
¿3 4 E S S
Effai, ¿preuveexpérience, (Synon. ) V. 837. *.
E s s a i . (Littéral.) Différentes acceptions de ce mot. V.
^ E s s a i . ( Chymie métallurgique ) Examen d’un minéral. On
emploie ce mot dans un fens encore plus général , pour défi-
gner une expérience faite fur un objet de l’un des trois régnés.
Les “opérations des effais ne font autre chofe que 1 ana-
lyfe chymique de certains corps , à laquelle on applique le
calcul. Ce qu’on entend par la docimaftique. Contradictions ou
M. Cramer eft tombé dans fon ouvrage intitulé, clémensde
Part des effais , pour avoir oublié que la docimaftique n’eft
qu’une branche de là chymie. Ibid. 982. a. Avant Agricola,
la docimafiique n’avoit cxifté que dans les laboratoires. Ceux
qui cultivoient les effais, étoient les mêmes qui exerçoient
la métallurgie ; ce qui eft encore prefque par-tout ; car une
fonderie ne va jamais fans un laboratoire d’effais. Auteurs à
qui l’on eft redevable des progrès de la docimaftique depuis
Agricola. Ouvrages qu’ils ont produits. Ibid. b. Notice de
quelques autres ouvrages fur le même art. Utilité-de l’art
des effais pour juger fi les frais des travaux qui concernent
la métallurgie , feront compenfés par le produit qu’on retirera
de la mine , & s’il y aura du bénéfice. La difficulté &
même l’impoffibilitê de connoître certaines mines à l’infpec-
tion , font aufli des motifs qui prouvent la néceffite &
les avantages de la docimaftique. Autres avantages de cet
art. Comment la docimaftique eft exercée en Allemagne«
Ibid. 984. a.
Uftenfiles néceffaires pour foire les efiais en petit. Perfection
de la balance d’effai inventée par le fieur Galonde. Celle dont
M. Cramer a donné la defeription. Détails fur la première qui
ie trouve repréfentée dans les planches de l’Encyclopédie ;
vol. III. article Chymie , planch. 15 & 16. Defeription de
celle dont on foit encore ufage en Hollande , & dont M.
Cramer a parlé. Ibid. 986. a.
Directions données à un artifte qui voudrait fondre lui-
même fa balance d’effai. Avantages de la balance du fieur
Galonde , fur celle qui vient d’être décrite. Ibid. b. Des
fourneaux d’effais. L’auteur en donne de quatre efpeces. Defeription
du principal fourneau d’un laboratoire docimaftique,
celui auquel on donne particulièrement le nom de fourneau
d’effai ou de coupelle-. Maniéré de le conftruire. Ibid. 987. a.
Defeription du fourneau d’éffai des fournaliftes de Paris.
Ibid. b. Defeription du fourneau de Schlutter, qui fe trouve,
à la grille près qui lui manque, le même que celui de M.
Cramer. Ibid. 988. a. Obfervation fur ce défout de grille.
Defeription du' fourneau d’effai à l’angloife. Ibid. b. De
l'ufage de ce fourneau. Ibid. 989. a. Proportions qu’on lui
donne ordinairement.
Des opérations de docimaftique. Ces opérations pour les
effais n’ont point d’autre définition générale que celle de la
chymie analytique. En quoi elles confiftenr. Quelques remarques
fur l’ouvrage de M. Cramer , Ibid. b. 8c fur celui de
schlutter. Les opérations que l’artifte décrit, font diftribuées
de maniéré que la première ferve de clé à la fuivante ; 8c
c’eft fur ces principes qu’il commence par le plomb. Ibid.
990.a, b. &c. Opération d’affinage qui fe fait fur le plomb, foit
pour connoître fi la quantité d’argent que le plomb contient,
peut être affinée avec bénéfice ; foit pour s’affurer de la
quantité d’argent que contient le plomb grenailté qu’on emploie
aux efiais. Ibid. 992. b. Du raffinage de l’argent. Comment
on peut retirer l’argent par la cdupelle, de quelques-
unes de les mines. Comment on fépare l’or contenu dans
l’argent. Comment fe traite la mine de cuivre pyriteufe ,
-fulpluireufe & arfénicale. Maniéré de purifier le cuivre noir.
Ibid. 993. a. Méthode de M[. Cramer, pour tirer l’étain de
fa mine. On ne peut guere compter fur 1 exaCtitude d’un effai
foit par la réduction 8c précipitation dans les vaiffeaux fermés
, de tout métal deftruCtible au feu, & de l’étain fur-
tout. Ibid. b. Quelle eft l'autre méthode à laquelle il fout
aVoir recours. Maniéré de traiter la mine de fer. Ibid.
994. a.
Effai. Obfervation fur les effais des mines. X. 526. b. Maniéré
dont on les foit à Schemnitz. XIV. 761. b. Précautions
avec lefquelles on doit foire ces effais. X. 521 .b. Effai d’une
petite quantité de minéral par le moyen de la lampe d’émail-
leur. V. 545. a. Effais des métaux pour favoir le fin qu'ils
c°nti^tinent. S10. a , b. Bouton de fin dans l’effai. II.
De la granulation pour les effais. VII. 938. b. Effai
étouffé ; moyen d’y remédier. VI. 69. b. Des injlrumens. Des
fourneaux d’effai. VII. 241. d. Ufage du fourneau décrit à
1 article Effai de l’Encyclopédie. 242. a. Utilité dont un
athanor peut être pour un effayeur. 244. d. Ufoges que peut
^ w un„ e ,ye?r “u fourneau de fufion de M. Cramer. 246.
d. Moufle du fourneau d’effai. X. 780. b. 78 1.1 Tenailles
employées dans lart des effais. XVI. 123. a. Cornet d’effai.
IV. 253. a. Poids dont fe fert l’effayeur. XII. 839. b. Maniéré
de préparer l’effat qu on a deffein de foire fur une maffe d’or
& d’argent dont on veut foire la réparation par voie feche.
XV. 62. «.Les effais d’argent demandent plus ¿’attention &
E S S
de foins que ceux d'or. XI Jgf h. Effai par Ielimcls ou
peut saffurer de la quantité d’argent contenue dan« un
mine IX. 738. ¿. Quille efl la .nlilleure » 1 3
1 effài de la mine de fer. VI. 494. i. Effai de mine douce d^
mme de cuivre , jointe à une roche de fufion difficile VII
239. b. Maniéré de foire l’effai d’une mined’étain felnn H«
ckel. VI. l i. Maniéré de. faire l'effai de n S t S Z
connoître la qualité & le titre, xo. « , é. Calcul que doit
faire 1 effayeur pour déterminer la proportion dans laauelle
étoient entreux les différens principes qu’il a féparés &
le rapport de ces produits avec ceux du travail en g/and.
¿ s a i . ( Métall. ) Aiguilles d’effai pour l’or, II. 672. b pour
For & pour l’argent. XVI. 443. b . - 443. Il ne fout jamais
effayer ror ou l’argent dans les endroits foudés. VI. 920. a.
Boîtes d’effai à la monnoie. II. 313. a. Reprife d’effai à la
monnoie. XIV. 148. a. Table d’efiai des potiers d’étain. XV
802. b.
ESSAIM, (Hiß. nat. Infeflol.) En quel tems les effaims
quittent la ruche. Comment on juge qu’une ruche eft en état
8c qu’elle eft fur le point d’effaimer. Quelles font les heures
où les effaims paroiffent. V. 994. a. Des jours trop froids
empêchent la fortie des effaims. Comment le foit la fortie de
l’effaim. Lorfqu’il n’y a point d’abeille femelle dans un effaim
il revient bientôt dans fon ancienne ruche. S’il ne fe trouve
pas auprès des ruches quelques arbres nains, l’effaim prend
fon vol fi haut, qu’il eft fou vent difficile de le fuivre. Moyen
de l’arrêter. Ce qu’il fout obferver pour mettre l’effaim dans
une ruche. Comment on le foit paffer dans la ruche lorfqu’il fe
trouve fixé fur une branche d’arbre peu élevée. Ce qu il fout
foire fi plufieurs mouches retournoient fur la branche. Ce
qu’on pratique pour retirer l’effaim d’un arbre fort élevé ou
fort touffu : pour le retirer d’un trou d’arbre ou de mur.
Ibid. b. Ce qu’on foit pour engager les abeilles à demeurer
dans la ruche où l’on veut les loger. Une mere abeille eft en
état de conduire un effaim, quatre ou cinq jours après qu’elle
eft métamorphofée en mouche : lorfqu’elle fort de la ruche,
elle eft déjà prête à pondre. Ce qui arrive lorfqu’il y a deux
ou plufieurs femelles dans un effaim. Il fort quelquefois trois
ou quatre effaims d’une même ruche, mais le premier eft le
meilleur. Ce qu’on foit pour empêcher qu’une ruche trop
foible ne donne un effaim, ou que plufieurs effaims ne fortent
d’une même ruche. Comment on peut foparer en deux ruches
deux effaims qui s’étoient réunis en un feul. Quel eft le poids
des effaims , celui des médiocres, celui des bons : 3000
mouches pefent une livre. Ibid. 993. a. Premiers travaux des
abeilles des qu’elles fe trouvent bien dans une ruche. Un
effaim en peut donner un autre dans la même année. Ibid. b.
Effaim, voyc{ MOUCHE A MIEL. X. 770. b.— 774. a. Effaims
qui viennent fe pofer dans le fonds de quelqu’un , 8c que per-
fonne ne réclame. V. 733. a.
ESSALER, (Font. falant.) Maniéré de foire cette opération.
V. 993. b.
ESSAYEUR. Quels font ceux que la cour confulte pour
favoir fi les pièces de monnoie font au titre preferit. V.
993. b.
ESSEDUMy ( Hift. anc. ) charriot en ufage chez les Belges,'
&c. Sa defeription 8c fon ufage. V. 903. b.
ESSENCE, ( Métaphyf. ) ce que l’on conçoit comme le
premier 8c le plus général dans l’être , fans quoi l’être ne
ferait point ce qu’il eft. Qualités qui conftituent l’effence d une
chofe. L’effencc de l’être une fois connue, fuffit j)our démontrer
la poffibilité intrinfeque. Des qualités effentielles on
paffe aux attributs, des attributs aux modes. La diverfité des
définitions de l’effence données par les philofophes | nelt
qu’apparente. Définition de François Suarez ; celle de Del-
cartes. En quoi les fcholaftiques 8c Defcartes fe font trompés.
De la notion des effences, on en déduit l’éternité 8c l’immutabilité.
V. 996. b. Ce qu’on entend par la néceffué dune
cffence. Ibid. b. vrJ.
Effence , différence entre la propriété 8c l’effence. AlH*
491. a. entre l’effence 8c la fubftance. Suppl. I. H3* a-
men de la queftion fi l’effence des fubftances nous eft connu
XV. 384. b. 383; a. Suppl. I. 68. a. o.
E s s e n c e D i v i n e , ( Théo log. ) voye{ H y p o s t a s e
T r i n i t é . •_
E s s e n c e , ( Pharm. ) ce nom n’a jamais eu en pharma
une lignification bien déterminée. V. 996. b.
Effence de jafmin. VIII. 466. a. . , e0\0^
E s s e n c e d ’O r i e n t , ( Joaillerie ) matière deftinée >on
rer les fouffes perles. On la retire du petit poî”on,,Qrltnt
appelle able. Voyez ce mot. La dénomination £effen,ce,, naroît
lui convient mal. Quelle en eft la nature, telle qu *
à la loupe. Ce qui la rend propre à s’arranger fur
V. 996. b.
Effence d’Orient, maniéré de la foire. I. 29. b. . .
ESSENIENS, (Théol.) fefte célébré parmi les Jum>.
fephe compte trois principales feôes de fa religion j
rifiens, les Saducéens 8c les Efféniens j 8c il ajoute q
E S T E S T 63 5
derniers étoient originairement Juifs. V. 996. b. Deux fortes
d’Effénicns j les uns qui vivoient en commun , les autres
dans la folitude 8c en contemplation. Ceux-ci qui étoient
nombreux en Egypte, ont été nommés Thérapeutes. Grotius
prétend que les Efféniens font les mêmes que les Aflidéens.
De tous les Juifs, les Efféniens étoient ceux qui avoient le
plus de réputation pour la vertu. Moeurs de ces philofophes.
Epreuve que fubiffoient les poftulans. A quoi ils s’engageoient
en entrant dans l’ordre. Us méprifbient la logique & la phy-
fique, 8c ne s’appliquoient qu’à la morale. Leur fervice divin,
ibid. 997. a. 8c autres pratiques religieufes. La fimpHcité de
leurs moeurs étendoit la vie de plufieurs jufqu’à cent ans.
Expulfion de celui qui étoit convaincu de quelque grande
faute. U n’y avoit des Efféniens qu’en Paleftine, au nombre
feulement de quatre mille environ. C ’étoient les plus fuperfti-
tieux de tous les Juifs. Us prétendoient connoître par les
livres faints l’avenir 8c la médecine. Us donnoient tout au
deftin. Leur fermeté, leur zele pour la liberté. Us ne recon-
noiffoient pour maître que Dieu feul. Ce mélange d’opinions
fenfées 8c d’erreurs foit voir qu’ils étoient bien au-deflous des
premiers chrétiens. Ce que quelques auteurs ont penfé des
Thérapeutes. Ibid. b.
Efféniens, leur origine. IX. 34. a. Pourquoi l’évangile n en
parle point. Moeurs des Efféniens félon Jofephe. Ibid. a, b.
Noviciat qu’ils impofoient à ceux qui defiroient d’être admis
parmi eux. Leur courage 8c leur mépris de la vie. 3 3. a. Leur
doCtrine fur l’état des ames après la mort. V. 666. a. IX. 33 .b.
Connoiffance de l’avenir dont quelques-uns d’entr’eux fe
vantoient. Autre forte ¿’Efféniens qui ne fe diftinguoient des
précédens que par leur doCtrine fur le mariage. DoCtrine des
Efféniens fur la providence. IX. 3 3. b. Fatalité qu’ils admet-
toicnr. 462. b. Pourquoi ils préféraient la campagne à la ville.
36. a. Deux feCtes d’Efféniens ; ceux qui s appliquoient à
la pratique, 8c les contemplatifs. Ibid. Excommunication qu’ils
exerçoient. VI. 222. b. Goût des Efféniens d’Egypte pour les
allégories. IX. 29. a.
ESSENTIEL, ( Métaphyf. Phyfiq. Chvm. ) Pourquoi les Qualités
effentielles d’un fujet en font inféparables. VIII. 788. a.
Différence entre les parties intégrantes 8c les parties effen-
tielles. 803. b. Huiles effentielles. 333. b. Sel eflcntiel. XIV.
914. b.
ESSEQUEBÉ, (Géogr.) faute à corriger dans cet article
de l’Encyclopédie. Suppl. II. 872. b.
ESSERE, (Médec.) efpece de gale. Ses caufes 8c fymp-
tômes félon Sydenham. V. 997. b. Elle paraît être la même
chofe que le fora ou fore des Arabes. Cure de cette maladie.
Ibid. 998. a.
ESSEREPH - ESSACHALLI , philofophe Arabe. XIV.
¿66.*. I % „ A
ESSOGNE, ou Effongne 3 ( Jurifp.) droit qui eft du par
les héritiers du défunt aux feigneurs, dans la cenfive defquels
il poffédoit des héritages. ü!tym. de ce mot. En quoi con-
fifte ce droit. Rapport de ce droit avec celui du meilleur
catel ufité dans les Pays-bas. V. 998. *.
ESSOPHI, philofophe Arabe. XlV. 663. b.
ESSOYE, bourg, luftice de ce bourg tenue en pariage
avec le roi. IX. 90. b.
EST, ce vent fouille continuellement. VII. 623. a. Comment
il contribue à la rigueur de l’hiver. 316. b. Il eft perpétuel
entre les tropiques. XVIL 22..K
Es t , (Hift mod.) Des princes de'la maifon d’Eft. Supol.
III. 940. b. Marie d’Eft, femme de Jacques I I , roi d’Angleterre
: fa retraite à S. Germain-en-laÿe. Suppl. IV. 690. b.
ESTAFETTE, courier d’Allemagne, chargé de dépêches:
fes privilèges 8c fa maniéré d’aller. lV. 860. b.
ESTAIM, ou Etaim. (Manufafl.) fil d’eftaim. Son ufage.
Serges à deux eftaims. Serges à un eftaim ou fur eftaim. Bas 8c
gants d’eftame. Suppl. II. 872. b.
ESTAINS, ou Cornières, ( Marine ) deux pièces de bois de
la conftruftion du vaiffeau. Leur defeription, fituation 8c
dimenfion. V. 999. a.
ESTAME, (Manufafl.) voyeç E s t a im .
ESTAMPE , (Gravure) Définition. V. 999. b. Annonce
de l’ouvrage de M. Mariette fur l’hiftoire de la gravure.
Comment on fait une cftampe. Preuves de l’antiquité de la
gravure , tirées des ouvrages des Egyptiens. U eft vraifem-
blable que la gravure eft le premier moyen que les hommes
ont employé pour fe foire entendre les uns aux autres. L’art
de multiplier par des empreintes les traits de la gravure, n’a
pris naifiance qu’au quinzième fiede. Quel en eft l’inventeur
félon les Italiens , félon les Allemands. De quelque maniéré
Îue cette découverte foit venue, elle eft le fruit du hafard.
crfeéVton rapide à laquelle cet art fut conduit. Ibid. b. Par
cet art nous préparons à ceux qui nous fuivront, un amas
prefque intariffable de vérités , d’inventions, de formes, de
moyens, qui éterniferont nos fciences, nos arts, 8c qui nous
donneront un avantage réel fur les anciens. Combien nous
ferions plus inftruits des miracles de l’antiquité, fi les anciens
avoient en le fecôui’S de la gravure empreinte, pour nous
tranfmettre leurs connoiffances. L’eftampe eft une efpece do
peinture. Le noir 8c le blanc font les moyens les plus ordinaires
qu’on emploie dans l’eftampe pour rèpréfenter l’effet
que produifent fur les objets les jours 8c les ombres. Quels
lont les principes de la perfeâion des eftampes. Efforts que
les artiftes ont faits pour rapprocher l’art des eftampes de
celui de la peinture. Ibid. 1000 a. Les détails fur cet art fe
trouvent aux articles G r a v u r e 8c Im pre s s io n . Ibid. b.
Eftampes, celles de la bibliothèque du roi. II. 239. a. Imperfection
des eftampes qui repréfentent les chefs-d’oeuvre de
la peinture. Suppl. I. 91. a. Eftampes appellées épithalames.
V. 820. a. Des eftampes en csmayeu. VII. 897. b. Eftampes
imprimées en couleurs 8c imitant la peinture. 899. a , b. 6-c.
De l’imprimerie des eftampes en taille-douce. VIII. 620.
a t b. 6"c.
Eftampe , outils 8c inftriimens. Ce nom en ufoge dans
quelques arts 8c métiers. V. 1000. b.
ESTAMPER. Diverfes opérations défignées par ce mot
dans quelques arts 8c métiers. V. ioox. a.
ESTAMPOIR des anches. (Luth. ) Defeription de cet outil.
Son ufage. V. 1001. b.
ESTANCES, ( Marine ) pièces qui appartiennent au corps
du vaiffeau. V . 1001. b.
ESTANT, participe préfent, (Jurifpr.) du latin ftans,
terme d’eaux & forêts. Ce que preferit.l’ordonnance de 1669
fur les bois en eftant. V. io o z . b.
ESTER en jugement. (Jurifpr.) Quelles font les perfonnés
qui ne font pas capables d’efter en jugement. V. 1002. a.
E st er à droit. (Jurifpr.) Un accufe condamné par contumace,
qui a laiflé paffer cinq ans fans fe repréfenter, ne
peut plusefter à droit, &c. Ibid. b.
Efter en jugement. Abfolution accordée à un excommunié
pour qu’il puiffe efter en jugement. VI. 227. b. Lettres pour
efter a droit. IX. 422. a.
ESTERAC, ( Géogr. ) contrée dans la Gafcogne. Suppl. L
660. a.
ESTHER. (Théol.) Sujet du livre d’Efther. Divers fenti-
timens fur l’auteur de ce livre. La plupart l’attribuent à
Mardochée : on fuppofe aufli que la reine Efther y eut quelque
part. Preuves qui appuient ce fentiment. On croit que
ce livre a d’abord été compofé en hébreu, puis amplifié par
Îuelque Juif hellénifte. Conjeâure d’Origene fur ce fujet.
,e livre d’Efther étoit compris dans le canon des anciens
, Juifs. De l’authenticité de ce livre félon les chrétiens. V.
1002. b. ■
Efther. Additions qui avoient été faites à l’édition vulgaté
du. livre d’Efther. IX. 347. b. Targum fur le livre d’Efthe^.
XV. 913. *.
ESTHETIQUE, (Beaux-Arts.) philofophie des beaux-
arts. Etymologie de ce mot. Chaque art a précédé fo théorie ;
les réglés particulières ont été connues avant que l’on ait
remonté aux principes généraux d’où elles découlent. Ariftote
fut un des premiers qui établit des réglés fur'la comparaifon
des exemples particuliers ; mais ni fo poétique, ni fa rhétorique
ne peuvent être confidérées comme des théories com-
plettes de ces deux arts. M. du Bos eft le premier des
modernes qui ait entrepris de déduire d’un principe général
la théorie des beaux-arts, 8c d’en démontrer les réglés.
Qbfervations fur fon ouvrage. Suppl. II.872. b. M.Baumgarthen
eft le premier qui ait hafarde de créer fur des principes philofo-
phiques,la fcience générale des beaux-arts, à laquelle il adonné
le nom d’efthétique. Idée de fa théorie. Imperfection de fon
ouvrage. Éxpofition du plan général de l’efthétique 8c de fes
parties de détail. Ibid. 873. a. Des principes de cette fcience.
Comment on lui confervera fa fimplicité, 8c l’on empêchera
qu’elle ne dégénéré en un vain étalage de mots. Ibid. b.
• ESTIMATION, ( Jurifpr. ) eftimation de meuble; qui n’eft
que préparatoire, 8c qu’on ne foit pas à jufte valeur. Efli-
mation foite par autorité de juftice dans les licitations des
immeubles appartenans à des mineurs. Il y a des cas où
l’eftimation équivaut à une vente. V. 1003. a.
Eftimation, huiflier qui foit l’eftimation des meubles. VIII.
341. b: Eftimation particulier# de chacun des objets compris
dans une vente , 8c qui ont été vendus pour un feul 8c
même prix. XVII. 28. b.
ESTIME, (Droit nat.) on la divife en eftune fimple 8c
en eftime de diftinâion. Hobbes prétend qu’il faudrait pré-
fumer la méchanceté des hommes jufqu’à ce qu’ils euffent
prouvé le contraire. Ce qui me paroît plus jufte 8cplus.rai-
fonnable, c’eft d’eftimer gens de bien ceux qui n’ont point
donné atteinte à leur probité ; mais de ne pas fe confier à
eux fans réferve. Il fout encore diftinguer ici entre le jugement
intérieur, 8c les marques extérieures de ce jugement.
V. 1003. a. Fondement de l’eftime fimple parmi ceux qui
vivent dans l’état de nature. Cette eftime peut être confia
dérée ou comme intaâe , ou comme ayant reçu quelque
atteinte, ou comme entièrement perdue. En quoi conufte
l’eftime fimple dans la fociété civile. Différence entre l’eftime
fimple naturelle, 8c l’eftime civile. Qui font ceux qui font