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Chante Ingahi* en «ûjh f t e i « * • 4$*.».» | à m b n dé
leurs moiffonneurs. IX, 593. a. Chanfon nuptiale. V . 81». a, b.
Chanfons à boire des Grecs: cérémonie qu’ils obfervoient en
chantant dans leurs feftins. XlV. 801. a. Chanfons en l’honneur
1
rle
de Bacchus, appellées thymelées.XVI. 310. a. Voyt^üK-
CHiQUE. Chanfons employées par certains peuples avant tes
combats. Suppl. I. 806. b. 8cc.fbid. 934. p .
Chanfons modernes. Différence entre lana 8c la
XI1L 8î 6.îi. Efpece devers propre à nos chanfons. A V i l .
160, a. Grâces qui doivent canfflinfcrte cta"f™s S S S g 'y
V. 909. e. Chanfons appellées v»«dm//«.XV1. 861. t. 86a. a.
Sorte de chanfon nommée cenrvrn. II. y 7. e. Efpece de
chanfon appellèe brunette. S u f f i . II. à t i m S B & S æ
040. é. Romance. «75- «• Rondeau. «78. t. Des chanfons à
b o ire .W A I I .730-i -,73.>c.f /W-IV-9f ' ‘’' , t f c k jT J
CHANT. (JMuJîgue) différence entre la parole & léchant.
DI 140 b. Diverfes acceptions de ce mot. Inventer des chants
nouveaux n'appartient qu’à l’homme de génie, trouver de beaux
chants appartient à l’homme de gout. Le chant eft 1 ame des
iremieres expreflions du fentiment données par la nature.
*.a formation des mots fuccéda à ce premier langage. Ce chant
naturel s’unit dans tous les pays avec les mots, mais n perd
alors une partie de fa force. On l’appelle accent. Il elt plus
Ou moins marqué félon les climats. Lorfque les mots forent
trouvés, les hommes qui avoient déjà le chant s en feryi-
rent pour exprimer plus vivement le plaifir & la joie. Les
réglés fuivirent long-tems après. III. 141. a. UfagesTolem-
nels auxquels le chant fut appliqué. On trouve 1 ufage du
chant dans l’antiquité la plus reculée. Chants imitatifs, Ufage
des irtftrumens. Premiers chants connus chez les Juifs , dans
l’Egypte & dans la Grece. Les Grecs n’eurent point de
poéfie qui ne fut chantee. Les Latins ne chantèrent point
leur poéfie. Les inflexions de la voix des animaux font un
vrai chant. Ibid. b. Defcription d’un orgue qui au lieu de
tuyauxrcnfermoit des chats, & dont les touches riroient leurs
queues : cet orgue étoit joué par un ours. Danfe bizarre qui
accompagnoit ce jeu. Morceau de mufique où l’on entend
un choeur de grenouilles & une imitation de différens cris
d’oifeaux. Différences dans le chant mufical des peuples felort
les variétés de leur chant naturel, &c. La mufique inftru-
snenrale des différentes nations doit avoir néceffairement
quelque air. du pays où elle eft compoiée. Mais ce qui eft
vraiment beau doit l’être par-tout. III. 142. a.
C h a n t , ( Littér. Poéfie lyriq. ) ce n’eft pas la vérité, lisais
Une reffemblance embellie que nous demandons aux arts.
’C’eft à nous donner mieux que la nature, que l’art s’engage
en l’imitant. Tous les arts font pour cela une efpece de
paâe avec l’ame 8c les fens qu’ils, .affeftent; ce paéle confifte
à demander des licences, 8c à promettre des plaifirs, qu’ils
ne donneroient pas .fans ces licences heureufes. -Supp/. II. 320.
b. — Voilà fur quoi fe fonde la licence du chant, & pourquoi
il a été permis d’affocier la parole avec la mufique.
— Le drame, lyrique doit donner lieu à une exprefiion
vive, mélodieüfe oc variée. — C’eft le mélangé des ombres
& des lumières qui fait le charme 8c la magie <dü poëme
deitiné à être mis en chant. Ibid. 321. a. Ce doit être l’ef-
quiffe d’un tableau : le poëte le compofe, le mufiden l’a-
cheve. Ceft au premier à ménager à l’autre Jeà paffages du
clair- obfcur ; mais ces paffages ne doivent être ni trop
fréquens, ni trop rapides. — Du chant françoisr — Nombre
d’effais en divers genres, ont prouvé que ni lafyntaxe, ni
la profodie, ni les élémens de notre langue, ni ion génie,
n’étoient incompatibles avec une bonne mufique. — Mais
l’homme de lettres qui a pris la défenfe de notre langue,
contre celui qui vouloit lui interdire l’efpérance même d’avoir
une muuque, a été trop loin en avançant que la mufique
eft indépendante des langues. Ibid. b. — Si notre langue
eft muficale, ce n’eft point parce que toutes les langues font
indifférentes à la mufique, mais parce qu’elle a réellement de
la mélodie 8c du nombre, 8c que fes inflexions naturelles
font affez fenfibles pour fervir de modèle aux inflexions du
chant. — Un autre homme de lettres non moins éclairé, a
donné dans* un excès contraire. Ibid. 322. a. I l diftingue
deux fortes de mufique , favoir une mufique de concert,
pour laquelle on doit choifir de beaux motifs, fuivre bien
fes chants, les phrafer exactement, 8c les rendre périodiques;
8c une mufique de théâtre pour laquelle il ne faut,
félon cet auteur, avoir égard qu’aux paroles, 8c fe contenter
d’en renforcer l’expreflion par toutes les puiffances de l’art.
— Réflexions par lefquelles cette diftinétion eft combattue,
8c démontrée contraire aux réglés de l’art 8c du goût. Ibid. b.
Chant. L’imitation de la nature par le chant a dû être une
des premières qui fe foit offerte à l’imagination. XII. 823.
b. Sources d’où le chant tire fà force efthétiqUe. Suppl. IV,
■643. a. Obfervation fur ceux qui ont appellé le chant le plus
fabuleux de tous les langages. XI. 495. a. XIL 824. a. Analogie
entre l’harmonie des vers 8c la mélodie du, chant VIII.
53- a- Chants 8c danfes facrées en ufage chez tous les peuples,
8c daiis tous les tems. IV. 623. **, b. 624. a. Vives
C H A
impreffions que le chant fait fur les hommes. XI, 40e.
X. 003* a, b. Effet du chant fur la famé. Ibid. 8c ï. 40* f
Des charmes du chant. Suppl. IV. 584.- a yb, 583; b. Com»-
bien la mufique inftrumentale eft éloignée de l’énergie du
chant. XV. 348. b. Pourquoi il convient d’accompagner le
chant de quelque infiniment. 1. 77. a. Effet de la réunion du
chant avec les iuftrumeris. Suppl. III. 618. a. lia danfe & le
chant partagés entre déüx a&eurs fur le théâtre des anciens*
IV. 686. b. De l’expreflion que le chant doit avoir. VI. 3 je f
318. a y b. Suppl. II. 923. b. Du gefte qui doit accompagner
le chant. VII. 632. ¿. Goût du chant. 770. b. Agréipens dans
le chant, voy. A g r é m e n t . Chants appellés cantabïles. Suppl, IV'
214. b. Chant exécuté avec propreté. Suppl. II. 539.. *z.£)J
chant de l’aria. Suppl. I. 534. a , b. 333. a. Du chant des
caftrati, voyc{ ce mot. Chevrottement dans le chant. Suppl.
II. 397. a. Pourquoi les Grecs chantoient jufte , 8c nous chantons
faux. Suppl. III. 238. a. Sur le chant, voye^ Exécut
io n , M é l o d i e .
Chants lugubres t dans les funérailles des Romains. VI. 893. b.
Chant des anciens Germains, nommé bardit. II. 76. a. Chani
de viftoire. V. 808. a. Chant nuptial. 8184 a, b. Pourquoi
l’on appelloit nome le chant des muficiens. VI. 894. a. Chant
magadifé dans la mufique grecque* Suppl. ni. 830. b. Sorte
de chant appellé pavane. XII. 192* b. Chant françois: la lenteur
eft un de fes grands défauts : moyen d’y remédier. IV*
631. b. Progrès que le chant fit fous Lulli. VI. 234. b. Défaut
des chants de ce muficien. VI. 316. b.
De la voix de chant. IV. 687. b. Del’étendue de la voix.
VI. 46. a y b. Chant avec effort. V. 410. a. Du débit dans le
chant. IV. 631. b. 632. a.
Chant facréé Du enant dans le fervicé divin. De 'l’origine
du chant dans le culte. IX. 598. b. David l’introduifit parmi
les Hébreux. 396. b. Diverfes obfervations fur le chant do
l’office divin. XI. 413. a , b. Religieux qui obfervoient une
pfalmodie perpétuelle. I. 109. a. b. Chant te Y alleluia dans
l ’églife. 281. a. Le chant des pfeaumes introduit en Occident
par S. Âmbroife. I. 326. b. Chant grégorien. VII. 928. b.
Chant des antiennes. I. 300. b. Origine de la pfalmodie à
deux choeurs dansl’églife. VI. 212. b. De l’ufâge desprofes
dans le fervice divin. XIII. 494. b. 495. a. Sur le chant facré,
voye[C ant iqu e & Plain-ch an t . Chant à quatre parties,
voyc[ Ç ontre-poinT.
Chant en i f on , ou chant égal y pfalmodie qui ne l'ouïe que
fur deux fons, 8c ne forme par conféquent qu’un feul intervalle.
Suppl. II. 323. a.
Chant fur le livrey plain-chant ou contre-point à quatre
parries, que les muficiens compofent 8c chantent in-promptU
fur une ieule. —— Ce chant demande beaucoup de fcience,
d’habitude 8c d’oreille dans ceux qui l’exécutent. Suppl. II.
323. a.
C h an t , ( Littér. ) une des parties du poëmè épique.
D’où vient cette divifion par chants. Diverfité d’intérêts que
peut caiifer un même chant. En quoi.paroît l’art du posé
dans la diftribution de fes chants: le Tafle pris jpdur excitf-
ple en cela. Les Italiens ont plus droit que nous d’appeller
les parties de leurs poëmes épiques des chants. L’intérêt1 devroit
croître dans le poëme épique d’événement ên événement
, de chants en chants jufqu’à la conclufiôn. III. 142. a.
C h a n t , ( Btlles-lettr. ) pieces de notre ancienne poéfie.
Chant ‘royal. .III. 142. a. Chant de mai. Chant nuptial.
'Chant de joie. Chant paftoral. Chant de folie. Ibid. 143. a.
Chant. Du chant des oifeaux. XVII. 432.*z,, b. 433. a ,b.
yjK.af b.
CHANTAL, ( Sainte Françoife de) lieu où elle paffa le
tems de fa viduité. Suppl. I. y n . a. Mariage de fa fille. Ibid.
CHANTEAU, ( jürifjp.) fignifiepart oü partage. Sens de
cette maxime, le chanteau part le vilain y qui eft de la coutume
de la Marche. Article de la coutume d’Auvergne, où
il eft parlé du chanteau, & qui fert à expliquer le lens dé
ce mot. Ce terme peut auffi. être pris pour pain féparé. III.
143. a. Coutumes àconfulter. Conclufion à tirer pôur l’exr
plication delà maxime déjà Citée.Ouvrages î êonfulter./Wd. b.
Chanteau y terme de. tailleur, terme de tonnelier, lit. 143. b.
CHANTELAGE, ( Jùrifp. ) droit dû au feigneur pour la
vente du vin. Où il en eft parlé. Autre cas dans lequel fe
payoit ce droit. Arbalétriers exempts de chantélage par lettres
dé 1339. Recueil à cônfultër. III. 143.
CHANTELLE, (Jurifp. ) taille perfonnelle en quelques
provinces. Origine de ce rioin! 1U. 143. b. La coutume deBour-
bonnois parle d’un droit appellé les quatre deniers de charnelle.
Raifon que M. de Laurière donne dè cette exprefiion. Ibid.
144. a.
CHANTE-LOUP, ¿dit de, V. 391. b.
CHANTEPLEURÉ. ( Aïchit. ) III. ï j f c . . *
Chantepleüre, ( Tonnel. ) efpece d’entonnoit. Sa défi
cription 8c fon ufage. III.. 144, a. -
C h a n t e p l e ü r e , (Ko»; r ÿ . ) cànsllei.qu.on adapte à
la campagne au .bas des Yaifleaux remplis, de liqueur. 1IL
*44; a.
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GHANTER. méthode par laquelle on apprend a chanter.
TTi /i b. Obfervation, fi l’on devroit commencer à exer-
m fa voix par les confonnancesi Difficulté d’intonation
\ fa au fi- On a fait un art du chant ; mais il y a bien dçs
^-ouvertes à faire fur la maniéré la plus facile de l’acquérir
Sansfon fecours tous les hommes chantent. C’eft de
toutes leurs aétions la plus familière. Le chant eft une ex-
breffion propre, diifinôe de la parole. Perfonnes obligées par ,
état à exceller dans l’art de chanter. Ibid. b. L’opéra eft le
lieu d’où la médiocrité dans la maniéré de chanter devroit
être bannie-; mais l’art eft Cependant bién loin encore de
cette perfe&ion. Cara&ere que doit avoir l’opéra, comme
poëme qui doit être chanté. Ibid. 143. a.
■ Chanter. Lieu deftiné chez les anciens-pour la répétition
de la mufique qui devoit être «hantée fur le théâtre. XI.
•Î4Q. at b. Pourquoi des perfonnes qui ont 1a voix agréable
tn parlant, l’ont défagréable en chantant, & au contraire.
XVII. 431. b. Etendue d’une voix qui chante fans s efforcer.
446, b. De la voix des femmes dans le chant. Ibid. Chanter
à livre ouvert, Suppl. III. 766. a. proprement. Suppl. IV.
3 3 9 Chanter faux, caufe de ce défaut. VI. 442. a. Pourquoi
l’on chante ordinairement fur la fin des repas. X. 903.
b. Comment les anciens chantoient leurs poëmes. Suppl. IV.
386. m 389. b. Maître à chanter. Suppl. III. 833.41.
| CHANTERELLE, chafle de la perdrix au filet & à la
chanterelle, vol.III. des pl. article Chafe,T>\. 13.
CHANTERRES, poètes provençaux. XII. 840. a , b. Voy.
T r o u b a d o u r s . ' , . W S Ê Ê Ê
CHANTEUR, chant eufc. Chanteurs récitans 8t chonftes.
Chanteurs diftingués par la partie qu’ils exécutent. Différence
entre les premiers chanteurs & les doubles. III. 143. <a. Comment
eft compofé a&uellement l’opéra de Paris. Eloge du
Chanteur Jéliote 8c de la chanteuie Fel. Les chanteurs 8c
chanteufes de l’opéra ne dérogent point. Chanteurs 8c chaq-
teufes ordinaires de la mufique du roi. Bonté de Louis XIV
pour les muficiens, 8c pour les caftrati de fa chapelle. Ibid. b.
■ Chanteurs d’hymnes. VIII. 397. a. TTT ,
• CHANTIER,diverfes acceptions de ce mot. III. 143.b.
• C h a n t i e r , (Marine) lieu qu’on entend pâr-là. Ce qu’il
fcut faire pour bien mettre la quille fut le chantier. Chantier
dans Un arfenal. Ibid. 146. a.
Chantier. Différence entre attelier , boutique, chantier 8c
jnagafm. I. 839. b. Chantier de charpenterie , vol. II des
planch. Charpenterie, pl. I. Chantier de marine, vol. VII
des pl. Marine, pl. 8. Terrein creufé dans un chantier de
conftruôion , • pour tirer les vaiflfeaux à terre. II. 348. a.
Chantier de menuiferie,vol. VII. des pl. Menuiferie en bâti-
mens, pl. 1.
Chantier, en terme de menuifier 8c charpentier. — En
terme de marchand de bois, de marchand de vin, de côn-
ftrufteür de trains, de marchand de blé. III. 146. a.
' Chantier à commettre. {, Corderie) Defcription. Façon de parler
à laquelle ces diverfes acceptions du mot chantier ont
donné lieu. III. 146. a.
CHANTILLI, ftatue du connétable de Montmorenci à
Charitilli. II. 442. b. Fêtes données à Chantilli, lors du facre
de Louis XV. 393. b.
CHANTRE, les chantres ‘de la mufique des chapitres
font fournis au grand chantre^ Muficiens qui s’offenfent du
nom de chantre.Moquerie réciproque des chantres romains,
8c de ceux dè Charlemagne, en faveur defquels prononça
l’empereur. On techantre en poéfie, pour dire poëte.lW. 146. b.
C h a n t r e , (Jurïfp.) Conciles qui en parlent. Fondions
d’un chantre. H t 146. b. Ses armes. Voytç planche 14 du
blafon, vol. II. Nom qu’on lui donne. Jufifdidioft de chantre
dans le chapitre de l’églifc de Paris. Arrêt pour les eu1
rés contre le chantre, au fujet des écoles de charité. Divers
degrés dé cette dignité félon les églifes. Ibid. 147. a.
Chantre, premier chantre des églifes. XIII. 268. a. Bâton
de chantre. II. 144. a.
CHANVRE, \Botan.) carafteres de ce genre de plante.
Chanvre fauvage. Chanvre domeftique. Chanvre à fruits,
chanvre à fleurs. III. 147. a. Sa defcription. Climat 8c qualité
des terres qui conviennent au chanvre. Engrais des
chenevieres. Ibid. b. Culture de cette plante. Ibid. 148. a.
Caraélcre auquel on reconnoit que le chanvre qui rte porte
point de graine, doit être arracné, ce qui arrive vers le
commencement d’août. Maniéré de l’arracher, de le dépo-
fer 8c de le fécher. Bottes de chanvre qu’on porte au rou-
toir, ( defcription de ce lieu ) pour le rouir. Manière de le
' rouir. Ibid. b. Obfervations for cette opération. Récolte de
l’autre efpece de chanvre que nous appelions chanvre femelle,
parce qu’il porte graine. Ce qu’on pratique en certains pays
P°ur achever la maturité du chenevis. Ibid. 149. a. Ufage
de l’inftrument appellé égrugeoir. Enfuite on porte le chancre
au routoir pour y fournir la même préparation que le
chanvre mâle. Opération de le fécher. Opération de le tiller.
Celle de le broyer. Ibid. b. Defcription du hâloir, 8c du
travail qui $’y f^t . apr£s lequel on porte le chanvre à la
ùroié. Defcription de cet infiniment. Maniéré de s’en fer-
vir. Ibid. 1 30: a. 11 faut plus ou moins rouir, le chanvre foloii
l’ufage auquel on le deftine. Caufes qui doivent concourir
pour avoir de la filaffe fine. Examen qu’il faut foire des ballots
de , chanvre lorfqu’on. l’achete; Ibid. b. Queues de chanvre
, comment elles font faites , comment elles doivent
être, pour être bien conditionnées. Ibid. 131. a. Avantages
8c défavantages des deux pratiques dont ort a parlé, l’une
de tiller, l’autre de broyer. Couleur que doit avoir le chanvre;
Il vaut mieux encore s’attacher à fon odeur qu’à fa cou*
leur; Différence de bonté entre les brins plats 8c les ronds.
Ibidi b. Autres obfervations. fur la qualité que doivent avoir
les chanvres pour être bons. Ibid. 132. a. Prètâutioils à prendre
pour conferver les chanvres dans les màgafins fans aucun
rifque. Ibid. b. Continuation de la préparation du chanvre^
Celle que doivent lui. donner les efpadeiirs dés que le chanvre
eft dans leur attelier. Le débarrafler des petites parcelles
de chenevottes qui y reftent, 6rc. Séparer les unes des autres
, les fibres longitudinales qui, par leur union , forment
des efpeces de rubans : méthodes indiquées pour cela. Defcription
dé l’attelier des efpadeurs. Ibid. 133. a. Opéhitiort
-d’efpader. Ibid. b. Defcription de l’attelier des peigneurs;
Ibid. 1134. a. Leurs opérations fur le chanvre. Ibid. b. Quel-
qu’habile que foit un peigneur, jamais le milieu des poignées
ne fera auffi bien affiné que les extrémités ; parce qu’il n’eft
pas poflible que le milieu pafle aufli fréquemment 8c auffi
parfaitement fur le peigne. Fers ou frottoirs que M. Duhamel
a inventés pour remédier à cet inconvénient. Defcription
de ces machines 8c de leur ufage. Ibid. 133. b. Diftinélion
du premier brin 8c du fécond brin que tirent les peigneurs*
Comment on prépare le fécond brin. Celui-ci eft beaucoup
moins parfait que le premier. Ibid. 156. ¿t. Défauts des cordages
faits du fécond brin. Ufage qu’on foit des étoupes; On
examihe fi l’on doit tirer peu ou beaucoup du premier brin.
Ibid. by De la manière de foire ce qu?on appelle les ceintures
bu peignons. Quantité de chanvre qu’un peigneur peut
prépâràr par jour. Il ne fout le peigner qu’à mefure qu’on
en a befoin pour faire le fil. Ibid. 137. b.
Chanvre y obfervations fur l’opération de femer le chanvre,
III. 289. a. fur le terrein où on le feme 8c les labours
qu'il exige. Ibid. a , b. Manière de le fécher. III. 8. a-. Folle
où l’on met pourrir le chanvre : différentes manières de lô
rouir. XIV. 328. b. 8cc. 409. a. Infeétiôii qu’il donne aux eaux
où on l’a foit rouir. 329. a , b. Outil àtirèparer les chanvres *
appellé feran : fon ulage. XV. 78; a. Tiller le chanvré. XVI.
329. b. Tillotte pour brifer le chanvre. 332. à. Maniéré de le
brifer au moyen de la broie. II. 446. b. 447; a. De la filaffe de
chanvre. VI. 79t. b. Ce qu’on entend par queue de chanvré
ou filaffe brute. II. 447. à. Efpader le chanvre , préparation
qu’on donne à la filaffe après avoir été broyée. V. 93 2. b. Opération
de peigner le chanvre. XII. 243 .a . Moucher le chanvre,
terme de corderie. X. 777. a. Poflibilité de foire du papier
avec la filaffe de chanvre. XI. 847. a. Encouragemens à perfectionner
les apprêts des chanvres du Beriy . VI. 793. a.
Efpece de chanvre qu’on tire en Suede de la tige du houblOn *
manière de le tirer. VIII. 3 22. a. Efpece de chanvre d'Amérique
appellé pite. XII. 662. a. Chanvre des Indes* H. 59.
Chanvre nommé bangi. Voye^ce mot. . . .
C han v r e , ( Mat. médic. ) ufage 8c propriété de fa fe-
mence. Cataplafmes de femence 8c feuilles écrafées. III.
137* a. Qualité empoifonnante de l’eau où l’on a fait rouir
le chanvre. Ufage de l’huile du chenevis. Amteurs où l’on
trouve des émulfions décrites fous le nom Hemulfio cannabinai
Ibid, b .
Chanvre , fes effets fur les affeétions de l’ame, Suppl. I. 792»
b. fur le fperme. Ibid. a» .
CHAOLOGIE, hiftoire du chaos. Celle d’Orphée* Celle
du dofteur Burner. III. 137. b.
CHAONIE, ( Géogr. ) foute à corriger dans cet article de
l’Encyclopédie. Suppl. II. 323. a.
CHAOS,pere de l’érebe 8c de la nuit, félon lespoetes.
Ce que les anciens philofophes ont entendu par ce nom. Ils
regardoient la création comme une idée contradictoire. III*
13y, a. Peuples, philofophes, naturaliftes, &c. qui ont regardé
le chaos comme éternel, le premier des principes de l’univers.
Il n’eft pas impoflible que cette idée du cahos n’ait été
tirée de ce que dit Moïfe au premier état du monde qu’il
repréfente comme n’ayant été d abord qu’une maffe informe,
&c. Le cahos de Moïlè rcnfermoit dans fon fein toutes les
natures déjà déterminées, 8c leur affortiment ménagé par la
main du Tout-Puiffant enfanta bientôt l’univers avec fes
beautés. Ibid* 138. a. Syftème de Whifton fur la formatiori
du monde, combattù. Préférence que nous devons donner
à la phyfique de Moïfe fur les fyftèmes des philofophes*
Variations des philofophes dans leurs principes fur l’origine
de l’univers. Ibid. b. Comment nous devons entendre le récit
de Moïfe fur la création. Tous les peuples paroiffent avoir tiré
de la même fource que nous l’idée qu’ils ont eue d’un état da
ténebres & de confùfion antérieur à l’arrangement du monde*