
198 BRI „ Flandre & * “« l'Artois. Defcrîpnon des « r e n te s
opérations des ouvriers de ces provinces pour faire la bnqi e.
Ibid t Maniéré de préparer & corroyer la terre dans les
briqueteries de la Suifle. Expérience par lequel e on s eft
affiiré que plus une terre étoit corroyée H U R R
force pour caffer les briques que 1 on en fermoir. 5 7- •
pour m oi^. Obfervatlon lut làdeAicari^despieces moulqes^
Ibid ro. e. Travail du metteur en haie. Opérations de parer■,
& de mettre eu haie. Précaution pour E
1 S iS nui» Âr /lans les teins de pluie. Ibid. b. Uitterence
Ä L ï ï fuivtent d’ltre dé/rit, tel qu'il eft pratiqué
en Flandre & dans l’Artois, & celui qui fe pratique danslcs
autres briqueteries de France. Maniéré de mouler les¡ briques
en Suifle & de les faire fécher. Defcrîpnon de la halle. Ibid.
¿a. a a0. Des différentes façons de cuire la brique. Elle fc
cuit avec du bois, ou du charbon de terre, ou de la tourbe.
Des fours où l’on emploie du bois. Defcrîpnon des g™*™-», »
tels qu’eft celui du Havre. Ibid. b. Defcription des petits. Dme-
rence entre ces fours & ceux des tuileries de Suifle. Ibid.
61. a. Comment on arrange la brique dans les grands tours,
Ibid. b. & dans les petits. Comment cet arrangement fe
fait dans les tuileries de Grandfon en Suifle. Règles fur
la conduite du feu. Maniéré de faire cuire la brique du
Havre. Ibid. 62. a. Autre maniéré de conduire le feu avec
plus de ménagement. Ibid. b. Ce que les tuiliers de Grandfon
obfervent en cuifant leurs briques & leurs tuiles. Ibid. 63 . a.
Defcription de la façon de cuire la brique avec la nouille ,
comme l’on fait en Flandre. Extrait d’un memoire de M.
Fourcroy fur ce fujet. Ouvriers qui compofent un attelier
de briqueteurs. Détails de leurs fondions. Ibid. b. Des qualités
de la terre & du charbon qui compofent le fourneau. De la
tmantité du charbon qui eft propre aux briqueteries. Effet du
fable fur le feu du charbon. Ibid. 66. b. Caraftere de la meilleure
brique. Quelle eft celle qu’on appelle bridée & celle qu’on
juge trop peu cuite. Jufte degré de cuiffon que l’on eiiime
convenir le mieux à la brique. Conftruftion du fourneau a
brique, félon M. Gallon. Ibid. 68. b. Fourneaux dont on fait
ufage en Hollande, où l’on emploie la tourbe. Ibid. 69. a.
Maniéré de les remplir de briques. Ibid. 70. a. Conduite du
feu. Différentes qualités de briques qui proviennent d’une
feule cidffon. Tourbes dont on fait ufage. Ouvrage à confidter.
Ibid. b.
BRIS, (Terme de palais ) rupture avec violence d’une
chofe fermée. Crime du bris de prifon. Punition des complices
de ce crime. Bris de marché. II. 423. b.
Bris ou naufrage. Ce qu’on entend par droit de bris y le'
plus injufte •& le plus univerfel qui foit au monde. Hiftoire
de tout ce qui concerne ce droit chez les divers peuples qui
l’ont établi chez oux. Quel eft celui qui l’abrogea le premier.
Peuples de l’Europe parmi lefquels il n’a plus lieu. II. 423. b.
Bris, titre de l’ordonnance de 1681 , à confulter fur les
naufrages, bris & échouemens. IV. 658. a.
Bris, en terme de blafon. II. 423. b.
BRISACH ,( le neuf) fÿftême de là fortification de cette
place, vovif les planches de l’art militaire, vol. I.
BRISANT, ( Marine ) comment les brifans font marqués
fur les cartes. II. 423. b.
Brifant ; des rochers ou brifans qui fe trouvent dans la
mer. XIV. 314. a. Voyeç ÉCUEIL.
BRISÉE, ( Saline) en quoi confifte, & comment fe fait
cette opération. En préfence de qui elle fe fait. II. 424. a.
BRISEIS , (Hiß. poétiq.) captive d’Achille enlevée à la
prife de Lyrneffe, ville alliée de Troie. Suppl. II. 70. b.
Agamemnon la fait enlever à Achille. Suites de cette aâion.
Ibid. 71. a.
BRISER, rompre y cajfer, ( Synon. ) XIV. 354 .b.
BRISS A C , ( Géogr. ) petite ville de l’Anjou. Bataille remarquable
livrée près de ce lieu. Obfervation fur le P. Reyneau
de l’oratoire, né dans cette ville. Suppl. II. 71. a.
BRISSON, (Barnabe) préfident au parlement de Paris.
SuppL IV. 468. a, b. Sa fin tragique. III. 576. a , b. Son recueil
d’ordonnances, Ibid. & XI. 392. b. Son ouvrage fur les formules
romaines. VII. 184. b.
Brijfon, divifion des finges félon cet auteur. XV. 208. b.
BRISSONNET, cardinal : monument de l’antiquité détruit
par l’effet de fon zele. VIII. 914. a, b.
BRISSOT, (Pierre) médecin : fes maximes fur la faignée.
XIV. <03. b.
BRloURES, ( Blafon ) Suppl. IV. 370. a.
BRITTIM , dans la marche d’Ancône : hermites de
Brittini. VllL 174. a.
5® % W g S t t ¿»"s le Souloffois. Suppl. IV. 816. a.
BRIZO, décile desXonges. Offrandes qu’on lui préfentoit.
Etymologie du nom de cette déeffe. Grâces qu’elle accordoir.
424.fr. ^
B R O
BROCADE, ( Ichthy.) nom que les habitans des Moluques
donnent à un poiflon de la famille des anguilles. Sa defcription
Lieux où 011 le pêche. Suppl. II. 71. a.
BROCALO , (Ge’ogr.) obfervations fur cet article de
l’Encyclopédie. Suppl. II. j i .a .
BROCANTEUR, (Comm. ) anciens brocanteurs en Italie.
A qui ce terme s'applique aujourd’hui. II. 425. a.
BROCARD, raillerie erofliere, infultante. C ’eft plutôt une
injure qu’une raillerie. Caraftere de la raillerie honnête 8c
bienfeiiante. Différence entre elle 8c ce qu’on appelle brocard.
Ibid. 423. a.
B r o c a r d , ( Manuf. en ory argent & foie) on comprend fous
ce terme toutes les étoffes riches ou fond d’or. Ce que les
ouvriers entendent particulièrement par ce terme. Ü. 423. a.
Du métier fur lequel ces ouvrages fe travaillent. Des fonds
or à huit lifles de fatin,8c quatre de poil..Comment ils font
compofés. Ibid. b. Démonftration de l’armure d’une luftrine
à poil. Démonftration de l’armure d’un fond or à huit lifles
de fatin, 8c quatre lifles de poil. Du fond or à cinq lifles de
fa tin, 8c à cinq lifles de poil. Ibid. 426. b. Démonftration de,
l’armure d’un fond or à cinq lifles de fond, 8c cinq lifles de
poil. Fond or à cinq lifles de .fatin, 8c quatre de poil. Ibid.
427. a. Démonftration de ce travail. Tous ces fonds or ont
un fond dont la couleur eft diftinguée. Mais les brocards
n’ont point de fond; ou s’ils onf quelques légères découpures
dans la dorure, elles ne paroiffent pas. Ibid. b. Travail
des brocards. Démonftration de l’armure d’un brocard,
dont la dorure eft relevée, fans liage ou liée par la corde.
Ibid. 428. a. Démonftration de l’armure d’un brocard dont la
dorure eft relevée, 8c tous les lacs liés,excepté celui de la
dorure relevée qui ne l’eft jamais. Ibid. b.
BROC ATELLE, forte d’étoffe en foie : fa fabrication.'
XV. 299. a y b.
BROCHE, defcription 8c ufage de tous les inftrumens.
qui portent ce nom en divers arts 8c métiers. II. 429. a.
Br o ch é , tiffu broché. XVI. 334. fr. Travail des étoffes
brochées, vol. XI. des planch. foierie. Se&ion 3.
BROCHER , le ,(Manufa£lures en foie , or & argent) le
métier du brocher eft le même que pour les autres étoffes.
On peut fe paffer de brocher, lorfqu’il n’y a que deux ou
trois couleurs fur le fond fatin. Quand le deflin porte plus
de trois couleurs, on broche le furplus. Defcription détaillée
de la maniéré dont cela s’exécute. II. 430.
BROCHET, ( Ichthy.) defcription de ce poiflon. Les bro-
chets font très-voraces. Qualité de leur chair. De quoi ils fe
nourriffent. Comment ils attaquent leur proie. Singularités
qu’on raconte fur la maniéré dont la grenouille tue le brochet
, 8c fur celle dont un brochet à qui on aura ouvert le
ventre, fe rétablira fi on le jette dans un réfervoir où il y
ait des tanches. Longue vie de ces poiffons. Brochet qui
devoit avoir vécu 267 ans. II. 431. b. On croit qu’ils font
hermaphrodites. Pêche des brochets à la bricole. Comment
on le prépare en cuifine. Propriétés de diverfes parties dti
brochet en médecine. On doit éviter d’en manger les oeufs.
La chair eft indigefte 8c ne convient pas à tout le monde. II.
^Brochet y mâchoire de brochet , matière médicale. IXv
801. fr.
Brochet de mer. XV. 431* <*•
B rochet de Baguewal, ( Ichthy.) poiflon d’un nouveau
genre dans la famille des Scares. Suppl. II. 71. n. Sa def-
cription. Lieux où il vit. Ibid. fr. . . ,
Brochet , (lac du) dans l’Amérique fcptentnonale,'
5U^ O c â & E R . Comment les boucaniers de S. Domingue
brochetent leurs cuirs. II. 432. fr.
BROCHETTE, explication des inftrumens qui portent ce
nom dans quelques arts 8c métiers. Ibid. 432. fr.
BROCHURE, ce qu’on entend par-là dans la librairie.
H. 432. fr. Mauvais effets que pïoduiient la plupart des brochures.
Leur utilité pour le commerce. H. 433-a.
BRODEAU, (Julien ) avocat au parlement de Paris. XVI.
49Bro d eau , ( jean) chanoine de Tours. XVI. 491. a.
BRODEQUIN, (Hiß. anc.) forte de chauffure en ufage
parmi les anciens. On en attribue l’invention à Efchyle. Le
brodequin ou cothurne étoit affeélé à la tragédie, & 1 e foc
à la" comédie. Les brodequins n’étoient pas feulement en
ufage au théâtre. Voyez COTHURNE.
B ro d equ in s , (jurifp.) deux fortes de tortures de ce
nom: en quoi elles confinent. II.433.(1.La plus cruelle des
deux n’eft plus ufitée en Angleterre ;mais elle l’eft en France.
Ibid. fr.. _ . r t .
BRODERIE, ouvrage en or, argent, ou foie» forme a
l’aiguille fur des étoffes ou de la moufleline. Comment e e
fe travaille. Ancienneté de la broderie au mener, e e en
moufleline paraît n’être qu’une imitation de la dentelle. Gelte
au métier eil moins longtie que l’autre, qu.
plus riche en points. Où fe font les plus belles broderie»
B R O B R O
’ tn mouflelines. Toiles les plus propres à être brodées. H 433.
fr Voyez les planches du brodeur, vol. II-
Broderie forte' de canevas qui rendroit la broderie , foit
en laine ou en foie, beaucoup plus belle, moins longue 8c
moins coûteufe. H. 396. fr. .
Broderie , ( Hijl. anc. ) celle des Phrygiens. VIII. 12. a.
Ouvrages en broderie dont il eft parlé dans l’ancien Tefta-
ment. XII. 798. *.
B rod e rie, doubles ,fleurtis, (Mufiq.) rien ne montre
mieux le goût du muficien que la choix qu’il fait de fes orne-
mens. Les Italiens en font beaucoup plus ufagë que les François.
Recueils dont fe fervent les a&eurs 8c atrices des
opéras italiens pour toutes fortes de traits,de chants. II. 434. a.
Broderie, différence entre les doubles 8c les broderies. V.
78. fr. Broderie, voyez POINT D’ORGUE. IV. 393. a. XI. 873.
a. 8c recherche. XIII. 849. a. _ _ __
BRODEUR, Brodeur célébré dont parle l’Ecriture. XII.
798. a. Defcription du métier fur lequel le brodeur travaille.
X. 463. fr. Différentes fortes de points de brodeurs 8c de
brodeufes. XII. 874. a. — 873. fr. Comment fe font au métier
les paillettes comptées. XI. 748. fr. Ornement de broderie
appelle guipure. VII. 10x0. fr. Brodeur au tambour. XV.
876. fr. Aiguilles de brodeur. I. 208. a.
BROGLIE, (maréchalde) moyens qu’il employa en 1761,
pour conferver la Heffe. Suppl, II. 161. fr. Vitoire qu’il
remporta le 13 d’Avril 1760. 162. b.
BROGLIO, endroit de la place S. Marc , ou les nobles
Vénitiens tiennent leurs affemblées. Il n’eft permis à per-
fonne d’y paffer pendant leurs féances. II. 434.a.
BROKIESBY, ( Richard) anatomifte. Suppl. L411.fr. Phy-
diologifte. Ibid. IV. 360. fr.
BROMIUS, pourquoi Bacchus fut appelle de ce nom. II.
434- a' ■ I WÊ
BRONCHES, (anatom.) petits tuyaux dans lefquels fe
divife la trachée-artere dans les poumons. Diftribution des
bronches,comment elles fe terminent. Cartilages dont elles
font compofées. Jeu de ces cartilages dans la refpiration. II.
434. fr.
BRONCHIALE, artere 8c veine de ce nom. II. 434. fr.
BRONCHIALE, artere , veine, ( Anatom. ) Il y a conftamment
deux arteres bronchiales, 8c le plus fouvent trois. Defcription
de ces vaiffeaux, Sc des veines bronchiales. Suppl. II. 71. fr.
Bronchiales, arteres 8c veines de ce nom. Suppl.TV. 323. fr..
524. a. Jeux dé la nature fur cette artere. XVI. 800. fr.
BRONCHOCELE , ( Chirurg. ) étymologie de ce mot.
Tumeur qui furvient à la gorge. Caule de cette tumeur. Elle
nuit à la voix 8c à la refpiration. Comment elle pourroit être
comprimée. On devroit engager ceux qui prétendent avoir
des lecrets pour fondre cette tumeur à les publier en leur
aflignant quelque récompenfe. II. 434. fr.
BRONCHOTOMIE, opération fur la trachée-artere. Etymologie
de ce mot. Poflibilité de l’opération. 1. Comment elle
fe pratique par ponâion dans le cas d’une efquinancic qui réfi-
fte à tous les remedes, 8c qui menace de fuftbcarion. H. 43 k. a.
En quoi confifte le panfement. Cette opération ne rémédie
qu’au danger de la fuffocation. 2. L’opération de la bronchotomie
convient aufii, lorfqu’il y a dans le larynx ou l’oefophage
des corps étrangers qu’on n’a pu retirer ni enfoncer. Exemple
d’une telle opération pratiquée en cas femblable. 3. La bronchotomie
eft néceffaire pour tirer les corps étrangers qui fe
feroient güflés dans la trachée-artere. Comment l’opération
doit fe pratiquer en ce cas. Exemple de cette opération.
Ibid. b. La ponétion décrite dans .le cas de l’efquinancie eft
moins avantageufe que celle qui fe feroit avec un trocart
armé de fa cannüle. Exemple qui fait voir le danger que
le. fang dans l’opération de la bronchotomie ne tombe ‘dans
lespoumons. Celle qui fe feroit avec un trocart, évite l’hé-
morrhagie. Si la cannule fe bouche par l’humeur que filtrent
les glandes bronchiques, on place une fécondé cannule d’un
plus petit diametre dans la première. Exemple dans lequel
cette méthode a été pratiquée. Enfin on a cru que la bronchotomie
étoit un fecours propre à rappeller les noyés à la
vie. Ibid. 426. a. Faux principe fur lequel on l’a cru. Véritable
caufe de la mort de ceux qui fe noient. Ibid. fr.
Bronchotomie, utilité de cette opération dans certains cas
où des corps étrangers font arrêtés dans l’oefophage. XI. 403.
a, fr. Voye^ ce qui eft dit fur la bronchotomie à l’article trachée
artere. XVI. 303. a, b.
Bronchotomie, ( Maréch. ) opération pratiquée dans certaines
efquinancies des chevaux. VI.73. a. Suppl. III. 413. a.
BRONTIAS, ( Hifl. nat. ) pierre qu’on nomme aufli Batra-
chite 8c Chélonite. Defcription de cette pierre. II. 436. fr.
BRONZE, compofition de ce métal. Fonderie en bronze,
ou art d’exécuter en bronze de grands ouvrages comme les
fiâmes équeftres. Defcription de l’attelier du Fondeur, ap-
pellé la fojfe, 8c de tout ce qui le concerne. II. 436. fr.
Du modèle • maniéré de le travailler. Ibid. 437. a. Le modèle
achevé, on travaille aux moules, l’un en plâtre qui donne le
crçuxdu modèle, l’autre de potée 8c d’une terre compofée.
Quand on a le modele en plâtre, on s’en fert pour former
un modele en cire, 8c on donne à la cire l’épaifleur qu’on
veut donner au bronze. Ibid. b. Préparation de la cire. Maniéré
de former le modele en cire. La quantité de cire détermine la
quantité de métal néceffaire pour l’ouvrage., en donnant dix
livres de métal fur une de cire. Poids de la ftatuc équeftre de
Louis-le-Grand. Etabliffement de l’armature du noyau. Ibid.
438. a. Matière qui compofe le noyau. Comment on l’établit.
Ibid. fr. Comment on fixe les cires fur le noyau. On pofe
en fui te les jets, les évents 8c les égouts des cires. Ibid. 439.
a. Travail du moule de potée 8c de terre. Ibid. fr. Enfuite on
recuit le moule, 8c on en fait fortir les cires qui tiennent la
place du métal. Après quoi, l’on procédé à l’enterrage ou au
maflif de terre .dont on remplit la fofle autour du moule.
Ibid. 440. a. Defcription de l’écheno. Fourneau pour mettre
la matière en fùfion. Ibid. fr. A côté du fourneau, à l’oppofitc
de la fofle, on fait la chauffe. On pofe l’âtre à la hauteur
néceffaire pour qu’il ait pente vers l’écheno. Murs 8c voûre
du fourneau, &c. Ibid. 441. a. Epreuves fur la bonté du fourneau
, fur la durée du métal en état de fùfion, 8c fur la diminution'
pendant la fonte. Alliage du bronze pour les figures.
Comment fe fait la fonte, 8c comment on feit couler la
matière dans le moule. Ibid. fr. Tems pendant lequel on laifle
repofer le métal dans le moule. Perfeélion qu’on donne à
l’ouvrage forti du moule. Comment on vttide la piece fondue'de
fori noyau. Ibid. 442.0. La ftatue élevée à Paris dans
la place dp Louis-le-Grand, eft le plus grand ouvrage qui .
peut-être ait jamais été fondu d’un feul jet. Ce qui nous
refte des ouvrages des anciens, n’eft que médiocre pour la
grandeur. Comment le colofle de Rhodes 8c la ftatue du
connétable de Montmorenci à Chantilly ont été feits. On
peut exécuter de très-grands ouvrages d’un feul jet. Obligation
qu’on a à M. de Boffrand qui . nous a donné dans fes
mémoires la defcription de ce qui a été pratiqué pour fondre
la ftatue équeftre de Louis-le-Grand. Ibid. b."
Bronze, modele en cire que font les fondeurs, femblable
au premier modele de plâtre : méthode dont fe fervoient
les anciens : qualité que doit avoir la cire : comment on la
prépare. III. 474. fr. Des moules de fonderie en bronze. X.
788. fr. Noyau des moules. XI. 267. a, fr. 268. 0. Défeut dans
les pièces fondues appellées balevres. H. 36. fr. Armature dans
la fonderie en bronze. I. 686. a. Efpace où les fondeurs en
bronze fondent le métal. III. 236. a. Fofle dans les fonderies
en bronze. VII. 208. a. Compofition du bronze. I. 237. fr.
Voyez les planches pour la fonderie en bronze, à la fin du
vol. VIII des planches.
Bronze | antiquités qui portent ce nom. Nous en pofféde-
rions davantage, s’ils n’avoient été fondus dans des tems de
barbarie. Autre application de ce mot. II. 443. a.
Bronze, ufage que les Romains en faifoientdanslesgrands
édifices. XI. 130. a. Hiftoire ancienne de la fculpture en
bronze. X IV. 840. fr. Premiere ftatue en bronze qu’on vit à
Rome. XV. 300. fr. Médailles de bronze. X. 243. a. Mon-
noies de bronze. 648. fr. Vernis au bronze. XVII. 78. fr. Statues
en bronze d’Herculanum. Suppl. III. 332. fr. 333. a.
Bronze , ( Gramm.) obfervationfur le genre de ce lubftantif.
Vn.392.fr.
BRONZER, appliquer le bronze fur bois, plâtre, ivoire, &c.
de maniéré qu’il réfifte à l’eau.Commcnt cela fe fait. IL 443. a.
BRONZER , ( Art du Doreur) defcription de cette opération ,
tirée des papiers de M. de Mairan. Suppl. II. 72. a.
Bronzer , ( Arquebußer ) maniéré de bronzer un canon de
fufil. II. 443. a.
Bronzer ( Chamoifeur) fur la maniéré de bronzer.Voyet^
Chamoiseur.
BROOKE, ( Robert) jurifconfulte. XV. 143. fr.
- BROQUELÈUR, (Écon. ruß. ) trou pratiqué furie devant
des tonneaux , après qu’on, a bondonné les vins nouveaux.
Pourquoi l’on feit ce trou. Remplifl'age qu’il feut faire affi-
du ni eut par cette ouverture. II. 443. a.
BROSSE. Maniéré de fabriquer les brofles. Defcription
de toutes celles qui fe diitinguent par quelque épithete dérivant
de leur forme ou de leur ufage. H. 443. fr. Voye\[
V ergette. * • ■
BROSSES, (M.le Préfident de) fes mémoires fur les étymologies.
VI. n i . fr. Ses obfervations fur la gamme de Guy
d’Arétin. VII. 438. a, fr. Paflage de cet auteur fur la nature
des interjetions. VIII. 82y.a,b.
BROSSIER, ( Marthe) de Romorantin.Hiftoire delà prétendue
poffeflion de cette femme. XIV.'3 34. fr.
BROtHERTON , (Henri) fa patrie, fes ouvrages. IX.
236. a.
BROU, coque verte de la noix. Ufage qu’en font les teinturiers,
les tourneurs, menuifiers, 8c les diftillateurs.II. 444. a.
BROUE , (Salomon de la) écuyer. VI. 248. a.
BROUCOLACAS, cadavres des excommuniés, dont ,
félon l’opinion des Grecs, le démon s’empare. XL 273. a.
BROU ET noir des Spartiates. XVII. 760. a.
BROUETTE, defcription 8c ufages de la brouette ccmi