
4 9 * D E S
DESAJVLIUS, (/. Théophile) phyfiologifte. S uffi IV.
g 36. a. f
DESAPROUVER, voyez Improbation.
DESARGENTER., comment fe fait cette opération. I.
^^DESARMEMENT. Il y a différentes loue en Angleterre
pour le défarmement des papilles, &c. Loi de George I pour
le défarmement des Irlandois, & du menu peuple d Angleterre.
IV. 871. b. » j •* *» „
D é s a rm e m e n t , ( Maria.) d’un vnifcu. Ce qui doit i.tre
obfervé dans le défarmement d'un vaiffean, félon lordonnancc
delà marine de 1689. IV. 871.0.
D é s a r m e m e n t , (.¿prime) en faifant tomber lépee de
la main de l’ennemi. Défarmement do tierce, de quarte;
comment s’exécutent toutes ces aflions. IV. 8t i.o .
Défarmement, détails fur ce fujet. IV. vol. des planches,
article Efrime, pag. 11. é. , . ., .
DESAVEU, ( Jurifp. jeelui d un avocat. Celui d un entant.
Celui d’un huiflier ou fergent. Celui d’un mandataire. IV. 872. a.
Défaveu d’un procureur ad lites. Leprocureur n’a pas toujours
befoin d’un pouvoir par écrit. On admet rarement le
défaveu contre les héritiers d’un procureur décédé. Peine du
défavouant, quand le défaveu eft injurieux 8c mal fondé. Les
préfidiaux ne peuvent juger en dernier reffort un défaveu.
Auteurs à confulter. IV. 872. b. / u n . y>
Défaveu du feigneur. Il a été appellé prodition. Ueftoppofé
à l’aveu, mais il ne faut pas entendre par-là l ’aveu du dénombrement.
IV. 872. b. Lorfqu’un fief eft faifi féodalement, & que
le vaffal veut avoir main-levée, il doit avant tout avouer ou
défavouer le feigneur. Confifcation du fief pour caufe de
défaveu mal fonde. Comment le vaffal peut éviter la peine du
défaveu. Ce qui arrive lorfquele défaveu fe trouve-fondé.
Trois cas où le vaffal n’eft pas obligé d’avouer ni de défavouer
fon feigneur. Le vaffal qui avoue tenir du roi, au lieu
d’avouer fon véritable feigneur, n’encourt point lacommife.
Quand le défaveu eft fait en juftice, 8c que le feigneur a
formé fa demande pour la commife, il n’y a plus pour le
vaffal locuspanitentiee. Ibid. 873. À Le roi ne peut remettre la
peine du défaveu. Le défaveu formé par un tuteur, &c. ne
préjudicie pas ad mineur. Défaveu d’un main-mortable. La
peine du defaveu n’a pas lieu en pays de droit écrit. L’héritier
bénéficiaire qui défavoue mal-à-propos, confifque le fief au
préjudice des Créanciers chirographaires. Auteurs à confulter.
Ibïd. b.
DESCARTES. ( René ) Voye^ C a r tés ian ism e.
DESCEMET, anatomifte. Suppl. 1. 414. b.
DESCENDANCE de pere en fils. Voye[ FILIATION.
DESCENDANT. ( Aftronom.) Signes defeendans. Noeud
Hefcendant. IV. 873. b.
D e s c en d an s ; ( Jurifp.) ils forment la ligne direéle def-
cendante. Ils doivent dans le befoin les alimeps à Jpurs af-
cendans. Dans les fucceflions , ils font préférés aux afeen-
dans 8c aux collatéraux. Loix du code à confulter. IV. 873. b.
Descendans. ( Collatéraux) IV. 873. b.
Defeendans. Degrés en ligne direéle 8c en collatérale def-
cendantc. IV. 765. b. Succclfion des defeendans. XV. 507. b.
398. b. Exhérédation des defeendans. VI. 257. b. Perfonnes
qui fe font vu une nombreufe dcfcendance. V. 657. a.
Descend ant. ( Anatom. ) IV. 874. a.
DESCENDRE. Obfervàtion fur la conjugaifon de ce verbe.
XI. 121. a.
DESCENSION. ( Afiron. ) Defcenfion droite d’une étoile
ou d’un figne. Defcenfion oblique. Comment fe comptent
les'defcenfions -tant obliques que droites. On ne fe fert pref-
que plus que du mot d’afeenfion droite. Origine de ces mots
afeenfion et defcenfion. IV. 874. a.
DESCENSUM, ( Chymie ) appareil de la diftillation pet
iefeenfum. En quoi coniiftc l’appareil de Gebcr pour le def-
cenfinp. Les chymiftes modernes lui ont fuhftitué celui des
deux creufeis. IV. 460. b.
DESCENTE ou C h u te . ( Méch. ) Deux opinions oppo-
fées fur la caufe de la defeente des corps pefans. IV. 874. a.
Syftême de Newton fur ce fujet. Force qui rerient la lune
dans fon orbite. Réflexions fur la maniéré dont les cartéfiens
expliquent la defeente des corps. Tourbillon imaginé par M.
Huyghens. Explication des Gaffendiftcs. Loix de la defeente
des corps trouvées par Galilée.
x°. Dans un milieu fans réfiftance, les corps pefans def-
ccndent avec un mouvement uniformément accéléré. Maniéré
de repréfenter les inftans de la chûtc 8c les efpaces
parcourus. Voyez Accélération. Conféqucnces de cette première
loi.. Ibid. b. 2.0. Loix de la defeeme des corps dans un
milieu réfiftant. i°. Un corps ne peut defeendre , à moins
qa’il ne divife le milieu où il defeend, 8c il ne peut faire
cette I féparation , à moins qu’il ne foit plus pefant que
ce milieu. 2?. Un corps d’une pefanteur fpécifique plus
grande que le fluide où il defeend , y defeend avec une
force égale à l’excès de fa pefanteur fur celle d’un pareil
volume de fluide. 30. Les pefaqteurs fgécifiques de deux
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corps iront fuppofies les mimes , celui qui a le moins J.
volume doit tomber moms vite dans le volume où 11 def '
cend. 4 . Si les pefanteurs fpéçifiques de deux corps font différentes,
celui qui a plus de pefanteur fpécii,„e tombe
plus vite que 1 autre. La théorie de laehûte des corps dam
des fluides cil moins avancée que celle de leur chûte dans
le vuide. Obfervaüohs préliminaires par rapport à la chûte
des corps dans un milieu non réfiftant. Ibid. 87c. a Le é-
fultat des expériences de Galilée eft que les efpaces a J “
corps parcourt en defceîidant, font comme les quarrés des
teins employés à la parcourir. I. Réfultat des expérience
Grimaldi 8c de Riccioli fur le même fujet. II. Si un coros
pefant defeend dans un milieu non réfiftant , l’efpacc qu’il
décrit pendant un tems quelconque eft fous-doublc de celui
qu’il décrivoit uniformément avec la vîteffe qu’il a acquife
à 'la fin de fa chûte. III. Maniere de déterminer les efpaces
qu’un corps parcourt dans les différentes parties du tems
qu’il emploie à tomber d’une hauteur donnée. Ibid. b. IV
Maniere de déterminer le teins qu’un corps emploie à parcourir
un cfpace donné, lorfqu’on connoît déjà le tems qu’il
emploie à parcourir un certain efpace. V. L’efpace qu’un
corps parcourt dans un certain tems étant donné, moyen
de déterminer l’efpace qu’il parcourra dans un autre tems
donné. Defeente le long d’un plan incliné ; voyez Plan incliné
: dans un cydoïde ; voyez Cycloide 8c Pendule. Lignede
la plus vite defeente. Ibid. 876. a. Voyez Brachyfiochrone.
Defeente des corps, chute des corps. Galilée a découvert le
pretfiier la loi de la chûte des corps. III. 404. a. Ses expériences
fur ce fujet. Suppl. III. 173. a. Doftrine de ce philo-
fophe fur la defeente des corps par une courbe. Suppl. III.
173. a. La chûte des corps prouve le vuide. XVII. 373. a.
Elle doit être attribuée à l’imptilfion de quelque fluide invi-
fible. VII. 112. a. Voye^ P e s a n I e u r . Ligne de la plus vite
defeente 4h brachyfiochrone. II. 392. a. Ligne ifochrone par
laquelle on fuppofe qu’un corps defeend lans accélération ;
écrit de Léibnitz fur cette ligne. VIlI. 926. b. Defeente tau-
tochrone. XV. 943. b. Ligne la plus courte que parcourroic
un corps tombant obliquement à l’horizon. IV. 390 b. Accélération
de la chûte des corps. L 60. b. Diverfes hypo-
thefes pour en expliquer la caufe. 60. b. Ci. a. Cette caufe
démontrée : l’efpacc parcouru confidérc comme un rcélangle
compofé du tems & de la vîteffe. Ibid. a , b. Loi de l’accélération
des corps dans leur chûte ; conféquence de cette loi*'
62. a. Loix de la chûte des corps graves. X. 837. b. 838. a.
Méthode de déterminer l’efpace que parcourt en un tems donné
un corps pefant qui tombe perpendiculairement. Xll. 296.
a. Rapport de l’efpace que parcourt un corps , en tombant
avec la longueur du pendule à fécondes. XIV. 838. b. Lignes
qu’un corps tombant d’une hauteur confidérable doit décrire,
en fuppolant qu’il fe meut circulaircment par le mouvement
diurne de la terre, & perpendiculairement par. la force de
la pefanteur. XVII. 614. ¿..632. a. Eftimation de la force de
preflion d’un Corps d’un poids déterminé , tombant d’une hauteur
donnée. XII. 609. b. Vîteffe d’une goutte de pluie en
tombant. Suppl. IV. 420. a. Force* qu’acquiert une goutte
d’eau en tombant dans le vuide. XII. 793. b. Pourquoi tous
les corps ne defeendent pas également vite dans l’air. XIV.
199. a. Tems qu’une pierre mettroit à tomber de la furfâce
de la terre au centre. Suppl. II. 703. a. Table relative à la
chûte des graves. Suppl. iV. 883. b. Loix de la delcente de»
corps par un plan incliné. VIQ. 632. a. XII. 692. b. Defcent»
d’un lolidc dans un fluide fpécinqucment plus léger. XV«'
444. a. Vîteffe de la chûte des corps fur la furface de chaque
planete. Suppl. IV. 308. a , b.
D e s c e n t e des planètes vers le foletl. { Afiron. ) tems qu’elles
cmploycroient à tomber par une ligne droite, fi la force de
projcérion qui les anime 8c leur fait décrire des orbites étoic
détruite. Regle qui fert à faire ces calculs. Suppl. H. 703. a.
D e s c e n t e du juge ou fur les lieux. { Jurifp. ) Quels font
les différent cas dans lefquels il convient que le juge voie
les chofes par lui-même, 8c qu’il entende les parties fur le
lieu. Ce que prononce là-deffus l’ordonnance de 1667. Quel
eft le juge qui peut être commis pour la defeente , lorfqu’elle
eft. ordonnée dans une cour fouvcrainc ,• 8c dans les autres
fieges. IV. 876. a. Formalités obfervées par rapport à la defeente
fur les lieux. L’ordonnance de 1067 a abrégé l’ufage
qui fe pratiquoit de faire recevoir en juftice les procès-verbaux
des defeentes. Défendu aux commiffaires de recevoir
aucun préfent, &c. Du paiement des juges employés en différentes
commiffions hors le lieu de leur domicile. Chaque
£ arrie eft tenue d’avancer les vacations de fon procureur, vc.
e procès-verbal de defeente étant fini , le procureur le plus
diligent peut en donner copie à l’autre , 8c trois jours après
pourfuivre l’audience, &c. Ordonnance 8c auteurs à confuir
ter. Ibid. b. ,
D e s c e n t e du foffé. (Guerre des fieges ) Deux fortes de
defeentes, la fouterreine, 8c celle à ciel ouvert. Defcription
de la première. On en fait ordinairement deux ou troispour
le paffage du foffé. La galerie fouterreine doit former une
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nnrte oui fe termine à-peu-près vers le fond du foffe foc.
Movcn pour y parvenir. En quel cas la defeente fouterreine
Arntfp nratiquer.En quel cas la defeente à ciel ouvert s’exécute :
en quoielle confiftc, 8c comment on la fait. IV. 877. a. Inconvénient
de la manière dont elle fe pratiquoit autrefois. Ibid. b.
D e s c e n t e . (Marine. Art milit.) Celles que doit fe propo-
fer en tems de guerre un prince qui a une marine. Suppl. II. .
162. b. Ufage des galères pour favorifer les defeentes oc pour,
s’y oppofer. Suppl. III. 169. b.
D e s c e n t e , ( Comm.) Droit d’entree pour les vins a bordeaux.
Barques de defeente. Defeente , tranfport des fols
dans les greniers. IV. 877. b.
D e s c e n t e , Hernie. { Chirurg.) IV. 877. b.
Defeente, terme employé dans la coupe des pierres, en
hydraulique 8c en vénerie. IV. 877.' b.
DESCHARGE , {Jurifp.) aélepar lequel^ quelqu un eft
tenu quitte d’un engagement. Différence qu’on met entre
quittance & décharge. Elle peut être donnée fous-foing prive ,
par notaire ou par jugement qui prononce la décharge. IV.
877. b. Quelquefois le laps de tems opere la déchargé d une
partie. Exemples. Ibid. 878. a.
D e s c h a r g e r , {Jurifp) Décharger d’une demande. Décharger
de l’accufation. Mettre hors de cour fur 1 accuiation : différence
entre ces deux expreflions. IV. 878. a. Voye^ D é c h a r g é .
DESCHENEW ; relation de fos voyages au nord de
l’Afie. Suppl. I. 636. b. 637. a. 642. a. .....
DESÇHT-KITCHAK , nom d’un peuple d Afie : remarque
fur le pere de ce peuple. II. 488. a.
A DESCOUVERT. {Jurifp. ) IV. 878. *.
DESCRIPTION. ( Hifi. nat.) Décrire les différentes produirions
de la nature. Les deferiptions ne Deuvent être utiles
qu’autant qu’elles font reftreintes à de juftes bornes , 8c af-
iujetties à de certaines loix. Plus un corps eft compofé, plus
il eft néceffaire de décrire les détails de fon organifation,
pour en expofor le jeu 8c la méchanique. IV. 878. a. Lorfqu’on
décrit un être, il faut obfervcr les rapports qu’il a
avec lès autres êtres de la nature. Dans cette vue, les dcl-
criptions doivent être faites dans un plan fuivi ; mais on ne
peut fe difpenfer de le changer en paffant d’un reene à un
autre. Connoiffances qu’on fe propofe d’acquérir ou de donner
en décrivant les obje-ts de chaque regne en particulier. Ibid. b.
Deferiptions dans l’hiftoire naturelle. VIII. 226. a , b. Celles
des anciens prcfquc toujours incomplettes. III. 298. a. 643.
a. De la delcription des plantes. Suppl. II. 28. a.
D e s c r ip t i o n . ( Géom. ) Defcription des courbes de deux
manières , ou par un mouvement continu , ou par plufieurs .
points. Moyens fort ingénieux de tracer plufieurs courbes ,
donnés par M. Maclaurin.La defcription par points préférée.
IV. 878. b.
Defcription des courbes par plufieurs points , préférable à
celle qui fe fait par un mouvement continu. V. 318. a. Sur la
defcription des courbes , voye^ encore IV. 381. a , b.
D e s c r ip t i o n . ( Bell. /«/.) Les grammairiens fo contentent
de deferiptions ; les philofophes veulent des définitions. IV.
878. b. Une defcription ne fait pas connoitre lachofo à fond ,
parce qu’elle n’en renferme pas les attributs eflenticls 3 elle
ii’eft pas une réponfo à la queftion quid eft, qu’eft-il ? mais
à la queftion quis eft, qui ell-il ? Elle fert donc principalement
à faire connoitre les finguliers 8c les individus. Elle
eft la figure favorite des orateurs 8c des poètes j diverfes fortes
de descriptions ; celles des chofes , des lieux , des tems ,
des perfonnes. Pourquoi dans les deferiptions bien faites,
ce qui eft défngréablc à voir nous plaît fi fort. Cependant
la defcription des belles chofes plaît infiniment davantage.
Une des plus grandes beautés de l’art des deferiptions, eft
d’exciter une lècrcte émotion dans l’efprit du leéleur. Ibid.
879. a. Les mêmes paffions qui nous font défagrcables en tout
autre tems, nous plaifont lorfqu’clles font excitées par de belles
deferiptions. Il eft digne d’un grand maître de raflcinbler dans
fes deferiptions toutes les beautés poffibles. Exemples. Ibid. b.
Defcription. La defcription ne fe borne pas à caraélérifer
fon objet j clic en préfente fouvent le tableau dans fes détails
les plus intéreffans 8c dans toute fon étendue. Ici ce
goût confifte à bien choifir , Suppl. II. 703. a. i°. l’objet
que l’on veut peindre j 20. le point de vue le plus favorable
à l’effet qu’on fo propofe ; 30. le moment le plus avantageux
,fi l’objet eft changeant ou mobile. Ibid.b. 4°.Les traits
qui l’expriment le plus vivement, 8c les contraftes qui peuvent
le rendre plus faillant 8c plus fonfiblc encore. Cet article
renferme fur chacun de ces points, les détails les plus
intéreffans. Ibid. 704. a. Voyez Narration , Efquijfe.
Deferiptions. La poéfie deforiptive a bien plus de mérite
• à peindre la nature toute nue , qu’à l’envelopper des voiles
de l’allégorie. Suppl. I. 302. a. Différence entre defcription,
image 8c tableau. Suppl. III. 562. a. Des deferiptions poétiques.
Suppl. IV. 424. b. De l’art des deferiptions en peinture
8c en poéfie. Suppl. III. 318. a. Deferiptions dans la
poéfie épique. V. 830. b. Defcription appelléc éthopée8chypothy-
pofe. IV. 36. é.VIlI.418. a,b: Voy. Image, Efquijfe, Tableau.
Tome I,
Defcription de lieux ou topographie. XVI. 420. a.
DESDIT. {Jurifp.') Chez les Romains , ceux qui fe fian-
çoient, fe donnoient mutuellement des arrhes, bc. Cas imaginé
dans les établiffemens de S. Louis , par lequel on peut
connoitre la dilpofirion de la loi par rapport aux arrhes
concernant le mariage. Auteurs à confulter. IV. 879. b.
DESENFLURE. ( Médcc. ) Caufes qui peuvent la produire.
Le prognoftic différé félon diverfes circonftances ici
indiquées. IV. 880. a.
DESERGOTER ; {Marech.) cette opération inconnue à
Paris eft fort en ufage en Hollande. IV. 880. b. :
DÉSERT. ( Hifi. Jacr. ) Colonne de nuée qui accompa-
gnoit les Ifraélitcs dans le défort. XI. 278. b. 279. a , b. Comment
, félon le rapport de Tacite, ils trouvèrent moyen.de
s’y défaltérer. 486. a. Manne du défert. X. 43. b, &c. Station
des Ifraélitcs au défert dans un lieu nommé Raphidim. XIII.
794. a. Murmures dont ils fe rendirent coupables au défert
X. 876. ¿. Idole qu’ils y adorèrent. IX. 128. a. Leur cam-,
pement à Salmona dans le défert. Suppl. IV. 713. a. Défcrts
qu’habitoient les premiers religieux d’Egypte. XI. 398.- b.
Dèferts d’Afrique. XIV. 300. a , b. Delcription d’un défort.
Suppl. III. 629. a.
DÉSERTEUR. {Art milit. ) Peine des déferteurs. Dans
l’ancienne Eglife, on les excommunioit. Ce qui arrive lorf-
que plus de deux déferteurs font arrêtés enfemble. Les corn-
mandans des provinces ne peuvent furfeoir l’exécution. Formalités
obfervées , lorfquc le criminel doit être livré à l’exécuteur
de la juftice, ou qu’il doit être paffé par les armes, 8c
après l’exécution. IV. 880. b. ' _
D é s e r te u r . ( Morat". Politiq, ) Sentiment de M. de Mon-
tefquieu fur la peine qu’il faudroit infliger aux déferteurs;
Loi qu’avoit faite Charondas contre les déferteurs. Origine
de la peine de mort infligée en France. Une des caufes qui
rendent les déferrions fréquentes. Pourquoi les déferrions
croient rares chez les Romains. Examen de la queftion s’il
eft permis de fe fervir à la guerre des déferteurs de l’armée
ennemie 8c des traîtres qui viennent s’offrir. IV. 881. a.
Défertcur : voyez Transfuge. XVII. 831. ¿.—837. a. Différence
entre transfuge 8c déferteur. XVI. 347. a. Réflexions
fur les moyens d’empêcher la défertion, 8c fur les peines à
infliger aux déferteurs. XVII. 4 p . b. Comment le roi de Pruffe
punit ceux qui font coupables de deux déferrions. XIII. 92. a.
DÉSERTION d'appel. { Jurifp. ) Un appel eft défort, lorf-
qu’il n’eft pas relevé dans le tems. Peine de la défertion d’appel.
De la défertion d’appel chez les Romains. Ufages des
apôtres ou libelles appellatoires. L’appel doit être relevé par
des lettres de chancellerie ; autrement il eft défert; mais il
faut faire prononcer la défertion. Appointement offert à l’ap-
pellant, lorfqu’il a comparu fur la demande en défertion. Le
premier appel étant déclaré défert, lappellanten^peut inter*
tetter un autre , &c. Ce qui fo pratique pour éviter le circuit
d’appels. La défertion d’appel n’a pas lieu dans les appels
comme d’abus, ni en matières criminelles. Loix 8c ordonnances
à confulter. IV. 881. b.
Défertion , Lettres de. IX. 421. b.
Défertion d’un bénéfice. Après un an de l’abfonce du bénéficier
, on peut obtenir provifion du bénéfice vacant par dé-
fertion, &c. IV. 882. a.
Défertion des héritages. Elle eft fort différente du déguer-
piffement 8c du délaiflement. Les terres défertes font différentes
des termes hermes , terres gayves, communes, ou
vains pâturages. Si les héritages déferts font chargés de rentes
foncières, le bailleur n’eft pas pour cela en droit de rentrer
dans fon héritage. Selon quelques coutumes , le feigneur
peut reprendre les héritages dont le propriétaire a palfo
trois ans fans labourer. Différence pour les vignes tenues à
rente. Ce que peut faire le bailleur, fi la rente eft à prendre
en nature de fruits. Selon quelques coutumes, le premier occupant
peut cultiver des terres défertes. IV. 882. b.
DESESPOIR. (Moral.) Différentes maniérés dont cette
paflion agit fur l’c'forit des hommes. Les aérions du défefpoir
font quelquefois fondées fur un nouvel efpoir qui pprte à
tenter toutes chofes extrêmes. IV.,882. b.
DESHAYS, {Jean-Baptifle) de Rouen. Suppl. IV. 683. a.
DÉSHÉRENCE, ( Jurifp. ) droit du roi ou des feigneurs,
qui confifte à prendre les biens d’un homme décédé ab in-
teflat. Le droit de déshérence ne doit pas être regarde comme
un droit de fuccéder. Différence entre le droit d’aubaine 8c
celui de déshérence. Origine de ce droit. IV. 882. b. Comment
les Grecs & les Romains appelloient les biens vacans. Ce
qu’on obfervoit chez ces derniers , à l’égard des biens à litre
de déshérence. Ce droit a eu lieu en France dès le commencement
de la monarchie. Depuis quel tems les feigneurs
haut-jufticiers y ont participé. Les feigneurs de fiefs ont long-
tems prétendu avoir les déshérences au préjudice des feigneurs
Amplement haut-jufticiers. Quelques-uns prétendent
que ce n’eft point au droit romain , mais à l’ufage des fiefs
& des mains-mortes , que l’on doit rapporter l’ordre des
fucceflions établi par la plupart des coutume , 8c fingulie-
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