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comment Quintilien diftinguolt ces ¿« « f ig u r e s .P o u r déterminer
la vraie nature de ïh yp e rb a te , & court
teres gui la différencient de l’ inverfion , lenteur P " “ “ '
les différentes efpeces d'hyperbates, qui font r« o " "u e sp o u r
de véritables figures de grammaire, t . La premterq e p
cil l'anaftrophe : étymologie du mot. Commcnt eu te hg
a lieu. / « / 4 0 1 . a. Différence de l’anaftrophe & de l.n ve r
fion. a. La fécondé efpece eft nommée im ejis , coupure
3. La troificme efpece eft la parenthefe : étymologie de ce
mot. On ne doit pas fait* un ufage ftequent de cette bgure.
4. La quatrième efpece eft la fy n ch y e . eiy ’ nhfervn-
Jbid, è j : La cinquième efpece eft 1’; * * k Obfervations
fur la définition qu'en donne la méthode de P. IL Déh
nition de M. du Marfais : exemples de cette figure. L anacoluthe
peut être ramené à. la conftruaion analytique , &
par conféquent n’eft point une hyperbate. Obfervations fur
les cinq efpeces d’hyperbates qui viennent de tre rapportées.
lb id 402. a. V o y e z auffi leurs articles particuliers. D e toutes
ces obfervations, l’auteur déduit la jufte définition de l’hyper-
bate, par laquelle cet article eft terminé. I b id .b .
Hypcrlate.W eft parlé de cette figure.IV.78. é.VI.768.é.VIII.
398.a. Doélrine de Quintilien fu r l’hyperbate. V I I I .8 5 7 . a.
HYPERBI3 ASME , ( Gtamit1. ) bgure de grammaire.
Exemple. VIII. 402. b. ; . •■ ,
H Y P E R BO L E , (G é om .) une des lignes courbes formée
par la feélion du cône. Définition de l’hyperbole. Formation
de cette courbe. A x e conjugué de l’hyperbole. Centre
de l’hyperbole. VIII. 402. ¿..Tangente à cette courbe.'Scs
afymptotcs. Puiffance de l’hyperbole. Ses propriétés. Ibid.
403. a , b. Sur la quadrature de l’hyp erb ole, voye^ Q u a d r a t
u r e . Hyperboles à l’infini, ou du plus haut g en re , voytq_
H y p e r b o lo ïd e . L’hyperbole du premier genre a deux afymptotes
; celles du fécond peuvent en avoir t ro is , & c . Dénominations
des différentes hyperboles du fécond genre , voyc[
C o u r b e . Hyperbole du premier genre ou d’A pollonius,
voyer A p o l l o n i e n . Pourquoi cette forte de courbe eft
appellée hyperbole. Equation d’une infinité de courbes afymp-
to te s ,q u e l’on nomme aufii hyperboles. T ro is différentes1
maniérés dont elles peuvent avoir leurs branches difpofées
par rapport à leurs afymptotes. lb id . 404. a.
Hyperbole, comment le forme cette feélion conique. III.
87$. a. Deux descriptions de l’hyperbole. 876. b. 877. a. Définition
des termes qui lui appartiennent. 876. b. Âbfcifle de
l ’hyperbole. I. 39. b. Afymptotes. I. 795. b. A x e . y o y a.
Diamètre tranfverfe 8c conjugué. IV . 9 31. b. Propriétés de
cette courbe. III. 877. a. Hyperbole ambigene. 1. 321. a.
Hyperbole anguinée, 467. a. apollonienne, 531. b. circonf-
crite. 1IL 463. b. Hyperboles conjuguées , 8jz-_^oppofées.
884. a , b. D eu x hyperboles opptrfèes paroiiTent n’avoir rien
de commun, & appartiennent cependant à une feule &
môme courbe, lbid. a. Le fyftême des hyperboles conjuguées,
8c des hyperboles oppofées, ne forme pas un feul
8c môme fyftême de courbes, comme quelques-uns l’ont
p en fé, ibid.b. Hyperbole convergente. IV . 165. a .Défeélive.
733. b. Equilatere. V . 872. b. Hyperbole pure. 573. b. D e
la quadrature de l’hyperbole. 6 41. a. X V I I . 631. u.
H y p e r b o l e , (R h é t . Logiq. Poéfie) étymologie du mot.
Hyperboles dans la feule diction. Hyperboles dans la penfée.
Trait d’Agéfilas à un homme qui relevoit hyperboliquement de
fort petites chofes. V I I I . 404. a. En quel cas l’hyperbole eft
une beauté. Ce tte figure appartient aux paifions véhémentes j
elle eft aufli permife dans le comique; exemple. D e l’h yperbole
dans les chofes férieufes. C e lle de l’o rateur Démades,
lorsqu’un particulier eut annoncé dans Athènes la mort d’A lexandre.
D e l’hyperbole en poéfic : exemples tirés de Virgile
8c de Malherbe. Réflexion générale fur cette figure, lbid . b.
Pour avoir pris certaines hyperboles trop à la le ttre , on a fait
de la morale un tas de paradoxes abfurdcs, 8c de maximes
outrées. Ibid. 403. a.
H y p e r b o l e , {B e ll. le t t .) l’hyperbole ne doit être fenfible
que pour celui qui é cou te , & jamais pour celui qui parle.
Ce lu i qui exprime une chofe comme il le fent n’exagere
point, il rend fidelement fon fentiment ou fa penfée. Ainfi
dans l’cxcés de la paflion, l’hyperbole la plus infenféc eft
elle-même l’exprefiion de la nature & de la vérité. S uppl. III.
482. a.
Hyperbole fréquente dans la langue hébraïque , eft une.
preuve de fa pauvreté. V I I I . 90. b. Hyperbole de diminution.
X V . 893. a.
HY PER BOL IQU E, (G é om .) branche h yp e rb o liq u e .il.
393. n , b. Solide hyperbolique aigu. X V . 321. a.
H Y PER BOLUS, l’ufage du ban de l’oftracifmc aboli à fon
occafion. XI. 694. a , b.
HYPERBORÊENS, ( Géogr. artc. ) peuples qui envoyoient
à Délos chaque année les prémices de leurs fruits, pour être
confacrés à Apollon,en faifantpafler leurs offrandes de main
«1 main chez diffêrens peuples. En quelle contrée les anciens
plaçoient les peuples hyperborêens. Le commun des hommes
croyoït ce pays tellement fous le nord. que le vent du nord
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n’y ponvoit fouffler. Premier auteur de cette fiéliûn. Tableau
de la félicité que les Grecs attribuoient aux peuples hyper-
boréens. VIII. 403. a. Les bons auteurs s’en étoient formé
une idée toute oppofée. D iv er s fentimens fur le pays que
ces peuples habitoient. En quelle^ contrée les favans géographes
modernes les ont places. Ibid. b.
H y p e r b o r ê e n s , ( Géogrf H i j l . ) première divifion des
anciens peuples du monde. Opinion des anciens, qu’il n’y
avoit fur le globe que les deux zones tempérées qui puifcnt
avoir des habitans. En quel rems les Romains furent que la
Grande-Bretagne étoit une ifle. Suppl. III. 482. a . Diffêrens
peuples que les anciens appelleront hyperborêens. Q u els font
ceux que nous défignons aujourd’hui par ce nom. Conformité
de goûts 8c d’ufages dans ces différons peuples, qui fait
reconnoitre l’identité de leur origine. Ibid. b.
H Y P E R C A T A L E C T IQ U E * ( L i t t . ) vers foit g r e c , foit
la tin , où il y a une ou deux fyllabcs de trop. Etymologie
dû mot. Les verç grecs 8c latins diftingués par rapport à U
mefure en quatre lortes; les acataleéliques, les cataleéliques,
les brachicataleâiqucs; 8c les hypercataleéliques. V I I I . 406.de
H Y P E R D U L IÉ , culte Ë. IV . 3 31. a.
H Y P E R ID E , orateur A thénien ; caraélcrc de fon éloquence.
XI. 361. a.
H Y P E R IU S , I Gérard-André) théologien. X V I I . 676. b.
H Y P E R S A R Ç O S E , (C h ir .) excroiflance charnue dans les
plaies 8c les ulcérés. En quoi cette végétation, différé d’une
excroiflance proprement dite. V I I I . 406. a. 11 faut la détruire
avant de pouvoir guérir les plaies où elle fe trouve. M o yen
de la confommcr. Efficacité des remedes fondans 8c purgatifs
à l’égard des excroiffances fongueufes, 8c de celles que
l’amputation 8c l’ufage des cathéretiques n’empêchoient pas
de repulluler. Q u e l eft le meilleur corrofif pour les hyper-
farcoies. Exemple d’ùne excroiflance fongueufe à l’oeil fui
la conjcétive plufieurs fois extirpée 8c reproduite, 8c enfin
totalement détruite par M. D u v c rn e y . Ibid. 407. a.
H Y P E TH R E , ( A r chit. antiq.) temple des anciens découvert
8c expofé à l’air. V I I I . 407. a . Etymologie du mor.Def-
cription de cette forte de temples, 8c de.quelques différences
qui les diflinguoiept eqtr’eux. Exemples de quelques temples
de Jupiter 8c de Junon bâtis de cette forte. Pourquoi il
convenoit que les temples de ces deux divinités fuffent découverts.
Statues qui fe trouvoient dans ces édifices, 8c en particulier
dans l’n ypethre de Samos. Ib id. b.
H ypeihre, v o y e [ fur, cette efpece de temple, X V I . 6 1 . a.
H Y PNUM , (B o ta n . ) nom que R a y donne à un genre
de moufles fertiles. Leur defeription. La famille de ce genre de
moufle eft fort nombreufe. O u v rag e à confulter. V I I I .
407. b.
H Y P O C A U S T E , ( A n t ia . ) étymologie du mot. Fourneau
employé dans les anciens thermes. Defeription, fit nation 8c
ufage de ce fourneau. V I I I . 408. a.
Hy pocau jle, il eft parlé de ce fourneau. II. 19. a . V I . 97. b.
Son ufage. X V I . 144. b.
H y p o c a u s t b , ( A r ch it. ) efpece de cheminées ob liq u e s ,
horizontales, parallèles, pratiquées par les Ruflës fous le p a vé
de leurs théâtres, 8c introduites enluite en Hollande 8c en
Fran c e , pour chauffer la falle des fpeélacles. Danger de ces
cheminées. Moyen d’échauffer les chambres à l’aide de quelques
tuyaux qui diftribuent la chaleur. A u tre invention uefli-
née à conferverla chaleur des poêles. Suppl. III. 483. a. D e s
poêles à vapeurs. Comment les G re cs modernes chauffent
leurs appartemens. D e s hypocauftes confidérés par rapport
aux arts. Ibid. b.
H Y PO CH O N D R E S , ( Anatom. ) étymologie du mort
Defeription des hypochondres. Vifcere s qu’ils renferment.
V I I I . 408. a.
H y p o c h o n d r e s , ( Médec. ) parties qui forment ce au’on
appelle les hypochondres. Région hypochondriaque. Réglé
que s’étoient faite les anciens de s’afiurer de l’état des hypo-
chondres .dans le cours des maladies. En quoi conflue le
bon état des hypochondres félon Hippocratc. Heureux pro-
gnoftic qu’on en peut tirer dans les maladies aiguës. V I I I .
408. a. Obfervations fur diffêrens états de maladie dans les
hypochondres ; conféquences que la médecine en tire. O u vrages
à confulter pour avoir un plus grand détail fur tout ce
qui a rapport aux Agnes prognoitics tirés de l’état des h yp ochondres.
Ibid. b. v
H Y P O C H O N D R IA Q U E , affcElion ( Médec. ) efpece de
maladie dont la mélancolie eft le genre. VIII. 408. b.
Hypochondriaques , pourquoi ils lont particulièrement fujets
aux hémorrhoïdes. V I I I . 126. b. Phtyfie hypocondriaque.
XII. 333. b. Maladies des hypocondriaques analogues à celles
que caufe l’extirpation de la rate. Pourquoi ils font pâles,
8c quelquefois provoqués à rire fur des riens. XIII. 823. b.
L ’affcéVion hypochondriaque difpofe au feorbut. X IV . 804.
1 a. Maniéré de guérir les venrofités dans cette maladie. X IV . 427. ¿ .Spécifique dans les affrétions hypochondriaaues. X V .
443. a. Quelques fymptômes de cette maladie. 738. b. Enumération
des remedes qui lui conviennent. Suppl. 1. 434. a .
t
H Y P H Y P 943
L ’équitatiqn falutairc aux hypochondriaques. Suppl. IT. 848.
a , ¿ , & c . — Voye£ V a p e u r s , M é l a n c o l i z .
H Y P O C IS T E , {B o ta n .) plante qui naît fur les racines
ou collets de différentes efpeces de ciftes. Sa defeription.
M.,de Tournefort a obfervé dans l’ifle de Crète des efpeces /
d’hypociftcs différentes par la couleur. Comment cette plante
croit. VIII., 409. a. Comment fes graines peuvent paifVenir
au-deflus du collet de la racine où elles s’attachent. Ibid. b.
H Y P O C R IT E , ( Morale ) diverfes caufcs qui portent les
hommes à fe montrer différons de ce qu’ils font. Hypocrites
dans la religion. VIII. '409. b.
H Y P O G A S T R IQ U E , région ( A n a t. ) VIII. 410. <*.
Hypogajlrique, artere, comment elle paroi t dans le foetus
& dans l’adulte. La divifion de cette artere varie fi fo r t ,
qu’on n’en faùroit donner une defeription qui puiffe convenir
à un nombre même médiocre de fujets. Huit arteres qui
réfultent ordinairement de fa divifion. VIII. 410. a.
Hypogajlrique, ve in e, autrement dite iliaque interne. Obfervations
fur ces veines. Leur diftribution. Utilité des trous dont
les extrémités de ces veines font percées. Découverte que M.
M e r y a faite de ces trous. Conjecture fondée fur cette découv
erte . V I I I . 410. a.
H y p o g a s t r i q u e 8 c H o n t e u s e , ( A n a t. ) comme
les vaiffeaux honteux ne font que des branches des hypo-
gaftriques , ces deux articles ne doivent pas être féparés.
Imperfections & erreurs dans l’article hypogaftrique de l’Encyclopédie.
Difficulté à fuivre ces vaiffeaux. Leur defeription
très-détaillée. Suppl. III. 483. b. — 486. a , ¿.
H y p o g a s t r i q u e , ( Médec. ) maladies dans lefquelles
les médecins ne doivent pas négliger l’examen de la région
hypogaftrique. V I I I . 410. a.
H Y P O G A S T R O C E L E , | Chir. ) tumeur générale du
bas-ventre, excitée par la dépravation du corps graiffeux,
qui acquiert un volume extraordinaire, 8c une dureté qui
paroît skirrheufe. Fie vre lente 8c marafme qui en réfultent.
Ou v ertu re du cadavre d’une femme morte de cette maladie.
Suppl. III. 487. a. .. .
H Y P O G É E , terme d’aftrologie, d’architeCture 8c d antiquités.
V I I I . 410. b. .
H y p o g é e , (A n t iq . ) tombeau fous terre. Ufage qui luc-
céda chez les Grecs à celui de brûler les corps. Hypogées
des Romains. Etymologie du mot. VIII. 410. b.
H Y P O G LO S S E , ( A n a tom .)production8cdiftribution des
nerfs hypogloffes externes ou grandshypoglofles.VIII. 410. b.
H Y P Ô P iO N , ( C h i r . ) amas de pus derrière la cornée,
qui couvre quelquefois toutes les prunelles. Etymologie du
mot. Différons lentimens des auteurs fur cette maladie. Ses
caufes. Comment on doit la prévenir lorfqu il y a rupture
des vaiffeaux de la cornée. La nature produit quelquefois
dans l’hypopyon des effets falutaires que l’art ne peut imiter.
^ H Y PO R CH EM E , ( LUtér .) forte de poéfie des Grecs.
D infc qui en accompagnoit le chant. Inftrumens au fon def-
mÎels on danfoit. Selon le rhéteur Ménandre, l’hyporcheme
2 ôit confacré au culte d’Apollon. C ’étoit les,poetes qiu enfei-
. danfes à ceux qui dévoient les exécuter. Auteur
| i f a S g Plutarque zdmer du la différence entre les hypor-
chemes & les péans. . Qu els étoient les vers de la poéfie
h T Y P O s à u S V ' " a , ‘ 0 nom que l’on donne i celiii qui
n’a oas l’orifice de l’uretre directement à lextrémité du
I S é rt.mi rnnfifte ce vice de conformation. Il eft très-
^ h V p O S P À T I S M E , (C h ir . des anciens) incifton fur le
< S k £ -t r d r ° |®B1
P l êrcftion Comment on remédie à ce peut inconvéntent.
fie en | pfùiofoplies ont reconnu
autrefoi Q ans ies dilputes contre les Sabelliens,
donna au ? o t , ^ ¿ , £ mots eJfence 8c hypoflafe. Ibid. 4 |§g|-
v o y e z T r i n i t I . Hypoftafes de Platon. X V I .
64u v n n T E N U S E , ( G iom .) étymologie de
H Y P O 1 g ” ’ > | Pvthaeorc fur ,n . le quarré de 1 hy- d. Fameux theoreme de i y tn ig n ce llilo.
S i ü i i f é . O u e l pouvoir etre le fujet <1 „ . d
ce théorème, plus facile que toutes celles qu'on a données
ci-devant. VIII. 413. b.
Hypotenufe, vo yez R e c t a n g l e , TRIANGLE. Découverte
de la proposition du quarré de l’hypoténufe. V I I . 629. b.
H Y P O TH É C A IR E , ( Jur ifp.) de la diflinCtion «nrre les
créanciers hypothécaires & chirograpliaires. III. 349. a.
Créance hypothécaire. IV . 437. ¿. Des préférences entre
créanciers hypothécaires. X llI . 283. a t b. Rente hypothécaire.
X IV . 1 17 . b.
H Y P O TH E Q U E , ( Jurifpr. ) étymologie du mot. La fureté
oui fe trouve dans le gage eft plus grande que celle des
ndéjuffeurs. Deux maniérés dont on oblige les chofes. Les
Grecs inventeront ces deux moyens d’aflùrer la dette ; favoir
l’anticrêfe, & la fimple hypothéqué. Déclaration qu’ils exi-
geoient du débiteur, lorfqu’ils fe contentoient de l’hypothe*’
que. Marques ou brandons qu’on mettoit fur un héritage
engagé." Paffage de Plutarque qui montre que l’ufage des
hypothéqués & des brandons étoit ancien déjà du tems de
Solon. VIII. 414. a. Vente fimulée que les Romains a voient
inventée pour aflùrer une dette. A cet ufage fuccéda celui
de céder ouvertement la pofleflion. O n parvint enfin à fe
contenter de l’hypotheque. Diverfes maximes établies chez
les Romajns par rapport à i’hypotheque. La onzième des
douze tables qui traitoit de cette matière a été perdue. Ufa-
ges établis en France touchant les hypothèques. Dans les
commencemens il falloit une ftipulation exprefle. Jour auquel
elle commence à avoir lieu. Moyens employés dans quelques
coutumes pour mieux aflùrer l’hypotheque; Ibid'. b. Edits
de Henri III & de. H enri IV pour le contrôle & l’enrcgiftre-
ment des hypothéqués. Greffes établis en 1673 , où c.eux qui
prétendoient hypothéqué pouvoient s’oppofer pour la confer-
vation de leurs droits. Etabliffement du contrôle des aéles
des notaires en 1693. Des pe'rfonnes qui peuvent hypothéq
u e r , & des chofes qui peuvent être hypothéquées. Des
effets de l’hypotheque chez les Romains. Aftion que les préteurs
accorderont aux créanciers hypothécaires.Suivant le droit
romain,les meubles font fufceptibles d’hypotheques.Créanciers
privilégiés qui paflent avant les hypothécaires. Ibid i
413. à. Selon la coutume de Paris, les meubles n’ont point
de fuite par hypothéqué. Loix relatives â cet objet dans les
parlemens de droit écrit. TroiS fortes d’aftions hypothécaires.
D e l’aétion perfonnelle, 8c de l’aftion pure hypothécaire.
D e l’aûion en déclaration d’hypotheque. Il n’étoit pas
permis chez les Romains d’hypothéquer fes biens à deux
créanciers à la fois. En France il eft permis d’hypothéquer
fes biens fucceffivement à plufieurs créanciers, lbid . b. L h y pothéqué
dérive de la convention exprefle ou tacite des parties:
mais par mi nous i l faut de plus l’intervention du juge
ou du notaire. Effets de l ’h yp o th e q u e . C om m en t fe réglé l’ordre
des hypothéqués entr’elles. C e qu’on entend par purger
les hypothéqués. Loix à confulter. lbid . 416. a.
Hypothéqué conventionnelle. VIII. ^ 16. a.
Hypothéqué exprejfe. V I I I . 4 1 6. b.
Hypothéqué générale: différences entre cette hypothéqué 8c
l’hypotheque fpéciale. V I I I . 416. b.
Hypothéqué légale. Celle que le mineur a fur les biens de
fon tuteur, 8c le tuteur fur les biens de fon mineur. Celle
de la femme pour fa dot. Celles des églifes, hôpitaux 8ccom-
munautés fur les biens des bénéficie«, b c . Celle d un maître
de navire pour fon fret 8c les avaries fur les marchandées
du navire. Celles du propriétaire pour fon lo y e r , 8c des
légataires pour leur legs. "VIII. 416. b.
Hypothéqué nêcejfaire. VIII. 4 l<>* ,
Hypothéqué privilégiée : exemples. Comment fe réglé 1 ordre
des privilèges. VIII. 4 10. b.
Hypothéqué fimple. VIII. 417. u.
Hypothéqué fpéciale. VIII. 417 . a.
Hypothèque jîaende f e k 'r : efpcc i d’hypotheque nfitée dan,
la Flandre flamande. Détails fur ce fujet. VIII. 417* a-
Hypothéqué tacite. VIII. 4 I 7* a" 8 TXr,
Hypothéqué. Des hypothéqués engagées par contrat. IV .
, J4 ...C o n cu r r en c e drh y P ° > W c - I f f i 83z.LDela.ffement
p tr hypothéqué. IV . 7 7*- Hypothéqué ^
i . Déclaration d’hypotheques. 692. b. Difcuflion de 1 h> po-
theque fpéciale avant la générale. 1035. b. D e la principale
avant la fublidiaire. l o t 6. a. Inféodation des hypothéqués.
VIII. 700. a. Lettres d’hypotheque. IX. 424. a. Les meubles
fufceptibles d’hypotheque félon le droit romain. X.
4 - j e .a , b. Rentes hypothéqués.XIV . u 7. i . Rente 1 pro-
roeffe d’hypotheque. 1 .8 . | HypoAeque fubl.dia.te X V .
<82. a. Suite par hypothéqué. 649. b. Confervateuj des hypo
theques IV . 15. a , b. Greffe des hypothéqués. VII. 9 11. b.
— Vovèz G a g e , E n g a g e m e n t . , .. „
H Y P O T H E S E , ( Mètaphyf. ) quels font les cas ou ü eft
oermis de recourir aux hypothefes. Leur utilité. Comment Le hypothefe parvient à mériter tout notre affentimenr.
V I I I 4 .7 . e. C ’eft aux hypothefes que nous fommes redevables
des fublimes connoiltances dont l'aftronom.e & les
fc ences qui en dépendent font àpréfent remplies. Comment