
5 7 6 E M A
F L U L , ( m . “ne.) mois des Hébreux, qui revient à-peui
Ï Ï o ’tie l i s f U
Mémolre’de U dédicace des murs deJérufalem.parNehémie.
,b ELUSIO, ( Gingr. ) ville des Gaules. Suff i. XI. i a. “■
ELXAl . héràûarqic, chef de la feile des elcéfanes. V.
'“ eLYME, IMufiq. injlr. Jntiq.) efpeee de flûte des an-
eleriS!Suffi. »• 7 9 * u. Dlffirens noms qu’on lut donnmt.
^ELYSÉES, Champ,, ( MytkoL ) Comment Virgile les cara-
flerife Des deferiptions qu'en font les poètes. Divers fenti-
mens fur l'endroit du monde ou étoit cette demeure fortunée
fur fon origine , & fur l’efpacc de tems que les ames
l’ihbitdlènc. V. sia. b. On ne peut douter que la première
notion des champs élifées, de même que de l'enfer, ne foit
venue de l’Egypte. Explication (impie que M. Pluche donne
de cette fable, dans fon hiftoire du ciel. Du tems que les ames
devoient relier dans les champs élyfées. Ibid. 533-^- -
Elyfées. Origine de la fable des champs élyfées. V. 670. b.
Différence entre l’élyfée des Grecs 8c celui des Romains. XIV.
83. b. 86. a. Partie de l’homme qui defeendoit dans les champs
élyfées. VI. 162. bf .
ELYTHROIDE , ( Anatom. ) 1 une des trois tumques
propres des tefticules. Etym. de ce mot. Sa defeription. V.
™Èly‘throide & Erythroîde. Defeription des tuniques du teftî-
cule. Suppl. II. 791. b. Différence dans le foetus 8c dans l’adulte
par rapport à la membrane vaginale du tefticule & à
fa fituation. Efpeee de rat mufqué , dans lequel le tefticule
defeend annuellement depuis lerrcins, 8c remonte alternativement.
Structure du tefticule des chiens. Ibid. 793. a.
ELZEVIRS, imprimeurs. VIII. 615. b.
E M
EMAGURIES, ( Myth.) fêtes qui fe célébroient à Lacédé-
•mone. V. 333.«. #
Emaguries , voyei Em a tu r ïE S . Etymologie du mot. Suppl.
H, 793. b.
. EMAGE, (Comm.) droit qui fe lève fur le fel, en quelques
endroitsae Bretagne. V. <33.a.
EMAIL, ( Art méchan.) préparation particulière du verre.
V . 533. b. Les auteurs dilbnguent trois fortes d’émaux. Le P.
Kircncr cft un des premiers qui ait parlé de la peinture en
émail. Les anciens ont poffédé le fecret de porter des couleurs
fur le verre ; mais il ne paroit pas qu’ils aient connu la peinture
en émail.
I. De la préparation des ¿maux , d’après Neri 8c Kunckcl.
Préparer une mariere commune pour toutes fortes d’émaux.
Ibid. b. Faire un émail blanc de lait: deux manière^différentes.
Faire un émail bleu turquin. Faire un émail bleu d’azur.
■Ibid. 334. a. Faire un émail verd : trois manières différentes.
Faire un émail noir ; trois différens procédés. Faire un émail
purpurin ; deux différentes maniérés. Ibid. b. Faire un émail
jaune. Faire un émail bleu. Faire un émail violet. Ces émaux
viennent de Venifc ou de Hollande ; fous quelle forme.
II. L'art de peindre fur l’émail. Son ancienneté. Scs progrès
fubits du tems de Michel-Angc & de Raphaël. Quelle fut
alors la peinture en émail. L’invention de la nouvelle peinture
en émail eft attribuée aux François. Ibid. 533. a. L’ufage
en' fut d’abord confacré au bijou ; mais quand il n’y eut plus
de mérite à émaillcr purement 8c Amplement, on fongea à
peindre en émail. Ce fut en 163a, qu’un orfevre de Château-
dun fe mit à chercher la peinture fur l’émail. Différens artiftes
qui fe font diftingués en ce genre. Réflexions fur la peinture
en émail, fes avantages, fes difficultés, & les moyens de la
perfectionner. Ibid. b. Suite de l’hiftoirc des artiftes en ce
genre. S’il eft vrai que dans les arts, la diftance du médiocre
au bon eft grande, 8c que celle du bon à l’excellent eft pref-
que infinie, ce font des vérités finguliérement frappantes, dans
la peinture en émail. Difficulté d’exécuter de grands morceaux
en émail. Obfervations fur les ouvrages de Petitot. Ibid. 536.
a. Des ouvrages en bas-relief, que M. Durand a exécutés fur
la nacre. Defeription d’un très-beau morceau de peinture en
émail, par ce même artifte. Ibid. b. Détails fur la maniéré de
peindre en émail. Ce qu’on doit obferver, lorfqu’on fe pro-
pofe d’émaillcr fur l’or. Ibid. 337. a. De*la manière d’émaillcr
iùr le cuivre rouge. Ibid. b. Procédés à obferver fur la manière
de paffer au feu. Ibid. 338.4, b. Seconde charge 8c fécondé
opération'de paffer au feu. Les pièces de cuivre doivent être
chargées jufqu’à trois fois. On ne peut émailler des pièces
d’argent. Obfcrvations fur le contre-émail , ou émail de
defious. Suite des »opérations : ufer la piece, Ibid.x39. a.
enlever les traits du fable , laver la piece , &c. Lorfque la
piece cft préparée , il s’agit de la peindre. Préparations des
couleurs. Manière de s’affurcr de leurs qualités. Quelle cft la
P^ctte d’un éraaillcur. Le peintre a , pour ainfi dire , deux
E M A
{om lcsjn n x & l'autre dans l’efpm. $ | a,
Difficulté de mettre d’accord un morceau de pcintur!»
émail , un peu confidérablc. Autres directions fur le ch ^
de l’huile, la maniéré de broyer les couleurs, celle de tn
fon deffein. Ibid. 340. b. Suite des opérations du peintre?
email. Ibid: b. Notions élémentaires, propofées dans une fu
de trente-trois obfcrvations -, utiles à ceux qui voudre?
s’occuper de la peinture fnrTémail, ou plutôt fur la port?
laine.' On a indiqué dans ces obfcrvations les matières d’ *"
l’on tire les couleurs. Ibid. 341. a. On peut peindre à l’e U
comme à l’huile. Avantages des deux manières. Détails fu*
la peinture à l’eau. Ibid. 54a. a. '
III. L ’art d’employer les émaux tranfparens & clairs. Ibid b
IV. L’art d’employer l’émail à la lampe. Agrémcns de cet
art. Directions fur la maniéré de l’exercer. Ibid. 343. b. Ta-
bleau d’un attelier d’émailleurs, compofé d’un grand nombre
de lampes & d’ouvriers. Manière de filer les aigrettes. Comment
on applatit les émaux tirés.à la lampe. Manière de fou-
fier la poudre brillante. Celle de faire les jayets dont on fe
fert dans les broderies. Autres différens ouvrages d’émailleurs
Ibid. 344. b. Situation de l’émail leur dans fon travail. Ufage de
la lampe de l’émailleur , pour réduire une petite quantité de
chaux métallique, ou eflayer une petite quantité de minéral.
Ibid. 343. a.
Email. Fourneau de l’émailleur. VII. 242. a. Lampe à fou-
der. IX. 23-4. a. Azur d’émail. 1. 913. a. Bleu d’émail; façon
de le préparer ; fon ufage. II. 282. a , b. Bordure du métal
fur lequel on étend les émaux clairs. 334. a. Canon d’émail.
617. b. Préparation d’émail pour la peinture à frefquc. VlL
304. b. Ramaffcr l’émail pour en tirer du canon. XIII.
781. b. Tirer l’émail à la courfe. XVI. 345. a. — Voyez les
planches de l’émailleur 8c de la peinture ch émail, vol. IV.
des planches.
Email, cadrans d \ defeription de l’art de faire & de peindre
les cadrans d’émail. Fabrication de la plaque du cadran.
Suppl. II. 793. a. Maniéré de préparer l’émail. Ibid. b. Préparation
de la plaque du cadran, avant de la charger d’émail.
Comment on place l’émail 8c le contr’émail. Ibid. 704. a. Du
fourneau. De l’arrangement du fourneau 8c de la moufle.
Ibid. b. Maniéré de paffer le cadran au feu. Ibid. 793. a. L’opération
de le charger d’émail 8c de le paffer au feu, répétée
par trois fois. Divinon du cadran. Ibid. b. Préparation du noir.
Peinture des heures 8c des minutes. Dernicres opérations du
peintre émaillcur. Ibid. 396. a.
E m a i l , ( Anatom. ) celui de la dent. De quoi il eft compofé.
Dans les adultes, l’os de la dent ne croît point, mais
feulement l’émaiL Si l’émail fe détruit, l’os le carie. V.
343. a. ’ /v '
E m a i l , ( Blafon ) manière de repréfenter les métaux
8c les couleurs. D’où font. venu9 les émaux de blafon. V.
343. a.
Émail. Des émaux .' de la maniéré de les repréfenter : de
leur lignification. Suppl. I. 909. a , b. Pourquoi les métaux 8C
couleurs ont été appellés émaux. Suppl. II. 626. a. Du premier
émail, 743. b. du fécond , du troifieme émaiL 740. b. Voyt[
C o u l e u r 6* M é t a u x . .
EMAILLEUR. ( Art.méch.) Diverfes fortes deperfonnes
à qui convient le titre d’émailleur. V. -34.3 .a. Emailleurs proprement
dits, autrement appellés patenotriers 8c boutonniers
en émail. De la communauté de cès ouvriers. ■,tatut?
cette communauté. En 1706, ils furent unis avec les verri
Ibid. b. .. »
EMANATIONS. ( Phyfiq.) Etym. de ce mot. Il elle»
tain qu’il fort des émanations des corps qui nous en 1
nent. V . 343. b. Corps qui envoient des émanations ^ .
nuelles , fans perdre fenfiblcment de leur volume oc
poids. Quant à la loi de l’émiflion de ces émanations,
l’article Qualité. Ces émanations opèrent avec beaucoup^. . .
cacitc fur les corps qui font dans la fpbere de leur |
Traité de M. Boyle fur la fubtilité des i —*i/'nC
qui montrent que les émanations peuvent
grandes diftances. Plufieurs veulent que la la 1U>,,,lumiere 7*V *""*foit pro-
¿a
duite par une émanation de corpufcules qui s élan
corps lumineux. Ibid. 346. ». ,• ,f jes
Emanations. Comment un corps en attire un autre p ^
émanations qui fortent de lui. I. 832. b. Emanations^ pjgcl
moins fenfiblcs qui partent de tous les corps. X. 77 • .* ¿,ua
des émanations au corps d’une vieille femme fur c jreSé
enfant. VI. 416. a. Emanations appellées eJPeJîes 1 b.& •
VIII. 607. a. Emanations des cabaliftes. fl* 4 cm-
Doélrinc des émanations de la philofophie platonici ^ »
brafféc parles chrétiens contemplateurs. V 11L -'e.eennë;
EMANCHE, ( Blafon ) piece honorable, qui ' g £man.
mis vaincus 8c dépouillés, Maniéré de la repre £xem-
che mal déployée. Suppl. II. 796. Exemples du
pies de champ qui porte un émanché. Ibid. o. [»¿man-
champ-émanché. Correction de quelques erreur . j^que-
clic qui fe trouvent dans les planches de » art ¿¿ffni-
VoL II. des planch. Ibid. 797. Obfcrvations lur ^
E M B
tion que les éditeurs du dictionnaire de Trévoux ont donnée
de l’émanché. CorreClion de quelques autres erreurs fûr
l’émanché, enfeignées par différens maîtres en blafon. Ibid.
798. a. . . .
Emanche. Ecn émanché. Chefs émanchés. Origine de 'ce
mot. Suppl. II. 799, a.
EMANCIPATION. ( Jurifpr. ) Quelles font les perfonnes
pour lefquelles l’émancipation a heu. V. 5-46. b.
Emancipation anaflafienne. V. 346. b.
Emancipation ancienne ou légitime. Première forme dont on
ùfoit chez les Romains pour l’émancipation des fils de famille.
Pourquoi on l’appelloit ancienne 8c légitime. Ce que porroit
cette loi. De quelle maniéré Denys d’Haiicarnnffe l’a entendue.
Ce qui fe pratiquoit chez les Romains en vertu de cette
loi. V. 346. b.
Emancipation , contraflâ ftduciâ. V . 347. a.
Emancipation par le décès de la mcrc, qui avoit. lieu dans
certaines coutumes. V. 347. a.
Emancipation txpp^jfe. V. 347. b.
Emancipation de la femme. V . 347. b.
Emancipation d’un fils de famille. Où cette émancipation
a lieu. JLè pere de famille peut émanciper fes enfans a tout
âge. L’émancipation ne met pas les impubères hors de tutelle.
Comment fe fait l’émancipation. Effets de l’émancipation
des enfans de famille, par rapport au pere & aux enfans. V;
547* b' . . . k „
Emancipation des gens de main-morte. V. 547. é»
Emancipation juftinienne. V. 3473 b.
Emancipation légale, auffi rtbmmée tacite. V. 347. b.
Emancipation par lettres du prince. Son origine. Où s’obtiennent
8c à qui s’adreffent les lettres de bénéfice d’âge. V.
54®- ,
Emancipation de majorité coutumiore. V. 348. a.
Emancipation par mariage. Elle n’a pas lieu dans les pays
de droit écrit, vc. Pour ce qui eft des pays coutumiers, le
mariaee n’y a pas toujours opéré l’émancipation. Diverfes
difpofitions de certaines coutumes fur cette émancipation:
Effet de cet aéle d’émancipation. V. 348. a.
Emancipation de mineur. Comment elle avoit lieu chez les
Romains. V. 348. a. Réflexions fur la loi romaine qui oblige
les mineurs qui veulent jouir de leur revenu, de prendre des
lettres. De l’agc où s’obtiennent parmi nous les lettres de bénéfice
d’âge. Les mineurs peuvent être émancipés par mariage
8c par la majorité coutumierc. Quel eft le pouvoir du mineur
émancipé. Ibid. b.
Emancipation des moines. V. 548. b.
Emancipation d’un monaftere. V. 348. b.
Emancipation per ces 6* librarn. V. 348. b.
Emancipation tacite. U n’y avoit que la dignité de patrice
capable d’émanciper. Dignités qui émancipent en France. V.
348. b. Caufes qui prouvent l’émancipation tacite dans différentes
coutumes. Ibid. 349. a.
Emancipation. Différence entre l’émancipation 8c la difpenfe
d’âge. IV. 1038. b. Effets de l’émancipation. VI. 803. a. Lettres
d’émancipation. IX. 413. b. Moyens qui font finir lapuiffance
paternelle. XIII. 362. a.
ÉMANCIPÉ. ( Jurifpr. ) Quel eft le pouvoir du mineur
émancipé. Droits du fils de famille majeur, lorfqu’il eft émancipé.
V. 349. a.
EMANUEL, ( Hifl.de Portug.) furnommé le fortuné, roi
de Portugal, fucceffeur de Jean i l , fon coufin. Tableau de fon
régne. Suppl. II. 799. a.
EMATH. [Peuples d’ ) Leur idole. Suppl. 1. 646. a.
EMATURÏES , voyt{ Em a g u r ie s , mais lifez Ema-
t ü r i e s .
' EMAUX, ( Blafon) métaux, couleurs 8c fourrures. Maniéré
de les marquer en gravure. Signification des émaux.
Etymologie de ce mot. Suppl. II. 799. b. Voye{ voL IL des
planch. Blafon , pl. I.
EMBALLAGE, (Douane 0 Comm. ) trois différentes figni-
fications de ce mot. Toile d’emballage. V. 349. a.
Emballage des plantes,, qu’on veut tranfporter. Suppl. IV.
972. a , b.
EMBALLER. Plufieurs maniérés d’emballer les marchan-
difes. V. 349. a. Maniéré d’emballer dans les échelles du
Levant. Ibid. b.
EMBALLEUR. ( Comm.) Quels étoient ceux qui fai-
foient autrefois cet office. Emballeurs en titre d’office dans
les douanes de Paris 8c de Lyon. Leur nombre à Paris.
Objets de leur office. Inftrumens dont ils fe fervent. V.'
Emballeur. Corde ou ficelle nommée feiçaine, dont les emballeurs
fe fervent. XIV. 902. a.
EMBAMMA, (Hift. anc. ) fauce amere, qui fervoit d’affai-
fonnement à l’agneau pafchal. Comment elle étoit compofée.
Cérémonie qui lepratiquoit avec cette fauce. V. <49. b.
EMBARGO. Deux maniérés de mettre un embargo fur les
vaiffeaux. VI. 3 26. b.
EMBARQUER des marchandifes, ( Comm. ) Un maître de
Tome I,
È M B SU
vàiiîcaû'd'oit avoir le OMnoiffcmcnt, Scunvoimricr par iau li
CC!imarehan<lir«. Embarquer en grenier.
Marcnandifes qu on embarque de la forte. V. < <8 a
EMBARRURE, ( Chirur.) ëfpece de fra&urc du crâne, &c.
Manière de la traiter. V. 33Ö. b.
E m b a r r u r e , ( Maneg. Maréch. ) tout accident qui fuit
l’aétion de s’embarrer. En quoi peuvent confifter ces acci-
dens. De l’embarrurc limitée à l’ecorcluirc. Elle cft quelquefois
accompagnée d’inflammation. Traitement qu’elle exige.
V. 3 30. b. Des contufions occafionrtées par l’embarrure. Divers
caractères plus ou moins graves de Ces côntufioiis. Traitemens
proportionnés à ces différens cas. Ibid. 5 31. b.
ÉMBATERIE , ( Mufiq. des Anc. j nom d’uiie marche
des Lacédémoniens , qui régloit le pas des foldats marchant
à l’ennemi. Obfervation fur la mefilre de cette marche. Suppl.
II. 800. a.
EMBATERIENNE , ( Mufiq. ihflr. anc. ) flûte de ce nom*
Son ufage chez les anciens Grecs. Suppl. II. 800. a.
' EMBATTRE, ( Maréch. grof. ) ferrer les roues. Deux maniérés
d’embattre ; l’une avec un cercle d’une feule piece;
cette maniéré eft expliquée à l’article Diable : l’autre avec
autant de bandes de fer qu’il y a de jantes à la roue. Comment
cela s’exécute. V. 331. b.
EMBAUKIS , voye[ T r om p e t t e . Suppl. IV. 979. b.
980. a.
EMBAUMEMENS. ( Hifi. anc.) L’art d’embaumer fut plus
Commun chez les Egyptiens que chez tout autre peuple.
Détails donnés par Hérodote fur leurs trois maniérés d’embaumer.
V. 352. a. Obfervations du (avant chymiffe M.
Rouelle , fur le récit d’Hérodote. La dépenfe de la caiffe
pour la momie étoit confidérablc. Différentes autres dépenfes
qui fe faifoient pour les bandes qui étoient plus ou moins
fines, Grc. pour les idoles, amuletes, ornemens de caifle, &c.
Matière de l’embaumement le plus précieux. Ibid. b. Secours
qu’on peut tirer de la defeription d’Hérodotc, pour parvenir
à imiter les embaumemens des Egyptiens. Deux fentimens
des modernes fur ce fujet. Les uns ont cru que le corps entier
falé avoit été embaumé de maniéré que les matières^balfa-
miques ne faifoient qu’une maffe avec les chairs ; les autres ,
qu’on faloit 8c defféchoit le corps , 8c qu’on lui appliquoit
les matières balfamiques. Différence entre noire, nitre 8c le
natrum des ancien!s. Comment il agi (Toit fur les chairs. Comment
on enlevoit, en lavant le corps, les relies du natrum ,
fource d’humidité. De quelle maniéré Bils préparait fes pièces
anatomiques. Ibid. 333. a. Des bandes de toile dont les momies
font enveloppées. Critique de la relation que donne
Hérodote fur la féconde manière dont lés Egyptiens embau-
moienr. Durée que l’embaumement donnoit aux trois forte*
d’embauinemens que M. Rouelle a découvert par fes expériences.
Ibid. b.
Embaumemens. Les Romains plus habiles que les Egyptiens
dans cet art. VII. 370. a. Claffe des embaumeurs eu Egypte.
X. 261. b. Pourquoi les Egyptiens embaufnoient leurs corps«
XIII. 393. b.
Embaumement. ( Hift. nat. ) Ufage de l’arfenic pour embaumer
les oifeaux ou leur peau emplumée. Suppl. 1. 383. b.
Embaumement, ( Chirur. ) a ¿tion d’embaumer un corps.
Comment fe fait cette opération. Ibid. b. Ce qu’on pratique
dans les endroits où l’on n’a pas tous les fecours néccffaires pour
l’embaumement. Il ferait à fouhaiter, pour l’utilité publique
8c l’intérêt des furvivans, qu’on trouvât des moyens de préier-
ver de la pourriture à peu de frais. Funeftes effets des vapeur*
cadavereufes. Réflexions contre l’ufage de l’inhumation dans
les églifes: V. 334. b. Comment on confcrvoit les corps en
Europe » avant que l’art des embaumemens y fut pratiqué
comme aujourd’hui. Ouvrages à confulter pour acquérir des
connoiffances d’érudition fur l’art des embaumemens. V. 333.4-.
Embaumement. ( Hift. anc.Ph.yf. Prépar. anat.) Différentes
matières propres à préferver le corps de la putrefaéiion. Caveaux
où les cadavres fe font confervés fans le fecours de l’art.
Suppl. II. 800. a. Des peuples qui ont embaumé leurs morts 1
Obfervations fur la maniéré dont les Egyptiens pratiquoient
l’embaumement. Méthode de Ruyfch d embaumer par injec-r
tion. Ibid. b.
EMBAUMER. ( Chir. ) Exemples d’embaumemetls tirés de
la bible 8c d’ailleurs. Sentiment du D. Grew fur la maniéré
dont les Egyptiens embaumoient les corps. De la maniéré dont
les Péruviens embaumoient les corps de leurs Y ncas. V. 333. a.
F.MBDEN, Comté. XI. 692. a.
EMBISTAGE, [Horl.) c’eftdeux fois la diftance entre le
ntre de la platine de deflus, 8c le point où l’axe de la grande
la hauteur des piliers. V. 333 .b.
EMBLAVES, ( Jurifp. ) terres enfemetlcéeS de Bled, terme
de coutumes. On diftingue quelquefois les terres emblavées ;
des terres fimplement enfemencécs. V. 336. u.
Emblaves. Etymologie de ce mot. Suppl. 1. 913-ai
G G G g g g g