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de l’ancien tcftamcnt ne ccficnr pas (l’être des fautes, parce
qu’elles font figuratives. V I. 76a. a. jft
figure} en théologie a deux acceptions très-différentes. C e
mot peut lignifier ou une métaphore ou un type. Toutes
les règles qu’on peut preferire pour difiinguer dans les écrits
l'exprefiion naturelle, de l’exprefiion figurée, peuvent s’appliquer
à l'écriture. Voye^ au mot E c r i t u r e , les définitions
des différentes fortes de fens figurés qu'011 trouve dans les
écritures. Tous ces fens font toujours unis avec un fens
littéral, fous lequel ils font,pour aiufi dire, cachés.Caufes
qui ont amené l’ufagc abufif des explications figurées. La
première a été l’ufage qu’en font les écrivains du nouveau
teftament. Ibid. b. La fécondé a été la coutume des Juifs qui
donnoient à l’écriture des explications fpirituelles, 6c ce
f'ofit a duré chez, eux jufqu'au huitième fiede. La troificme
c trouve dans la méthode que les percs avoient d’inftruirc
les fideles par des homélies, qui u'étoient que des commentaires
fuivis fur l’écriture. Lies explications figurées prodiguées
dans cette efpece d’ouvrages. Exemple tiré d une
homélie de S. Augurtin. Une quatrième 8c une cinquième
fources de ces abus, font le mauvais goût, & l’ignorance
des langues originales. Ibid, 763. a. Exemple de cette ignorance
tiré de S. Augurtin. Sixième caufe : l’opinion de 1 inf-
I»¡ration rigoureufe de tous les mots & de tous les faits de
’écriture : exemple tiré de la maniéré dont le jéfuite Kiker
raifonne fur l’arche de Noé. Inconvénicns qu’a entraînés
cette méthode d’interpréter l’écriture. i°. Des fens figurés
ont été érigés en dogmes. Exemple : de l’allégorie des deux
g laives,ou en a conclu l'autorité de l’églife fur les fouvc-
rains, même dans le temporel. Ibid. b. Combien cette
méthode abufive étoir établie dans le onzième fiede. Comment
Vivés s’en e/l plaint. C ’cft toujours un mauvais rai-
fonnement que d'employer un fens figuré en preuve d’un
dogme bien établi d’ailleurs. Exemple tiré de S. Thomas,
a". Les incrédules ont dit que ces explications précaires ont
amant corrompu l’écriture parmi les chrétiens, en faifant
perdre l'intelligence, qu’auroit pu le faire l'altération du
texte même. Ioid. 764. a. Reproche que font les Sociniens
aux catholiques. 30. D'après la perfuafion que l'écriture e/l
infpirée, celui qui prétend trouver une vérité de morale ou
un dogme dans uii partage, au moyen du fens figuré qu'il y
découvre, donne de fou autorité privée une définition en
maticre de foi. Dc-là des opinions théologiques érigées en
dogmes, les reproches d'hérefie prodigués, Oc. Exemple tiré
dé S. Augurtin, par lequel il paroit cependant qu'il daignoit
fe prêter aux accommodemens. 4". Les explications figurées
font tort à la majertueufe fimplicité des écritures, oc ont
gâté les meilleures ouvrages de beaucoup de percs. Exemple
tiré encore de S. Augurtin; autre exemple tiré de S.
Ambroife. Ibid. b. Il faut obfcrver ici que les percs ont donné
dans ces explications figurées, d’après des principes fixes 8c
un fyrtêmc fuivi. Scntimcns d'Origenc 8c de S. Augurtin fur
la maniéré dont on doit interpréter l'écriture. Remarque de
M. Fleury fur l’ufage des fens figurés. Ibid. 765. a.
Figure, excès dans lequel font tombés ceux qui ont voulu
voir des fens figurés dans toute l'écriture-faintc. V. 366. b.
F ig u r e , ( Logiq. Métaphyf. ) tour de mots 8c de penfées
qui animent ou ornent le difeours. VI. 7¿3. a. On ne cherche
ici que leur origine, & la caufe du plaifir qu’elles nous
font. Arirtote trouve l’origine des figures dans l’inclination
qui nous porte à goûter tout ce qui n’ert pas commun. Examen
de ce femiment, Le langage a été d’abord néceflairc-
ment figuré, rtérile fie grofiier. L'ufage des hyéroglyphcs
concourut enfuite à rendre le rtyle de plus en plus figuré.
L e langage figuré crt proprement celui des prophètes, 8c leur
rtyle n c i l , pour ainfi dire, qu’un hyéroglyphc parlant. Ainfi
les premiers efforts pour communiquer les penfées par le
difeours, fe font changés en myrteres, 8c fc loin finalement
élevés jufqu’à l'art de l’éloquence 6c de la perfuafion. Pourquoi
les orientaux abondent en pléonafmcs 6c en métaphores.
Le pléonafmc fe doit vifiJiicment aux bornes étroites
d'un langage fimplc. Ibid. b. La métaphore parolt due évidemment
h la grortiéreté de la conception. Le peuple crt prcfquc
toujours norté h parler figurément. Nous parlons naturellement
un langage figuré, lorfque nous fomines animés d’une
violente paillon. C e langage nous crt utile, parce qu'il crt
propre h perfuader les autres, qu’il leur plaît. qu'il les échauffe
jk les remue. Ainfi c'crt dans la nature qu 011 doit chercher
1 origine du langage figuré ; 6c dans l'imitation, la fource du
P, r qu il nous cauic. Les exprefiions figurées paroiffent
puis vive», parce qu’elles marquent le mouvement fie la paf-
1 ion dc «elu\ qui parle, au lieu que l’cxprertion fimple ne
marque que la v 4,U mie, „>hL M S ® r 1 S
devenues un ornemen, comme le. Iiabit» qu'on a d'abord
çliercbi. uar niccITui, à c„ ruitc om M d(J
L a am & le .fc ,cn c e . on. beaucoup enrlclu le difcmu.de
gurc. nante ÿc noble.; mal. qna„d‘b„ a furebarai le ftyle
i l f l g | 4
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fig u r e . du ftyle figuré de. Orientaux. I. 180. a. Le neuole
porté naturellement au langage figuré. Origine de ce S
gage. X. 437. a , b. Suppl. f il. <(ij, a. Origine de. figure,
poétique, qui perfonmficnt le* idée* intcllefluclles. Suppl I
ya. e Avantage du ftyle figuré. XVI. 1 5 7 .,,,i . y oyc. jg g f lM
( Littér. ) 6c Image.
F ig u r e , (M i t . Log. Gramm.) ce mot vient de’ûnccre-
défimtion dc Scaligcr. La figure crt une difpofition particulière
des mots, relative à l’état primitif des mots ou des
mirâtes. Les différens écarts que l’on fait dans cet état primit
if, 6c les différentes altérations qu’on y apporte, font les
différentes figures dc mots 6c de penfées. VI. 766. b. 1 Les
figures font diftinguées l’une dc l’autre par une confirmation
particulière ou caraftcre propre qui fait leur différence, a. Le
mot figure crt pris ici dans un fens métaphyfique 6c par
imitation. Deux efpcccs générales dc figures ; celles dc mots'
6c celles de penfées. « Si vous changez Te mot, dit Cicéron
» vous ôtez la figure du mot, au heu que la figure dc pen-
» fée fubfifte toujours, quels que foienc les mots dont vous
» vous feryiez ». Ibid. 767. a. Quatre fortes de figures dc mots:
figures de diélion, figures de conrtruélion, tropes, fie enfin u
quatrième forte dc figure qui 11’eft ni tropc ni figure de penfée'.
1. Exemples des figures de dittion qui regardent le matériel
du mot. Les altérations oui arrivent au matériel du mot fc
font en cinq manieres différentes; par augmentation , par
retranchement, par tranfpofuion, p a r féparation d’une fyl-
labe en deux, par réunion de deux lyllnbes.cn une. Exemples.
Ibid. b. i . Figures de confiruflion. Les principales font l'ellipfc :
pour rendre raifon des phrafes elliptiques, il faut les réduire
a la conrtruélion pleine, en exprimant ce qui crt fous-cutendu
félon l’analogie commune. Exemple. Sorte d’ellipfe appellée
\eugma, connexion, aJTemblage. Exemple. Le pléonafmc qui
crt le contraire de l’eTlipfc. Ibid. 768. a. Regle fur fon ufage.
La fyllepfe ou fynrhefc. L’hyncrbate. Exemples. L'ellipfc
6c l’hyperbate font rarement admirtiblcs dans (es langues qui
n’ont point de cas. L ’imitation qui confifte dans des façons
de parler analogues à une langue étrangère. L’attraélion. Ibid.
b. L'archaïfmc, façon de parler à l’imitation des anciens. Le
contraire dc l’archaïfmc, favoir le néologifmc. Figures qu'on
doit rapporter à l'hyperbate, l'anartrophe, tméfis, la paren-
thefc, lynchyfis, ib id ï 769. a. anacoluthon : autres figures
qui n’en méritent pas le nom ; mais que l’auteur a cru devoir
expliquer, parce que les commentateurs fie les grammairiens
en font fouvent mention. Celle qu’ils appellent antiptofe.
Obfervations fur cette prétendue figure. Ibid, b. Celle qu’ils
appellent énallagc. Obier varions. 3. Figures appellécs tropee.
Toutes les fois qu’011 donne à un mot un fens différent de
celui pour lequel il a été premièrement établi, c’crt un trope.
Exemple. Enumération des principaux tropes. Voye[ T k o p e .
4. Durnierc forte de figures de mots, qui ne font point des
tropes, puifquc les mots y confcrvent leur lignification propre,
ni figures dc penfées, puifque ce 11’cft que des mots
qu’elles tirent ce qu’elles font. Exemple, la répétition. Plu-
rtcurs fortes dc répétitions,celle que les grammairiens appellent
climax ; la fynonymie. L’onomatopée. Ibid. b. La para-
nomafic, figure appellée fmilite r cadens. Figure appellée fimi»
Hier definens ¡ l’ifeolon; fc polyfyndeton.
Des figures de penfées. Les figures ont chacune une forme
particulière qui leur crt propre, fie qui les dirtingue les unes
des autres : 1 antithefc, ibid. 7 7 1 . a. l’aportrophc , la pro-
fopopée, I exclamation, l’épiphonemc, la description, l'imcr-
rogation , la communication, rémunération ou dirtribution,
la conccrtion, la gradation, la fufpenfion, l’cntaffement, la
réticence , l'interrogation, l'interruption , le fouhait, l'obfé-
cration, la périphrafe, l'iiyperbolc, l’admiration,les fenten*
ces, 6c quelques autres figures faciles é remarquer. Ibid. b¿
Les figures rendent le difeours plus infinuant, plus agréable,
plus v i f , plus pathétique; mais elles doivent être rares 6c
bien amenées. Quand on a cultivé un heureux naturel, 6c
qu’on s'ert rempli de bous modeles, on fent ce qui crt & propos
. 6c c e que le bon fens adopte ou rejette. Vers d'Horace
fie de iioilcau fur ce fujet. Ibid. 77a. a.
Figures en ufage dans la conrtruélion figurée. IV. 76. fa
Oc. Figures do Jiélion ; nom général qu’on leur donne. X.
440. b. Différence entre les figures de conrtruélion fie lè*
figures de mots. VII. 84Ç. a. figures qui répondent aux di*
vers motívemeos de l’ame. Suppl. III. 970. b. 971. u. Figures
qui animent le rtyle. Ibid. fie 971. b. 972. u. Obier-
vnrinna fur ÎÉiüâffO #ln ÎjMf figuré, V. Kl( . 4» b. XV«7fJ;
valions l'ufago du :
b. Avantages de ce rtyle/ !
O Im a g e .
■ I 157. a ’, b• . V" o ye\ pi'Jiovni
F igure i
, ( Logiq, ) tout fyllogifmc régulier crt compofé
i trois termes. Exemples par lequel on explique co qu on
de termes,exemples explù,
doit entendre par petit terme, grand terme, fie terme moyen.
La difpofition du moyen terme avec les deux autres termes
Je la conclufion, crt ce que les logiciens appellent
figure ; i°. quand le moy en crt fujet en la majeure, fit a,,r1'
but en la mineure, c’crt la prcmiorc figure ; a", le moyen
peut être attribut en la majeure 6c en la minoure. VI. 771 '
F I G
a. 3". il peut être fujet en l’une & en l’autre; 40. il peut
être attribut dans la majeure 6c fujet en la mineure. Outre
les figures, il y u encore les modes. Il faut fur-tout s'appliquer
à apporte voir i°. la connexion dc l’attribut avec le
lujct ; 2°. fi te fujet dc la propofirion crt compris dans l’è-
tciiduc de la propofition générale. Ibid. b.
figure. Des modes fie des figures des fyllogifmes. X . 391.
a , b. 192’ f i b' ô .
Fig u r e , (Gramm.) accident qui arrive aux mots fit qui
confirtc à être fimple , ou à être compofé. V I. 772. b.
Fig u r e , ( Optin. ) loix de la vifion par rapport aux figures
des objets vifibics. XVII. 342. a.
Figure. ( Fortifie. ) Figure régulière : figure irrégulière.
VI. 772. b.
Figure. ( Archii. 0 Sculpt. ) Différences entre les figures
6c les fiatucs. V 1 .772. b. I
Figures, trait qu’on fait de la forme d’un bâtiment pour
en lever tes mcfurcs. VI. 772. b.
Figure. Les anciens aimoient fur-tout les figures rondes
dans pluficurs ouvrages dc l’art. XIV. 358. a.
F ig u r e , ( Mufiq. ) affcmblagc de notes qui réfulte de la
décompofition d’une note longue en pluficurs de moindre
valeu r, dont les unes entrent dans l’harmonie de la note
longue, les autres non. Noms qu’on avoit donnés & chaque
forte de figures. Leur divifion fie fubdivifion. Suppl. III, 44.
a. Ce qu’on entend aujourd'hui par figure. Pour bien lire
la mufique, il faut favoir précifément ou commence fie finit
chaque figure. Ibid. b.
figures des danfes, III. 3 69. a. dans les contrcdanfcs.
Suppl. II. 573. a.
F igures , f i tuiles t enflechures, ( Marine ) VI. 77a. b.
F ig u r e , \ rhyfiolog.') fc prend pour le vifage. VI. 772. b.
Qu'crt-cc que la beauté i Mille voix s’empreffent à répondre.
J'en conviens avec vous, François, Italien, Allemand,
qu’k s'en tenir h vos exprefiions en général, ce que vous
appeliez beauté chez l’un, peut paficr pour beauté chez
l'autre. Mais dans le fa it , que vos belles fe reffemblent
peu 1 Aucun de vos objets ne raffcmblant lui feiil tous les
traits que vous m’avez vantés, auquel d’entr’eux donnerons-
nous la préférence ? Et d’ailleurs, qui vous a accordé qu’il
n’y a point d'autres traits dc beauté, ou même, que les contraires
ne tes conrtituent pas ? Foye{ cette belle Chinoife ,
Oc. Ce £ontrnrte avec ce que vous appeliez beauté vous
étonne : parcourez rapidement le r',.obe ; 6c chaque degré ,
pour ninn dire, vous en fournira d'aufii frappans. Ibid. 773.
a. Si vous m’oppofez que la plupart des nations qui le couvrent
'font barbares , je vous répondrai que les Grecs 6c les
Romains n’étoient pas plus d’accord entr eux fie avec vous.
Tous les coeurs dites vous, volent au-devant de celle que
j ’aime. Ainfi parlent tous les amans ; fie cependant aucun n’a
été bleffé du même trait ; tous s’étonnent qu’on puiffe l’avoir
été d’un autre ; fie vous-mêinc enfin avez-vous eu toujours
les mêmes goûts ? Ce qu’il y a de remarquable, c’crt
que les modèles du beau dans les différens arts, enlèveront
univcrfcllemcnt tes fuffrages, fie qu’il n’en fera pas de
même de la beauté. L’intérêt, les partions , les préjugés
produifent une variété infinie dc feniations. Notre imagination
ne nous laiffe voir que par fes y e u x , fie nous fait adorer
fes caprices. A qui donc enfin donnerons-nous le titre
dc belle l Ibid. b. A celle qui réunit dans fa perfonne les
qualités que fa nation exige. Mais cette réglé crt encore fu-
jette à de qombreufes exceptions ; car puilque l’imagination
préfidc h notre choix , qui pourrait rendre raifon de fes fan-
taifics i Mais le beau chez rhomme ne fera-t-il donc qu’arbitraire
? Non fans doute. Nous pouvons établir avec afiu-
rance qu’un organe conrtitué de maniéré & mieux remplir
fa dertmation tait un trait de beauté. Mais la difficulté fera
toujours de fixer tes jurtes proportions entre ces différens
traits ; 6c enfin quand nos réglés feront établies, qui s'y
Soumettra i Autres fources d’erreur ou d’équité dans nos
jugemens ; notre refiemblancc que nous aimons dans les autres
, certaines comeétures relatives au plaifir, Oc.... L’empire
dc la beauté n crt donc qiic celui de l’imagination fur
le coeur, empire naturel, pnfiion noble, elle peut devenir
une vertu politique, Oc. Ibid. 774. a.
F igu r e . ( Peinture) Ce qu'on entend par peindre la
figure. Voye{ Expression , Passion , Harmonie du
coloris et du C lair obscu r. On ne traite ici que de
l’imitation dc toutes les formes pofiiblcs du corps. Quelles
font fur-tout tes parties de l’anntomic que les artirtes doivent
étudier. VI. 774. b. L’auteur raffcmble ici la plus
grande partie dc ce que le peintre doit connoîtrc dc l'ortéolo-
gic fit. Je la myologlo. C ’crt nu mot Proportion qu’on donnera
les différentes mefures fur Icfqucltes on a établi la beauté
des figures. Détails fur le fqueletiedc l’homme, expliqué par
le moyen dcsplnnche*. Ibid. 773. a , b. 77 6. a , b. Récapitulation
en forme dc lifte des os du fquelctte. Ce font tes formes extérieures
des o s , celles dc leurs extrémités fur-tout, fie les
difféçens moyens par lefqnols lu nature a préparé l’articula-
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tion des membres, que l’artirte doit fur-tout étudier. Ibid.
777. a. bi 1 étude des os crt néccffairc, on fentira aifément
que la connoiffancc des mufclc# doit la fuivre immédiatement
, fit qu’il crt abfurdc dc la négliger. Détails furies figures
employées dans les planches pour faciliter l’explication
des mufefes. Ce qu’on entend par un mufclc : différentes
parties qu'on y dirtingue. En quoi confifte fon aélion. L’artirte
doit principalement prendre garde au ventre ou milieu
du mu fde, fit fe fouvenir que Te mouvement du mufclc
fuit toujours l’ordre des fibres qui vont dc l’origine à l’infcr-
tion, fit qui font comme autant de filets. Ibid. b. Inftruétion
relatives aux trois figures de l’écorché. Ibid. 778. a , b. 779. a ,
b. Plus le fculptcur fit le peintre auront étu Jié l’intérieur de
la figure, plus ils doivent dc foin à imiter l’adrcfic que la
nature emploie k cacher fon méchanifme. L ’extérieur de la
figure eft un objet d’étude d’autant plus cftcnticl à l’artirtc,
que c’eft par cette voie principalement qu’il prétend au fuc-
cés. Quels font les traits qui doivent caraétérifcr l’image des
héros , la beauté des femmes , les agrémens de l’enfance.
Les attitudes fit la mode diminuent ou augmentent tes grâces
dont la figure humaine crt fufceptiblc./éid. 780. b. Voye£
G râce.
F igure. ( Deffein ) D c l’cnfcrflble dans une figure. V .
713. b. D e l’équilibre. 878. 4 , b. Des proportions. VI. 336.
b. XIII. 469. b. Figures qui grimacent. VII. 948. b. Figures
grotcfques, 966. b. grouppées. 970. a , b. Sur l’art de defii-
ner la figure , voye^ les articles D essein , C orps humain
fie l’article fur le même art dans le vol. III des planches.
Figure. ( Ruban. ) foies de chaîne qui fervent k l’exécution
de la figure qui doit fe former fur l’ouvrage. Ces
foies fe mettent par branches féparées fur les roquetins , Oc.
VI. 780. b.
F ig u r e , ( Blafon) VI. 7 80.b.
FIGURÉ. ( Arith. Algeb.') Nombres figurés : diverfes
fuites de nombres figurés , appellécs, fuites des nombres
triangulaires, fuite des nombres pyramidaux, fuite des
nombres du quatrième , du cinquième , du fixicmc ordre,
Oc. Pourquoi on a donné à ces nombres le nom de figurés,
fit celui de figurés triangulaires, dc figurés pyramidaux. 11 n’y
a proprement que ces deux dernicres fortes qui foient de
vrais nombres figurés, parce qu’ils repréfentent en effet le
nombre des points de divifion que contient une figure triangulaire
ou pyramidale. Propriétés des nombres figurés. V I.
781. a. Auteurs qui ont traité de ces propriétés. Maniera
de trouver un nombre figuré d’une fuite quelconque. Ibid.
b. Formule beaucoup plus générale que celle qui fait trouver
les nombres figures ; par laquelle , fi au lieu de fup-
pofer que la première fuite foit formée des nombres naturels
, on fuppofe qu'elle ' forme une progrefiion arithmétique
quelconque, on peut trouver la fomme dc toutes les
autres fuites qui en feront dérivées à l’infini, & chaque
terme de ces fuites. M. Jaq. Bcrnoulli a donné une méthode
ingénieufe de trouver la fomme d’une fuite, dont les termes
ont x pour numérateur , fie pour dénominateur des
nombres figurés d’un ordre quelconque. Efprit de cette
méthode. Ce qu’on entend par nombres polygones, qu’on
peut regarder aufii comme nombres figurés. Ces nombres
peuvent être triangulaires, quarrés, pentagones , Oc. Raifon
de cette dénomination. Ibid. 782. a. O n pourrait former
des fommes des nombres polygones, qu’on appellerait nombres
polygones pyramidaux. Ibid. b.
FIGUREES, pierres , ( Minéralog. ) Deux efpcccs de
pierres figurées ; t°. celles qui ne doivent leur figure qu’à
de purs effets du hafard , qu’on appelle jeux de la nature.
Ces pierres font en trés-grand nombre ; i ° . celles qui ont
pris leur figure dans des corps étrangers qui leur ont fervi
comme de moules. Elles font dc différentes natures fuivant
la maticre lapidifique qui eft venue remplir ces moules.
V I. 782. b. Quelques naturalirtes confondent mal-à-propos
avec les pierres figurées, des coquilles, des madrépores,
des offcmens de poiffons 6c de quadrupèdes , Oc. qui n’ont
fouffert aucune altération dans l’intérieur de la terre. On a
aufii placé mal-à-propos parmi les pierres figurées, des pierres
qui ne font redevables qu’à l’art dc la figure qu’on y remarque.
On pourrait plutôt mettre dans ce rang celles qui
affeaent conftammcnt une forme régulière fie déterminée ,
Oc. Ibid. 783. a. Voyt{ Jeux de l a nature.
Figurées,pierres. XII. 376.4. 383. b. VoyeçSCHISTE, TVPO-
lite 0 Empreintes. Leur dirtribution méthodique. Suppl. 111.
96. b. Pierres figurées appcllées hyfierolites, V IIL 420.b.itiites.
Ibid. 934. b. Celle qui repréfente la figure d’un lys. V . 634. d.
IX. 371. b. Pierres dc Florence. V I. 877.4. Pierres qui ont
pris par divers accidens une forme étrangère au régime minéral.
VIII. 333. 4 , b. Pierres dans lefquelleson trouve des
empreintes de poiffons. 482. b. Pierres figurées dites numif-
malcs. XI. 283. b. Pierres dites phytolites. XII. 14 °. b. 376.
a. Voye{ le vol. V I des planches , article fur le regne minéral.
■ i
F i g u r é , fen s , ( T h io l.) un partage a un fens figuré ,