4. Leur utilité pour l’irrigation des prés. Suppl. I. 30. b.
Maniéré de les conftruire. 3 1 .4 , b.
Etang, ce qu’appellent de ce nom ceux qui fabriquent
des enclumes. VI. 13. b.
ETAPE, droit d' , (Droitpolitiq.) en vertu de ce droit,
le fouverain arrête les marchandiies qui arrivent dans fes
ports, pour les faire expofer en vente. Plufieurs villes an-
léatiques & autres jouiffent différemment de ce droit. Etymologie
du mot étape. VI. 15. b. Obfervations fur la légitimité
de ce droit. Ibid. 16. a.
E t a p e , I Art milit. ) proviftons qu’on diftribue aux fol-
dats quand ils paffent d’une province dans une autre, 6*c.
Ceux qu’on appelle étapiers. Carte qu’a fait drefler M. de
Louvois des lieux deilinés à la fourniture des étapes fur les
routes du royaume. Cette carte a depuis fervi de réglé pour
les marches des recrues. Cet établiflement avoit été déjà
projetté par Louis XIII. Pillages de la part du foldat auxquels
les défauts attachés à cet arrangement donnèrent lieu.
Comment Louis XIV y obvia. VI. 16. a. Suppreflion des
étapes en 1718. Inconvéniens qui réfulterent de cette fuppref-
fion, & qui furent caufe de leur rétabliffement en 1727. Ibid.b.
ETAPLE , pied d’ , ( Cloutier) XII. 364. b.
E T A T , fituaiion . ( Synon. ) XV. 231. b.
E t a t ( Métaphyf. ) erat d’un être en général & dans le
fens onthologique. Quelle eft la caufe des divers états par
lefquels les êtres patient. On diftingue l’état d’une chofe en
interne & en externe. Deux choies qui ont les mêmes
modifications aéluelles font dans le même état interne. U
faut être circonfpeft dans l’application de ce principe , de
peur de prendre pour les mêmes modifications, celles qui'
ne font pas telles effectivement. Le changement de relation
changé 1 état externe. VI. 16. b.
E t a t de nature. ( Droit nat. ) Cet état peut être envifagé de
trois maniérés ; ou par rapport à Dieu , en tant que Dieu a
fait l’homme le plus excellent des animaux ; ou par rapport à
la fttuation de l’nomme, s’il étoit abandonné à lui-même en
venant au monde; ou félon la-relation morale qu’il y a entre
tous les hommes: dans ce fens, l’état de nature eft oppoféà
l’état civil. Cet état de nature eft un état de parfaite liberté
& d’égalité ; mais ce n’eft pas un état de licence, puifqu’il a
pour réglé la loi naturelle. Chacun dans cet état a le pouvoir
de punir les coupables. VI. 17. a. Les princes des fociétés
indépendantes font dans l’état de nature : ce qui met fin à cet
état , c’eft la convention par laquelle on entre volontairement
dans un corps politique. Tout autre forte d’engagement
laifle les hommes dans l’état de nature. Il ne faut pas
confondre l’état de nature avec l’état de guerre. Faute dun
juge devant lequel un homme puifle interpeller fon aggref-
feur, il a le droit de faire la guerre à cet aggreffeur, ftitient-
31s , l’un & l’autre , membres d’une même fociété. Ibid. b.
Motifs qui ont engagé les hommes à s’unir de bonne heure
dans un corps civil, fixe & durable. Pourquoi l’iiiftoire ne
nous dit que peu de chofes des hommes qui ont vécu dans
l ’état de nature. Toutes les fociétés politiques fe font formées
Èar une union volontaire'de perfonnes dans l’état dénaturé,
tiverfes choies effentielies à l’ordre ,.qui manquent dans cet
ôtat ; i°. des loix établies ; 2°. un juge impartial; 30. un pouvoir
coaétif. Nous voyons dans l’état de nature des hommes,
la fource & les bornes du pouvoir légiflatif Sc du pouvoir
executif. Ibid. 18.4.
Etat moral, toute fituationoù l’homme fe rencontre par rap-
ort aux êtres qui l’environnent Les étatsmoraux de la nature
umaine font, ou primitifs .ou acceffoires. Dansla première
1 clafle, eft l’état de la dépendance de l ’homme par rapport à
Dieu /, & celui ou les hommes font tous les uns à l’égard des
autres. Lesétatsacccflbires apportent de grandes modifications
à l’état primitif, & font proprement l’ouvrage de l’homme. '
Différence entre l’état primitif & l’état accetioire. Vl.18. b.
Etat acceffoire. Divers états acceftoires ; celui de famille
la propriété- des biens, l’état civil. Autres états accefloires ,
auxquels ces deux derniers ptit donné lieu. Ces diverfes relations
peuvent être envifagées comme autant d’états naturels ,
pourvu que leur ufage n’att rien que de conforme à la droite
raifon. V. 19.4.
E t a t . ( Droit polit ) L’état confidéré comrtte une perfonne
morale. Ce qui diftingue l’état d’une multitude. Union de
forces & d’intérèrs nêccfiaire pouf former l’érar. VI. 19. 4.
Deux chofes contribuent à le maintenir ; Rengagement par
lequel les particuliers fe font fournis à l’empire du fouverain ,..
& rétabliffement d’un pouvoir fupérieur. D’où naiffent les
maladies de l’état. Ibtd. b. Sur la maniéré dont les états fe font
formés pour fubfiftcr fous la dépendance d’une autorité fou-
verainé, voyeç S o c i é t é civile, G o u v e r n e m e n t , S o u v e r
a i n , S o u v e r a in e t é .
Etat. Un petit état doit être républicain. IX. 337. a. Etats
auxquels le gouvernement d’un feul convient davantage.
Ibtd. b. Réflexions fur l’adminiflration des états. 360. b. tyc.
Différens périodes dans la duréë d’un état. XVII. 238. a.
Mefure de la grandeur d’un état. Force d’un état. Maximes
que doit pbferver un état qui veut s’aggrandir. Principale
richeffe dés états. XVII. 771. 4. De la liberté des états. IX.
472. a. Loix de l’état. 66p, d. De la puiflance des états. XIII.
356. b. Des divers ordres dé l’état. A l. 602. a. Des caufes qui
influent fur le bonheur ou le malheur des états. Leur prolpérité
liée avec la pureté des moeurs , I. 812. a. & lenr décadence
caufée par la corruption des moeurs qu’introduit le libertinage
d efprit. Ibid. Conduite condamnable des philofophes 1
modernes & des prétendus efprits-forts , en publiant leur ,
funefte doftrine. Ibid. b. Pourquoi un état policé peut moins
fe paffer ' des principes religieux qu’une nation de fauvages -
dans l’état de nature. 814. b. Avantages que la religion chré- '
tienne procure aux états. III. 38.6. a , b. Avantages qu’un
état retire de la culture des terres. IV. 332. 4 , b. Rien ne
contribue davantage à la profpérité d’un état, que.l’accès
libre qu’il accorde aux étrangers. VI. 71. a. Des effets du
luxe fur la profpérité des états. IX. 763. L &c. L’harmonie
& le parfait accord des tribunaux influe fur le bonheur de
l’état. 837. b. Maux que caufent à l’état les'mauvais minif-
tres. X. 333. 4. Caufe & effet de l’altération des ordres de
l’état. XL 602. 4. Le pouvoir ecclèfiaftiqué regardé par les
fociniens comme un vice dans l’état. XVlL 394. b: Exiftence
incertaine d’un état, dont la fubfiflance dépend entièrement
de la volonté des autres. 871. a. Voye{ E c o n o m i e politique
& S o c i é t é .
Etat. Homme d’état. VIII. 279. a , b. Lettres d’état. IX.
412. a y b. Lettres de-contre-état. 423. a. Miniftre d’état. X.
333.4 , b. 333. b. Raifon d’état. XIII. 776. a. Revenus de l’érar.
AlV. 228.4. Dette de l’état. XVII. 769. a , b. Confeil d’état.
IV. 17. a y b.
Etats compofés , ceux qui fe forment par 1’uhi.on de plufieurs
états ftmplés. Divers exemples de ces aflemblagcs
d’états. Ce qui peut donner lieu à l’affembtage de deux ou
plufieurs états fous un feul Sc même roi. Quelle èft la caufe des
confédératidns perpétuelles de plufieurs états. En quoi con-
fifteiit ces confédérations. VI. 19. b. Réglemens indifpenfàbles
dans les états confédérés. Examen de la queftion , Tt- la dcci- ‘
fion des affaires communes doit dépendre du confentement
unanime des. confédérés ou du plus grand nombre. Caufes de
la ’diflolution des états compolés. Dmertation de Puffendorf ’
fur cette matière. Ibid. 20. a. Voye^ C o n f é d é r a t io n .
E t a t s de l'empire. ( Hift. 6* Droit politiq: ) Comment OU
acquiert la prérogative de membre de l’empire. Divifion des ■
états de l’empire en laïcs -eçcléfiaftiqùcs-, en catholiques
& proteilans. V. 20. a. Voye[ à l’article Dicte les -noms' de1
ceux qui ont droit de fuflTrage & de féance à l’âtiemblée .
générale des états de l’empire. Comment les divers états
de l’empire acquièrent leur droit. Comment un de cès états
peut, être dépouillé de fes prérogatives , voyeç fur ce fujet
Exemption. Différence entre les états de i l'empire & les états
provinciaux ou les cercles! Ibid.-b.
E t a t s , (Hift. & Jurifpr.) affemblée des députés,de ’ditie- 1
rens ordres-de citoyens. États généraux , états particùlîers.
Pourquoi ces affemblées font nommées états. Il- y avoit chez *
les Romains trois ordres ; les fénateurs , les chevaliers ’& le
peuple. Les prêtres ne conipOfoient point un ordre. -Le* peuple
avoit droit de fufirage. Objets des affemblées des çomî-
ces. L e peuple divifé en trente curies, dont chacune'n'avoir-
Su’un fuffrage à donner. Comment ces fuffrages fe donhoi’enti r
omment on confultoit le peuple affemblé par cemüriés &
atiemblé par tribus. Les-comices cefferent fous les^empe- '1
reurs. Les états atiemblés font appellés dietes en Pologne , *
parlement en Angleterre, «au en d’autres pays. En.Pologne,’