
8 3 4 G E S
GERONTHRÉES. ( Myth. ) Obfervations fur cet article
de l'Encyclopédie. Ifle Gerontia. Autre lieu appelle Geron-
thre. Suppl. III. 222. b.
GERTRUIDENBERG , ( Géogr. ) ancienne 8c forte ville
des Pays-Bas. Différens maîtres qu’elle a eus depuis le quinzième
fiede. Signification de fon nom. Pêche qu’on fait aux
environs de la côte. V I I . 650. a.
G ERYON. ( Mythol.) Defcription de cet homme mon-
ftrcux : lieu où il foifoit fa demeure. Ibid. 650. a. Ses troupeaux.
Sa défaite par Hercule. Explication de la fable de
Géryon. Détails dans lefquels Héüode eil èntré fur fa généalogie..
Oracle de G é ry on prés de Padoue. Ibid. b.
G eryon. ( Myth. ) Obfervations fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. III. 22 2. b.
Gcrion, le ciiien de ce géant , tué par Hercule. XI.
<7 1 . b.
GESALIC, roi des Vifigoths, ( H iß . d ’E fpagn. ) fils naturel
8c fucceffeur d’Alaric. Evénemens de fon regne. Suppl.
UI. 222. b.
GESÄTES, peuples du Languedoc. X V . 121. b.
GESIER. D e s oifeaux. XI. 437. a. 440. a.
GESNER, ( Conrad) furnommé le Pline de l’Allemagne.
X V II. 746. b. Colleâion qu’il a faite de divers traités de
chirurgie. III. 352. b. Ses travaux dans l’ornithologie. Suppl.,
IV . 187. a.
GESNER , ( Salomon ) poète ; éloge de fon poème de la
mort d’A bel : beau morceau de ce poëme. XIV. 479. a , b.
& c . Obfervations fur le même ouvrage. Suppl. II. 708. a.
■Suppl. IV. 437. a.
GESSE, (Bot.) caraâeres de ce genre de plante.VII. 650. b.
Defcription de la geffe commune, Lithyrus fatyvus. On cultiv
e dans les jardinsdes curieux, diverfes efpeces de gefTe. Maniérés
de les multiplier. Ornement auquel elles fervent. Elles
viennent dans toutes forte; de terreins. Ornement que donne
dans un jardin la petite gefïe à grande fleur. Celle que les An-
glois nom ment tht fweetfcenterpeas,mérite le plus d’être cultivée.
Vraie méthode pour bonifier toutes.les variétés de geffe.Ibid. b.
G esse, (D i c t e ) ufage alimentaire de la femence de cette
plante. VII. 651. a.
G E S S O R IA C U M . ( Géogr. a nc.) port des Romains d’où
l’on pafioit des Gaules dans la Grande Bretagne. Où étoit ce
port. VII. 63 1. a.
G E S T A T IO N , (Gymnaf. médie.) exercice d’ufage chez
les Romains pour le rétabliffement de la fanté. En quoi il
Confiftoir. Cet exercice vanté par les anciens médecins. VII.
<651.4. Comment nous devons le pratiquer. Ibid. b.
G estation , ( H iß . nat. ) les femelles qui ne produifent
qu'un petit nombre de foetus, portent le plus loug-tems.
VII. 960. -1.
G E S T E , une des premières expreifions du fentiment données
à l’homme par la nature. Les geiles ont-été la fource
primitive de la danfe. Ibid. b.
G este , (d a n fe .) La danfe eil l’art des geiles. Voyeç Danfe.
11 cil certain que les mouvemens extérieurs du vifage, font
les geiles les plus expreffifs de l’homme. Raifon pour laquelle
les Grecs & les Romains fe fervoient du mafque fur les
théâtres. Ibid. b. Dans la fituation où nous nous trouvons, le
mafque nous nuit toujours, & n’eil utile prefque jamais.
Les danfeurs ont oppofé x°. que la danfe demande quelquefois
des efforts qui influent défagréablement fur le viia-
ge ; 2°. qu’ils n’ont point appris* d’enfance a ajuiler les traits
de leur vifage avec les grâces qu’il faudroit avoir. Réponfe.
Les caraâeres oui exigent le mafque font en petit nombre.
L ’art des Laval « des Marcel, qui ont fenti, l’un 8c l’autre,
ce que la danfe devoit ê tre, eil un aide fur pour la belle
nature ; le geile qu’elle anime trouve dans leur pratique mille
moyens de s’embellir. Ibid. 652. a.
G este , (D é c lam .) Le geile au diéatre doit toujours précéder
la parole. L’aâeur qui ne fe fent point, & qui voit
des mouvemens dans les autres , croit les égaler par des
mouvemens de bras, des marches en avant, des reculemens
en arriéré. Baron avoit le geile du rôle qu’il jouoit. Nous
voyons des geiles qui nous entraînent, & que nous trouverions
défordonnés, fi nous avions le tems de réfléchir.. .
C e fl le fublime de l’agitation de l’a â r ic e , qui fait paffer en
nous tous les fentimens que fon beau défordre nous peint.
.VII. 652. b.
G e s te , diverfes obfervations fur cette partie de la déclamation.^
IV . 684. a y b. Un aâeur qui a de l’intelligence &
du fentiment, aura difficilement le geile faux. 686. a. Examen
de la qùeftion; fi parmi les anciens, l’aéteur qui foifoit
le gene étoit autre que celui qui récitoit. Ibid. b. Le geile
confidére comme partie effentielle de l’éloquence. V . <¡22. b.
Geiles expreffifs. Suppl. M . 366. b. Quel eil le plus iur
moyen de réuflir dans le geile. Suppl. II. 022. a. Voyez
G e s t ic u le r . y J y-
G este. | Chant du thèat. ) But de l’opéra françois. Si les
reflorts qu il emploie pour féduire l’efprit font rudes, gauches
, groffiers , l’efprit ne peut être entraîné, la diftraâion
GIß
f c effet
geftes les plus expreffifs. Mais l-art feul S i les
peut rien fur cette partie de 1 . « .™ t .. . , a "V urcne
leux effet du fentiment dans le celle VU V Mervcil-,
talent eft égaré par l’efprit ; alors il 6i,: . F - So,;vei't le
pour vouloir mieux faire. IHd. 6%. a Jours P*1“ mal
Geste. Du gefte ou de la danfe affnrii.
que. XII. 8 ,3 f i r i v . De l’art du gêftè em 15'rI’
r i e T i r n P i vjrc.bIlC.ULhnR ,S t“Maire tIrVop’ ,d6e‘ -ehe• fl*e«s* •e n‘ n-»i r
ges, & fur-tout les ^ r o s , gelliculent peu en parîâà't ft"
q u ils ont le talent de contenir la violence deîeu s ’a£„
Plus on gefttcule, moins l’aélion eft noble. Les Ä
les peres ignorans exercent beaucoup les enfans à
e r . en déclamant le poéfte héroïque. Défauts à évitm
¡ » f i m 223* a. Réglés que
G E S T IO N , ( Jurifpr. )i adminillration de quelque affaire
La geftion que quelqu'un fait des affaires d’autrui fans fon ordre
forme un quafi contrat qui produit aâion direâe &
traire. V II. 65 3.4. «IBW
G ESU LA Géogr.) province d’Afrique. Ses produâions
habltans- Fo,re <juis’y tient tous les ans. V II.6 « jS
GESVRES , (d u c d e ) fon talent pour les magnificences
théâtrales. V I. 582. b. ° 5
G E T A , Septimius, (Hifioirc des empereurs) fils de l’em-
pereurSévere, 8Cfrere de Caracalla. Antipathie de ce dernice
pour fon frere. Il le fait maffacrer. Suppl. III. 223. b. Vovtr
C a r a c a l l a .
G e ta , origine de ce nom dans les comédies latines. VII
63 3. b.
GETES y les y ( Géogr. anc. ) ancien peuple de Scythes.
Lieux qu’ils habitoient. Plaintes que fait Ovide de vivre au
milieu d’eux. V II. 653. a. Détails de Strabon fur ce peuple.
Origine des noms Geta 8c D a v u s , communs dans les comédies
latines. Différence entre les Gots 8c les Getes. Philo*
fophie des Getes. Ibid. b. Voye1 Scy th e s .
G etes, (H i ß .a nc.) peuples qui defeendoient des Huns
appellés Yvechi. Hifloire, moeurs, gouvernement 8c ufages
de ces peuples. Suppl. III. 224. a.
G E T TEN B ERG , (gla cie r de ) dans le canton de Berne,
vol. V I des planches. Kegne minerai, glaciers, planche 3.
G E V A U D A N , pratique des anciens Gaulois auprès d’un
lac du Gevaudan. IX. x5z. A. Suppl. II. 283.a .
G E U M , ( B ot an. ) caraâeres de ce genre de plante. Defcription
du ge um ordinaire. Obfervations Fur la culture de quelques
efpeces de eeum. VII. 653. b.
G E v R E Y , (Géogr .) village du Dijonnois, entre Nuis 8c
Dijon. Vins excéllens de fon territoire. T riolet fur le climat de
Beze qui s’y trouve renfermé. Suppl. III. 224. b.
G EX , (Géogr. ) ville 8c pays de ce nom en Bourgogne.
Etendue du pays de Gex. Ses anciens habitans. Ses productions.
Ses révolutions dans le dernier fiede. Suppl. HL
224. b.
G H
GHELEN ou G eslen , ( Sigifmondde) littérateur. XIII.
262. b. '
G H E T , ( H i ß .mod.) aSte de divorce que les Juifs donnent
à leurs femmes quand ils les répudient ; ce qu ils font
pour des caufes fouvent très-légeres. Moyen que les rabbins
on imaginé pour empêcher les fréquens divorcés. VIL 674. a.
Termes dans lefquels le ghet eft conçu. Defcription de toutes
les formalités du divorce. Ibid. b.
G H O L A IT E S , feéte mahométane. S u p p l.\ .}7- * »b-
G H IAON S ou Ghiaaurs. Lifez Ghïaours. Obfervations fur
l’ufage de ce mot parmi les Perfans 8c les Mahométans. Supp .
III. 224. b. B B -n . x
G H IL C U L , voyei G ih u l , 8c lifez G h i l c u l . Faute à
corriger dans l’article G ig u l . Suppl. IH. a»5- a'
G I
G IA G H ou U h a g h , ( H iß .mod.) cycle de douze ans cher
Catayens 8c les Turcs. Chaqueannée du gtagh p°£te l , ,
in animal. Divifion qu’ils font du joùr en gtugh, OC
G i I m ^BO , (Botan.cxot. ) deuÂelpeces de cet orbre d«
des orientales. Leur defcription. Tems de la matun
rr fruit. V ll.6e e.dt. , „„„¡finne
G IA R EN D E ; gerende ou garende, (H iß .n a t .
•peut. Defcription de trois efpeces connues
îux où elles fe trouvent. Moeurs de ces animau • pp •
G IB , ( Zoolog. ) fes rapports avec le condoma. Suppl
G IB A , ( Botan. ) eipece de plante. Su ppl I. 3^9* ^
G I L
GIBBIUS, montagne d’Italie : huile minérale tjtfbn retire
près de cette montagne. X II. 472. a. .
G IB BO N , eipece de finge, vol. V I des planches. Regrte
animal, pl. 10. ' f f l C " ' \
G IB BO SITÉ, ( Phyfiol. Médec. ) diverfes fortes de déjet*
tenions de 1 épine qui produifent la boffe , l’enfoncement,
la tôrtuofité. La gibbofité eft de naiffance ou accidentelle.
La première çft incurable. Caufe de la fécondé. L’indication
du remede eft de tâcher d’affoiblir la puiffance courbante,
■en augmentant la comprefiion fur la partie convexe de la
courbure, 8c en la diminuant fur la partie oppôfée. Les caufes
de la courbure font externes ou internes. Lès enfans
»ont plus fujets à devenir boffus que les adultes. Quelles
«n font les caufes chez eux. Exemple cité par M . Winflow,
qui montre que la tortuofité peut arriver à l’occafion de certaines
attitudes 8c habillentens négligés. V II. 655. b. Détail fur
les caufes internes de la gibbofité. Pour fe flatter de réuflir
dans la cure de cette difformité, on ne fauroit la commencer
trop tôt. Moyens de prévenir la gibbofité dans les enfans
qui en paroiffent menacés par quelque caufe externe.
C e quün doit pratiquer lorfque l’épine du dos voûte en*
dedans. Ibid. 636. a. Lorfque l’épine tend à la tortuofité.
Moyens à employer lorfque la gibbofité tire fon origine de
caufes internes. Defcription de deux fquelettes de boffus,
qui fe trouvent dans le cabinet du roi. Obfervations faites
fur les fquelettes d’enfans dont les vertebres étoient cour- \
bées pendant leur vie. Ibid. b. Autres obfervations fur les
fquelettes des boffus. Ibid. 657. a. Voyeç Bosse,
GIBECIERE, ( Art. méchan. ) étymologie de ce mot. Diverfes
forces de gibecieres 8c leurs ufages. Gibecières dont
on fe fert dans le Levant. Ufage de ces gibecieres lorfqu’on
veut charger un fiifil. Tours de gibeciere. VII. 637. a. Voye[
T o u r s 6» G ob e le ts .
G IB E L , le y (Géogr. ) autrefois le mont Etna. V i l . 637. a.
C e que les poètes ont dit de cette montagne. Signification du
m‘ot gibel. Sa fituation, fon étendue. Son pied eft très-culdvé.
Defcription de fon volcan. Ravages qu’il a caufés. Auteur à
confulter. Ibid. b. Voyc[ Etn a .
Gibel y éruption de ce volcan en 1669. IX. 3 u . a .
GIBELIN, ( H iß .mod.) faétionoppoféeà celle desGuel-
phes. Tems auquel ces radions commencèrent : quel en
¿toit le fujet. Ravages qu’elles cauferent pendant les douze,
treize 8c quatorzième fiecles. VII. 637. b. Obfervations fur
Boniface V lI I . Hiftoriens qui font entrés dans le détail des horreurs
de ces deux fa&ions. Lifez fur ce fuiet le Dante. Ibid.
638.
. Gibelin. Obfervations fur lebanniffement auquel le papeBo-
niface VIII condamna le Dante, qui étoit attaché au parti des
Gibelins. Suppl. IIL 223. b.
Gibelins, Tmquifition employée contr’eux par ies papes.
V lH . 774. a. L ’ufage des lettres de change établi pat eux à
Amfterdam. IX. 418. b.
GIBERNE, (A r tm i li t . ) defcription de cette partie de
l’équipement du grenadier. En quoi la giberne différé de la
demi-giberne. V il. 638.4.
G IB E R T , (Jean-Pierre) comment il a concilié les différentes
chronologies de quelques peuples de l’antiquité. IU.
3 9 3 .4 , b.
GIB ER T I, (Jean-Matthieu ) évêque de Véronne. XI.
17& a
GIBIER, (C ha jfe ) tout ce qui eft la proie du chaffeur.
Cependant ce nom eft plus particulièrement affeétè aux animaux
fauvages qui fervent a la nourriture de l’homme. VH.
638. 4. Par rapport à la propriété du gibier, le droit naturel
à depuis long-tems cédé à la force ; il eft d’ufage prefque parfont
que les lcigneurs feuls aient le droit de giboyer. Oppref*
fion du payfan, pour la confervation du gibier. La rélerve
de la chaffe à la claffe des nobles a été une fuite du gouvernement
militaire. Réflexion fur la confervation de cette
exceifive quantité de gibier qui détruit les récoltes. Cependant
certaines efpeces peuvent être confervées avec utilité
8c fans beaucoup d’inconvéniens. On a fait un art de cette
confervation qui a des réglés 8c qui demande quelques con-
noiffances : détails fur ce fujet. La deftruétion des animaux
carnaffiers eft le point le plus effentiel pour la confervation
du gibier. Soins qu’on doit prendre pour la confervation des
perdrixgrifes, Ibid. b. des perdrix rouges, Ibid. 639. a. oc
des faifans. Ibid. b. Autres détails fur les perdrix grifes 8c lur les
faifans. Ibid. 660. a.
Gibier, préjudice qu’il caufe aux forêts. V n . 131. b.
G IBRALTAR , (G éo g r .) détails fur lp détroit 8c fur la
ville. Etymologie du mot. V it . 660. a.
G ib r a l t a r , (d étr o itd e ) çouransqu’on y remarque.IV.
373. b. 376.4. m
G IE D D E , ( Ove ) amiral 8c fénateur danois. VÜL
663. b.
GIESSEN , (Géogr.) ville d’Allemagne dans la Heffe.
Elle eft la patrie de Hertius jurifconfulte : fes ouvrages. VII.
660. b.
G I N 8 3 Î
>. { Métall, ) farine cmpoifottnie pôudrcd’ar*
66oC^ UlS (^ P um^e ! üfage auquel on l’emploie. VIL
G IG AN TESQU E; afin qu'on préfente beaucoup de Vian»
des aux pagodes, les brames les font d’une figure eieantefquè
8c leur donnent un gros ventre. VII. 666. b.
GIGUÉ. (Mufique) La gigue n’eft proprement qu’unè
eipece de loure dont le mouvement eft accéléré. Elle eft
tres-commune dans nos opéra. Mefure de la gigue chez les.
Italiens. Notre maniéré de la noter 8c de la jouer. Elle eft quelquefois
fufceptible de paroles gaies 8c d’une expreffion très-
heureufe ; exemple. Ufage qu'en font les Italiens. Une erreur
des François eft de crofte qu’un mouvement v i f ne peut expri*
mer que la joie, comme fi la douleur furieufe s’exprimoit len*
tement. V i t 661.4.
GiHUN , ( Géogr. ) addition à cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. III. 223. b.
G IL À N , pays d’A fie i anciens peuples de ce pays. X V .
9 0 1 .4 .
GILBERTINS, (H ift . ceci ) ordre religieux ; leur fonda*
teur} leur réglé ; deux monàfteres que bâtit le fondateur, l’un
pour les hommes, l’autre pour les femmes. Comment cet or*
dre fut peuplé. Son abolition. VII. 661. A
GILÈAD , baume de. II. 163. b. XI. 311. b.
G ILG U L , (Théolog.) mot qui fe trouve foutent dans les
livres des juifs modernes: ilfignificroulement. Ce que les rabbins
entendent par ce roulement : deux fentimens Fur ce fuiet.
VH. 66t. A
GILLES, f ii t i t y de la Neuville y ( Géogr. ) villdge du pavs
de Caux. Aéles de générofité du curé de ce lieu. Su ppl i t l .
l G IL L E T , code. III. 273.4» b.
G IL O L O , ( Géogr. ) Voye[ XûLO.
GILLE. Pêche aveclagilletvoLVIII des planches» pèche ,
planche 31.
GIMNISTAN, contrée d'Arabie habitée par les fées. V I.
464.4.
GINANI y ( M . le comte ) de Ravenne. Suppl. IV.
578- *•
GINDI ou Dgindi y ( Hift. mod. ) eipece de cavaliers
turcs'extrêmement adroits. Tours de force 8c de foupleffe
qu’on leur attribue. Ces tours imités par un Italien en 1383.
V IL 662.4.
GINGEMBRE, ( Botan. exot. ) caraâeres de cette plante»
Divers noms que lui donnent les botaniftes. Defcription de
toutes les parties du gingembre femelle. V II. 662. a. 11 ne pa*
roît pas qu’elle foit originaire d’Amérique. Autre efpece de
gingembre appellée gingembre.mâle. Troifieme eipece nom*
mie gingembre fauvage a larges feuilles. VH. 662. b.
Gingembre, eipece de ce genre, nommée bangle. SuppL L
7 9 , . . , />. '
G ingembre» ( Agric. ) il fe cultive daris les deux Indes
8c même en Europe. Defcription de la maniéré dont les
habitans de Malabar le cultivent. Soins qu’ils prennent des
racines. Méthodé de culture qu’on fuit dans les ifles Antilles.
VII. 662. b. Soins qu’on y prend des racines. Maniéré dont on
cultive le gingembre en Europe. îbid. 663.4.
G in g em b re , racine de , ( Comm. ) abondance de Cet objet
de commerce. VII. 663. a. Qualité du gingembre que l’on
confit dans les colonies pour le débit ordinaire. Otl Fait dans
les ifles une ^excellente confiture de gingembre pour les
gens aifés 8c les officiers de marine. Méthode qu’en fuit
pour cela.. Cette méthode eft trés-bonne pour ôter l’âcreté
mordicante de toute forte de racine. Qualité 8c caraâere dix
gingembre confit de cette maniéré. Prix du gingembre en
nature 8c confit. Epice blanche faite avec cette racine. Son
mélange avec le poivre. Ibid. b.
G in gembre, (M a t, médic.) defcription de cette racine*
qui fe trouve dans les boutiques. On nous l’apporte ou lé ché
e y ou confite avec le fucre. Ufages 8c propriétés de la
racine féchée. VIL 663. b, Ufages 8c propriétés du gingembre
confit. Ibtd. 664.4.
Gingembre , ufage qu’eü font les Malays. Suppl. I.
793. é. . , Îêfl - RI
G IN G I, correâions à foire à cet article de 1 Encyclopédie.
Suppl IU. 223. b. _
GINGLIMÉ , ( Anatom.) efpece de diarlhrofe ou d'artiew*
lation des os :voyeç ces deux mots. Trois fortes de ginglimes*
VII.662.4.
Ginglime, voye2 fur cette efpece d’arriculation. IV . 930,
A V . 603.4. V I. 873.4.
IN GRA S, Gingros ou Gingria, ( Muftq. injlr. 6» danfe des
anciens ) efpece de flûte des Cariéns 8c des Phéniqene.
Ufage qu’ils en faifoient. Danfe de même nom. Suppl. III.
2251 b. .. H , I
GINS-ENG, (Botan. exot.) la plus célébré racine médicinale
de toute l’Afie : cas infini qu’en font les Afianques.
Defcription de cette racine, 8c de toute la plante. VII. 664.
4. lie u x de fa naiffonce. Appareil avec lequel on recueille,