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mon de la Martim<)ue , qui croit f i* les corps morts des
t Ä “ C«/.' - > ä eft for, analogue à
l’adroite & à l’oeillet de mer. 11 doit être m,s an nombre des
productions des infefies de mer. Defcripnon 111. »4- »•
Champignon ic mir, voyr{ Fungites. voi des
de Ntptnni. XI. 99. ». Champignons repréfentés V .
f i. Regneanim.pl. 89. fa , g d’Hül.
C h am p ig n o n marin, ( Hiß. nat. ) y i i ^
pat du Suppl. Defcription de ce ’ 3 7
j’cxtrernhé du lumignon des lampes
ou des” chmdelles. Les champignons peuvent caufer des in«
m S Ê o n , propren«®, celui qui entreprend un cortl-
hat pour un autre. Ces gens-là paffoient pour infimes. Quel-
auJol cependant le vaffal devenoit champion de fon foi-
rnour. Quelles berionnes itoient reçues à ferra de champions.
Quelles £erfonnes en devoient fournir pour prouver
leur innocence, brigine de cette coutume de décider les différends
par un combat. III. 84.». Ce qui fe pratiquoit lorf-
que les champions avoient été chöifis. Peine du vaincu &
de la partie qu’il foutenoit. Réflexions de M. de Montefquieu
fur cet objet. Moeurs des anciens Germains qui y donnèrent
lieu. Ibid. 8?. a. Cette forte de preuve avoit quelque raifon
fondée fur l’expérience. Cetufage fut une des caufesde l’oubli
des loix faliques , romaines & capitulaires , & l’ongino
du point d’honneur, &c. lbid. b.
Champion , voyez COMBAT. III. 66a. b. voyeç VICAIRE.
XVII. 232. a. Déh d’armes entre les champions. IV. 743.
4 , b. t .
C h am p io n «/« roi, en Angleterre, qui préfente un cartel
ê quiconque oieroit nier que le prince qu’on vient d’élire
foit légitime roi d’Angleterre. Quel eft le premier dont l’hif-
toire tait mention. Ancienneté de cette coutume. III. 85. b.
CHAMPLAIN, gouverneur du Canada. Suppl. II. 166. a.
CHAMP-LEVER, terme de bijoutier: terme de fourbif-
féur & de cifeleur. III. 85. b.
CHAMYNA, furnom fous lequel Cérés étoit adorée à
ïyfe. Son temple dans cette ville. 111. 85. b. Etymologie du
mot. lbid. 86/ a.
CHANAAN , Ckanar.éens. Quels étoient ces peuples.Leur
Îremier pays. Leur deftruftion 8c difperfion. III. 86. b. Voyc{
HÉNICIE.
C h a n a a n , conquête de ce pays par les Juifs. Suppl, III.
654. a.
CHANANÉENS , voyez C a n an é e n s .
CHANCE, bonheur, Différence entre ces mots. III. 86. a.
CHANCEAU, Chan:c l, ou Cancel. Ce qu’on entend par
tancel dans les églifes. A qui étoit accordé le droit d’entrer
au cancel. A qui appartient le foin de faire réparer le choeur
ou cancel. Ouvrage à confulter. Cancel, lieu où fe tenoit le
grand référendaire pour fes expéditions. III. 86. a. Étymologie
du mot chancelier. Ibid. b.
C hanceau , ( Géogr. ) bourg du diocefb d’Autun. Mar-
chandifes qu’on y fait. Lieu où la Seine prend fofource. Moulin
à poudre autrefois près de Chanceau. Monument trouvé
en 1763, dans une cheneviere près de ce même lieu. III. 86. b.
CHANCELAGUA, {Botan. ) plante de la nouvelle Ef-
pagne. Lieux où elle croit. Son goût & fon odeur. Ses propriétés.
Maniéré d’en foire ufoge. On-l’emploie allez peu. III.
86. b.
CHANCELER t voye^ D e b o u t . HI. 86. *.
CHANCELIER de France. Chef de la juftvce & de tou*
les confeils du Roi. Ses privilèges, fa dignité , fes fondions.
III. 86. b. Ses pouvoirs, 6*c. La foi 8c hommage des fiefs de
dignité mouvans immédiatement du roi, peut être faite entre
les mains du chancelier. Le chancelier Duprat abolit Tufage
des hommages que le roi faifoit par procureurs pour certaines
feigneuries qui étoient mouvantes de les fujets. Étymologie
du mot chancelier ; 8c origine de cet office. Il revient
à-peu-près à celui qu’on appelloit aueficur du facripalais chez
les Romains, & qui fut établi par Conftantin. lbid, 87. a. Cet
office en France eil prefqueaulfi ancien que la monarchie. Divers
officiers qui portoientle nom de chanceliers. Premiers chanceliers
connus dans l’hifloire de France. Autres noms qü’ils
por toien t. lbid. b. Chanceliers fous la fécondé race. Sous la troisième.
Depuis Baudouin ils n’ont plus ¿té appellés que chanceliers
de France. Prétentions de l’archevêque de Rnôims fut
cette charge. De l’éleâion du chancelier. Anciennement cet
office n’annobliffoit point. Aujourd’hui le chancelier eft qualifié
de chevalier & de monfiignear. Droits & pouvoirs du
chancelier en divers tems de la monarchie. Ibid. 88, a. Chanceliers
qui ont été de grands capitaines 8c ont commandé
dans les armées, lbid. 89. a. Habit de cérémonie du chancelier.
Comment il marche dans les cérémonies. Anciennement
U portok le deuil 8c affiftou aux obliques des rois. Gages
Alençon fous
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du chancelier fous le roi faint Louis 8c dans les téms fiiivartsj
Exemptions dont il jouijfoit. Cet article peut être complété
par celui de Chancelier de France. Voyeç auffi G a r d e des
s c e a u x de F r a n c e . Ouvrage à confulter. lb'td. b.
Chancelier des académies, leurs fondions. Leur éle&ioh.
Chancelier des univerfités d’Allemagne. III. 90. a.
Chancelier dAlcnçon. Enumération de quelques -uns / -
ces chanceliers. U n’y a plus de chancelier d’Ale
ce titre. III. 90. a.
Chancelier d'Angleterre. Premiers chanceliers dont parlent
les hiftoires 8c chroniques. III. 90. a. Il eft le feul juge de
la chancellerie. Il peut modérer la rigueur de la loi. Cour
de la chancellerie. Droits 8c fondion au chancelier. Thomas
Morus 8c François Baçon ont poffédé cette charge. Chanceliers
du duché de Lancaftrc 8c de la cour de l’échiquier.
lbid. b.
Chancelier du comte ou du duc' d’Anjou 6» du Maine. Enumération
de quelques-uns de ces chanceliers. III. 90. b.
Chancelier d'Aquitaine , cette fondion a été éteinte autant
de fois que l’Aquitaine a été réunie à la couronne. IH. 90. b.
Difpute entre le chancelier d’Aquitaine 8c celui de France en
1412. Suppreffion des chanceliers d’Aquitaine depuis 1453.
lbid. 91. a.
Chancelier de l’archiduc d’Autriche, Inftitution de cet office ,
iorfaue l’Autriche fut érigée en archiduché en 1477. Cit-
conftance qui prouve qu’en 1499 l’archiduc avoit fon chancelier.
IIL 91. a.
Chancelier des arts, celui de l’édifé de fainte Geneviève.
Origine de ce titre. Chancelier aes arts dans l’univerfité de
Montpellier. HI. 91. a.
Chancelier d'Auvergne. Il y avoit de fcmblables chanceliers
dans différentes provinces. Où 8c comment il eft parlé des
chanceliers d’Auvergne. III. 91.«. 11 paroît auffi que quelques
feigneurs particuliers de la province avoient leur chancelier.
lbid. b.
Chancelier de la bûfiche, préfidem d’une jurifdidion où fis
jugent lès conteftations qui furviennent entre les clercs des
procureurs au parlement de Paris. Il y avoit autrefois un roi
& un chancelier de la bafoche. Election du chancelier. Durée
de fon emploi. Il ne peut être marié ni bénéficier. Son
habit de cérémonie. HI. 91. b. Mandemens de convocation
qu’il peut donner. lbid. 92. a.
Chancelier du duc de Berri. Où il en eft foit mention. Deux
de ces chanceliers ici rapportés. III. 92. a.
Chancelier de Boheme. 111^ 92. a.
Chancelier de Bourbon. III. 9a. a.
Chancelier de Bourgogne. Cette dignité fut accordée aux
archevêques de Vienne, in . 92. a.
Chancelier de Bretagne. Abolition de cet office en 1494.
III. 92. a.
Chancelier de Champagne. HI. 92. a.
Chancelier du chaflelain du chafiel narbonnois. HI. 91. b.
Chancelier de la coutume de Meaux. III. 92. b.
Chancelier des conjuls de France. Lieux où ils font établis.
Ordonnance de la marine, du mois d’acrftt 1681 , où il eft
parlé de la chancellerie 8c de l’éledion des chanceliers des
confuls. Ce qui regarde cette éledion a été chàngé par l’édit
de juillet 1720. III.92, b. Détail des fondions de ces chanceliers.
lbid. 93. a.
Chancelier de Danemarck. Coufed de b chancellerie dont il
eft le chef. 1H. 93« a.
Chancelier du dauphin. Inftrtution de cet ofhce.C’étoit le plus
confidérable des officiers du dauphin. Ses principales fondions.
III. 93. a. Outre cet office , il y avoit celui de garde
du fiel du confeil delphinal. Quand le Dauphiné eut été cédé
à la couronne, le dauphin 8c fes fuccefleurs continuèrent
d’avoir un chancelier. Il avoit entrée au confeil du roi, 8c
à la chambre des comptes de Paris, lbid. b. Il ne paroît pas
qu’il y ait eu de chancelier du dauphin depuis Louis XI.
lbid. 94. a.
Chancelier de Dombes, fes fondions 8t pouvoirs. Titre que
lui donne le prince. T cm» de l’inftitution de cet office. IQ. 94. a.
Chancelier de Véchiquier, en Angleterre. III. 94. a.
Chanceliers des églifis, ce qu’ils étoient dans l’origine. Ancienneté
de leur etabliffement. Il paroît qiie les chanceliers
d’églife ont emprunté ce nom des chanceliers féculiers. IIL
94. a. Différens noms que reçoivent ceux qui font prépofés
pour avoir infpedion fur les études. Variétés dans la dignité
des chanceliers, félon les églifes. DKpofitions du concile de
Toursen 1583 , fur les chanceliers. Il y on a encore dans plu-
fieurs églifes cathédrales 8c collégiales. Ouvrages à confulter.
■lbid. 4 . .
Chancelier de Fczlifi de Pàris, on de Notre-Dame 6»de l unt-
verfitè. Sa fondion comme chancelier de réglife de Pans. Sa
fondion comme chancelier de l’univerfité. Ecoles p
CHA de l’églife de Paris. Tems où il prit le titre de chancelier de
Funïverfiti. Bulles & lettres des Dapés qui font mention
du chancelier de l’églife de Paris-. Bonifoce VIH fe- réfervà
la place de chancelier de l’univerfité, qui après fa mort fut
rendue à l’univcrfité, attachée à un chañóme de l’églife de
Paris. Cependant il n’y a point/de canonicat attaché aujour-.
d’iuii à la dignité de, chancelier. Pouvoir d?enfeigner par toute;
ja terre,. qu’il obtint de Bençît XI. Il étoit quelquefois de
¿eux qu’on nommoit ppur tenir le parlement, lbid. 05. a.-
Son miniftere devoit être gratuit^ Il donne feul- la benêdi-
dioii de licence dans les facultés de théologie 8c de médecine.
Avec qui il partage-le drpit -de donner le degré de
m'ahrè-ls-arts. Comment fe foit la cérémonie de donner le
bonnet.de- doéleur aux théologiens 8c aux médecins. Ordonnance
de Philippe VJ, fur l’examen que doit faire le chandelier
des écoliers ep médecine, pour être licenciés. Autre'
arrêt de réglement ai^ fujet des licenciandes, concernant aufti
les fondions, de chancelier. lbid. b. Accord entre le chan- .
celier & la faculté de droit-, fur ie fujet des licenciés. Autres
droits du chancelier de No^re-Dame. Qavrage à confulter.
Chancelier de l’è' glifi de fainte Gen' eviève &‘ de l'.univerfité. Origine
de cet office. De quoi fut chargé le chancelier. Dans
quel tems il prit le titre de chancelier de l’univerfité. Difpute
en 1240, entre le chancelier de fainte Geñevieve 8c celui
de Notre-Dame. III. 96. b. Prérogatives de: l’abbé 8c du chancelier
de fainte Genevieve. confirmées par la bulle d’Alexandre
IV. Il fut le feul chancelier de l’univerfité jufqu’en
¿$34. Fon&ions qu’il partagea dès-lors avec le chancelier de
l’eglife de Paris. Dans le. douzième &treizieme fiecles il rece-
voit les candidats : fons le. concours d’aucun examinateur ,
jufqu’en 1230. Lui-même a le: droit de choifir chaque année
quatre examinateurs.. Deux lots; de tous leá collèges de l’univerfité
par leiquels certaines fondions des deux chanceliers
font partagées entr’eux. lbid. 97. a. Ordre 8c maniere dont
çes chanceliers ont coutume de procéder aujourd’hui dans
l’exercice de leurs fondions. A&e du cardinal de Vendôme,
légat en France,, qui confirma en: 1668 le chancelier de Sainte-
Genevieve dans plufieurs droits. Il doit être maître-ès-arts
ou élire : un: fous-chancelier qui le foit. lbid. b.
Chancelier de l itdifi. romaine. Ancienneté de cet office. III.
97. b. Boniface VIII ôta le chancelier de Rome, 8c établit
feulement un vice-?chancelier, à ce que quelmres-uns prétendent.
Onaphre dit que ce fut du tems d’Honoré I I l, qu-il
n’y eut plus de chancelier. D ’oîl l’on prétend que ce changement
provint. Quyrage à confulter. lbid. 98. a.
Chancelier dp l’èglifi de Vienne en. Dauphiné. Lettres où il en
eft parlé. Droit que s’attribuoit ce- chancelier, qui fut fup-
primé par le roi. Ouvrage à confiilter. III. 98. a.
. Chancelier de Vempire ( grand ) ou archichancelier. Divifion
de cette dignité entre les trois, éledeurs eccléfiaftiques. 1H.
98. a. L’éledeur de Mayence eft grand-chancelier de l’empire
en Allemagne, l’éledeur. de Treves dans les Gaules ,
celui de Cologne en Italie. Ouvrages à confulter. III. 98. b.
_ Chancelier^ de l’empire de Galilée. Le chef de cette jurifdi-
dion prenoit le titre d’empereur; maisHenri III ayantfup-
primé ce titre,- le chancelier deyint le premier officier. Le
chancelier eft fournis au protedeur, qui eft le doyen des
maîtres des comptes, &c. Cérémonies de l’éledion du chancelier.
III. 98. b. Préfident de la chambre de l’Empire,
quand la place de chancelier n’eft pas remplie. Droits 8c
privilèges du. chancelier. Réglemens à confulter. lbid. 99. a.
Chancelier d’Ecojfi. Ancienneté de cet office. Fondion 8c
pouvoir dé ce chancelier. III. 99. a.
Chancelier d’Efpagne. Origine de cette dignité. Ses anciennes
prérogatives. Comment, on appelloit le chancelier,du
tems des Goths. HI. 99. a. Qui furent les premiers qui prirent
le titre de chancelier. Haute confidération dont jouiffoit
le chancelier. Chanceliers de Caftillc 8c de Léon. Séparàtion
q °®ce de notaire mayor, de celui de chancelier, en
ii?o. Extindion de l’autorité des chanceliers de Caftille 8c
Ib 'dA0* ^omment compofé le confeil-fupréme des Indes.
Chancelier de l ’évêque de Clermont. Lettres où il en eft parlé.
Ul. 99. b. , • > . . . • ,
ChançeliersAes facultés de l’univerfité de Montpellier. Ces
jacultôs ne lont point unies ; elles ont chacune leurchance-
ler. Lettres ou il eft parlé du chancelier de l’étude de méde-
*ne. HI. 99. b. Recueil à confulter. lbid. too. a.
.Chanceliers des fils & petits-fils de France, donnés à tes
prmees pour leur raaifon & appanige. 0 e quels officiers
u>nt compofés la chancellerie pour l’appanage,- & le confeil
“H nnances du prince. Tous les puînés de la maifon royale
ï ‘eur appanage 8c un chancelier. Créatiçn que fit le roi
% .P0«'f- Ê feu duc d’Orléans, d’un chancelier 8c
APPANAGE^” ’ I00’ P ^ ARDES DES SCEAUXDES
cet^office^ITl^ f oires ele Champagne 5* de Brie. Création de
IQQ- a. Fondions 8c autorité dp ce chancelier.
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? s iP/ f“lW r / Crl/'UX ord“ ” nn»c“ de Philippe V I , lhine de
f >.<“■■ “ t o»lce de cfiLceller. Lettres
du M u m sspa, qui fuppofent que le chancelier étoit
alors regardécommeîe ^premier officier de ces foires. Ceifâ-
t,on do cet omee. lbid. b. .
Chancelier du roi de Jirufalan & de Chypre. Philippe de Mai:
zieres chariceher de Pierre de Lufignan. III. io i. a:
Chancelier de l ’impèrairicè, titre que les abbés dé Fulde
prennent depuis plus de 400 ans. Prérogative qu’y ajouta
l’empereur Charles IV. De l’abbaye de Fufde. IH.- 'ïoi.'a.
Chancelier d'Irlande. Confeil- du, lord-lieutenant. G’eft entre;
les mains du chancelier qu’il prête ferment.’ Le chahcelier
eft le feul jugé-de^la ehancèllerie. III. 101. a.
Chanceliers■ des jurifdiêltdns • Yoÿales. Il y en àvçit1 dans les
fénéchauffé«.,,vigueries •& autres fieges dii Languédôcr Lét-
tres qui en-parlent. III. roi, a. Autres lettrés16ùr'il- ëft parlé
du receveur royal de fo chàncellerie de Rouereiie. lbid. b.
Chancelier de Langeac & de Nônette. ï l l rôr. b. :
Chancelier de Lorraine & Bar rois. Les-anciens dücs.n’avôiënt
point de: chancélièr. On' tiént pourtant qü’il-ÿ à: eti' .àiïcien-
nement un chancelier en Lorraine. Mais ii y aVoit Bëut-êtrc
pltis de deuk fiecles qu’il; n’y en avoit point eu:; lôrfqiie' la
Lorraine fut cédée au roi Stüniftàs. Il créa alors un office'de
chancelier. Qualités qui y fureuf attachées. III. 101. b. Le
Barrois mouvant a toujours été du refïort de là grande chancellerie
de France. lbid. 102. a.
Chancelier.de Lyon. Lettres qui- en parlent. Quels étoient’
fes droits. IH. 102. a.
^Chancelier de la., maifon commune dfi ToukntJeiVH, -102. a. ’
Chancelier de la Marche. IH. 102. a.
Chancélièr de- Milan, après-que François I eut conquis le
Milanez. III. 102. a. - • _ t • .-•■ ■
Chancelier de Navarre, avant qu’elle-élit été jointe à la
France par le mariage de Philippe III, avec Jeanne , reine
de Navarre. IH. 102. «. Il y a apparence que ce chancelier'
fut fupprimé après l’avénement de Henri IV à la couronne de
France! Ouvrages à confulter. lbid. b.
Chancelier de Normandie. Il y en avoit un. lors même que
Philippe-Augufte eut conquis cepays. Gages de cet office. Le
chancelier jugeoit certaines affaires. Cette chancellerie fut
fupprimée par Charles V. Recueils à confulter. HI. 102. b. ‘
Chancelier dans les ordres de chtvalerte. Chancelier de l’ordre
de SiMichél. IH. 102. b. Chancelier de l’ordre du S. Efprit:
fes autres titres. L’office du garde des fcéaux des ordres dit
roi a été plufieurs fois défuni de celui, de chancelier. ' Chancelier
de,l’ordre royal 8c militaire de S. Louis. lbid.. 103. a.
Edits à confulter. Chancelier de l’ordre royal, utilitaire 8c
hofpitalier de N. D. de Mont-Cannel, &c. Chanceliers dan«i
l’ordre de Malthe. lbid. b.
■ Chancelier dans Us ordres religieux. Celui de l’abbaye de Saint-
Germain-des-Prés-lez-Paris. Celui de l’églife de Rcmiremont.
Celui de l’églife de fainte Geneviei
103':
Chancelier d’Orléans. IIL 103. b.
Tome /.
• Chancelier de Poitiers, ou des comtes de Poitiers. Lettres, où
il en eft fait-mention. III. 103. b.
Chancelier de Pologne: celui de la couronne & celui du grand
duché de Lithuanie. Des Chancelier 8c yiçè-^hancélier dé la
couronne: leur autorité , leurs fonftioqs. Des chancelier 8ç
vice-chancelier de Lithuanie. III. 104. a.
Chancelier en Portugal. HI. 104. a.
Chancelier delà régence -,-ou- du régent du royaume. Celui du
régent Charles V , pendant la prifon du roi Jean. Sceau dont
le chancelier du régent féellôit les aftes de chancellerie. Recueils
à confulter. lu . 104. b.
• Chancelier de la reine. Ses fondions. Confeil de la reine où
il préfide. Ses droits 8c autorité. III. 104. b. Les reines de France
ont de tems immémorial toujours eu leur chancelier particulier
, différent de celui du roi. Preuves qu’en fournit l’hii-
toire. Ancien ufoge de fcellçr en cire rouge, rétabli par M.
le comte de Saint-Florentin, lbid. 105. a. La reine de Navarre
avoit aufti fon chancelier. lbid. b'.
Chancelier du roi. Il eftparlé de çes chanceliers royaux dèé
le tems de Clotaire I. Titres dont Us fe qualifioienr. Depuis
Baudouin, le titre de chancelier demeura réfërvé au chancelier
de France, 8c ceux qu’on appelloit chanceliers'du,roi ne
furent plus nommés que notaires ou ficrètaires du roi. Hiftoire
à- confulter, IIL 105-. b. .
Chanceliers, chez les Romains du tems des empereurs,on
les payoit par rôles d’écriture. Cet emploi étoit péu confidérable,
fi l’on en juge d’après un paflage de VôpiicüS. IIL 105.
¿. Obfervation fur un mpt de çe parfage. Les màgÜirats des
provinces avoient aufti leurs chanceliers : pourquoi ces offi/
ciers furent appellés chanceliers. Difpofition des lOix romaines
par rapport à eux. De la maniéré dont ils dévoient être élus,
ils n’éroient pas les feuls feribes attachés aux juges, il y
avoit avant eux ceux qu’on appelloit exceptores 8ç rtgèrendaru.
Il y avoit aufti ceux qu’on-appelloit ab adis ou afluàrii. Çônfi-
dération que le chancelier acquit dans la fuite fur tous ces
feribes. Lettres -de Caftiodore citées. lbid. 106} a: C’étoit le
Z z z