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& la plus grande quantité des eaux dé rivières vient aes
pluies 8c des fources infenübles diAribuécs le long du lit
des rivières & des ruiffeaux. Obfervations & hypothefe de
Perrault Celles de Guglielmini, favorables à cette derniere
maniéré de défendre l’hypothefe de Defcartes. Ibid. 87. a.
Mais ces phyftciens ajoutent en même teins qu’une partie
de l’eau des fontaines eA élevée de la mer par des conduits
fouterreins : ils infinuent que la mer peut bien ne
tranfmettre dans leurs réfervoirs que le tiers ou le quart
des eaux qu’elles verfent dans les rivieres. En adoptant les
faits qu’ils nous ofl'renr, on ne peut diffimuler bien des in-
«onvéniens qui reilent dans toute leur étendue. Quels font
«es inconvéniens. Obfervation importante contre l’hypothefe
des conduits fouterreins» Méthode à fuivre en établiffant
une hypothefe philofophique ou en recherchant les moyens
d ’expliquer les phénomènes de la nature. Expériences fondamentales
d’où l’on doit partir, ft l’on veut raifonner juAe
fur l’objet dont il s’agit ici. Ibid. b. Divers phyftciens qui
ont commencé par s’aflùrer de la quantité d’eau pluviale iui-
vanr la diverfité des climats 8c la différente conAitution de
chaque année. De l'hypothefe qui rapporte l’entretien des
fontaines aux pluies. Toute la queAion fe réduit à conAa-
ter, i°. fi les vapeurs qui s’élèvent de la mer 8c fe réfol-
vent en pluie, fuffifent à fournir d’eau la furface des cont
ien s & le lit des fleuves ; a0, fi l’eau de pluie peut pénétrer
la terre, & former des réfervoirs pour l’entretien
des fontaines.
I. Détermination de la quantité des vapeurs qui s'élèvent de
la mer. La mer perd une fuperficie d’un dixième de pouce
en douze heures, & plus l’eau eA profonde plus eA grande
la quantité de vapeurs qui s’en éleve. Ibid. 88. a. La mer
Méditerranée doit perdre en douze heures en été, 5 280000000
tonnes d’eau. D e l’évaporation caufée par les vents. EAi-
mation de la quantité d’eau qui s’élève par évaporation de
la mer Cafpienne, du lac A ra l, de la mer Morte. Lacs qui
ne peuvent rendre que par l’évaporation les eaux qu’il reçoivent.
Idée de la maue du produit de l’évaporation qui
s’opère en un joUr fur toute la mer. Moyen de trouver la
proportion entre le produit de l’évaporation , & la quantité
d’eau qui rentre dans la mer par les Aeuves. Obfervations
faites fur le Pô. Moyen de déterminer à-peu-près
auelle proportion il y a entre le Pô 8c toutes les rivieres
du globe, par rapport à la quantité d’eau qu’elles portent
1 la mer. Ibid. b. Proportion établie en partie par eAimation
en partie par des obfervations exaâes, entre la quantité
d’eau que la mer perd par évaporation, & celle qui lui
rentre par les fleuves. Application des calculs qui viennent
d’être faits à quelques golphes particuliers. Quantité d’eau
que la Taraife verfe chaque jour dans la mer. Proportion
établie entre l’évaporation de la mer Méditerranée &
les eaux qu’elle reçoit des fleuves. Caufes qui doivent
diminuer la folure de l’eau de la mer Noire. Détails relatifs
aux eaux de la mer Morte. Ibid. 89. a. Il eA prouvé
par tout ce qui précédé , que l’Océan 8c lés grands lacs
perdent plus par évaporation, qu’ils ne reçoivent des fleuves
8c des rivieres. Comparaifon ae ce qui tombe de pluie fur
la terre avec les produits de l’évaporation & avec la dépenfe
des fleuves. Quantité moyenne d’eau de pluie qui tombe
annuellement à Paris, en Hollande, en Italie. Il eA certain
qu’il doit tomber plus de pluie qu’il n’en entre dans les canaux
des rivieres & des fleuves. Obfervations fur la dépenfe
d’eau néceffaire pour l’entretien des végétaux. Cette
dépenfe eA confidérable ; mais il ne faut pas en abufer pour
en conclure l’infuffifance des pluies. Il pleut davantage fur
les endroits^couverts de végétaux, comme de forêts. L ’eau
évaporée dans un vafe eA plus confidérable que l’eau pluviale
dans le rapport de 5 à a. Ibid. b. Difiribution des eaux
fur la terre, qui fait que la fomme de la pluie, quoiqu’inférieure
à l’évaporation poflible, fournit aifément au cours
perpétuel des fontaines. Comparaifon de la quantité d’eau
pluviale avec celle qui eA nécefl*aire pour fournir le lit des
rivieres : d’où l’on voit que l’eau pluviale eA plus que fuffi-
fante pour perpétuer le cours des fontaines : calculs 8c expériences
de M. Perrault fur ce fujet. Evaluation qu’il a faite
de la quantité d’eau que la Seine charrie depuis fa fource
jufqu’à Arnay-le-Duc. La Seine ne dépenfe pas la fixieme
partie de l’eau qui arrofe le terrein qu’elle parcourt. Produit
des fources de Willow-Bridge que Plot oppofe au calcul
de M. Perrault. Quantité d’eau qui tombe annuellement
dans certains endroits d’Angleterre. Ibid. 90. a. Autres expériences
faites par M. Manotte, en fuivant le plan de M.
Perrault ; mais fur une plus grande étendue de terrein : l’eau
pluviale fe trouve encore être fextuple de la dépenfe de
la Seine, Détails des obfervations & expériences faites en
j-r« Par , a^ti.eri qui con.duifent à des rapports bien
différens de ceux des précédentes expériences. Quantité
r r , nn? M i t e ! § 8 .à ? ai oue*> S? ™ > à Rome. Erreurs
M -G u a i t i e n . Gr?nde différence entre les eAi-
ae «»««oïl fur la quantité d’eau que le Pô décharge
rapporta 1aoeme . io ia . o. quelques probabilités a u è L c T
fultats locaux puiffent avoir , on ne doit pas s’en n
pour en tirer des conféquences générales. Caufes î 2S §
rences qui fe rencontrent entre les diverfe« «kc.
locales. Difficulté d’apprécier d’une -iffie
totale que les rivieres d’un pays charrient dans la mer r
pendant les calculs généraux, tout incertains qu’ils fo
doivent fatisfoire davantage que la négative de cei •
décident que les pluies font infuffifontes pour l’emrA,:ï? 1Ul
fontaines. Ibid. 91 . a . Ceux qui fe rcAreignent à dire
les canaux fouterreins fourriiffent feulement à une ! p
partie des fources , s’appuient de quelques obfcrvaSons
Mais comme ils n allèguent aucun fait précis, nouscrovons
devoir nous en tenir à des déterminations plusexades
II. a s lu peni,ration de l ’eau pluviale dane le, première, couche,
de la terre. Preuves de cette pénétration. Obfervarin.
des effets fenfibles de la pluie & de la féchereffe fur un"
fontaine fituée a boulâmes, au nord de Bar-fur-Aube &
à trois lieues de cette ville. Difpofition de cette foi!«.
Ibid b. Signes qu’elle donne des orages qu’i l y a eus S
Bar-furLAube 6c le bourg. Changement de couleur que les
pluies#* font éprouver. Preuves de la pénétration des eaux
pluviales tirées d’une obfervation faite dans les caves de
l’obfervatoire, & de celles de M. Pluche fur la maniéré dont
ces eaux pénètrent dans les premières couches de la montagne
de Laon. Organifation de la furface du globe favorable
à cette pénétration. Ibid. 92. a. Les couches de cette fur-
face éprouvent plufieurs interruptions , plufieurs crevaffes
favorables à l’infinuation des eaux. Exemple tiré d’une obfervation
faite à la Sainte-Baulme en Provence. Les fommets
élevés des montagnes principales, les croupes de celles qui
font adoflfées à la maiTe des premières, préfentent plus
que tout le reAe du globe , des furfaces favorables à la
pénétration des eaux. Ainfi les fources 9e feront proprement
que les extrémités d’un aqueduc naturel formé par
les faces de deux couches ou lits de terre. Divers exemples
d’eaux dôuces trouvées au fond de la mer en différens
endroits , qui prouvent que des fources y conduifent
leurs eaux. Ibid. b. Cette correfpondance des couches qui
favorife l’infinuation des eaux s’eA fait fentir à une tres-
grande diAance. Relation que M. Perrault donne d’un fait
très-propre à en convaincre ; d’où l’on peut conclure qu’il y
a des communications des montagnes entr’elles. Au moyen
d’un fyphon naturel renverfé, les eaux des vallons fran-
chiflëut des collines & des montagnes affez élevées. Mé-
chanifme par lequel s’opère la continuité de l’écoulement
des rivieres , 8c par lequel en même tems, les fources ne
peuvent caufer des inondations fubites. Imprudences de
ceux qui font chargés de la conduite des eaux , par lesquelles
ils ont fouvent affoibli, ou même fait difparoitre une
lource. Exemple d’une telle imprudence par rapport à la
fontaine de Soulaines. Ibid. 93. a. Conféquences qui réfïil-
tent de la doCtrine qui vient d’être expofée. 1. Ce n’eft
point en traverfant l’épaiffeur des couches de la terre, que
l’eau pluviale pénétré dans les réfervoirs. 2. C ’eA dans Je»
montagnes ou les gorges formées par les vallons que fo
trouvent ordinairement les fources. 3. Les fontaines paroif*
fent occuper une pofition intermédiaire entre les collines
qui reçoivent les eaux 8c les verfent dans les couches or-
ganifées, 8c entre les plaines. Obfervation de Quinte-Curce
lur la difpofition des montagnes 8c des fleuves en Afie.4.Les
fources obfervées dans des lieux élevés viennent donc de
lieux plus élevés encore. Ibid. b. Souvent l’eau des fources
qui paroiffent fur des croupes ou dans des plaines, peut
remonter au-deffus des couches entrouvertes qui le pro-
duifent. Exemples de quelques fontaines de cette forte a
Modene, 8c près de Saint-Omer. Quelle en eA la cauie»
Quelle eA celle des fources qui fe trouvent dans certaines
ifles où il ne pleut [eut pas. Fontaine fontaine dans une des aes ifles me» btrop „
a-
des qui paroit tirer fa fource de la Morée. Les Les rofées roiecs
oc
t • «• • « »»..gjgjgjj. fontaines des
les pluies peuvent fournir à l’entretien des fontaines
autres ifles. 3. Effets qui réfultcnt de rimpénétrabiht
premières couches de la terre par l’eau pluviale. Kare s
puits dans l’Arabie. 6. Caufe des ruiffeaux fouterr •
exemples de ces ruiffeaux en Artois. 7. Les fecolJ .
tremblemens de terre font très-propres à déranger ^
lation intérieure des eaux fouterreines. Ibid. 04- a- eaux
pies que l’Italie en fournit. Changement de couleur
que ces fecouffes opèrent quelquefois, Ibid. b. 1 fur jg
F o n t a in e s origine des. Erreur dans cet aru ^ .
quantité d’eau que fournit le Pô dans upe
III. 83. b. 1 leur écou1
Singularités des fontaines, foit u l j jwrt,utr,.a, pj—ar r~a* pP\ 0u r,s eeaauuxx*;ifuurr •c<-
lement, foit par rapport aux propriétés de le uve'nt être
dernier objet vo yez Hydrologie. Les ¡¡tentes, 6* le«
divifées en trois claffes: les uniformes, les w périodiques,
intercalaires: ces deux dernieres claffes s appel P & en
Différences entr’ellcs. Fontaines appellées temp j cl,ii€f
F O N F O N
particulier maiale s. Ibid. b. Diverfes Angularités obfervées
dans les fontaines infermittentes 8c intercalaires. Prétendues
fontaines à flux 8c à reflux. Fontaines d’eau chaude dont parle
Pline, fituées près de l’embouchure de la riviere du T imayo,
qui croiffenr 8c décroiffent avec le flux 8t reflux qui eA fenfible
au fond du golphe. Ce que Cluvier en rapporte. Suppofition
par laquelle <on a expliqué le mécHanifme des fontaines périodiques.
Ibid.a<. a. On conçoit que de la combinaifon des
typhons, des réfervoirs 8c des canaux d’entretien, il doit
xélùlter des variations infinies dans l’écoulement des fontaines
périodiques, dont on fe contente d’indiquer ici les plus
fingulieres. Fontaines intermittentes. Principe par lequel l’auteur
en explique les phénomènes. Conféquences qui en
réfultent. 1. Le tems de l’intermiflîon cA toujours égal à
celui qu’emploie le canal d’entretien à remplir le baffin de
la caverne. Ibid. b. 2. Caufe de l’écoulement. 3. Connoiffant
le tems précis de l’écoulement 8c de rintermiflion, on en
tirera le rapport du produit du canal intérieur à la dépenfe
‘du fyphon. 4. La connoiffance de la période 8c de l’écoulement
donne celle de rintermiflion. 5. Si le canal d’entretien
augmente fon produit après des pluies abondantes, &c. l’intermiflion
fera plus courte, 8c l’écoulement plus long que
pendant la féchereffe. 6.11 n’eA pas aifé de limiter la période
d ’une fontaine, puifqu’elle peut éprouver des variations par
la lécherefle 8c par la pluie. Fontaines intermittentes compOj fees:
«elles qui éprouvent une fuite de petites intermittences 8c
d’écoulemens, interrompue par une intermiflion confidérable.
Raifon de ces phénomènes. Ibid. 96. a. 7. Ces fontaines ont
cela de pardeulier, qu’à chaque accès d’écoulement 8c d’intermittence.,
le premier flux eA plus long que le fécond, le
fécond plus que le troifieme. 8. Fontaines intercalaires. Raifon
des Angularités qu’elles offrent. ‘Ibid. b. Méchanifme par lequel
on explique pourquoi certaines fontaines, telles qu’il y en a
Îilufieurs en Angleterre 8c ailleurs, coulent tout l’é té, 8c dans
a féchereffe, 8c font à fec en hiver ou depuis les pluies.
La marche contraire des autres fources vient de la même
caufe différemment combinée. 9. Lorfque des fontaines intermittentes
ceffcnt de l’ê t re , elles prouvent un peu après
Tinfiant où l’intermittence devroit avoir lieu, une efpece
d ’intercalaifon, &c. Fontaines intercalaires compofées. Caufes
de ces phénomènes. Ibid. 97. a. Comment un même méchanifme
peut offrir fucceflivement les différens carafteres que
nous avons difiingués dans les fontaines; l’intercalaifon ,
l’intermittence 8c l’uniformité. Fontaines artificielles par lef-
quclles on a réalifé le cours de ces fources, d’après le
méchanifme qui vient d’être développé. Mémoires dans lef-
quels on en peut trouver, les modelés. Moyen de varier les
effets des eaux jailliffantes ou courantes de nos jardins. Explication
de ces phénomènes , qui fe trouve dans les pneumatiques
de Héron d’Alexandrie. Paffage de Pline fur la
fontaine de Còme, dans le duché de Milan, qui montre
qu’il avoit fenti ce que les phyficiens ont développé avec
plus de précifion. Auteurs à confulter.
Opinions populaires fur les fontaines périodiques. Ibid. b.
Pline obferve que les Cantabres tiroient des augures de
l ’état où ils trouvoient les fources du Tamaricus. Réflexions
fur ce fujet. Fontaine de Haute-Combe en Savoie, qui,
félon l’opinion des habitans, ne coule point en préfence de certaines
perfonnes. Fontaine du montEng-Shen qui ceffe, dit-on,
de couler, quand on y lave quelque chofe de fale. Exemples
rie quelques fontaines auxquelles on attribue la propriété de
prédire la Aérilité 8c la fertilité. Fontaine qui annonçoit la
converfion des jprétendus réformés. Les eaux du Nil préfa-
erent, félon Séneque, la défaite d’Antoine 8c les malheurs
e Cléopatre.
Application de nos principes à un exemple. Ibid. 98. a. Cet
exemple eA celui de la fontaine de FonteAorbe, fur laquelle
on a raffemblé des détails affez circonAanciés pour y euayer
une méthode de calculs, 8c en tracer le modèle aux ob-
fervateurs qui auront quelques fontaines femblables à examiner.
Deicription de cette fontaine près de BelleAat dans
le diocefe de Mirepoix. Détails fur fon intermittence.
Principaux faits remarquables fur cette fontaine. Application
<le la théorie de l’auteur aux phénomènes qu’elle préfente.
Ibid. b.
Détail^ des' principales fontaines périodiques. Celles dont
parle Pline, dont l’une etoit à Dodone , l’autre dans l’ifle
de Ténédos, 8c trois autres, étoient les fources du Tama-
xicus. Riviere fabbatique, félon Jofeph. Fontaine périodique
ri eau chaude en Iflande. Ibid. 99* et. Diverfes fources intermittentes
en Angleterre. Defcriprion de la fource de Lawyell
près de Brixam, la plus finguliere de toutes celles d’Angleterre
, dans la province de Devonshire. Fontaine intermittente
près de raderborn en Wefiphalie. Fontaine remarquable
dans le Palatinat de Cracovie. Détails d’une fontaine
maiale , intermittente 8c uniforme dans le royaume de
Cachemire. Fontaine thermale 8c périodique, dans le Japon.
Ibid. b. Fontaine près du lac de Còme' dans le duché de
Milan, dont on a parlé çi-deflùs, pag. 97. b. Fontaine des
W m /,
merveilles, près de Haute-Combe en Savoie, dont on a
parlé pag. 98. a. Autre fontaine intermittente près de Cham-
bery. Trois fontaines périodiques dont Scheuchzer fait men-
tion dans fes itinera alpina deux dans le canton d’CJnder-
& la troifieme ,^ns le Canton de Berne au bailliage
- de Thun. Fontaine périodique fur le chemin de Touillon
a Pont-Arlier, en Franche-Comté. Deux fources périodiques
fituées en Franche-Comté. Fontaine remarquable dans le
diocefe de Senez en Provence. Ibid. 100. a. Defcriptioa
d’une fontaine nommée Fonfanche , dans le diocefe de
Nîmes, entre Sauve 8c Quiffac. Efpece de fontaine périodique
appellée Vieiffan, dans le diocefe de Beziers: énumération
de quelques autres gui fe trouvent en Poitou, en Languedoc,
en Guienne, 8c près de Saumur. Phénomène que la fource
de la Reinette à Forges offre vers les 6 à 7 heures du foir
8c du matin: explication vraifemblable de ce phénomène:
Singularités de quelques étangs qu’on pourroit rapporter au
même méchanifme : les uns au milieu des continens font
pleins pendant la féchereffe, 8cprefqu’à fec durant les pluies:
les autres, voifins de la mer, baiffent dans les hautes marées,
8c s’élèvent lorfqu’elles font baffes. Ibid. b. Lieux où l’on
trouve des fontaines Amplement mairies 8c temporaires:
Principe de leur écoulement. Rochers dans certaines cavernes
qui, par leurs ouvertures, afpirent l’air 8c l’expirent alternativement.
Caverne de cette efpece près de Salfedan aux
environ de Turin: autre caverne femblable dans la Thurinee.
Principe de cette cfoece de refoiration. Ibid. 101. a.
Fontaines, leur formation. VII. 623. b. Propriété de la
glaife qui donne lieu aux fontaines. 700. a. Admirable dif-
pofition des glaciers pour l’entretien de plufieurs fontaines:
Suppl. III. 232. b. Comment les neiges, les rochers , les
forêts fur les montagnes contribuent à cet entretien. Ibid.
D e la quantité d’eau dont le globe eA arrofé. Suppl. TTt
473. b. Variétés des eaux de fontaine. V . 192. b. Différentes
fontaines remarquables. Fontaine merveilleufe de
l’ifle de Tenedos. XVI. 133. b. Fontaine en Anjou dont on
n’a pu trouver le fond. 1. 26. b. Fontaine minérale en Al-
face nommée backelbroun , grandes propriétés de fes eaux;
739. b. Fontaine finguliere dans l’évêché de Paderborn. IL
464. a. Fontaines dont l’eau eA inflammable. VI. 838. b.
Fontaine de Laponie qui ne gele jamais. IX. 132. a. Fontaine
ardente au Dauphiné. V. 10. b. X. 392. b. Fontaine
vineufe du DaupHiné. 393. a. Fontaine de Dodone.
V . 10. b. Fontaines pétrifiantes, voyer ce dernier mot. Fontaines
falantes, XIV. 331. a , b. Suppl. III. 470. b. vol. V I
des planches. Article fur le fel. Fontaine remarquable à Wigan
en Angleterre. XVII. 6 12 . a. Fontaines remarquables de
la province de Derby. 646. b. Caufe des fontaines périodiques
ou intermittentes. Suppl. III. 232. b. FdShaine remarquable
près du village de Piétra-mala à 8 lieues de Bologne
en Italie. Suppl. IV. 372. a. Voyef S o u r c e .
F o n t a in e , ( Fontainier) defcriprion 8c ufage d’une fonde
faite pour forer la terre 8c trouver des eaux. X V . 349. à
b , 8cc. Directions fur la maniéré de chercher les fources *
voye[ ce dernier mot. Méthode pour connoître la quantité
d’eau que fournit une fource. VIII. 474. b. 4 7 e. a. Maniéré
de partager à fix particuliers une fontaine fourniffant
deux pouces d’eau. IV . 1064. b. Comment on la diAribue
à un plus grand nombre. 1063. a. Voye1 S o u r c e & F o n -
TAINI1R.
F o n t a in e . ( Jurifp:■) Des droits fur les fources 8c fontaines.
V . 206. a.
F o n t a in e artificielle. ( Hydr. ) Les unes agiffent par la pe-
fanteur de l’eau, les autres par le reffort de lVair. Du nombre
des premières font les iets d’eau. Moyen de foire lancer l’eau
félon des direftions différentes. VII. 101 . a . Conflruâion
d’une fontaine qui joue par le reffort de l’air. Fontaine qui
commence à jouer dès que l’on allume des bougies, 8c qui
ceffe. quand on les éteint. Fontaine de Héron d’Alexandrie ,
perfectionnée enfuite par Nieuwentit. Ibid. b. Fontaine ou
vafe-dont on tire autant de vin que l’on y verfe d’eau, de
forte que l’eau paroit changée en vin. Fontaine de Sturmius ,
laquelle joue ou s’arrête à la volonté de celui qui la foie
aller. Ibid. 102. a. Fontaine curieufe, qui joue par le moyen
d’im fiphon. Ibid. b.
Fontaines filtrantes. Vol. V . des planch. Hydraulique.
F o n ta in e s . (Ja rd in.) Diverfes efpeces de fontaines pouç
l’embelliffement 8c l’entretien des jardins. VII. 102. b.
Fontaine, appellée falle d ’eau. XIV. 374. b.
F o n t a in e s , (virai/r.).divers noms qu’elles reçoivent félon
leurs différentes formes Scieurs fituations. Communément
le fculptcuraautant.de part que l’architefte à la compofitioii
de ces fortes d ’édifices. Ces monumens trop négligés en
France. VII. 102. b. Les deux feuls qui foient dignes de
quelquè confidératiôn à Paris, font la fontaine des Saints-
Innocens, rue S. Denis ; 8c celle de la rue de Grenelle ,
faux bourg S. Germain. En quoi confiAe le mérite de ces
deux ouvrages. Emulation qui devroit régner entre les arti-
( Aes, Moyens qu’on deyroit employer pour en obtenir des
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