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CRENER, terme de fondeur en cara&eres d’imprimerie.
45A r é o l e s , (Hijl. mod.) familles defcenducs des premiers
Efpagnols qui s’établirent en Amérique. Elles font tres-nom-
■breufes.... Mais elles ne peuvent parvenir aux grandes dignités.
Effets de cette politique. IV. 453. ¿.
Créoles, altération qu’en a remarquée dans leurs facultés
corporelles & intclleaueUes. Suppl. I. 3 S1- • , .
CRÊPE, (Manitf en foie) différentes fo£tes de ciêpcs.
r . • t-, rannaee Comment on crepe. De 1 aunage daee»s cwrgêppçe»s. ^Di fférnen tes for-
Tes de crêpes pour les deuils. Origine des crêpes. Dcstom-
peries qui peuvent avoir lieu dans la fabneatron & le débit
de cette étoffe. IV. 45-1- a. .
CRÊPE, (ta renne ¿eperruquier) IV. 434- a.
CRÉPIDES, (fflfib une. ) efpece de chauffure. IV. 454. a.
CRÉPINE, ( Bouton. ) ouvrage travaillé à jour par le haut,
& pendant en grands filets par en bas. IV. 444. a. Ufage
des crépines. Ouvriersqui les fabriquent. Ibid. b.
CRÉPITATION, (Chir.) un des lignes de la fraSure elt
la crépitadon. Comment on doit faire cette épreuve, pour
qu’il en réfulte le moins de douleur poffible. Il ne faut pas
confondre la crépitation avec le craquement qu’on fent en
preflant les tumeurs emphyfémateufes, & fur-tout avec le
cliquetis desardculadons. Trois motsfynonymes craquement,
cliquais, crépitation. Différence du chirurgien aubailleul,
dans l’art de diftinguer diverfes maladies. IV. 414- »•
CRÉPUSCULAIRE , ctrclc (Aflron.) fon abaiffement.
Suppl. I. 7. i. Voyez A r c d’émersion.
CRÉPUSCULE, ( Aflronom. ) I l commence & finit quand
le fokil eft à 18 deg. fous l’horizon. Quelles font les faifons
& les lieux de la terre où les crépufcules ont le plus de
durée. C a u f e des crépufcules. Maniéré de déterminer 1 abaiffement
du foleU fous l’horizon au commencement du cre-
pufcule du matin ou à la fin de celui du foir. Différons degrés
S’abaiffement du foleil, auxquels divers aftronomes ont fixé
le terme des crépufcules. La raifon de ces différences vient
de ce que la caufe des crépufcules eft finette aux change-
mens IV 433- a. Dans les lieux où le foleil ne defeend
pas dé 18 degrés au-deffousde l’horizon,le crémriculedure
toute la nuit. L’élévation du pôle & la déchnaifon du foleil
étant données, trouver le terme des crépufcules. Lecrépuf-
cule eft un des principaux avantages que nous nrotB de
notre atmofphere.Képler a prétendu expliquer les crépufcules
par le moyen d’une matière lumineufe répandue autour du
foleil. Pourquoi les crépufcules d’hiver font plus courts que
ceux d’été, & ceux du matin plus courts que ceux dufoir.
_ . 1 . ._L_.Cr.,.Ia ..nns lo mnfin . lorlflMC
de trouver l’élévation de l'air par » vy,,‘*----------- -
où commencent & finiffent les crépufcules. Cette hauteur
a été trouvée par Ml de la Hire de 15 ( lieues. Dans la fphere
droite les crépufcules font plus courts que partout ailleurs. 11
y a pour chaque endroit du monde un jour dans 1 année ou
[e crepufcule eft le plus court qu’il eft poffible Du problème
qui confifte à trouver ce jour du plus peut crépufcule, 1 élévation
l
du pâle étant donnée. Sofuüonsde ce problème. Ce
qu’a dit làÊdeffus M. Jean BernoullL Comme cette mauere t a
été traitée dans aucun ouvrage avec affez de détail, 1auteur la
met ici dans tout fon jour. Ibid. 45 & ■>. Recherches fur le plus,
long crépufcule. M. de Maupertuis dans la première édition
de fon aftronomie nautique, a rêfolu en très-grande parue
le problème du plus petit crépufcule. Ibid. 457- *■
Crépulculc, fa durée fous les différentes zones. XVII. 725.
a b. Sous la zone glaciale en particulier. 731. a. Trouver
nàr le globe le commencement & la fin des crépufcules. VU.
713 a Comment l’obfervation des crépufcules peut faire
connoître la hauteur de l’atmofphere. I. 8zz. a, b.
C r é p u s c u l e , ( Mytkol.) Comment les anciens le repré
^ CR EQ UM U^Maréchal de) fon projet de guerre, lorfou’il
fut obligé en 1677 d’agir contre le duc de Lorraine, dont
l’armée étoit fupérieure à la fienne. VI. 30. b.
CREOUIER, ( Blnfon) arbre réel félon les uns, félon
]es autres imaginaire. La malien dp Crému en porte un. Ce
que le P. Meneflrier dit de cet arbre. IV. 458. a.
CRESCENDO, ( Mufiq.) fignifie la même chofe que renforcer,
yoÿ'i ce mot. M. Berger, muficien de Grenoble ,
fiât entendre à Paris en 1766, un clavecin joint a un petit
orgue, dont les fons portoient à volonté le crefeend ,
déplacer les mains, & fans altérer le toucher. Pluheurs facteurs
ont tenté inutilement de donner le même avantage a
clavecin ordinaire. Voyez ÉPINETTE.
. CRESCENS, philofophe cynique. IV. 599. a-
CRESPIN , ( Jean ) imprimeur. VIII. 625. b.
CRESSON, (Botan. ) carafteres de ce genre de plante,
IV. 438. â
Creffon fauvage, voye^ P a s s e r a g e 8c L e p i d i u m .
• CRESSON , d’eau ou de fontaine, (Mat. méd. ) fes propriétés.
Les médecins ne doivent point le preferire en décoftion
C R E
Quelle ¡eft la dofe de fuc qu’on en ordonne. Maniéré de le
faire entrer dans les bouillons anti-feorbutiques. Eau diflillée
extrait de creffon. Maladies dans lcfquelles on emploie avec
fiiccès le fuc de creffon. IV. 458. a. Ufage extérieur du
creffon. Obfervation fur la manière de diftiller cette plante.
Le creffon mangé crud avec les volailles & fous quelques
autres viandes rôties, eft un affaifonnement très-ialutaire.
Différentes préparations où l’on fait entrer cette plante./éi</. b.
CreJJon alenois. Ufage qu’on en peut faire en médecine. Son
ufage diététique eft beaucoup plus commun. IV. 458. b.
CRESUS, (Myth.) roi ae Lydie. Contes que font les
hiftoriens fur ce prince, qui méritent bien de trouver place
parmi nos fables. Suppl. II. 651. a.
C r e s u s , bataille ae Thymbrée où il fut vaincu par Cyrus.
XVI. 309. a. Traitement qu’il reçut de fon vainqueur. XIV.
654. b.
CRÉTACÉES, eaux, (Hiß. nat. ) Suppl. III. 474. a. Comment
on les éprouve. Ibid. Voye{ encore Suppl. I. 47. b.
CRÊTE DÉ CO Q , (Anatom. ) éminence de l’os ethmoïde.
IV. 458. b.
C r ê t e de coq, (Botan.) efpece de pédiculaire. Cette
plante n’eft point en ufage parmi nous. Ses propriétés. IV.
458* *•
Crête, en bâtiment. IV. 458. b.
Crête, du chemin couvert ou du glacis. IV. 458. b.
C r e t e . Du mont Ida en Crete. VlII. 489? a. Vin de cette
ifle. XVII. 299. a, b. Son labyrinthe. IX. 149. b. Suppl. III.
24t. ¿.Ruines de Gortyne dans cette ifle. VIL 746. b. Magistrats
de Crete appellés cofmes. IV. 201. a. Cure te de l’ifle
de Crete. 575. b. Hofpitalité des Cretois. XVII. 478.0. Droit
de foulevement qui leur étoit accordé, lorfque la magiftra-
ture abufoit de fa puiffance. VIII. 804. b. Les Philiftins originaires
de cette ifle | félon D. Calmet. XII. 507. a.
C r ê t e , ( Hiß. anc. ) aigrette ou panache qu’on mettoit
fur le cafque. Defcription de cette forte d’ornemens. C’étoit
une grande gloire d’enlever les aigrettes du cafque d’un
ennemi. Suppl. II. 651. b. ,
Crête de coq, mets délicat, qu’Héliogabale aimoit. Suppl. IL
65 t. b.
C r ê t e s de volailles , ( Cuifin. ) maniéré de farcir les crêtes
de coqs. Suppl. II. 651. b. Manierede lesfaler. Ibid.652. a.
CRETINS, (Hiß. mod.) obfervations fur cette forte d’hommes
qui naiffent dans le Valais. Ils font regardés comme les
anges tutelaires des familles. Il eft difficile d’expliquer la caufe
du cretinage. Obfervations de M. le comte de Maugiron fur
ces hommes là. IV. 459. a. _ i . ;
Crétins, critique de ce qui en eft dit dans l’Encyclopédie.-
Réponfe aux auteurs de cette critique. VI. i). Préface.
CREVASSES , maladie de chevaux. V. 212. a.
CREVETTE, ( Infeêlol.) voyez,, chevrette d’Amboine.
CREVONS, ( Pêche ) terme ufité dans le reffort de l’amirauté
de Poitou, &c. petites pêcheries formées par la nature
entre les rochers. Détails fur ce fujet. IV. 439. b.
CREUSER, ( Gravure en bois ) ajufter le bois pour y graver
enfuitc les lointains & parties éclairées, &c. Auteur de cette
maniéré. Comment elle s’exécute. IV. 459. é.
C r e u s e r > enfoncer, (Synon. ) V. 674. b.
CREUSET, (Chymie) opérations qui s’exécutent dans le
creufet. Ce qu’on appelle creufets tTeffai. Qualités effentielles
d’un bon creufet. Matière la plus propre à faire les creufets.
Comment on peut prévenir l5inconvénient qui réfùlteroit de
ce qu’un creufet eft fujet a fe fendre ou à caffer. Quels iont
les défauts des creufets ordinaires. Les creufets de Helfe ont
été long-tems fameux parmi leschymiftes. IV. 460. a. Qualité
des creufets ordinaires des fournaliftes de Pans. Q‘icls
font les plus excellens creufets qu’on puiffe employer. Ufage
des creufets doubles. Ufage de deux creufets pour retire^
l’antimoine de fa mine. Ufage du creufet comme de capluie
à bain de fable. Ibid. b. ,
Creufet, matière dont on fait les creufets : comment on »
ftit. Vil. ¡ 3 ! b. Suppl. IV. 317. b. 318. i. Creufet dans h*
greffes forges. VII. 137- Creufet pour les verreries. X™-
104. a, b. 123. b. 134. b. Faire refluer les creufets. Xiv.
102. b. Préparation à faire aux creufets deltinés S la ton»
des métaux précieux. II. 331. a. Tenailles dont on fe len
dans la docimaftique pour ôter les creufets du feu. x. ■
123 .a.b. Creufets repréfentés, vol. III. des pl. article Chy ,
Pl'CR£UTZER, ( Comm. ) petite monnoie '^s-Minmune en
Suiffe. Sa valeur & fes divifions. Lieux ou on
où l’on frappe diverfes pièces, de monnoie do
eft partie aliquote. Suppl. II. 652. n. prendre oer-
CREUX, ( Arts) moule dans l '3“ elJJ ^ rePde dre, on
taine forme a la cire, au carton, 6* •
carton fur un creux. Suppl. II. 6 5^ Sa dimenfion.
CREUX (Marine) nouve
l’arriere, de l’avant & du
milieu. IV. 461. a'
C R I C R I 439
,r,r-ri7PARTHEN, (Hifi- ntod.) efpece de proceffion
- CREUZF SuiiIb = c n m ém o ir e de quelques grands éve-
‘k mens Cantons où l’on en célèbre pour différens fujets.
^» Actnanmf-uu r: différence entre ces, m vo ts. .N. . c(>tte cou-
C r i d’armes ° " litre'S'es Juges. Parmi les moder- .
tume qu on *^“econna gentiih0mme de nom , d’armes & de
ne?’ " , n’avo'it droit de lever banniere. Les bannerets fei-
cn, s il navot i.ara:nes ¿ri du général ou du roi..
l’ainé. Abolition du OT g m° niore de cri étoit
qui étoit employé dansi l • feieneurs. Une troifieme
celui de Cinvocation. Cris d S nuatrieme celui
maniéré de cri étoit celui de r f • ^,xicme celui de
d’exhortation. La La derterreur
on courage. La |Îpuemej rquoi on avoit rela
mis S t t e iS & g & m m
M p i D i v i n a t i o n parle crible.
£ l
4<iCiUC ( Mich. ) defcription de cette machine. Voya, vol.
ti j.ç nlanches, article Charpenterie, planch. 31.
| g , defeription de eeluiTon. les ci,arpent,em fe fervem.
Xin. 70. b. 71.0. Cricdes marbriers, vol. VIII. desplancn.
articles Sculpteur, Élbalion du marbre.
d ^ paires de
criées. Création des confeillers - rapporteurs des criées en
1606. Toutes ces charges enfuitc fupprimèes. Création des
certificateurs des criées. Ibid. 465. a. Aujourd’hui il y a des
juftices tant royales que feigneuriales, où le rapport des criées
fe fait par un certificateur en titre , & d’autres où il fe fait
par un des procureurs du fiege. Comment le pourfuivant
parvient à la certification des criées. De la qualité & du nombre
latéraux : leur defcription. IV. 463. a. royeq pp
7°CMC01DE, (Anaum.) cartilage du larynx. Sadefcription.
^°CrÎHo-PHAR$NGIA ^ \ Anatom. ) mufcles, &c. IV.
46tiRÎCO-THYROIDIEN, ( Anatom. ) première paire des
mufcles du larynx. IV. 463 7 I
TRIE de la ville, ( Junfpr.) IV. 463. a. _
C r ie ( pierre de lu) pierre qui fervoit autrefois à 1 ufage
de la c r ie a Paris. Il y a dans le même heu une pierre oula
cour feit brûler les libelles par 1. main du bourreau. IV.
46^ r 1'éE f Jnrifpr. ) des criées chez les Romains. Titres du
drohrmi ont rapport à nos criées. Ancienneté de cet ufage
en France La plupart des coutumes en ont réglé la forme.
Les ordonnances contiennent suffi
cette matière. On confond quelquefois les criées avec la
faifie-rèelle , trc. Cependant les criées font t e p r ^ m s
totalement diftinéles de la faifie-réelle, 8c auiont
décret; ce qu’ont bien obfervè les derniers auteurs qui ont
traité cette matière. Les criées P im e n t dues ne font
parmi nous qu’une des formalités des décrets. ^ . 4 3- •
Pourfuivant criées. Criées appellées inqunnts. 11 n y a aucun
S i obferver entre la & la criée. D.fpof.uons de
l’édit fur la maniéré de procéder aux criées. Du nombre des
criées : difpofitions des différentes coutumes fur ce nombre.
Tems & lieu où les criées doivent fe faire. Ibid. 464. a. t-e
que doit contenir le procès-verbal que l’huiffier fait çour
chaque criée. Formule de l’affiche. Formalité d ufage en Nor-
mandie pour la criée des héritages. Du lieu oui fe font les
criées des rentes. Criées pour les offices. Ibid. b. Criées des
vaiffeaux. De la manière de procéder aux criées en Artois
en Franche-Comté. Suivant l’ufage commun d "eft pas
néceffaire de fignifier les enèes à la partie faffie. Le^ cné»
finies on doit ils faite c e r t i f ie r .D e la cernficauon desmées.
Rapporteurs & certificatcurs des criées,créés pa ’
&fiipprimès enfuitepar lui-même; à la place defq r
d’autres officiers fous le nom de rapporteurs-vènficateurs des
de ceux dont on doit prendre l’avis fur la validité des
criées. Suite des chofes à obferver fur la certification des
criées. De la non-validité <jes oeées. Certains cas ou la certification
n’eft point néceffaire. %d. b. Il y a quelques pays
où l’on ne fait point de certification. Autres obfervations fur
cette matière. Ibid. 466. a. ^
Criée, placards pour les criées. I. 158. b. Certificateurs
des criées. III. 246. ¿. Chambre des criées. *43-
feillers-rapporteurs des criées. IV. 30. b. Greffe des criées
VII. 02i. fi. Greffier. 927. g Validation de criées. XVi.
821. a. Lettres de validation. IX. 429. ¿. Frais de erjees.
VII. 274. b. XL 580. b. Quinte & furabondante criée. Aiu.
^CRIEUR des bans de la ville de Paris. IV. 466. a.
Crieur public. Ancienneté de l’ufage des cneurs publics.
Ufages auxquels ils étoient employés. Droits quils fe font
attribués. IV. 466. a.
Crieur du roi. IV. 466. n.
Crieur, fergent-crieur juré. XV. 89. <r, b.
Crieurs de vleiUesferrailles & devieux drapeaux.IV. 466. a.
Crieufes de vieux chapeaux. Réglés qu elles ont foin d ob-
I ferver entre elles. IV. 466. b. _rT __
I CRILLON : éloge qu’il fit de Henn IV , en fa préfence.
I Supjk \m iffa u te , pichl, délit, forfait. Différence entre ces
m°ckmc.4(èro ii natur. ) On peut ranger les crimes fous
quatre clafles , &e. Les peines que Ion mflige doivent dériver
de la nature des crimes. Ce que dit la:deffus M. de
Montefquieu. 1. Crimes qui intéreffent la religion . quelle: en
doit être la peine. 2. Crimes contre les moeurs : nature de: la
peine qui s'y rapporte. IV. 466. b. 3. Crimes qui choquent
la tranquillité des citoyens : en quoi doit confifler la pmne
de ces crimes. 4. Crimes qui attaquent la sûreté : nature de
la peine. Comment on peut juger en général de la grand
e s des crimes. De ceux qui ont été commis par pluheurs.
Juftice des peines q u i dérivent de la nature de chaque efpece
de crimes. Ibid. 467. -■ On ne peut exiger cnmmel
s’accufe lui-même, & fe préfente au fupplice de gaieté de
coeur. Un criminel peut chercher fon falut dans la fuite, mais
il ne lui eft pas permis de fe procurer la liberté par de nouveaux
crimes. Le fouverain ne doit infliger les peines qu en
vue de quelque utilité. Ce que dit Grotius fur ce fujet. Mais
le fouverain doit fur-tout pourvoir aux moyens de diminuer
le nombre des crimes. Maximes importâmes fur la mauere
I des crimes. Ibid. b. . . . . ,m
Crime. Différence entre faute , crime & forfait. VII. 134-
a , b. Différence entre les crimes que la religion condamne
& ceux que les loix humaines puniffent. 189. ^ ^ cnme
ne peut rendre heureux. II. 243- | , | De la gloire dans I k C r im e ^Jjurijpr. f i l y a des aftions réputées criminelles
que les loix civiles ne puniffent pas. Différence entre cran«,
Mus & maléfices. Tout ce qui eft défendu par la loi n eft
nas réputé cnme. Ce qui conftitue la nature du crime. Les
! aunes & les délits fe peuvent commettre en quatre manières
, re , oerbis , liltcru, fe folo confienfu. IV. 468. c. Las
I de celui qui tue quelqu’un par niegarde. La fimple volonté
de commetne uu crime n’eft poinr pume
I de celui qui n’a pas commis le crime , parce quil en a êlê
empêché. L’ordonnance de Blois veut
mort ceux qui fe louent pour ruer, outrager, excéder quel
qffun & cequx qui aÙrèBtfiit avec eux de pareilles » e n -
font point obfervées en France. A 1 égard des peines on d,
communément qu’elles font arbitraires =u France : ce qu.1
faut entendre par là. Ibid. b. On diftmgue en France les
a k iw capitaux o’avec les délits. Les crconftauces qu. accom-
naenent les crimes contribuent beaucoup à les rendre plus
lu moins graves. A qui appartient la connoiffance des crimes.
Maniéré £ les poursuivre. Diverfes obfervations par rapport
aux preuves néceffaires en mauere criminelle. Détails fur les
différentes peines qu’on peut infliger aux accufes , félon la
qualité des crimes. Des moyens, par lefquels les crimes font
éteints & réparés. Ibid. 469. 41 La peine portée par e jugement
doit être remife par des lettres de grâce. De la prel
cription par rapport aux crimes. Crime atroce, capital .double,
crimen duorum. Crimes extraordinaires & ’
I ce qu’on entendoit chez lesRomams par les . , ^
I Quelle eft la voie par laquelle on pourfuit en France la ven