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crétion des collefteurs. Obfervation qui montre que les
déclarations exaôes qu’on exigeroit du cultivateur ne pour-
roient cependant le déterminer à reftreindre fa culture pour
moins payer de taille. Quel feroit le moyen de faire exécuter
cette répartition, qui fe trouveroit fort compofée oc
par conféquent trop' difficile pour des colle&eurs qui ne font
pas vcrfés dans le calcul. Maniéré d’établir un tarif dans la
communauté. Combien l’affiirance d’être à 1 abri de toute
impofition arbitraire feroit favorable à la populauon des
campagnes & à l’agriculture. Ibid. b. Joignez a la lecture de
cet article celle de l’article G rains , ( Econom.pohtiq. )
F ermier , ( Jurifp. ) fignifiçation générale de ce mot.
VI. 540. à.
Fermier conventionnel. VI. 54^ a"
Fermier général: diverfes acceptions de ce mot. Fermier
général du roi. Différence entré la régie & le bail à ferme.
Devoirs du régiffeur. Devoirs du fermier. Injufticc que plu-
iîeurs commettent dans le jugement qu’ils portent fur les
fermiers généraux. VI. 540. a.
Fermiers généraux, voyez Pa r t isa n , T ra ita n t , F inancier.
Les chevaliers romains devenus fermiers des impôts.
III. 311. b. Fermiers citez les Romains. XIII. 530. b. 551.
a. Difpofmons de Néron & de Trajan fur les fermiers des
impôts. VIII. 601. b. Départemens des fermiers généraux
en France. IV. 836. a. Combien ilimporteroit d’abolir efficacement
les profits exceffifs de ceux qui manient les finances.
IX. 100. b. Précaution à prendre contre les fermiers.
XIV. 228. a. Injuftices, prévarications & artifices des fermiers^
XVII. 876. a.
Fermier judiciaire; quelles font les perfonnes auxquelles il
eft défendu d’être fermiers judiciaires. Avant d’entrer en
jouiffance, le fermier judiciaire doit donner caution du prix
du bail, &c. Lui & fa caution font contraignables par corps.
Il ne peut percevoir que les droits utiles. Charges -réelles
du fermier judiciaire. Avantages dont on ne peut le dépouiller
en cas de main-levée de la faifie réelle ou d’adjudication
par décret. Règlement .& traite a conluher. Vl.
540. b. voyc^ encore, A djudication p a r d e c r e t , B a il
Ju dicia ir e , D écret , S aisie éêelle.
Fermierpartiaire. VI. 54p. b. \
Fermier particulier. VI. 340. b.
Fermier, vicaire-fermier. XVIL 233 • tf. Vicomte fermier.
239* T
Fermier, au jeu.de la ferme. VI. 5,40. b.
FERMIN, ( Philippe) anatomifte. Suppl. I. 414. a. ^
FERMO ou Firmoy (Géogr.) ville de l’état de l’églife.
Perfonnages célébrés qui ÿ font nés. Laitance , Annibal ,
Adami, le cardinal Phil. Ant. Guâltério. Quelques anecdotes
fin ce dernier. VI. 341. a.
FERMOIR, ( Tailland. ) ouvriers qui fe fervent de cet
outil. Comment on procédé ppur le faire. VI. 341. a.
Fermoir, ( Bourell. & autres ouyr.) defeription & ufage
de cet infiniment. VI. 341. a.
Fermoir3 outil de charpentier, celui du menuiiier, celui
du jardinier. VI. 341. a.
Fermier du graveur en bois, VII. 891. a.
Ferm oirs, (Reliure) aifemblage de pièces de métal. Def-
cription. VI. 341.4. Fermoirs à crochet, fermoirs à bouton :
leur ufage. Ibid. b.
Fermoirs do livres : emporte-pie.ee pour ces fermoirs., V.
Fermoir , ( Stucateur ) VI. 343. b.
FERNAMBOUC, (bois de) le plus efiimé des bois du .
Bréfil. II. 308 .a . Voye[ P e r î j a m b u c o & B r é s i l , ( bois du)
teinture du coton en écarlate avec ce bois. Suppl. II. 624. a.
FERNANDEZ, ¡(le de. VIII. 922. b.
FERNANDO, fils naturel d’Alphonfe V , roi d’Aragon :
H reçoit l’inveftiture du royaume de Naples. XI.si9. tf.
FERNEL, ( Jean-François) médecin. Suppl. IV. 363. b. Sa
phyfiologie. Suppl. IV. 348. b.
FERNEY ou Femcx, ( Géogr.. ) village du pays de Gex,
près de Geneve, devenu fameux par le féjour de M. de
Voltaire. Defeription que ce poëte nous donne de ce lieu,
dans fon épître à Horace. Suppl. III. 28. a.
FEROCE. Quel animal dans la nature eft plus féroce
que l’homme? Si l’homme eft un animal féroce qui s’immole
les animaux, quelle bête eft-ce que le tyran qui dévore
les hommes ? Différence entre la férocité & la cruauté. VI.
5 41. b.
FERONIA, ( Myth.) divinité à laquelle on donnoit l’intendance
des bois, des jardins, des vergers. Les affranchis
la regardoient comme leur patrone. Temple de cette divinité
in campis Pometinis , dont Horace parle Sat. V. liv. t.
v. 24. Son temple principal étoit fur le mont Soraôe. VI.
341. b. Les habitans de Capene & ceux des environs l’a-
voient enrichi de beaucoup de dons, quand Annibal emporta
fes richeffçs. Fête de la déeffe qui fe célébrait dans
un bois près du temple. Prodiges arrivés dans ce bois. Les
prêtres d Apollon, voifins de ceux de Féronia, avoient comme
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eux le privilège de marcher fur des charbons ardens. Com
ment fe pratiquoit cette fupercherie. Solemnité des fêtes de
Féronie : grands honneurs qu’on lui rendoit. Médailles
d’Augufte qui représentent cette déeffe ; pourquoi on la
nommoit <pixt. 0. çx/o, & aumipopoi : ce qu’en ont dit Servi»«
le fcholiafte d’Horàce, & Virgile. Auteurs à confulter
Feront a , obfcrvations fur cet article de l’Encyclopédie
Suppl. III. 28. a. r •
Féronia , cérémonies dans lefquelles les prêtres de cette
déeffe marchoiént fur des charbons ardens. VIII. 22o a b
XV. 367. tf. Temple de Féronie au pied du montSorafte"
Ibîd. Temple & forêt qui lui étoient confacrés près de Pnm«.*'
tia. Suppl. lll. 841. b.
FERRA , (Ichthyol.) defeription de ce poiffon du lac de
Geneve : qualité de fa chair. Saifon où on le pêche. On le
fale pour l’hiver. Auteur à confulter. VI. 342. a.
FERRAILLE. Du fer refondu de vieilles ferrailles. Suanl
m. 13. tf,é.
FERRAND, ( Louis ) XVI. 449. b.
FERRANDINES, ( Manuf. en Joie) quelles font ces étoffes.
Ce que les réglemens preferivent fur elles. Connoiffances
que doivent acquérir les hommes qui donnent des régle-
mèns aux manufaéiurcs. VI. 342. b.
FERRANDINIER, efpece de coffre, vol. III despl.Cof-
fretier.
FERRANT, (Manege) vieille expreffion qui défignoit
Un cheval gris pommelé, félon Ducange. Selon d’autres auteurs
, ce mot défignoit d’aütres qualités. Divers fentimens
fur l’étymologie de ce mot. VI. 342. b. Anecdote fur l’in-
fulte que le peuple de Paris fit à Ferrant , comte de Flandre
, après qu’il eut été fait prifonnier à la bataille de Bovines;
infulte fondée fur l’équivoque de fon nom avec
celui des chevaux qui traînoient fon char. Ibid. 343. a.
FERRARE, (Géogr.) ville d’Italie. Ce que coûta fa
citadelle au pape Clément VIII. Décadence de cette ville,
depuis qu’elle a pafie fous la domination du S. Siege. Perfonnages
illuftres dont elle a étélapatrie;Giraldi; Guarini;
Riccioli ; le cardinal Bentivoglio. Détails fur chacun d’eux.
VI. 543.«.
F errare , ( Géogr. & Hiß. mod. ) ville d’Italie, qui n’a
porté ce titre que dans le huitième ftecle, capitale du duché
de même nom. Origine & révolutions de cette ville. Sa defeription.
Suppl. III. 28. b. Le pays de Ferrare autrefois peuplé
& bien cultivé, eft aujourd’hui négligé. Sa dépopulation
& fa décadence. L’évêché de Ferrare érigé en archevêché
en 173.5. Corre&ion à faire à cet article de l’Encyclopédie.
Ibid. 29! tf.
Ferrare , bibliothèque de. II. 234. b.
FERRARI, ( JeanrBaptiflc ) XV. 178. a.
FERREIN, (Antoine) fon lyftême fur la ftru&uredu foie.'
VII. 31. b. Sur la produftion de la voix. XVII. 431. b. Ses
ouvrages anatomiques, Suppl. I. 408. b. & eh phyfiologie.
Suppl. IV. 35 S.b.
FERREOL, ( Tonance ) fa bibliothèque. II. 236. a , b.
FERRER, terme de commerce, d’architeâure, d’aiguib
létier, & de filaûieçes. VI. 5 43 - tf.
F errer un cheval, (Marèch.) foins que doit prendre un
maréchal, que l’on charge de ferrer un cheval. Mauvaifc
pratique des maréchaux, par laquelle ils tiennent un appareil
de fers tout étampés, difpofés à être placés fur le pied
du premier animal. Ces ouvriers s’exeufent fur la longueur
du temS qu’il faudrait employer fans ces préparatifs pour la
ferrure de chaque cheval. Réponfe à ces exeufes. VI. <43.
b. Maniéré de tenir & de lever les pieds de l’animal. D’ou
vient que certains chevaux fe défendent violemment, lorf-
qu’on veut leur lever les pieds. Ce défaut eft des plus effen-
tiels. Moyens, de le corriger. Ibid. 544. a. Diverfes difpofitions
des chevaux par rapport à la docilité qu’exige l’opération
de les ferrer. Divers partis que prennent les maréchaux
pour les y difpofer, comme celui de les renverfer,
de les étourdir pour les faire tomber, ou même d’abandonner
totalement le cheval. Réflexions fur ces diverfes méthodes.
Opération d’ôter le vieux fer. Ibid. b. Le fer étant
enlevé, il s’agit de nettoyer le pied de toutes les ordures
qui peuvent fouftraire la foie, la fourchette & les niammedes,
ou le bras des quartiers aux yeux de l’opérateur. Mamere
de couper l’ongle & de parer le pied. L’auteur condamne
ceux qui appliquent le fer rouge fur l’ongle. Danger de cette
pratique. Ibid. 545. tf. On peut rapporter encore à la Pare
des ouvriers, l’inégalité fréquente des quartiers. Com^c
lé nouveau fer doit porter fur l’ongle. Moyen dereconn
qu’il porte par-tout également. Comment le maréena
enfuite l’aflujettir. Obfervations fur la lame des cilous. •
¿. Diverfes maximes des maréchaux en forme de p
bes qui indiquent certaines réglés fur la maniéré de r •
Suite des opérations du maréchal. Ibid. 546. tf.
ceflité de ferrer les chevaux un peu plu9 fouvent que
ne faii communément. Ibid. b. Voye[ Ferrure.
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Ferrer. De l’ufage de forcer les chevaux parmi les anciens.
III- 304. tf. De la maniéré de ferrer les chevaux.
Suppl. III. 423- a y ê. — 427. b. Bleffure faite au pied du
cheval lorfqu’on le ferre. V. 623. b.
Ferrer , (Serrur. ) VI. 546. b.
Ferrer les roues de voiture. V. 5 51. b.
FERRERA, ( Jean ) Elpagnol, auteur d’un ouvrage d’A-
griculture. Suppl; III. 217. b.
FERRET. ( en termes d'aiguilletier) Ferrets Amples ; fer-
rets à embraffer , ferrets à bandage ; ferrets dé caparaçon. VI.
546- b>.
Fenret, en terme de cirier, & en terme de verrerie. VI.
346. b.
FERRETE , ( Géogr. ) il né faut pas confondre la feigneu-
rie de Ferrete avec l’ancien comté au même nom., dont elle
n’eft que le diftrift primitif. Autres bailliages ou feigneuries
qu’il comprenoit. Origine de fon nom : château de Ferrete'.
Suppl. III. 29. tf;
Ferrete, coutume de, (Jurifp.) IV. 416. a.
FerRETES d’Efpagne , ( Minéralog. ) efpece d’hématite
qui eft une vraie mine de fer, que l’on trouve dans quelques
endroits d’Efpagne. Autres lieux où il s’en trouve. Description
de ces pierres. Comment elles font difpofées dans la
mine. V I. 547. a.
FERRETlER , (Maréch. ) defeription de ce marteau du maréchal.
VI. 547. tf;
FERRI, ( Paul) homme de lettres. X. 473. a.
FERRIER, (lePere ) confeffeur de Louis XIV. Anecdote
fur ce religieux. XIV. 318. a.
F eRRIER, (Pincent) XVI.813.a.
Ferrier , ( Amould du ) XVI. 452. a.
FERRIOL, Saint- ( Géogr. ) détails fur la conftruélion &
l’ufage du baffin de ce lieu. Suppl. II. 176. a , b.
FERRUGINEUSES, eaux, X. 539. a , b. voyez Ma r tiales.
FERRURE , terme de ferrurerie & de maréchallerie.
.VI. 547. b. Voye[ les articles de ces arts.
F errure, (Maréch.) opération qui confifte à parer, à
couper l’ongle, & à y ajufter des fers convenables. Ancienneté
de l’ufage de ferrer les chevaux. Examen d’un paffage de
Xenophon qui a femblé indiquer que l ’opération dont il s’agit
n’etoit point en ufage chez lés Grecs. On ne fait fi cette
pratique étoit générale chez les Romains. Quant aux mules ,
nous ne pouvons douter qu’on ne fut en ufage de les ferrer.
VI. 347. b. Au fond, il importe peu de fixer l’époque à
laquelle les hommes ont imaginé d’affujettir les chevaux à
cet ufage. Connoiffances que doit avoir le maréchal-ferrant,
pour remplir les différentes vues qu’il doit fe propofer. De f
cription du fabot&defes différentes parties. Etat de l’ongle
dans le poulain qui nait. Origine oc formation du fabot.
Ibid. 548. tf. Obfervations fyr les trois parties que l’on distingue
dans le fabot, fa partie fupérieure, fa partie moyenne,
& fa partie inférieure. Méchanifme de l’accroifiement du
fabot. Ibid. b. Pourquoi fi l’on demeure un long intervalle
de tems fans parer le pied d’un cheval , l’ongle croît peu
& moins vite. Lorfque le pied de l’animal eft fouvent paré,
l’accroiffement fera moins difficile. Ibid. 549. a. Autre fait
qui prouve que l’ongle ne fe prolonge point par fon extrémité
; & ne peut avoir lieu que dans la couronne & dans'
la partie vive. Moyens dont la nature fe fert pour renou- •
Yelier l’ongle. Ibid. b. Application des principes développés
ci-deffus, à l’art du maréchal, pour le mettre en état de
remplir les deux intentions qu’il doit fe propofer en ferrant
un;cheval; favoir, d’entretenir le pied dans l’état où il eft
1 quand il eft régulièrement beau, oc de réparer les défec-
tuofités qu’il peut avoir. Defeription d’un beau pied. Enumération
des diverfes défeéluofités dont le pied eft fufeepti-
ble. Direâions fur la maniéré de procéder , lorfqu’il eft
queftion de ferrer un pied naturellement beau. Ibid. 550. a, b.
Lorfqu’il eft queftion de ferrer un pied de travers , un
quartier étant plus haut que l’autre. Ibid. 551 .a.
Ferrure d’un pied de travers, un des quartiers fe jettant en
-dehors ou en dedans. VI. 5 51. a.
Ferrure d’un pied dont les talons font bas. VI. 551. b.
Ferrure d?un pied dont les talons font flexibles. VI. 5 51. b.
Ferrure d’un pied dont les talons font trop hauts,'mais qui
cependant font trop, ouverts, pour qu’on puifle redouter l’en-
caftelure. Ibid. b.
Ferrure d’un pied dont les talons feraient trop hauts, & qui
tendraient à l’encaftelure. VI. 5 3 2. tf.
Ferrure d’un pied encaftelé. VI. 5 5 2. a.
Ferrure d’un pied plat. VI. 5 52. a.
Ferrure d’un pied plat enfuite d’une fourbure, l’ongle s’étendant
vers la pince, & la foie laiffant apparaître des croiffans.
Ferrure d’un pied' qui aura un ou deux oignons. VI. 532. b.
Ferrure dupié comble. VI. 553. tf.
Ferrure d’un pié gras ou foible , d’un pié trop long en pince
& en talon, & d’un pié trop peut. VI. 553. 4.
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b r e " ? ; X t v ï V , , brf C°Urt I * * < * * —
£ & g d | | ch<:vau* T “ <= coupent & qui forgent. VL
Ferrure des chevaux qui ont des fcymes. VI. 554. a.
Ferrure des chevaux qui ont des foies ou des piés de boeuf.
VI. 554.
Ferrure des chevaux qui ont des bleymes. VI. 3 54. a.
Ferrure des chevaux qui butent. VI. 554.a.
Ferrure contre les clous de rue & contre les chicots. VL
334- b.
Ferrure des chevaux fujets à fe déferrer. VI. 554. b.
Ferrure des mulets. VI. 5 54, b.
Ferrure des mulets qui pofent le pié à terre à la maniéré
des chevaux. VI. 554. a.
Ferrure des mulets dont le talon eft bas. VI. 555 .a.
Ferrure des mulets dont la fourchette eft grafle & les
talons bas. VI. 553. tf.
Ferrure des mulets qui'ont des foies. VI. 555./*.
Ferrure des mulets qui ont des feymes. VI. 555 .b.
Ferrure des mulets panards & qui- fe coupent. VI. 355 .b.
Ferrure des mulets qui fe coupent en pince. VI. 5 5 5. b.
Ferrure des mulets qui fe coupent par foiblefiè de reins &
enfuite de quelque effort. VI. 555. b.
Ferrure des mulets de charrette. VI. < 55. b.
Ferrure des mulets de charrette qui font boutés. VI. 555.
Forme finguliere d’épreuve qu’on exige en maréchallerie
de ceux qu’on admet à la maîtrife. VI. 555 .b.
Ferrure. Inexaâitude dans une citation que renferme cet
article de l’Encyclopédie. Suppl. III. 29. a.
Ferrure des chevaux , Suppl. III. 423. a , b. — 427. b. des
mulets, 424. b. 427. b. des ânes. Ibid.
FERTE , ( Géogr. ) Ferté-fur-Aube. Ferté-Aurain. Ferté-
Chauderon. Suppl. III. 29. a. Ferté-Gaucher. Ferté-Habau ou
Imbault. Ferté-ious-Jouare. Ibid. b.
Ferté-Alais , ( Géogr. ) petite ville de Tille de France. Signification
du nom de Ferté commun à plufieurs, villes de
France. Les François avoient anciennement des places fortes
plus propres à fe mettre à l’abri des incurfions des ennemis,
qu’à loger des habitans. Diverfes villes & châteaux que l’on
appelle la Ferté, en y ajoutant un furnom. Origine du nom de
la Ferté-Alais. VI. 55 6. a.
FertÉ-Bernard , Fcrté-Milon, (Géogr!) VI. 556. b.
FERTILE , Fécond, (Synon.) VI. 463. a.
FERTILISATION des terres. 1. 354. a. XVI. 871. ¿. Moyens
de fertilifer les terres fans les mettre en jachere. Suppl. III.
490. a , b. Des eaux & des engrais qui les fertilifent, voye^
ces mors. Des labours, Suppl. III. 692. a , b. des arrofemens ,
Suppl. I. 376. b. &c. Utilité de la pluie. Suppl. IV. 420. b.
Fertilité que l’air procure aux terres : conféquence pratique
de cette obfervation. Suppl. III. 20. b. Le nitre confidéré
comme le principe univerfel de fertilité. Suppl. III. 215. a , b.
Moyens artificiels pour fertilifer lesfemences. 216! a , b. ziy.
a , b. 1. 23 5. tf. Voyeç FÉCONDITÉ.
FERTILISER les terres. ( Agric. ) D’où viennent à la terre
les nourritures végétales qu’elle acquiert par le repos. Plus
la terre eft expofée à l’air, plus les fucs nourriciers font
réparés promptement & en plus grande abondance. Cette
influence de l’àir paraît, i°. par l’utilité des labours , 20. par
la fertilité prodigieufe qu’acquierent les terres élevées en
mpttes autour des parcs à moutons. Il feroit donc très-avantageux
de préparer toute la furface d’un champ comme ces
murs de parc. Suppl. III. 29. b. Combien cette préparation
vaudrait mieux que toute autre efpece d’engrais. Elle feroit
fur-tout avantaeeufe dans les terres glaifeufes. Grande influence
des rofées pour la fertilifation des terres. Principes
dont elles font compofées. Subftanee huileufe que contient
la neige, qui lut donne auffi la même propriété. Les inondations
dans les terreins bas font encore mifes au rang des
moyens naturels d’amender les terrei. L’eau de fource eft
encore de quelque utilité à cet égard ; mais cependant moindre
que l’eau des rivieres , principalement de celles qui.
paffent par des pays fertiles. Ibid. 30. a. Comment l’art a
profité de cette obfervation. Efyeces d’eaux.préjudiciables aux
terres. Ibid. b.
FERTILITÉ. Différons fols que contiennent les terres ,
félon les différons degrés de leur fertilité. XVI. 183.4. Caufe
de la fertilité des graines. Suppl. III. 2-13. tf. Sur la fertilité des
terres , v w cè dernier mot.
FERULEî (Botan.) Cara&ere de ce genre de plante. VI.
55 6.b.
Ferule, (Jardin.) contrées où elle vient naturellement.
Ses principales efpeces. La férule ordinaire ; fa defeription ;
c’eft des tiges de cette -efpece de férule dont Martial difoit
qu’elle étoit le feeptre des pédagogues. VI. 556. b. Le mot
de férule eft demeuré à l’inftrument dont on ufo encore aujourd’hui
dans les collèges. Sens du mot de férule dans la
lithurgie de l’églife orientale. Ufage que les vieillards faifoienc
du bois de la férule en guife de canne. Pourquoi on l’attri