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intervalles commenfurables ne s’admet plus que par induction.
— Il faut bien connoître la place que la diHonance
peut occuper dans l’échelle d’un mode, tant pour pouvoir
confirmer le mode aôuellement régnant , que pour pouvoir
en changer quand on veut, & bien déterminer
dans lequel on paiTe. — Souvent- une note qui Par?!
Ja diffonance dans un accord, eft réellement une con\o *
— Raifort de quelques diffonances tirée d un mémoire c - •
- En quoi coniiile dans le fylléM de l'harmome la différence
des diffonances & des confonnances. - Ibid. t. f e
cord de la feptieme, & celui qui réfulie de la fixieme |ointe
a la quinte, font employés dans la mufique avec tant de
fuccès, qu'on ne fauroit douter de leur harmonie ou de
leur agrément. Cependant en exprimant en nombre les ions
qui forment ces accords, on parvient a des propomons ii
compliquées, qu’il femble prefque împoffible que 1 oreille les
puifle faifir. Voilà donc un paradoxe ou la théorie femble
être en contradiélion avec la pratique. Explication qu en donne
M. d’Alembert. Ibid. 728. a. Explication plus détaillée du même
paradoxe donnée par M. Euler, dans laquelle il ptoiwe que
la proportion apperçue par les fens eft fouvent différente
de celle qui fiibfifte actuellement entre les fons. i««. •
^Pourquoi on ne fauroit fupporter prefque aucune aberration
dans les oélaves, 8c l’on prétend que toutes les octaves ioient
exaétes; au lieu que dans les quintes on peut fouffrir une allez
grande aberration, fans que les oreilles en foient bleflees. —
Quelle eft celle qu’on fupporte dans les tierces majeures &
mineures. Quand la proportion aCtuelle eft fort compliquée,
de forte pourtant quelle approche beaucoup d’une proportion
fimple, alors Poreille appercevra cette proportion fim-
ple, fans remarquer la petite aberration de PaCtuelle. Amu
deux fons en raifon de 200,à 301, ou (le 200 à 299, exci-
'teront le fentiment d’une quinte parfaite. — Ibid. 729. b.
C’cft à l’aide de cette obfervation 8c de ce principe que
l ’auteur rend raifon du paradoxe expofé ci-delfus. Conjecture
touchant le fondement de la réglé fur la préparation
6 réfolution des diffonances. — Des accords admis aujourd’hui
dans la compofition muficale. Ibid. b.
D i s s o n a n c e , (îMufiq. ) diffonance majeure. Diffonance
mineure. Suppl. II. 730. a.
' Diffonancet accords diffonans. I. 76. a. 78. a. Intervalles
idiffonans. VIII. 839. b. XVI. 321. a. 663. a. Battemens qu’on
apperçoit dans les diffonances. Suppl. I. 829. a. Changement
d’harmonie d’un accçrd diffonnant. Suppl. III. 3°3-? 1
b. Génération des diffonances. Syftème général des difîp-
nances, vol. VU. p i Mufiq. pl. II. Il n’y a point de diffonance
fans cadence, ni de cadence fans diffonance. II. 313 •
Emploi des diffonances dans la compofition. Suppl. I. 118.
a , b. Leur utilité dans l’harmonie. VIII. 31. a. Cette diffonance
doit être prife dans le prolongement de quelqu’un des
fons de l’accord précédent. Ibid. Origine de la réglé, préparer
les diffonances. Suppl. IV. 874. b. De la maniéré de les
préparer. VIII. 31. a. XIII. 300. a. XVI. 121. b. Règles fur
la maniéré de fauver les diffonances. VIII. 31. a. XIV. 730.
a. Voyez Sauvement. Des diffonances félon M- Jamard.
Suppl. IV. 868. b. Idée d’un anonyme anglois fur la diffonance,
871. a , b. Des accords diffonans, félon M. Kirnber-
g e r , 874. a } b. Voye[ C o n s o n a n c e , A c c o r d , HARMONIE.
DISSOUS, ou diffout, ( Chym.j dans le langage chymi-
que reétifié, la qualité de menftrue 8c celle de corps dilfous
n’exiftent plus. Cependant on peut encore employer ce mot
comme fynonyme du mot uni. IV. 1030.b.
DISSYLLABE, ( Gramm. ) mot diffyllabe : piés diffyllaün
point eft une ligne droite tirée entre ces deux points.
Comment on mefure les diftances en géométrie. Diftance,
intervalle de tems, intervalle de qualité. IV. 1031. a.
Diftance. De la maniéré de prendre les diftances fur les
cartes. II. 707. b. Comment les anciens marquoient les diftances
fur les grands chemins. III. 273. b. &c. Ufagedu compas
de proportion pour la mefure des diftances. 736. a. Trouver
avec la chaîne la diftance entre deux objets inacceflibles
l’un par rapport à l’autre. Trouver la diftance d’un objet
ïnacceflible, comme la largeur d’une riviere , par le moyen
de la chaîne. III. 7. b. De la mefure des diftances avec la
planchette , XII. 700. a, b. avec le quart de cercle. XIII.
<566. a. Infiniment nommé théodolite pour prendre les diftances.
XVI. 248. a. Inftrument qui fert a prendre les diftances
par une méthode facile. Suppl. II, 692. a , b.
Diftance apparente des objets. Six moyens dont notre ame
fe fert pour juger de la diftance des objets. Le premier con-
fifte dans cette configuration de l’oeil, néceffaire pour voir
diftinftement à diverfes diftances. Variations dans la conformation
de l’oeil, félon la diftance des objets qu’on obferve ;
ce changement nous étant fenfible, nous met à portée de
juger des diftances, même avec un oeil feul. La confufion
Me l’objet à une grande diftance, aide encore a la faire con*
D I S
noître. IV. 1031. a. Le fécond moyen, c’eft l’angle formé par
les axes optiques fur cette partie de l’objet que nous fixons.
Le troifieme confifte dans la grandeur apparente-des objets.
Mais ce moyen devient inutile, lorfque nous ignorons la
véritable grandeur des corps. Le troifieme moyen , c’eft la force
avec laquelle les couleurs des objets agiffent fur nos yeux.
Quelques-uns prétendent que la force de cette couleur des
objets fur nos yeux, doit être en raifon réciproque doublée de
leurs diftances : furquoi ils fe fondent. Ibid. b. L auteur montre
ici que cette force ne décroît pas félon cette proportion. Les
objets doivent toujours paroître moins lumineux 8c plus*
teints de la couleur du milieu à travers duquel ils font apper-
çus, a proportion de l’éloignement où ils font de nos yeux.
Expérience qui fert à rendre raifon de ce phénomène. Pourquoi
une chambre paroît plus petite après que fes murs ont
été blanchis, 8c une colline paroît moins élevée lorfqu’eUe
eft couverte de neige. Pourquoi le feu 8c la flamme paroif-
fent fi petits , lorfqu’on les voit de nuit à une grande diftance.
Les objets obfcurs paroiffent à l’entrée de la nuit plus
Îrands, que lorfqu’on les voit pendant le jour. Ibid. 1032. a.
,a diftance apparente 8c la grandeur des objets paroiffent
augmentées à travers un air chargé de brouillards. Pourquoi
les aftres paroiffent plus foiblement lorfqu’ils font proches
de l’horizon. Pourquoi le foleil 8c la lune paroiflent plus
grands dans cette fituation. Le cinquième moyen confifte dans
la diverfe apparence des petites parties des objets. Ibid. b.
Le fixieme moyen confifte en ce que nous voyons tous les
objets qui font placés entre nous 8c l’objet principal dont
nous confidérons la diftance. Il en eft à-peu-prés de ce jugement
comme de celui que nous formons fur notre durée
par le fouvenir confus de tout ce que nous ayons fait, depuis
telle aftion. Cependant nous n’aurions jamais eu d’idée des
diftances par le feul fens de la vue, fans celui du toucher.
Ibid. 1033. a. '
Diftance apparente. De l’eftimation des diftances par la vue.
XVII. 363. b. 366. b. 367. b. La diftance apparente d’un objet
fouvent fort différente de la diftance réelle. I. j;44- b. Comment
l’amc apperçoit la diftance des objets vifibles. XVII.
340. b. Changement qui arrive dans l’oeil, félon que les
objets qu’il regarde, font à une diftance plus ou moins grande.
343. a , b. Pourquoi dansl’obfcurité, la flamme d’un flambeau
femble plus grande, lorfqu’on eft à une certaine diftance,
que lorfqu’on en eft tout proche. VI. 838. b. Comment le
fens du toucher juge des diftances. XV. 821. a. On peut
déterminer à quelle diftance des corps placés à un éloigné-.
I ment donné l’un de l’autre, paroîtront contigus. IV. 116. a.
D i s t a n c e s des planètes, (Aftron. ) deux maniérés d’évaluer
les diftances des planetes à la terre, l’une pour l’ufage
des aftronomes, l’autre pour la curiofité générale. Maniéré
de déterminer les diftances des planetes au foleil $«/>/>/. II. 730.
a. Table de ces diftances calculées par le moyen de la parallaxe.
Table des diftances moyennes des planetes à la terre.
D i s t a n c e accourcie, ( Aftron. ) celle d’une planete au foleil
léduite au plan de l’écliptique. Pourquoi on l’appelle accourcie.
IV. 1033. a. Voye{ CURTATION.
Diftance. ¿elle des planetes. Suppl. IV. 400. De l’ufage de
la parallaxe pour prendre la diftance des planetes à la terre.
XI. 902. b, 6>c. Suppl. IV. 233. b. Diftance de la lune à la
terre.Suppl.Ul. 972. b. Méthode pour trouver par la longitude
hélioccntrique d’une planete, fa diftance à la terre. 773. b.
De la méthode de trouver la diftance du foleil par lobferva-.
tion de la dichotomie lunaire. IV. 933. a. _
De la diftance apparente des aftres entr eux. Quartier de
réflexion pour obferver les diftances des aftres. Suppl. IV.
81. a. b. Autres inftrumens pour mefurer les grandes diltan-
ces entre les aftres, voyez O c t a n t , M e g am e t r e . Inftnn
mens pour -mefurer les grandes diftances entre les aftres,
voyez MICROMETRE. Table pour trouver la correéhon de
la réfraélion 8c de la parallaxe fur les diftances obfervées de
la lune aux étoiles. Suppl. IV. 924. a.
D i s t a n c e , ( Art milit. j intervalle entre les corps ae
troupes dans l’ordre de bataille. Diftances réglées entre tes
rangs des diflérens corps de troupes. M. de Puyfégur cite.
Des troupes qui combattent ne peuvent avpir trop d attention
à garder leur ordre de bataille 8c leurs diftances. 1 rait
hiftorique cité parM. le duc de Rohan. IV. 1033. b. Voyez
I n t e r v a l l e .
DISTENSION. (Médec.) IV. 1033. b. Wë ÊML
Diftenfion des fibres, des vaiffeaux. Voyez Extcnf i
Afiritlion, ConftriRion , Rigidité, Refferrement, Fibre. .
DISTICHIASIS, {Clitr.) incommodité des paupières.
Etymologie de ce mot. Comment on guérit ce mai. <
IOSsTIL LATEUR, ( Art médian.) règlement de cette
communauté. IV. 1033. b. nar nro-
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n’eft pas efferttiel à une diftillation de laitier un réfidu. La
diftillation divifée en trois efpeces : favoir la droite, l’oblique
8c la diftillation par le bas. Dans les deux premières,
c’eft* fous la forme de vapeurs que les produits mobiles
s’exhalent : en quoi ces deux efpeces ^différent. Les trois
maniérés d’opération reviennent au même quant à l’effet.
.Vaiffeaux néceffaires dans un appareil de diftillation. Vaiffeaux
employés à contenir la matière à diftiller. IV. 1034. a.
.Vaiffeau deftiné à recevoir les produits mobiles. Diftérens
degrés de feu, 8c maniérés de l’appliquer. La diftillation eft
une des opérations les plus anciennes de l’art. Ce qu’enfei-
gne Gêber fur la diftillation. La chymic a été appellée l’art
diftillatoire. La diftillation eft une opération chymique dont
l’ufage eft très-étendu, 8c la théorie très-compliquée. Ce
qu’on fe propofe dans toute diftillation. Deux conditions
effentielles dans les fujets de cette opération. Ibid. b. Les
diverfes matières qu’on foumet à la diftillation éprouvent
des changemens qui dépendent de leur conftitution fpécifi-
que. Les fujets ae la diftillation diftribués en trois claffes.
La première renferme les fimplcs mélanges ou les amas formés
par confufion : énumération de ces différens mélanges. La
diftillation de ces fubftances n’eft donc qu’une féparation de
fubftances mêlées par confufion. Produits des fujets de cette
première clafie. La fécondé claffe s’étend à tous.les compofés
formés immédiatement par l’union chymique 8c la
combinaifon d’un petit nombre de principes étroitement
liés, &c. Les anciens ont appellé la diftillation de ces fubftances
édulcoration philofophique. Ibid. 1033. a. Effet de la
diftillation fur ces fubftances. La troifieme claffe renferme
les corps organifés, les fur-compofés, les compofés que la
diftillation altère jufque dans leurs principes, les compofés
& fur-compofés artificiels. En quoi la diftillation de ce genre
de matières différé des deux autres. Propriété particulière
à la diftillation des fubftances de cette claffe. On exécute la
diftillation en général dans une vue philofophique ou économique.
La diftillation des fubftances purement confondues
eft plus utile au fécond égard qu’au premier. Ibid. b. Les
fujets de cette claffe ne fourniffent dans la diftillation qu’un
feul produit mobile. Ufage philofophique de la diftillation
fur les fujets de la feconae claffe : fes ufages économiques.
Des fujets de la troifieme claffe ; quelle a été l’utilité de l’a-
nalyfe produite par la diftillation pouffée par degré jufqu’à
la plus grande violence du feu. Ufage philofophique de
la diftillation des compofés artificiels , ou des fubftances
diftillées avec des intermedes. Matières que cette diftillation
fournit aux arts , 8c fur-tout-à la pharmacie. Ibid.
1036. a. La diftillation des fujets de cette claffe, fournit
toujours plufieurs principes ; ordre fous lequel les produits
les plus généraux le préfentent: quelle eft la caufe qui fixe
cet ordre. Copime il eft naturel aeupenfer que dans la diftillation,
les principes les plus volatils s’élèvent les premiers,
& les autres enfuite, l’auteur cherche à vérifier cette réglé
fur un fujet de la fécondé claffe, le vitriol de mars non
calciné, & enfuite fur divers fujets de la troifieme claffe,
& fe confirme par ces expériences, que cette réglé n’eft
point admifiible dans le plus grand nombre des cas. Ibid. b.
Autre théorie abfolument hors d’atteinte : chaque produit
s’élève plus ou moins tard dans la diftillation, félon qu’il étoit
plus ou moins retenu dans le corps dont il étoit principe,
& non pas félon qu’il eft plus ou moins volatil. Des changemens
que fubiffent les vapeurs élevées par la diftillation.
Le premier changement ne confifte qu’en une nouvelle expansion
par l’aétion continuée du feu, expanfion qui a lieu en
tout lens,8c qui ne paroît tendre vers le haut que par la
forme des vaiffeaux qui la contiennent. Ibid. 1037. a. L’af-
cenfion des vapeurs dans les vaiffeaux fermés, n’a qu’une
étendue très-bornée, 8c cxaflement proportionnelle à leur
expanfion, c’eft-à-dire, à leur chaleur. Dans un appareil convenable
de diftillation latérale, ou per defeenfum, la vapeur
pourra, par la feule application de la chaleur, être portée à
côté ou en bas à un éloignement indéfini. La forme des vaiffeaux
que Boerhaave a diftribués en trois efpeces, eft abfolument
indifférente à l’afcenfion des vapeurs. Ces vapeurs,
dans les appareils communément ufités, à l’aide de la chaleur
communiquée par l’application'ordinaire du feu, s’élèveront
en railon de leur rarefcibilité fpécifique. Ibid. b.
Quelles font les caufes qui peuvent condenfer la vapeur jufqu’à
en faire une liqueur, ou même un corps concret. Ce
changement eft effentiel à toute diftillation. Réglés du manuel
a fuiyre dans toute diftillation. i°. On doit employer des
vaiffeaux contenons élevés, lorfque le réfidu de la diftillation
doit être une fubftance volatile. 20. Maniéré de déterminer
la hauteur de ces vaiffeaux. 30. Du degré de feu. 40.
Cas où l’on ne doit appliquer le feu qu’à la partie inférieure
du vaiffeau. Ibid. 1038. a. 30. En quels cas il faut employer
les vaiffeaux les plus bas. 6°. Jufqu’où l’on doit échauffer le
vaiffeau dans le cas des réfidus abfolument fixes. La voûte de
la cornue ne fait point du tout la fonâion du chapiteau,
oc ne condeiife les vapeurs qu’en.pure perte, 8c lorfqu’on
adrmniftre mal le feu. 70. Il eft toujours utile de rafraîchir
le heu de 1 appareil ou la vapeur doit fe condenfer. Avan-
taêe ce refroidiffement. Moyens les plus employés pour
rafraîchir. Ibid. b. Autres attentions que doit avoir le diftil-
latcur. i°. Lutter exaftement toutes les jointures des vaiffeaux
auxquelles les vapeurs peuvent parvenir. 20. Ménager
une îfiue à une partie dès vapeurs 8c à l’air dégagé de
la plupart des corps diftillés. 30. Choifir les vaiffeaux d’une
matière convenable. Comment on évalue le degré du feu.
Ibid. 1039. a.
Diftillation. Différence entre la calcination 8c la diftillation: !
II. 343. a , b. L’évaporation préférée dans certains cas à la
diftillation,pour féparer un liquide de la fubftance'qu’il tient
en diffolution. VI. 130. b. Fourneaux pour les différentes
fortes de diftillations. VII. 233. c. d. occ. Diftillation per
defeenfum. IV. 874. a. Maniere de faire les eaux diftilléès.
V. 196. b. 19y. a 9b. Diftillation de l’eau-de-vie. 199. a, b 9
8cc. Des diftülations au bain-marie. VI. 928. a , b. Méthode
de tirer l’huile effentielle du gerofte par l’alembic. VII. 671. b.
Méthode de tirer cette huile per defeenfum : cette méthode fert
de modele pour toutes fortes d’huiles aromatiques du même
genre, 8c pour quelques autres. 672. a. Maniere de préparer
les fubftances végétales dont on veut tirer par diftillation les
huiles effentielles. XIV. 920. b. Diftillations des huiles. VIII.
334. a9 b. De la diftillatiori du lait 8c de fes produits. IX.
200. a y b. Diftillation du fel marin. XIV. 921. a, b. Produits
des diftillations du vin. XVII. 287. a. Effets delà diftillation
des diffolutions de différentes huiles effentielles dans
l’efprit-de-vin. Ibid. b. Défavantage de la diftillation des efpeces
aromatiques avec l’efprit-de-vin. Ibid. Réfultats de la
diftillation au vinaigre. 302. b. Diftillation par laquelle on
fépare du vitriol l’acide vitriolique. 366. a. Diftillation par
fublimation. XV. 363. b. De l’ufage des retortes8c de quelques
autres vaiffeaux dans les diftillations. Suppl. IV. 639. b. ‘
Sur la diftillation, voye[ A n a l y s e .
DISTILLÉES, eaux, V. 19 6. a, b. Leur odeur lorfqu’elles
font récentes. 601. b. Voye^ L iq u e u r s .
DISTINCTE, bafe, ( Optiq. j la bàfe diitinéle eft la même
chofe que ce qu’on appeUe foyer. Comment elle eft produite.
IV. 1039. b.
DISTINCT. Idées diitinéles. VIII. 492. b. Elles font lo
fruit de nos abftraâions. Suppl. I. 67. a. Notion diftinâe. XL
232. b. Penfée diftinéte. XII. 309. b. Vue diftinâe. XVII. 368.
a. 369. a.
DISTINCTION, ( Métaphyf.) différence entre diftinSlion,
féparation 8c diverfité. Divers fentimens entre les philofophcs
fur la marque caraâériftique de la diftinélion des êtres. La
diftinélion , fource de dilputes entre les thomiftes 8c les
feotiftes. Expofé du fyftême de ces derniers. IV. 1039. b. La
diftin&ion en général eft de deux efpeces ; réelle 8c men-'
taie. Trois fortes de diftinétions réelles qu’admettent les feotiftes;
la première s’appelle réelle majeure, la fécondé mineure
, 8c la troifieme la plus petite. La diftinélion mentale
ou de raifon eft de deux fortes ; l’une eft dite diftindion rdtio-
nis ratiocinantis ; & l’autre, rationïs ratiocinatee. Les défén-
feurs de la première diftinétion font appellés nominaux. Naif-
fance de cette feâe vers la fin du onzième fiede. Cordelier
anglois qui fut un de leurs chefs dans le quatorzième fiecle.
Détails fur cette feâe. Diftinétion de raifon raifonnée. Fonde-
mens de cette diftin&on. Ibid. 1060. a
Diftinflion , voyc[ D i v i s io n . Diftinétion délicate. IV.
783. b. Diftinétion formelle, diftinétion virtuelle. VII. 182. a.
D i s t in c t i o n , ( Morale ) eftime de diftinétion. V. 1004.
a y b. L’amour -des diftinctions produit la flatterie. VL
844. b.
DISTIQUE, ( Bell. lett. ) celui de Virgile, à l’occafion
des fêtes données par Augufte. Autre diftique plus digne d’être
connu. Etymologie du mot. Des diftinues ae Caton. Ufage
que les anciens 8c fur-tout Ovide ont fait de cette forme ae
poéfie. Quels font ceux de nos poëtes qui ont écrit en diiti-
ques. Obfervation fur la méthode de Boileau, qui confiftoit à
faire le fécond vers de la rime avant le premier. Quéllè eft la
grande maniere de verfifier. IV. 1060. b.
Diftique. Pourquoi les ‘anciens ont pris la forme du diftique
pour les fujets trilles, 8c pour exprimer les fentimens d’une
ame contente. V. 483. b. Pourquoi tout ouvrage poétique ,
écrit en diftique , a été appelle élégie. 487. a. ¡
DISTORSION. (Méaec.) Diftorfion de la bouche. Lorfque
la diftorfion de la bouche a lieu des deux côtés, c’eft ce
qu’on appelle fpafme cynique ou rire de chien , ou encore ,
rire Jdrdonique. Effet de cette plante de l’ifle de Sardaigne,
qui a donné lieu à cette derniere exprefiion. Autre diftorfion
de la bouche , figure viciée d’un côté du vifage.IV. 1060. b.
Caufes de la diftorfion de la bouche , lorfque cette partie en
eft affeélée des deux côtés. La diftorfion qui n’a lieu que d’un
côte, peut provenir de convulfion ou de paralyfie. En quel
cas la première a lieu. Comment le même effet arrive par la
feconae caufe. Caraélere qui diftingue l’un 8c l’autre cas.
Guérifon de la diftorfion qui n’eft occafionnée par le vice