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tite. V. 92k *• GeUe-xi n’a pas toujours été uniforme dans
j j ¿¿¡fes catholiques. Comment elle fut confacrée par le
qaarneine concUe deTolede en *33. L’églife grecque s’en
iervit quelque tenls. Ancienne doxologie tirée des commutions
apoftoliques. Différence entre hymnologie 8 cdoxologie.
On ignore les auteurs de la grande doxologie, Ibid.,93. a.
qui eft très-ancienne. Les afcetès la chantoient à 1-office du
matin. Ufage qu’on en a fait dans diverfes éghfes. Ibid. b.
V(SoYEN? ppelloic decanus ceM mii commandoit à I
dix foldats.'ou un juge qui rendoit la F<ticeà dix VjjjfS“ -
Doyens ch« les empereurs de Conftannnople. Lèglifo eut
aufu fes doyens. V. 93. b.
Doyen , voyez Dcconat & Dicanus. A qui eft conféré ce
titre dans’ lès compagnies laïques. IV. 66i.b
Doyen d'âge. Origine de la plupart des dignités ecdéfial-
tiques. Privilège du doytn d’âge, qu’il faut diftinguer du doyen
d’ancienneté. V. 93. b.
Doyen d’ancienneté. H différé du doyért en charge. Il eft ordinairement
appellé Y ancien. V. 93. b.
Doyen des avocats, des bourgeois , des cardinaux, d une cathédrale.
V. 94. a. , , j. • t - j j
Doyen d’un chapitre. L uifutunon de la dignité de doyen
dans les égfifes parolt remonter jufqu’aux premiers fiecles
de l’églife. Il étoit appellé primieertus. Quoiqu’à la tête du
chapitre, le doyen n eft pas néanmoins du corps du chapitre.
Etendue de fes fondions. Doyens en dignité dans les
éélifes régulières. Le concile de Cologne , tenu en 1260 ,
diftingue les doyens des prévôts téfidans dans la cathédrale.
V . 94. a. Comment il s’eft trouvé piufieurs doyens dans
un même chapitre. Jurifdiâion & pouvoir du doyen. Sa place
n’eft pas éleflive. Il exerce, au nom du chapitre, toutes les
fotAions curiales envers fes membres. Ses autres fonftions.
Ibid. b. Affemblées extraordinaires du chapitre au refus ou
en l’abftnce du doyen. Reftri&ion du droit du doyen au
chapitre, s’il n’eft pas chanoine. Le doyen a double voix
pour la nomination aux bénéfices. Ouvragé à confulter fur
fes doyennés eceléfiaftiques. Ibid. 95. a.
Doyen en charge, différent du doyen d’ancienneté. V . 95. à.
Doyen du châtelel. V. 95. a.
Doyen d’une compagnie. V. 93. a.
Doyen du confeil. V. 93. a.
Doyen des confeillers , des confeillets-clercs. V. 93. a.
Doyen des doyens. V . 95*‘**
Doyen des enquêtes. V. 93. a. , , .
Doyen d’une faculté. Ceux des facultés de théologie, de
droit 8c de médecine, font confeillers-nés du re&eur de l’u-
niverfité. Droit & office de celui de la faculté théologique.
Doyens de la faculté de droit. Ceux de la faculté de médecine.
V. 96. a.
Doyens de la grand’chambre, y . 90. a.
Doyen d’honneur. V. 96. a.
Doyen juge. V. 96. a.
Doyen ou maire. Doyen des maîtfes des requêtes. V. 96. a.
Doyen d’un monaflere. V. 96. b. • . »
Doyen du parlement. Les confeillers laïcs ont toujours été
mailuenus dans le droit de décanifer feuls en la grand’eham-
bre, à l’exclufion des confeillçrs-clèrcs. Aux parlemens de
Befançon, de Touloufe, de Bordeaux, de Dijon , l’ufoge eft
le même que dans celui de Paris. Cependant celui de Dijon eft
précédé par l’abbé de Citeaux. Avantages de ce doyenné.
V. 96. b. Exemples contre l’ufage dont on vient de parler
ilam le parlement de Rouen. On tient qu il en eft de même
au parlement de Provence. Les confeillers-clercs peuvent
aum décanifer dans ceux de Metz & de Grenoble. Les ec*
cléfiaftiques peuvent pofféder dans ceux de Bretagne & de
Pau des charges de confeillers laïcs & décanifer à leur tour.
Ibid. 97. à. . % .j-
Doyen des prifons. Défenfe feite aux doyens des priions,
De. de rien recevoir des prifonniers, ou de les maltraiter.
V . 97. a.
Doyen de quartier. V. 97. a.
Doyen rural. Chaque diocefe. divife en deux, trois ou
quatre doyennés ruraux. Les doyens font archiprêtres de la
campagne ; mais d’une inftiturion moins ancienne que celle
des archiprêtres des villes , comttie il paroît par les conciles
d’Aix-4a-Ghflpelle en 836 , V. 97. a. de Pavie en 830 ; par
le capitulaire de Carloman , en 885. Lebn IX defigne encore
les doyens ruraux fous le titre d’archi-prêtres. Conciles
du treizième fiecle, qui règlent leurs 'droits & fondions.
Les conciles de Milan établirent à leur placé des vicaires
forains des évêques. Ibid. b. Les doyens ruraux fônt appellés
dans les décrétales archi-prétres de la campagnt. Diiciplini
préfente de l’égtife Gallicane. Les droits & fondions des
doyens ruraux font réglés par les ftatuts de chaque diocéfe.
Leurs fonctions les plus ordinaires. Leur nomination appartient
à l’évêque 8c à l’archidiacre conjointement. La claufe
de leur commïffion eft avCeUe ne vaudra que tant qu’il plaira
i l’évêque. Ibid. 98. a. Voyez Mémoires du clergé.
D R A
Doyen rural, Archi-prêtre de la campagne. I. 6r6. a.
archi-prêtres 8c doyens ruraux paroiffent avoir fuccédé aux
chorévêques. III. 373. b.
Doyen urbain. V. 98. a.
D R
DRABÏCIUS, ( Nicolas ) fameux enthoufiafte du «fix-
feptieme fiecle. XV. 340. b.
DR ACO, fils d’Hyppocrate. X. 268. a.
DRACON , légiilateur d’Athenes. VIL 908. b. IX. 648. b.
Ses loix. Suppl. t. 672. a.
DRACUNCULES ou D r a g o n n e a u x . (Médecine) Les
enfans atteints de cette maladie font ordinairement très-
maigres. Figure de ces vers. Ils naiffent de la fuppreifion de
I2 tranfpiradon infenfible. Douleur qu’ils excitent. V. 98. b.
Le remede contre ces vers eft de plonger les enfans dans l’eau
riede ou de les frotter avec du miel. Autres remedes. Ce
qu’il faut foire quand ces vers font trop abondans. Maladie
iinguliere en Egypte , dans l’Inde 8c les pays voiftns, ap-
pellée dracunculus. Ibid. 99. a. Les dragonneaux 8c le teenia
fe reproduifent par végétation comme le polype. Ulceres
que caufem les dragonneaux de Guinée : vers qui affeâent
les pieds des habitans de ce pays. Ibid. b.
DRACON1TES ou D r a c o n t i a . Fables débitées fur cette
efpece de pierre , qu’on croit être Yajlroïte. Ce qui pouvoit
la rendre merveilleufe au peuple. La defeription que Pline
donne du dracontia ne paroit point avoir de rapport avec
celle de l’aftroïte. V. 90. b.
DRAGÉE. {Fond. Art méch.) Elle fe foit à l’eau ou au
moule. Maniere de fondre la dragée à l’eau. Celle qui provient
de cette manoeuvre fe trouve quelquefois creufe 8c
par conféquent perd plus promptement la viteffe qui lui eft
imprimée par la poudre. V. 100.4. Maniere de foire la dragée
coulée au moule. Ibid. 101. b. La fabrique ries balles ne différé
de celle des dragées que par la grandeur du moule.
Ceux qui font ces ouvrages s’appellent bimblotiers. Ibid.
102. 4. Table des différentes fortes de balles 8c de dragées
fabriquées à l’eau. Ibid. b.
Dragée. Fourneau des faifeurs de dragée. VII. 232. a. Ma*
chine deitinée à adoucir les angles des dragées. X. 813. a.
Foyer vol. V. des planch. Fonte de la dragée.
D r a g é e . {Confif. ) III. 836. 4. 8c vol. III. des planch.
Article Confi/eurt planCh. 3.
DRAGEÓ1R , {Horlog.) efpece de filet ou de rainure,
qui fert à faire tenir enfemble deux pièces, comme le couvercle
du barillet de la montre 8c fa virole, De. V. 102. b.
DRAGME. Quoiqu’on ait regardé la dragme des Grecs
équivalente au denier romain , valant quatre fefterces, il
y a Cependant quelque différence. La dragme pefoit neuf
grains plus que le denier. En quel fens l’un & l’autre étoient
à-peu-près égaux dans le commerce. V. 103. a. Evaluation
de la dragme attique avec nos monnoies. Les médecins
comptent une dragme poids pour la huitième partie d’une
once ; mais l’once n’a* pas le même poids en tout pays.
La dragme dès Juifs valoit un demi-fide, 8c la didragme un
fide. Son empreinte. Ibid. b.
Dragmes d’Athenes, X. 649. a , b. XI. 308. b. d’Alexandrie
8c de Babylone. X. 631. b. 632. a.
DRAGON, ( AJlronom. ) conftellation. V. 103: b.
Dragon. Moyen de connoître cette conftellation. Suppl.
II. 367. 4.
Dragon. Tête 8c queue du dragon. Ces points ont un
mouvement rétrograde 8c une révolution de 19 ans. V. 103.
b. "Voyez Nctuds. ■ _
D r a g o n , animal fabuleux. Defcriptions qu’en ont faites
les anciens. Ce qui peut avoir donné lien à ces fables* V*
104. 4.
D r a g o n volant. {Zoolog.) XIII. 648. a.
D r a g o n , enfeigne militaire. V. 104. 4.
Dragon , étendard de ce nom chez les anciens. VI. 41*
b. XIII. 139. b.
D R A G O N ,fym b o le .V . 104.4. , . _
D r a g o n . ( BU fon ) Repréfentation de cet animal dans
l’écu. Suppl. II. 741. 4. Fondions des dragons , fd°n les
poètes. Ibid. b. .
D r a g o n , météore. V o y e z Pompe de mer , *ucn >
Trombe.
D r a g o n , tête de ( Botan. ) XVI. 199. b. . , f «
D r a g ó n renverfé, ordre de chevalerie , qui ne 1UD
plus. V, Ï04. «. .. • nr.
Dragon renverfé. ( ! ordre du ) Croix que les chevalie p
'foi'ent fur leur habit. Son inftitution. Suppl. II. 741* b‘
Vo l. II. des planch. B la fo n , planch. 27.
D r a g o n s , forte de cavaliers. Origine du nom. Le
Iis fontréputés ducorps de l'infa«erie..Leurs " .
de ce corps militai« en France A
fois mêlés avec la cavalerie ; quelquefois ils font corp
Leurs principaux officiers. V. *®4* b. Dragons.
D R A D R A 533
Dragon,. Général des dragons. VIL « 5 . b. Ce qui fe
trouve en cet endroit doit fervir de fupplément & de rectification
à l’article Dragons. Brigadier des dragons. II. 419.
Ftendard-des dragons. V. 711. b. VI. 43. a. Efcadrons de
S S : 9»7 . 1 Cheval de dragon. Vl. 8 u. 4. Habillement
des dragons. V 1IL 7. b. Leur équipement. 8. 4. Leur
armement. 8. k Outils ordonnés dans chaque compagnie de
dragons à pied. Ibid. Beface des dragons, io. a. Leur uniforme.
Ibid. b. ■
D r a g o n volant AArtd.) efpecedeptece de canon.V. 104. b.
D r a g o n valant. { Artifice) Maniéré de le foire. IV. 377.4.
D r a g o n ,maladie quivientaux yeux des chevaux. V. 104. b.
DRAGONADE, voyez l’Iiiftoire du fiecle de Louis XIV.
for une perfécution que la nation condamne unanimement
aujourd'hui. V. 103. 4.
. DRAGONEAUX,(M*/.)voy.V e n a -M e d e n i .XVI.911.4.
DRAGUE# terme de marine. V. 103. a. ^
Drague, efpece de.filet pour la pèche des huîtres. V . 103. a.
Drague, defeription de ce filet. XVI. 371. 4 . Drague pour
pêcher les huîtres 8c- coquillages. VUI. 343* ^IL 224. b.
VlII. vol. des planches Pêche, pl. 3.6. .
Drague.terme de brafferie, d’hydraulique,de vimer.V. 103.4.
DRAKE, {Jacques) fon explication de la diaftole du coeur.
HL 594. b. Ses ouvrages anatomiques. SuppL I. 404. a.
D r a k e , ( François j principaux événemens de fo vie. XI.
«3. 4 . Sa navigation dans la mer .du Sud. Suppl. II. 134. b.
133. 4 , b. \x6. a , b. 127. 4 , b. Tempête qu’il effuya au
détroit de Magellan. IX. 850. a. Capture qu’il fit dans le port
rie Valparaifo. XVI. 826. a. ^
DRAME. Les anciens comprenoient fous ce nom la tragédie
, la comédie 8c la fotyre. Parmi nous les différentes
fortes de drame font, la tragédie , la comédie , la paftorale ,
les opéras & la force. Le cantiques des cantiques 8c le livre
«le Job ont été regardés par quelques auteurs comme des
drames. Principales parties dû drame, félon les anciens. Parties
acceffoires. Divifion des pièces de théâtre , félon les
modernes./¿¿¿¿. Partiesaccidentelles qu’ils ont retranchées.
Autre divifion de l’ancien drame en dialogue 8c en choeur.
Ibid. 106. a. .
Drame. i°. Des drames anciens : ceux qu on nommoit hila-
rodies 8c hilarotragédies. VIII. 208. 4 . Du drame fotyrique.
XIV. 702. b. Quatre pièces dramatiques d’un même auteur,
nommées tétralogie. XVI. 210. a , b. Trois pièces, nommées
trilogie. 643. b. Les pièces de théâtre diftinguées chez les
Romains en togata 8c pall'tata. 369* a% Efpeces de drames
anciens ap. ellés fottifes ou fotties. Suppl. IV. 812.a. Attelltuies
¿Ljatyres j voy en. ces mots. Pourquoi les anciens employoient
le vers ïambe dans leurs pièces dramatiques. Suppl. IV. 984.
b. Titre des pièces dramatiques des anciens. XVI. 361. a.
Caufes qui s’oppoferent chez les Romains aux progrès du
vrai-genre dramatique. XIV. 733. a. Drames connus fous les
noms de moralité 8c myfieres. Voyez ces mots. Tragédies 8c
comédies que compofoient certains philofophes du Pérou. 1.
317 b. 2°. Divifions du drame. Divifion du poème dramatique
ancien ; le prologue , l’épifode , l’exode 8c le cboeur, voyer
ces mots. Autre divifion, en protafe , épitafe, cataftale 8c
cataftrophe, dont vous trouverez l’explication à leurs articles
particuliers. Ce que les principaux a&eurs adreffoient aux
fpeâateurs quand la piece étoit finie. V. 709.4. De la divifion
«lu drame enplufieurs aéles. 1. 115- ¿- a- Suppl. Y. 133. ¿.
Des entr’aftes. V. yiù.b.Des feenes. XIV. 733.4.30. Sujet &
intrigue.Du fujet. XV. 644* De l’expofition dramatique.Suppl.
II. oi6.b.:Suvpl.IV. 33 3.4. Du commencement. Suppl. 11.3^6.
c , b. De l’aftion. Suppl. I. 136. ¿. 6*c. De 1 intrigue. VIII.
846.4^S«pp/. III. 638.4 , ¿. Noeud du poèmedramatique.Xl.i» 3.
«, ¿. Drames épifodiques. V. 813. a. Défaut dans le fojet
appellé pôlymythie. XII. 944.^- 4°- &u dénouement. IV. 031.
4 ! b. 832. 4 , b. 833. 4 . XII. 373- * » b. Révolutions. Suppl.
IV. 640. b. De la reconnoiffance» XIII. .860. b: Suppl. IV.
391. 4 , b. &c. Foyer aufli C a t a s t r o p h e . Achèvement.
Suppl. I. 144. 4 , b. 30. Des perfonnages. De leur caraétere.
II. 667.4, b. Suppl. II. 230. b. Des moeurs. X. 611. ¿. 612.
a . b. Suppl. III. 947. a , b, &c. Des, pallions. XII. *47* y
148. b. Des fentimens. XV. 38. b. 6°. Du fialogue.lV. a tf . b.
Suppl. II. 709. 4 , b, &c. Narrations , récit. XI. 183. b. XIII.
833. b. Des tirades. XVI. 339. b. Obfervations fur les â parte.
I. 322. a. Suppl. I. 481. b. 7°. Du fiyle. XV. 331. b. Du choix
des images. Suppl. III. 364. b. Pourquoi le poème dramatique
eft écrit en vers. Suppl. IV. 964. a , b. Réflexion fur la maniéré
dont M.de la Motte a prouvé que les vers n’étoient pas
eifontuls aux pièces de théâtre. VII. 769. a. 8°. De la vrai-
fcmblance. Suppl.lV. 996. 4, b. Difficulté de feifir la nature.
Suppl. IV. 21. b. Des trois unités. XVII. 401. b. 404. a.
Suppl. IV. 990. 4 , ¿. Du vrai. 482. a , b. De l’inrroduition
des êtres fornaturels. IX. 798. b. 799. a. M e r v e i l l e u x .
Art que le poète doit fuivre.pour faire îllufion. Vlll. 337-
, 4. Suppl. III. tCo. b- 9°* Quelques objeryations fur l art de la
composition dramatique. Continuité qu’il fout °bferver. IV.
__________o. Si/nnL. 1. Sao. u.
Comment le poète doit allier le goût du fiecle avec les beautés
indépendantes de l’opinion, & modifier les moeurs des nations
d’où il tire fes fujets, par celles du peuple pour lequel il travaille.
SuppL II. 386..4, ¿.Des fituationsintéreffantes. Suppl,
III. 627. b , De. L’aélion qui donne beaucoup à la pantomime
fournit moins à l’éloquence : inconvénient qui en réfultenn
Suppl. IV. 232. 4. Défauts choquans dans les ouvrage* dramatiques.
Suppl. II. 406. b. De la néceffité de ne point négliger
les réglés* XIV. 21.4. I0°. De la critique qui a pour objet le
poeme dramatique. IV. 494. b. Préceptes que le critique eft cenfq
adreffer au poète. 496. a, b. Comment on doit juger des pièces
de théâtre. XIV. 146. b. Impreffion par laquelle il faut juger
de leur bonté morale. VIII. 607. a. Cas qu’pn doit foire du
jugement du public fur une pièce de théâtre. XI. 720. a,
Foyc{ les art. Poeme d r am a t iq u e & P iè c e s d e t h é â t r e .
D r a m e , {Mufiq.) Raifons qui ont engagé a le partager
en récitatifs 8c en airs : muficiens célébrés qui ont perfectionné
la théorie du drame en mufique. X. 768. a. Sur cette eipcçe
de poème, voyez P oeme l y r i q u e , O p é r a .
DRANGUELLE, maniéré de pécher à la dranguelle. Deux
fortes de dranguelle. V. 106. a. .
DRANSES, peuples de Thrace qui s’amigeoient à la naif-
fance de leurs enfons, & fe réjouifloient de la mort de»
hommes. L’opinion d’un peuple fi* le malheur de la vie, n’eft:
que l’effet d un mauvais gouvernement. V. 106. a.
DRAP, en toile. XVI. 379. b. Drap de Cordillat. IV. 239.
4. Foye^ D r a p e r i e .
Drap mortuaire, celui qu’oïl flofflmoit peplus. XII 324. b,
DRAPANS, ouvriers fabriquans les dr.<ps. V. 106. b.
Drapant, inftrument de^pap^tene. V. 106. ¿.
DRAPEAU, chez les Romains, n’étoit d’abord qu’une,
botte de foin : on le fit enfiiite de drap. Il eft plus grand que
l’étendard, 8c ne fert qu’à l'infanterie. Chaque compagnie
avoit autrefois fon "drapeau 8c fon enfeigne, ce qui n’eft pas
aujourd’hui Les drapeaux d'un bataillon doivent toujours
relier enfemble. Sous quelle garde ils ’demeurent quand le
régiment n’eft pas campé. Ulage du drapeau blanc dans chaque
régiment. V . 106. b. Qui font ceux qui portent les drapeaux.
L’enfeigne ne doit jamais abandonner fqn drapeau■; le malheur
avenant d’un déjavantage , le taffetas lui doit jervir de linceul
pour l’enfévelir. Ibid. 107. a.
Drapeau, étymologie de ce mot. Des drapeaux qui ont
été autrefois en ufage en France. V. 711. a. Drapeaux de
diverfes nations. 712. a. Gentilhomme à drapeau. VII. 604. 4.
Salut du drapeau. XIV. 388.4. Foyc{ E n s e ig n e , P a v i l l o n .
Drapeaux , cérémonie de la bénédiétion des drapeaux. V.
IO 7. 4. | . .
Drapeau, maladie des yeux, la plus facheufe des trois
efpeces d’ongles. Caufe de ce mal. Secours de l’art dans ce
trifte état. V. 107. a. _ # .
Drapeaux, terme de papeterie, de relieur , de tireur d or»!
V. 107. b.
DRAPERIE, {Peinture) Les draperies doivent être convenables
au genre qu’on traite. Dans le portrait il ferdit à
fouhaiter que ceux qui fe font peindre choifilTent un vêtement
convenable à leur état. Dans le genre qui s’exerce à
peindre des aétions communes, mais vraies, les peintres
doivent conformer leurs draperies aux modes régnantes. Préceptes
fur l’art de draper. i°. Ceux qui s’appellent peintres
d’hiftoire, doivent s’inftruire dans la icience du coftume. V .
107. b. 20. Obferver que leurs draperies s’accordent au mouvement
des figures. x°. Qu’elles laiffent entrevoir le nuijL
Pour la fcience du coftume, un peintre doit éviter également
de s’en rapporter aux favans qui 11e font leur étude qu‘C
de l’antiquité, 8c aux gens du monde. Avantages de l’obfer-
vation du fécond précepte. Ibid. 108. a. Comment l’art des
draperies eft la baie de l’harmonie d’un tableau pour la couleur
8c pour l’ordonnance. Maniéré d’exécuter le troifiem©
précepte. La draperie n’exempte point de 1 exactitude que
demande l’enfemble d’une figure, ni de la fineffe qu exige
le trait. Excès qu’il fout éviter dans cette exactitude. Ibid. b.
Danger de l’ufoge du manequin. Ibid. 109. a. Manière de
draper des fculpteurs anciens; jufqu’à quel point 1 on doit les
imiter. Ibid. b. _ , ,
Draperie, pbfervations 8c préceptes fur les ornemens, draperies
8c autres objets acceffoires en peinture. IU. 773. b.
Art avec lequel les draperies doivent être jettèes. V lll. 329.
b. V o y vol. III. des pl. article D e s s e in , pl. av. a8
Draperie, différentes étoffes de draperie. IX. 17b. b. Détails
fur les différentes opérations dé la draperie ou manufacture
en laine. 184. ¿, De. Défaut du drap appellé ancrure. 1. 446.
a. Bruiffage des draperies. II. 448. b. Foulon dans les draperies.
VIi. 221. b. Tonture des draps, ce mot. Maniéré
de blanchir les étoiles de laine. Suppl. I. 906. ¿. Maniéré de
laner ou garnir les draps .Suppl. III. 701. b. Foye[ les pl. vol. III.
DRASTIQUES, purgatifs :,vioiens effets de ces remedes.
¿RAVIERES, engrais de houille pour la culture des drat
yieres. VUI. 324. 4, t c 1 1