
434 C R A C R A
. Crachats, à quoi l’on reconnoit leur purulence. XIII. $84. a.
CRACHEMENT , voyc[ S a l i v a t i o n , S a l i v e . Sur le
crachement dans les maladies de poitrine, voyerE x p e c t o r
a t i o n . V I . 288. a. ■b. Sur le^prachement de lang, yoye^
H é m o p t y s i e . VIII. 113. b. . ,
CRACOVIE, fontaine remarquable dans le palatmat ae
C rC R A CU S ¡IffcP dePologne.) duc de Pologne. Agitations
de cette république après la mon de Leck, qui en avoir été
iouverain. ÉleffioiT de Cracus. Éloge de fon gouvernement.
Sa mort & falèpulture. Suppl IL 649..i.
. CRACUS, ancien roi de Pologne. XII. 916. h. 93 3.4.
rRADOS veûres ou petrcs , 7 Pcchc. ) fortes de poiflons
d r e s l reffoi de l'amirauté de Breft. Us ne fervent
que d’appât aux lignes des pécheurs. Tems & mamere
de les pêcher. IV. 427.«. . . VTV
CRAGIUS, ( Nicolas.) obfervations fur ce lavant. A iv .
39CRAIE. (Hifi.nat.) Les naturaliftes font partagés fur la
formation de la craie. Henckel penfe qu’elle eft la terre primitive.
Neuraann & quelques autres ont cru qu elle fe tormoit •
par une efpece de décompofition de la pierre à fulil ou lilex. Le
fentiment le plus vraifemblable eft celui de ceux qui la regardent
comme formée des débris des coquilles. Ses principales
propriétés font de faire effervefcence avec tous les acides, 8c
d’ètre changée en chaux par l’a&ion du feu. Huit efpeces de ,
craies diftinguées par Mi Wallerius. On fefert de cette mauere
pour bâtir : prefque route la ville de Reuns a été batte de
cette efpece de pierre. IV. 4Î7- ‘ -Ses ufages dans le deflin &
pour fertilifer les terres. Ouvrage à confulter fur les effets
qu’elle produit dans le feu. lbid. 428. a.
Craie, vertu feptique de la craie. XIII. 388. b. Les corps
terreux qui font tirés de la craie n’ont que la vertu abfor-
bante : obfervation fur leur ufage en médecine. XVI. 173.
b. Blanc de craie. II. 269. b. Efpece de craieappelée farine
minérale. VI. g g g £ Efpece de craie de l iile de Maltlie. XII.
384. a. Rofette, autre forte de craie. X IV. 371. a. Eaux chargées
de craie. Suppl. I. 47. b. Voye{ CRETACE.
Craie. ( Mat. méd. ) Elle eft un alkali ou abforbant terreux,
P/c. Décoftion fimple & décoftion compofée de craie dans la
pharmaciedeBate.IV. 428. a. . . . .
Craie de Briançon. Sa defcription. EUe a été tres-impropre-
ment appellée craie. Ufage qu’en font les tailleurs. I V. 4
C r a i e , ' 1 Faucon. ) infirmité qui fument aux oifeaux de
proie. Ce qu’on doit faire pour la guérir. IV. 428. a.
CRAIG, I Jean. ) fa méthode de conftruire les lieux géométr'c
^ . lN T ^ 9 (Morale.) définition. Elle affeâefervilement
à quelques égards plus, ou moins les hommes , 8c produit la
•cruauté chez les tyrans. IV. M | Maux qu elle caufe dans
ceux qui en font affeÔés. Non-feulement elle empoifonne le
Bonheur de l’homme; il faut ajouter quelle lui eft a jamais
inutile. Quels font les caraÔeres les plus fujets à cette paifion.
Réflexions par lefquelles il faut corriger les difpofitions à la
crainte, lbid. b. _. . .
Crainte, Ses fynonymeî (ont,ullarmc , terreur, effroi .frayeur,
épouvante, peur, appréhenfon, 1. 277- *■ Réflexions fur la crainté
& l’efpérance. XIL 144. *• *• U ‘ "mie ]= ¡ S » ! des
états defpotiques. IV. 886. é. Origine de nos defus & de nos
craintes. VI. 262. a. b. Crainte fervile & crainte filiale, félon
les théologiens. 797. a. Toute efpece de crainte n exclut pas
l’efpérance : la crainte filiale fuppofe cette vertu. V. 971. a.
C r a i n t e , (Mythol.)e\\e avoît u n temple a pparte. lullus
Hoflilius lifl en fit élever un à Rome. EUe étoit fille de la
nuit Si du crime , ajoute l’auteur. IV. 409. a.
C r a i n t e , (Jurifp.) on diftingue la crainte grave Bc la
crainte légère. On mer au rang des craintes égeres la crainte
révérentieUe : cette crainte ne peut oter a liberté d efpm
néceffaire pour donner un confenrcment valable, 6/c. De la
crainte de la prifon, fes effets civils. La crainte d un procès
ne vide pas la ffipulation. Effets civils de la crainte lorfquon
eft menacé de quoique peine corporelle. Comment on répare
le vice que la crainte auroir apporté dans un afte. Comment
on peut invalider un aile qui a été fait par une crainte grave.
IV. 429 .a. , a . 1.
CRAION, diverfes matières de ce nom. IV 429. a. un le
donne plus particulièrement à la blende ou mine de plomb.
Maniéré de la préparer en forme de craion. Craion d Angleterre
: la mine qui le fournit eft à peu de.diftance de Carlil e ,
&c. Ibid. b. Sur les craions, voye{B l e n d e , M o l y b d oe n a ,
O c h r e , P l o m b a g in e . .
CRAMER, métallurgifte. Obfervations fur fes élémens de
Part des effais. V. 983. a. 989. b. VII. 248.8. b.
C r a m e r , poëte allemand, Suppl.IV. 100. a.
■ C r a m e r , (Gabriel.) profefleur à Geneve : fa divifion des
lignes du troifieme ordre. IV. 383. b. 388. <z. Son mémoire
fur les figures ifopérimctres curvilignes. VIII. 927. b.
• CRAMMER ou Cranmer, ( Thomas. ) archevêque de Can-
torbery : fes ouvrages : fa mort héroïque. XI. 234. a.
• CRAMOISI, étym. de ce mot. Maniéré de préparer les
étoffes qu’on veut teindre en cramoifi. IV. 429. b.
Cramai fi y moyen de le faire avec le kermès. IX. i 2 0
b. De l’art de teindre en cramoifi. XVI. 20. a.
C r a m o i s i , ( Sèbafiien. ) imprimeur. VIII. 623. b.
CRAMPE, ( Mèdec. ) étym. de ce mot. IV. 429. b. Voyer
S p a s m e .
C r a m p e aux jarets, (Maréch.) maladie du cheval. Suppl.
III. 413. <z.
CRAMPON, terme d’architeâure : terme employé encore
dans l’imprimerie , la maréchallerie’, l’orfèvrerie en grofferie.
Diverfes fortes de crampons chez les ferruriers. CraÀpori
terme de blafon. IV. 430. a. .
CRAN, terme de manege, de tailleur , de fondeur de
cara&eres d’imprimerie. IV. 430. b.
C r a n , (Artdu Tailleur) petit morceau quarré pris dans
les recoupes de l’étoffe du aeffus ,\ dont la deftination eft de
remplir un vuide qui fe fait naturellement entre le pli de
derrière & fon ouverture., lorfqu’on forme ce pli. Détails
.fur ces opérations. Suppl. H. 630. a. Voyez pl.,du taill. Suppl.
CRANAE, petite ifle de Laconie, voye{ S p a t u r a .
CRANCELlN, (Blafon) portion de couronne à fleurons,
pofée en bande qui s’étend de l’angle dextre du haut de l’écu,
au feneftre du bas. Son origine. Etymologie du mot crancelin.
Suppl. II. 630. a.
CRANE, ( Anatom.) figure de cette boîte offeufe; os qui
la compofent. IV. 430. b. La defcription des os du crâne
n’en font véritablement qu’une. Celafe concevra fans peine,
fi l’on fait attention à la maniéré dont fe forment les diffé-
rens os du crâne. On trouve quelquefois dans les futures du
crâne.... de petits os de différente grandeur & figure, que
les anatomiftes nomment clés. Le crâne eft une partie qui
fournit le plus de variétés dans la ftruéhire de les os, &
par rapport aux futures qui les unifient. Singulières,variétés
qu’on rencontre dans la figure de certains crânes. lbid. 421. a.
Crânes monftruéux vus chez M. Hunauld : autres dans le cabinet
du roi à Paris, &c. Il y a des peuples qui défigurent le
crâne de leurs enfàns dès le moment de leur naifiance. Le
cerveau doit être plus difpofé à fe détruire, qu’à fe porter
à un développement différent de celui qu’il doit naturellement
acquérir. Cependant il n’arrive chez les peuples
à tête plate aucun accident de la configuration difforme qu’ils
procurent au crâne : l’organe des organes, le fiege de l’aine,
eft donc pour nos foibles lumières d’une nature aufli cachée
que l’ame même. lbid. b.
Crâne. Defcription des parties qu’il renferme. VUE 264. b.
Suppl. IV. 192. a. Os furnuméraires du crâne. XI. 678. a.
Obfervations fur les futures des os du crâne. XV. 700. a. b. 707.
a.Suture fagittale. XIV.498. ¿.Tablesdu crâneXVI. 801.a
Trous du crâne. XVI. 710. b. Calotte âponévrotique. VIII.
’ 264. a. Réfiftance étonnante des os du crâne aux fardeaux
qu’on lui fait porter. VU. 122. a. .
C r â n e . ( Blejfures du ) Différentes fortes de bleffures dont
il peut être attaqué. Dans tous les coups portés au crâne,
on doit commencer par examiner s’il n’a point été endommagé.“
On tâche de s’en.affurer. 1. Par la violence de la caufe
vumérante. 2. Par la grandeur de la plaie. 3. Par l’ufage -de la
fonde. 4. En verfant fur la partie guelque liqueur innocente
colorée. 3. Par l’étonnement que ient le malade dans fa tête
en ferrant quelque chofe avec les dents. 6. Par la découverte
des fiffures ou fraftures. 7. Par le taû. 8. Par divers autres,
accidens indiqués. IV. 432. a. Effets du défordre produit par
ces bleffures. Indications curatives.
neranun uu uchuhc «w 1 w ■> . - - - 0— ----- r —
par les bandages & la méthode oïdinaire. Une fiffure du
crâne eft fouvent plus dangereufe qu’une grande contufion.'
Çompreffion du cerveau caufée par l’enfoncement du crâne.
CÎe qu’on appelle dédolation ou leftion du crâne. Une partie
du crâne peut s’exfolier dans toute fon épaiffeur & fe feparer
du refte. Femme de l’hôtel-dieu qui demandoit l’aumône dans
fon crâne, lbid. 433. a. , _.
Maladies du crâne. Celles qui viennent de percuffioj), voyt[
C o m m o t i o n , C o n t r e - c o u p . Plaies. XII. 682. b. Epanche-
mens du fang dans l’intérieur. VIII. 119. a. Détails fur le9
fiffures. VI. 821. *. b. Contrefiffures. IV. 133 .b. Fraélures.
XII. 683. b. Fraéture nommée apofceparnifmos. 1 334. b. Fracture
capillaire. II. 629.a. Fra&ure.nomméediacopé. I " 93x*
a. Autres dites embarrure. V. 330.^. Ecpiefme. 3 33. -<>■ Accidens
qui réfultent des fraftures du crâne. V . 349- b- Frafture due
eneifome. 683. b. Enfoncement du crâne. III. 77°- fi
du crâne. V. 674. b. Inftrumem PO“ r f lcv' ¿
partie. 306. a. Des exfoUations du crâne. VI. 231. ». De la
carie de faos jl. 68 t. a. à détromper ici ceux
CRANE, ( M o l mcd£ 1 « robX , mort de
C R A
o iu„;unfip IV. 423. a Obfervation d’iin auteur
Apoplexie ¿¿'tourner de ce prétendu remede pluficu
«™c“”,x V f“™“1 le PlusP°rtésà y *nettrelffl“
fi’ cftANÉA, furnom de Minerve. Son temple. Son prêtre.
1 7c4" n e q u i n , ( m - ) .e<Pe, ? de " dag' de fe r ’
. 4 ,v«lètriers appellés cranequmiers. IV. 433. ». ,
rR ANSAC, fcéog. Médec.) lieu de France dans le bas
R o u e ^ rD t a i l fit? fes eaux minérales 8c fes grottes qui
f ‘ 'CRANTOR’j philolophe 6c poëte dramatique. XU. 230. ». ■
X r iS p A Û D , animal amphibie. 11 y en a de deux forten
sfdHoaod de terre. Sa defcription. Lieux ou il fe retire Ces
«’accouplent & pondent comme les grenouilles. Du
crap au d s s accostent p qu’on trouve dans la
' T ' t fom lÆ ' e r ? , à laquelle terre & fous les «RJ» >c H ^ ofnfe „at dpoonunré lveè mnomme udxe.
""’c m X ' ite A m U l « , ftu'"ne
oue le crapaud réduit en poudre, foulage dans lhydropifie.
2>„ dit que le crapaud mort , appliqué fur qqeiqiB.r|Wl?
malade du c o r p s , attire les humeurs peccantes : credatjudxus,
& C r w ’ t:h;ieurd=scrapauds.in. 38. n. Attraftlooqu’iB
exercent fur les rats. Celle de la couleuvre fur le “ »P31“ 1-
I g p ». Accident arrivé à un phyficien en regardant on
c rapaud jjg& Do tibia 8c du cubitus de cet animal, 8c de
jeure ufages danslesfauts.VPi- IV : 9 4 i .É J 43 '‘ I'apoudre
de crapaud employée contré f’incontmence d urme.XVlI. 310.
».Crapaud d’Àniérique. XH 647- --Vol. « g des planch.
reene animal, pl. 26. Crapaud volant. XVI. 205.0. .
C r a p a u d , (Bot.) arbre des Antilles. Qualité 8c ufage de
f° C r a p a u d 4,^^ÀiùrA*. ) groffeur fous le talon du cheval. IV.
Crapaud. Suppl.III.413- , .c , a-. <- ■ v __i
CRAPAUD1NE dent de poiffon pétrifiée. Un iaitapre-
fent que c’eft une vraie dent de dorade ou d’un poiffon du
-Bréfiî, appellé le grondeur. IV. 434. ». Defcription de la ma-
chohe de ce dernilr. On donne à fes plus greffes dents pétrifiées
, le nom de crapaudine,, 8c les plus pentes font appellées
V ilne de fervent. Crapaudines rondes , crapaudines longues.
Defcription des unes Itilsllcesenre 8c des autres.Cette forte de pierre 1 # a paffé " rA P A U D m Ï ^'f^TgrenouiUr , forte de machine. IV.
43Crapaudine , en terme de diamantaire, en hydraulique,
en tenne d'imprhnerie , IV. 433; f- ( Éoyrf Grenouilee )
en maréchallerie, en çuifine. lbid. b.
Crapaudine, maladie du cheval. V . zi î . a. »
CRAPONE, (Adam de) architefte 8c ingénieur.Suppl. LL.
187. a. Ses travaux en hydraulique. XIV. 376. b.
CRAPULE (Morale) débauche habituelle ou des femmes
ou du vin. Définition d’un homme crapuleux. La crapule eft
l’oppofè de la volupté. Différence entre la crapule oc la débauche.
IV. 433. b. ‘.......... 1 ;
CRAQUEMENT des dents dans certaines maladies. AV.
840. a. Celui des os, voyez C l iq u e t i s & C r é p i t a t i o n .
CRAQUETTE, (Tailleurd'habits ) defcription & ufage de
c e t inftrument. Suppl. IV. 923. b. . , .
CRASE , ( Gramm.) figure de diéiion. Ce mot crafe n elt
en ufage que dans la grammaire grecque. IV. 433. b. Voyc{
C o n t r a c t i o n . ■
C r a s e , (Médec.) état naturel & fain du fang. Sa conlutu-
tïon convenable. Son oppofé eft diferafe. IV. 436. a.
CRASSAMENTUM , parties proprement fanguines du
fang, par oppofidon au ferum. Oblervation fur- la pefanteur
relative de l’un & de l’autre. IV. 436. a.
CRASSE , ( Médec. ) maladies qui peuvent provenir de la
craffe de la peau. Moyens préfervatifs.IV. 436. a.
Craffe qu’on enlevojt de deffus les corps dans les bains Oc
les gymnafes. XV. 346. a, b. » . . .
Craffe, adj. Ignorance craffe. Craffe chez les ouvriers en
métaux. IV. 436. a.
C R E 435
CRASSUS * (Marcus Licinius) hiftoire 8c caraâere flè ce
triumvir. XVI. 068. a , ¿. Il reçoit le titre de prince du fénat.
XIII. 372. a. 11 pille le temple de Jèrufalem. VIII. 311. b.
Général Parthe qui remporta fur lui la viôoire. Suppl.
IV. 849. b. Sa déraite & fa mort. XV. 141. b. Suppl. IV.
187. a , b. ,
C r a s s u s , ( Lucius Licinius ) orateur romain. XI. 368. b.
CRATERE , certains vaiffeaux des anciens. Defcription.
IV. 436. a. Ufage qu’ils en faifoienr. La Sorbonne & le car-
dinal-le-Moine en ont encore aujourd’hui. Ihd. b.
CRATERUS, athénien .peintre célebre. XII. 255. ».
CRATÈS, grammairien. Sa patrie, fes ouvrages. IV. 948. a.
Il a inventé le velin. XVI. 879. a.
C r'a t í s , philofophe platonicien. XII. 75°-»;, - ,
C r a t é s , deThebes, pMlofophecynique.IV.598.«,»■ t
CRATESIUÉE, (Hijt.dcLaccicm.) mere deCléomene 11,
roi de Sparte. Sort funefte auquel elle fo dévoue par amour
pour fa patrie, & que fon fils partage avec elle. Suppl. IV.
.^CRATICULER , defliner aux petits carreaux. Comment
on le fait. IV. 436. b. <• r v_u- j
CRATINUS , poëte latín. Obfervation lur la comedie acs
baptes. H. 66. a. « c i tv
CRAU , la, ( Géogr.) plaine entre Arles & Salon. Lh-
Verfes obfervations lur ce lieu. Suppl. II. 186. b. Suppl.
1^^. 10. à. . * .x ttt
CRAVAN , (Ornithol.) defcription de cet oileau. iv .
45CRAVATE,corps de cavalerie étrangère. Ancien ajufte-
ment de toile. Terme de boutonnier. Efpece de cheval. IV.
Cravate du drapeau & de l’étendard. V. 711.^. .
CRAVEN ou Cravent , (Hift.mod.) vieux mot anglois,
oui fiznifie couard, poltron. Comment & en quelle occafion
ü étoit employé. Sort de celui des deux combattans qui cnoit
C,VCRÁY¿rF, ( Verrer.) cendre du charbon, convertie en
verre par la violence du feu , &c. IV. 437. a.
CREADIERS, terme de pèche , ufité dans le rellort de
l’amirauté de Bordeaux. Sorte de trameaux dénvans, 6rc.
D’où vient leur nom. Leur defcription. Tems ou le tait la
nèche des efturgeons. Maniere de faire cette peche.IV.457. *•
CRÉANCE, (Jurifp. ) diverfes fortes de créances. Créance
caduqàl. Créance chirographaire. Droit d’ime telle créance.
On diftingue deux fortes de créances chirographaircs ; les unes
ordinaires, les autres privilégiées. Créance déléguée, dou-
teufe , hypothécaire, ordinaire , perfonnelle , privilégiée ,
privilégiée hypothécaire , folidaire. IV. 437. ». Lettre de
créance ou de crédit. Créance à la chambre des comptes, lbid.
438. a.
Créance , lettres de, IX. 42I.(»•
C r é a n c e , {Fauconn.Sr Vénerie) IV. 438. a. ,
CRÉANCIER, ( Jurifp.) un créancier peut avoir plusieurs
aélions pour la même créance. Il eft permis au créancier de
cumuler toutes les contraintes qu’il a droit ¿'<¡*1™ ; mats
non dé fe mettre , de fon autorité, en poffeflion des biens
de fon d é b iteu r . Les créanciers font en droit , pour la confort ,
vallon de leur dû , d’exercer les droits de leur débiteur. On
ne peut contraindre un créancier de morceler fa dette. Lorf-
qne plufieurs prêtent conjointement quelque chofe, chacun
n’eft créancier que de fa part perfonnelle. Qualité de créancier
dans un témoin, un juge, un arbitre. IV. 438. a. Quelques
ufages finguliers qui fepratiquoient autrefois par rapport
îux créanciers, à Bourges, à Orléans, au Périgord, 8c dans
le S ï S ^ D r o i t que les créanciers chez les Romains avolem
fur leurs débiteurs. IX. 676. a. XVII 348. ». Rigueur dont
ils ont ufé envers leurs débiteurs , foit chez les Romains,
foit chez les Juifs. 349- a , »• Par l’ancien droit > M a .J g
créancier pouvoir s'adreffer dtreaement au fidejuffeur. Cor-
' reffions faites à la loi fur ce fujet par Adrien 8c par Juftimen.
VI 683. a. Diverfes forres d'aftious qu’un créancier peut
employer contre fon débiteur. IV. 903..». Plufieurs aillons
wivem concourir en faveur du créancer pour une même
créance. Concours de privilèges, coureurs _dhypothéqués
emre créanciers, ffl. 828. n. Votes de pourfuite accordées
æ créanciers. XIII. 249- | Délibéranons des créanciers
Semblés. IV. 782. | Rang qu’on donne aux créanciers dans
l’ordre du prix d’un bien vendu par décret. III. 642. a. Comm
e n t les créanciers, félon leurordre, peuvent demander i
toucher le montant de leur collocation, lbid. De 1 ordre ou
du rane dans lequel les créanciers doivent être payés fur le
nrix des biens faifis réellement. XI. 398. a. Créanciers payés
au marc la livre. IX. 621. n.X. 82. n. Pafte de quotâ lilis que
fait uiï créancier , lorfqii’il promet une portion d’une fomme
difficile à recouvrer, à quelqu’un qui lui en promet le paiement
XI. 739. a. Effets de la prefeription contre les créanciers
XIII. 211.a , ¿ , &c. Créanciers chirographaires. III.
349, a. Co-crérânciers. 364. a. Direàeurs des créancièrs. IV,