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marches. Il n’eft rien arrivé de nos jours à la mufique, qui
ne lui foit commun avec tous les autres arts. Mais ceux-ci
ont avancé d’un pas plus rapide. Quelle en eft la raifon.
E x é c u t i o n . ( Mufiq. ) Difficultés que préfente une bonne
exécution. Suppl. II. 911. b. On dit d’un fymphonifte qu’il
a beaucoup d’exécution, lorfqu’il exécute correâement,lans
héfiter & à la première vue, les chofes les plus difficiles.
Qualités d’où dépend cette habiletéd’exécurion. Ibid.aiz. a.
Exécution. De l’enfemble dans l’exécution. Suppl. fl. 807.
b. Comment le muficien réglé le degré de force de chaque
note, & le tems précis & naturel de chaque piece.
Suppl. ÜL 91a. b. Des moyens de bien phrafer dans l’exécution.
Suppl. IV. 344- Exécuter proprement. 339. a.
EXÉCUTOIRE, ( Jurifp. ) tout ce qui peut être mis à
exécution. VI. 23 3. <*-
Exécutoire de dépens. Ce qu’on entend par lever l’exécutoire
, décerner l’exécutoire. De quel nom font intitulés
les exécutoires. En quels cas on peut interjetter appel de
l'exécutoire 8c de la taxe. V I. 235. a.
E x é c u t o i r e , Forme. VI. 23c. a.
Exécutoire non obftant l'appel. VI. 233. a.
Exécutoire par provifion. VI. 233. b.
Exécutoire , forme. VII. 178. b. Lettres exécutoires. IX.
423. a.
EXÉCUTRICE, puijfance, réflexions fur ce fujet. VI.
18. a , b. XIII. 337. b. XV. 424. a. 426. a.
EXÉDRES, ( Ht/l. anc. ) Etymologie du mot. Sentimens
de Perrault 8c de Budée fur les lieux appellés de ce nom.
VL 233. !
EXEMPLAIRE, caufe. II. 789. a.
EXEMPLE , ( Morale ) aâion vicieufe ou vertueufe qu’on
fc propofe d’éviter ou d’imiter. Efficace de l’exemple : caufe
de cette efficaçe. Danger des mauvais exemples. Ce que di-
foit M. de Buffi fur ce fujet. IV. 233. b. Dans les divers
gouvernemens , les principes de leur conftitution étant différens
, les exemples de bien 8c de mal ne font pas les mêmes
; 8c les fouverains ne fauroient fe modeler les uns fur
les autres d’une maniéré utile. Ce qu’on doit examiner
avant que de prendre les exemples pour modèles. Ibid.
23 6. a.
Exemple, il eft le principal moyen de l’éducation. VIII. 277.
b. Des mauvais exemples. 639. b.
E x e m p l e . ( Arts de la parole ) Dans le difeours ordinaire
'emploie dans la poéfte'
loquence pour exprimer d’une maniéré plus fenfible des
chofes qui, d’ailleurs, feroient allez intelligibles d’elles-mê-
mes. L’exemple efthétique peut être emoïoyè, i°. pour
prouver d’une maniéré fenfible la thefe générale, en nous
rappellant des cas que nous avons réellement vus, 8c dont
nous fentons toute la vérité. Suppl. II. 912 .a. 20. Dans le
deftein d’arrêter plus long-tems le lcâeur fur une vérité dont
il ne fauroit douter, mais qu’il eft bon de lui remettre fou-
vent & fortement fous les yeux, 30. Enfin, pour orner la
vérité 8c la rendre plus gracieuie. Des diverfes formes
dont les exemples peuvent être revêtus. Ibid. b. Selon
le but pardeuiier qu’un auteur ¡,fe propofe , les exemples
peuvent être généraux ou individuels, vrais ou inventés
à plaifir. Il n’y a point de réglés à preferire là-deffus. Un
orateur qui, après avoir cité divers exemples d’infortunes
vient à le citer lui-même en dernier exemple, eft sûr d’exciter
la compaffion. Plus les cas font récens & près de nous,
plus ils ont d’énergie lorfqu’il eft queftion d apporter des
exemples touchans 8c pathétiques. Ibid. 913. a.
E x e m p l e . ( Bell. lett. ) Leçon que aonne Ariftote fur la
maniéré d’employer les exemples. Comment on réfout l’argument
tiré des exemples. VI. 23 6. a.
EXEMPT de l’ordinaire, ( Jurifp.) VI. 236. a.
Exempt. Des curés exempts de l’ordinaire. IV. 374. b. Juge
des exempts. IX. 12. b. Jurifdiâion des exempts. 79. b.
Exempt, officier dans certains corps de cavalerie, qui
commande en l’abfence du capitaine 8c des lieutenans. Bâton
d'exempt. Exempts dans les compagnies des gardes du corps.
En quoi confifte la charge d’exempt dans la compagnie de
la connétablie. VI. 236. a. Autres exempts attachés à différ
e r corps. Leurs charges. Ibid. b.
48 a ^ <k °S ^eS comPa8n‘es des gardes du corps. VII.
EXEMPTION de tailles : de tutelle. VI. 236. b.
^ l'ordinaire : droit de n’être point fournis à
la junfdièhon de l’évèque diocéfain. Cette exemption n’a-
yoit point lieu dans les premiers fiecles de l’églife. On
-trouve dans le cinquième fiecle quelques privilèges accordés
aux grands monafterçs, qui ont quelque rapport avec
1 exemption proprement dite. Les chapitres voulurent auffi
avoir part à ces exemptions. Quelle eft la plus ancienne
.exemption connue en France. Les évêques eux-mêmes en
Ces e.re.mptionsfurcnt très-communes en Orient*
Quel étoit le motif des exemptions accordées en France VI*
236. b. Ce ne fut guere que vers le n ‘ fiecle que les DaS
commencèrent a exempter quelques .monafteres H
m m ftnrituelle des évêques. Ces exemptions U H H
& blâmées. Les exemptions perpétuelles font contraires à
1 ordre & au droit commun. Elles furent fur-tout multinli^!
pendant le jchime d’Avignon ; mais enfuite révoquées par
Martin V Tentatives inutiles des évêques au c o n c iK
Latran , & a ce ui de Trente, contre les exemptions. Ordonnance
de Blois favorable aux exemptions. La poffcffioh
feule ne fuffitpas pour établir une exemption: mais elle
fuffit pour la détruire. Ibid. 237. 4. Conditions néceflaires
pour la validité de ce titre. Deux fortes d’exemptions les
unesperfonnelles & les autres réelles. Toute exemption doit
être renfermée ftriâement dans les termes de l’afie. Où fi*
fait l’appel de l’official d’un chapitre exempt de l’ordinaire
En quoi de tels chapitres demeurent fujets à l’évêque. Quel*
ques chapitres ont été maintenus dans le droit de vifiterles
paroiffes de leur dépendance. Maxime de droit fur la jurifdiâion
des chapitres exempts de l’ordinaire. Droits que con-
ferve l’évêqu'e dans les jurifdiâions de ces chapitres. Ibid. b ■
Lorfque les exempts abufentde leurs privilèges, ils doivent
en être privés. Autres circonftances dans lelquelles ils peuvent
les perdre. Ouvrages à cortfulter. ZW</. 238. a. |
Exemption de l’ordinaire. Obfervations fur quelques endroits
de cet article de l’Encyclopédie. Suppl. II.913.a.
EXEMPTIONS, ( Finances) privilège quidifpenfed’une
charge publique & pécuniaire. Il ne peut y avoir d’exemptions
abfolues 8c purement gratuites. Raifons d’exemption
par rapport à la noblcffij, aux magiftrats, ou à quelques
autres, citoyens , ou étrangers. Dès qu’il n’y a plus de proportion
entre l’exemption dont on jouit 8c le fervice qu’on
a rendu a l’état, elle eft abufive. Ibid. 238. a. Abfurdité de
la maxime qui attribuerait l’exemption à la naiffance, au
crédit ou à l ’opulence. Motifs de l’exemption accordée à
certains fonds, certaines denrées ou marchandifes. Différence
entre les privilèges 8c les exemptions. Ibid. b.
Exemptions, franchiles, privilèges, libertés, immunités.
VIII. 378. a. Sorte d’exemption appellée franche-fete. VII.
283. a. En quel tems les miniftres de la religion commencèrent
à jouir de quelques exemptions. V. 224. b. Immunités
, privilèges, charges des eccléfiaftiques fous divers
empereurs. Ibid. Comment ils fe font peu-à-peu exemptés
du fervice militaire. 226. b. Les curés exempts de tailles.
IV. 273. b. Provinces où les eccléfiaftiques fe prétendent
exempts de toute impofition. 677. b. Le clergé exempt du
dixième .depuis-1711. IV. 1089. a. 1090. a. Exemptions
accordées à quelques perfonnes pour les mettre à l’abri des
vexations auxquelles leurs emplois les expofent de la part
du public. XIII. 389. a. Abus des privilèges & exemptions.
Ibid. b. L’exemption des charges publiques en faveur de
quelque citoyen que ce foit, eft un attentat à la sûreté publique
8c à l’union fociale. XVII. 837. a. Des exemptions
des nobles. 878. a, b. De celles des moines. 880. a.
EXENETÉ, ( Hift. anc. ) vainqueur aux jeux olympiques;
Son triomphe. Suppl. I. 223. b.,
EXERCICE. ( Art milit. ) En quoi confiftoient les divers
exercices auxquels les Romains accoutumoient leurs foldats.
Ces exercices regardoient les fardeaux qu’ils étoient obligés
de porter; VI. 238. b. les travaux des fieges qui étoient fort
pénibles; la conftruâion des édifices , des chemins, des
villes même; l’exercice des armes qui fefaifoit tous les jours
en tous tems ; les marches forcées ; les courfes ; on leur ap-
prenoit auffi à nâger : pour apprendre à frapper l’ennemi, on
les exerçoit à donnerplufieurs coups à un pieu. Les capitaines
&les généraux ne fe difpenfoicnt pas de ces exercices dans
les occafions importantes : exemples de Marius & de rom-
pée. Ibid. 239. a. Avantages qui réfultoient de ces exercices.
Exercices pratiqués en France dès l’établiffement de 1»
monarchie. Pourquoi les mêmes exercices qui endurcifloienc
les foldats romains font périr les nôtres. Nous n’avons pi
une jufte idée des exercices du corps. L’invention de
poudre à canon a été la caufe de la ceifation totale, po
ainfi dire, de tous les exercices propres à endurcir le corp*
Defcription des maffues de Roland tic d’Olivier, dont *5 ^
homme aujourd’hui ne pourrait faire ufage. Ibid. b. ^
bien le défaut d’exercices fatigansa nourri chez nous a1
leffe. Ce que difoit le P. Daniel de la môlleffe des loi ^
fon tems. L’exercice des troupes de l’Europe ne c?”*\||tjonS.
que dans le maniement des armes 8c dans le s & ^
Quel eft le but du maniement des armes. Ibid. 24 • /^rujt
férentes chofes dont il convient que le foldar 01 im ^
par rapport à cet objet. Il conviendrait d ’accoutum
duré à ne pas s’effrayer des chevaux m M B I
eux avec impétuofité : ce que dit fur ce fujetlc Ivxcrc
Ktl.j 1. rv.Santa-Crux. Ibid. b. De l’exercice .d1u.. afe..u. , îiioute «» Ï ^S ja
ciCe concernant le maniement des a rm e s . Le
forme de notre exercice ordinaire eft imité de
E X E E X E 667
Grecs 8c paraît être perfeâionné fur celui des Hollan^
dois. Ouvrage où l’on trouve l’exercice pratiqué fous Louis
XIII. Réglemens 8c ordonnances publiés fous Louis XIV ,
concernant l’exercice. Exercices généraux que M. le marquis
de Santa-Crux voudrait qii’on ajoutât a ceux qui font
ordonnés par les réglemens. Ibid. 241. a. Divers foins qu’on
devrait prendre pour accoutumer le foldat à la fatigue.
Exercices relatifs à la cavalerie propofés par M. de Santa-
Crux. Quel eft le point effentiel dans l’exercice de la cavalerie.
Ibid. b. En quoi confiftoit, félon la Noue, les avantages
de la cavalerie allemande. Réflexions de M. de Folard
fur l’exercice des troupes pendant la paix. Ibid. 242. a. Pour
concevoir tout ce qu’on doit enfeigner aux exercices, on
doit fe représenter les troupes fous quatre points de yue ,
favoir, lorsqu'elles font fous les armes pour s’inftruire ,
lorfqu’on les fait travailler pour les endurcir , lorfque loin
de l’ennemi elles font fous les armes, lors qu’en préfence
de l’ennemi elles attendent l’occafion du combat, &c. Les
exercices doivent être très-fréquens. Soins à donner aux
anciens & aux nouveaux foldats. Cinq parties principales
de l’exercice. Inftruâions que le miniftere de la guerre a
fait adreffer à tous les régimens de cavalerie 8c d’infanterie.
Ibid. b. Divers objets traités dans les ordonnances qui
ont été données enfuite de ces inftruâions. La loi d’exercer
conftamment les troupes oblige plus effentiellement la
cavalerie que l’infanterie. Divers exercices auxquels les
Grecs étoient inceffammcnt occupés. Ibid. 243. a. Quel étoit
le principal but de leurs jeux olympiques, 8c pythiques.
Combien l’exercice des troupes étoit foigneufement pratiqué
à Rome. Defcription de l’exercice des cavaliers romains.
L’une des principales caufes des fuccès d’Annibal fut le relâchement
où les Romains étoient tombés après la première
guerre punique. Changement falutaire auquel Scipion contribua
le plus. Ibid. b. Exercices auxquels il forrooit fes foldats
fous les mjirs de Carthagenc. Détail des mouvemens
qu’il faifoit faire à fa cavalerie. L’avantage des foldats François
fur le refte de l’Europe n’a été le fruit que de leurs
fréquens exercices. Des joutes 8c des tournois pratiqués autrefois
en France. L’établiffement de nos camps d’exercice
remplacera les anciens fpeâacles. Les dôfordres 8c les malheurs
qu’éprouvent les armées, viennent ordinairement de
l’inaâion du foldat; exemple tiré du changement furvenu
dans les troupes d’Annibal après leur féjour dans la Cam-
panie. Ancienneté des exercices des François. Ibid. 244. a.
Exercice. Exercices militaires des anciens Grecs, Suppl.
II. 932. a. des foldats romains. I. 691. a. VII. 337. b. X.
511. ,b. XI. 773. b. Suppl. IV. 668. a, b. 669. a. 671. a.
Principaux exercices de la gymnaftique militaire des anciens.
VII. 1018. b. Ancien exercice appcllé quintaine. Suppl. IV.
360. b. Les jeunes militaires doivent être exercés tous les
jours. V. 311. b. Des exercices du corps néceffaires pour
former l’homme de guerre. VII. 903. a. Exercices dans un
camp de paix. Suppl. II. 133. a. Planches qui repréfentent
l’exercice militaire moderne , vol. I des planch. article A r t
M i l i t a i r e . Voye^ auffi E v o l u t i o n s . Vf. 169. b. — 201. b.
E x E R C lC È de la manauyre, (■ Marine ) VI. 244. b.
E x e r c i c e . ( Médecine hygiene ) L’exercice mufculaire
abfolument néccffaire à la fanté. C’eft dans ce but que l’antiquité
propofoit des prix pour ceux qui fe diftingueroient
dans les jeux établis à cet effet. Origine de l’art appellé
gymnaftique médicinale. VI. 244* b. Le mouvement du corps fut
mis au nombre de ce qu’on appelle les fix chofes non • naturelles.
Le moyen le plus efficace pour favorifer les excrétions
, c’eft fans doute l’exercice ou le travail. Il contribue
pareillement à favorifer l’ouvrage de la nutrition. Mais
lorfque l’exercice & le travail font pratiqués avec excès,
ils produifent de très-mauvais effets dans l’économie animale.
Ibid. 243. a. Remedes que les anciens confeilloient
en ce cas. L’exercice continu, fans être même exceffif,
contribue beaucoup à hâter la vieilleffe. L’exercice ne doit
pas être employé dans les maladies qui font aiguës ou qui
le deviennent. Quels font les cas de maladie ou l’exercice
eft convenable. Différons genres d’exercice, les uns aâifs,
les autres paffifs, les autres mixtes. Enumération des exercices
appartenant à chacun de ces genres. Ibid. b. Quelles
font les perfonnes à qui chacun de ces différens genres peut
liir-tout convenir. Ce qu’on doit obferver en général dans
le choix qu’on fait d’un certain exercice. Ibid. 246. a. Obfervations
fur le tems auquel il convient de s’exercer, &
fur la durée de l’exercice. Il convient mieux avant le dîner
au’avant le fouper. Galien confcillc un repos entier à ceux
ont la digeftion fe fait lentement, jufqu’à ce qu’elle foit
achevée. A quelles perfonnes un léger exercice peut convenir
après le repas. De la mefurc qu’il convient d’obfer-
ver à l’égard de la durée de l’exercice. Ibid. b. Dés lieux
qu’on doit préférer pour l’exercice. Ouvrages à confulter
lur le fujet qui vient d’être traité. Ibid. 247. a. ^
E x e r c i c e , ( Méd.hygien. ) accidens qui nailtent de 1 excès
de l’exercice 8c du travail. Suppl. 11. 913. a. Quçlles
font les perfonnes à qui cet excès eft fur-tout dangereux.
Ibid. b. Des maux caufés par un trop grand repos. Ibid.
914. a. On peut regarder en général comme nuifible, tout
ce qui, par rapport au mouvement 8c à la pofition des
parties du corps, eft ou trop violent, ou de trop longue
durée. Accidens qui réfultent de la fituation d’être debout,
trop long-tems continuée, de celle d’être trop long-tems
affis, d’un trop long féjour dans le fit. Affeâions fâche 11 fes
que produit la contraâion fubite , violente, long-tems conr
tinuée & fans relâche des mufcles. Ibid. b.
Exercice. Différentes fins que les hommes fe font proposées
en s’accoutumant aux exercices du corps. VII. 1016.
b. Proportion qu’on doit établir entre la quantité d’alimens
dont on ufc 8c l’exercice. VIII. 386. b. De l’exercice qu’on
doit faire pour la fanté. XI. 223. a. Suppl. II. 848. a. Exercice
que preferivoient les anciens médecins dans certaines
maladies chroniques. XII. 666. a. De la fueur excitée par
l’exercice. XV. 622. a. Des exercices fuivant les différens
climats. III. 335. b. Différentes fortes d'exercices : celui des
jeux de balle. Son utilité. II. 39. b. Celui que les Romains
nommoient geftation : comment nous devons lc pratiquer.
VII. 631. a , b. De l’exercice des femmes enceintes. 962.
b. Effet de l’exercice du cheval pour la fanté. V. 894. a ,
b. Suppl. II. 843. a , b, 8cc. Exercices de gymnaftique médicinale.
VII. 1017. b. De la promenade à pied. XIII. 444.
a. Exercices des Romains dans l’après-midi. XVII. 233. b.
Maniéré de fuppléer au défaut d’exercice. VII. 306. b.
E x e r c i c e immodéré de l ’ejprit, ( Phyftol. ) L’ame eft intimement
liée, pendant la vie, avec le corps; enforte qu’il
eft difficile de concevoir dans fes opérations une fimplicitéf
fi exaéte, que les cliangemens du corps ne faffent fur elle
aucune impreffion. — D’un autre côté, l’ame exerce fur la
force motrice du fyftême nerveux un certain empire, par
lequel elle peut à fon gré , l’exciter à agir , tant dans
tout le corps , que dans une .feule partie , de même que
les mufcles ôbéiilent auffi à notre volonté.— De plus, la
force des nerfs 8c celle des mufcles ne font pas inépuifa-
bles, 8c ne réfiftent pas à des efforts trop long-tems continués;
l’une ne fauroit être fatiguée fans préjudice pour
l’autre. — Suites fâcheufes qui réfultent des violentes affeç-
tions que l’exercice immodéré, de l’dprit fait éprouver au
fyftême nerveux. Suppl. II. 915. a. Maux que produit la
négligence à cultiver l’efprit. Ibid. b.
E x e r c i c e s , ( Manège) ce mot s’applique particulièrement
à ceux auxquels la nqbleffe fe forme dans les académies.
Incertitude où l’on eft fur le tems de l’établiffement des
collèges militaires qui font fous la proteâion du roi,.8c
fous les ordres de M. le grand écuyer. Ignorance dans laquelle
nous avons langui jufqu’aux règnes de Henri III
& dé Henri IV. Ce qui fe pratiquoit dans ces tems, lorsqu’on
vouloir fe former à l’art du cavalier. VI. 247. a.
Quels font les fiommes célébrés auxquels la France eft
redevable des premiers écuyers qu’elle a eus. Inftruâions
données par Pluvinel à Louis XIII, qui montrent que l’état
ne fe reffentit pas d’abord de ces premiers avantages :
plaintes qu’il adreife au roi. Etabliflcmens qu’il propofe. Ibid.
b. Eloge de Salomon de la Broue ; facrifice qu’il fit de l’intérêt
au devoir. Réflexions fur les dépenfes qu’exigeoit le
projet de Pluvinel. Difeours que Lucien met dans la bouche
de Solon, fur l’importance des exercices de la jeuneffe.
Avantages que les Grecs retireront de leurs exercices. Ibid.
248. a. Quels étoient ceux auxquels les Romains appli-
quoient les jeunes gens. Traits qui peignent le ridicule de
nos jeunes gens qui joignent à l’ignorance dans les cxerci?
ces» la fatuité 8c la prélomption. Utilité des exercices pour
adoucir l’âpreté de l’éducation par une certaine mefure de
plaifir. Ces exercices font purement du reffort des académies.
Ibid. ,b. • ■; ■ , .
Académie, ( architedure.) Quelle devrait être la grandeur
de ces. collèges militaires » relativement à tout ce que
ces édifices doivent contenir, 8c à 1 ufage auquel ils font
deftinés. Chaque ville qui a l’avantage de renfermer de
femblables écoles , devrait être tenue de conltruire oc d entretenir
des bâtimens convenables, toujours affectés a ces
collèges. Avantages qui en réfulteroient. De pareils projets
ne peuvent avoir leur exécution que dans de grandes villes.
Moyen de pourvoir aux dépenies qu’ils exigeraient. VI.
M9À “adimU, chefs, devoirs qu'ils devroient remplir. VI.
’ ^Exercices du corps. La pratique feule ne fuffit pas , fi l’on
n’eft pas éclairé par les principes. Importance de la théorie
dans les écuyers. Utilité des courfes de tète 8c de bague.
VI. 249. b. En quel tems on devrait y exercer les jeunes
gens. Éxcrcices plus relatifs à, l’art de là guerre, auxquels il
faudrait les former. Les évolutions militaires a pied, la
danfe , les exercices fur le cheval de bois, 8c l’cfcrime, font
des occupations indifpenfables : mais les fucces d pen en
également des élèves 8c des maîtres. Attention quil a -