
720 F I C
de colle qui fert k lier les démens terreux de la fibre. L’air
fixe ù it une partie principale de cette colle. C ’eft apparemment
A la collé animale qu’appartient principalement la force
morte par laquelle les élémens de la fibre s'approchent fur
cette colle, lbid. A. fo y e r GLUTEN. Les fibres , proprement
dites, fe trouvent plus fréquemment , regut dans les pa_r_ti_es où la
nature n’a pas voulu qu’il fe répandit de la graine , & dans
les intervalles des faifccaux des fibres les plus fines. Ufage des
lames. Elles ont la môme force morte que les fibres. Eftetp de
cette force. La. diverfité des tempéramens paroît dépendre
du plus ou moins de fermeté des fibres fíe des hunes, La fibre
entre dans la compofition de toutes les parties folides du
corps humain. Elément de la fibre mufculairc. Lu mobile du
cerveau fe forme naturellement en fibres, lbid. 36. a.
Fibres. Considérations fur celles du corps humain. Suppl. 1.
732. b. 733. a. Leur fondation dans le foetus. Suppl. l l l . y i . a .
Fibres longitudinales fíe circulaires. IX. 688. a. Fibres mufculai-
res. X. 884. b. 889. b. Suppl. III. 97y.a,b. Fibres nerveufes. XI.
100. a , b. Fibres tendincufcs. Suppl. III. 978. a , b. Forces
contraélives des fibres animales j force morte , irritabilité ;
force nerveufe. 663. a , b. 664. a , b. Etat de diftraéliüté
continuelle où font les fibres qui entrent dans la ftruélurc du
corps de l’animal. V. 875. a. Les fibres du corps animal confédérées
comme l’expanfion d’autres fibres. VI. 285. b. Pourquoi
nos fibres font fufccptiblcs d’allongement fíe d’accour-
ci(Terncnt avec élafticité. 326. a. De la trop grande extenfion
des fibres. lbid. b. De leur laxité. IX. 327,a ,v . XIV. 32.a. De
leur rederrement. XIV. 186. b. Effets de l’eau fur les fibres.
Suppl. I. 75,6. a.
F ib re . ( Pfycholozie) L'ufage que M. Bonnet de Gcneve
a fait de la théorie des fibres dans fon EJfai fu r l ’ame, cft fi
intércffant, qu'on a cru devoir en faire la matière d’un article
particulier. Liaifon intime des feus avec l'ame. Empire
qu’elle exerce fur les organes fíe fur les membres. Suppl. III.
Jl 6. a. Du fiege de l’ame dans le cerveau. En admettant ce
iege , on doit le confidércr comme un centre où tous les
nerfs vont rayonner. Comment les objets excitent dans les
nerfs des vibrations ou des mouvemens qui fe communiquent
li l’ame. Du plus ou du moins de mobilité du genre
nerveux, dépend le plus ou le moins de vivacité des lcnfa-
tions. D'où dépend le tempérament d'une fibre, ou fon
aptitude à céder à l’imprcffion de l’objet. lbid. b. Caufe de
l’agrément ou du défagrément que procurent les différentes
fenfations. De l’aélion de l’ame fur les fibres, fíe de l’effet
qu’elle produit fur elles. Effet de l’attention. Tout ce qui tend
ii augmenter ou à diminuer la quantité du fluide nerveux,
augmente ou diminue l’aéliviré des fibres. lbid. 37. a. DivcrfeS
confégucnces intéredantes que M. Bonnet a tirées des principes
qui viennent d'étre Cxpofés. lbid. b.
FlBRE ou VENULE. ( Minéral. ) VI. 673. b.
F IBRILLE. ( Anatom. ) diminutif de fibre. VI. 675. b.
FIBULA , ( injlr. de c/ururg.) cfpccc de boucle ou d'anneau
par lequel on empéchoit les jeunes hommes d'avoir
commerce avec des femmes, lorfqu’on penfoit que cela fe-
roit contraire h la fanré. Defcription de l’opération par laquelle
on attachoit cette boucle. Ou a confervé cette opération
dans la vétérinaire pour empêcher l'accouplement du
cheval avec la jument. VI. 673. b.
Fíbula. Additipn k cet article de l’Encyclopédie. Suppl.
III. 37. b.
3ui F lC , ( Chirurg. ) tumeur qui reffemblc à une figue, & peut s'attacher fur toutes les parties du corps. Maniere
e la couper. Comment elle fe guérit dans la maladie vénérienne.
V f. 675. b. Voyez Condylome. Epigramme de Martial
, par laquelle on a pu trouver que les maladies vénériennes
exiftoient dans Rome. lbid. 676. b.
FlC , ( Maréch. Manege ) cxcroiffanccs fcmblablcs aux verrues
ou porreaux dans l’homme. Leurs caufes, leurs effets,
leurs remedes font audi les mômes. Ces cxcroiffanccs n’ont
rien de dangereux. Leurs différentes figures. Maniere de les
détruire. VI. 676. a. Voyez Suppl. 111. 409. b. .
FlC, vulgairement crapaud, (Manege. Maréch.) excroiffance
fbngueufe qui nait ordinairement dans le corps fpougieux
d'où la fourchette tire fon nom fíe fa figure. Quels font les
chevaux fujets à cette maladie. Ses caracteres plus ou moins
bénins. Accidens qui peuvent quelquefois raccompagner.
On ne fauroit en commencer trop tôt le traitement. £11 quoi
il confifie. VI. 676. b. V o y e z Suppl. III, 41 «, b.
FICHES. ( Ar t milit. ) VI. 6 7 7 . a.
F ich e s , ( Luth. ) efpecc de chevilles pour les clavecins,
épinettet, pialtérions, b c . Leurs deferiptious 8c leurs différences
, félon les inrtrumens auxquels elles appartiennent.
V I. 677. b.
V I f 677*/» ^ ^ rumcm * Pl(iner les traits ou poncis.
F ic h u , (Strrur.) Ul«c> de fcrmciure ft.r lcfqucllej fe
meuvent les portes durmoirei, 1« fenêtres. Fiches il vafe;
fiche, de bnfttrc ; fiches h fldlcs dc por[C. cac|K r e .
fiches a noeuds. V I. 677. b. *
F I C
X v ï î “ * Cm “ “ c Fartie i a ouvrages de ferrure,le.
F ic h e . ( ¿ fm d t c m , , & a u r a ) Détails fur leurs ufa'.e.
& fur ceux des jetions. VI. 678. a Bt*
I l ï o i W s Ê È En S S lc “ 4 diffarc de Ig l
F1CHTELBERG , ( Géogr. ) montagne d’Allemagne dans
le cercle de Francontc. Circonférence de fa b a f c .W w
ttons qu’on en tire. Defcription de cette montagne.
qui en fortent. Suppl. IJI. 37. b. c cs
F IC 1N. ( Marfille) Obfcrvations fur ce philofophc. XII
FICÔlDES. {B o ta n .) Caraélcrcs de 1
VI. 678. ■ genre de plante.
b.
F ic o id e s . ( B ot. exot. ) Cette plante n’eft connue que
des botaniftcs & des curieux. Defcription de cette plante
8c de toutes fes parties. Les Hottentots fe nourriffent de
fon fruit. Grand nombre d’cfpcccs de ficoides, qui font cultivées
en Angleterre. En quoi le ficoïde reffemblc au figuier
d’Inde , avec lequel il ne faut cependant pas le confondre
ni avec le bananier. Les ficoides font prcfquc tous oriei-
naires d’Afrique. Lieux où ils croifTcnt. V L 678. b. Comment
on les multiplie 8c on les cultive. Leur durée. Il y
a quelques cfpcccs que l’on doit multiplier de graine tous
les ans. Figure 8c apparence de leurs feuilles. Fleurs blanches
qu’elles produilent en feptembre. Précautions k prendre
pour que cette efpecc paffe l’hiver. Autre efpecc de fi-
coïdes nains. Culture des cfpcccs en buifion dont la tige cft
ligneufe. Les ficoides font trés-diverfifiés par la couleur de
leurs fleurs. Ficoïde appcllé par les Anglois diamond-plant,
1 un des plus rdfiiarquablcs. Ouvrages à confultcr fur fa culture
, 8c fur celle des autres ficoides. lbid. 679. a.
F IC T IO N , ( Belles-lett. ) produélion des arts qui n’a point
de modelé complet dans la nature. L’imagination compofe &
ne crée point. Quatre genres de fiétions, le parfait, \exar
géré, le monjlrueux 8c le fantajlique. Ce qu’on entend par la
fiélion qui tend au parfait : elle cft cffcnticllc k tous les arts
d’imitation. Modèle intellcélucl fur lequel travaillent les ar-
tiftes. La beauté de compofition n’eft pas toujours un affem-
blagc de beautés particulières : elle confifte dans le choix des
moyens le plus capables d’émouvoir l’ame, de l’étonner 8c
de l’attendrir. C ’eft dans les compofitions morales que le
peintre a befoin de l’étude de la nature la plus profonde.
Horace dans la peinture des moeurs biffe le ch oix, ou
de fuivre l’opinion, ou d’obfervcr les convenances. Réflexion
de l’auteur fur cela. VI. 679. b. La fiélion doit être
la peinture de la “ vérité , mais embellie , animée par
le choix 8c le mélange des couleurs qu’elle puife dans
la nature. Il n’y a point de tableau fi parfait dans la nature,
auquel l’imagination n’ait encore h retoucher ; 8c il en cft
du moral comme du phyfique. C ’eft un monde nouveau
qu’on demande aux arts, 8c non le monde tel qu’il cft. La
beauté morale a des réglés fixes , ainfi que la beauté phyfique
; mais plus l’idée de la belle nature cft déterminée,
moins lc choix en cft arbitraire, 8c plus l’imitation en cft
difficile. C ’eft fur-tout dans la-partie morale que nos idées
fe font étendues, lbid. 680. a. Cependant dans cette partie
même, le génie n’eft pas fans reffourcc, 8c la fiélion peut
encore y trouver de nouveaux tableaux à former. La nature
phyfique cft plus féconde 8c moins épuifée. La peinture
eft encore aux premiers pas de fa carrière. Cependant
dés qu’un génie audacieux 8c môle a conduit le pinceau , en
a vu éclort e des morceaux fublimes. Q u ’on ne dife point
que les fujets pathétiques 8c pittorefqucs font rares, l’hif-
toire en cft femée, 8c la pocfic encore plus. Exemples de
quelques fcencs de nos tragédies qui fourniroient d’admirables
fujets au peintre, lbid. b. Les talcns vulgaires fe per-
fuadent que hors de la mythologie, il n’y apoint d’invention.
Mais que les hommes de génie fe nourriffent de l’hiftoire,
ils feront furpris de fe fentir élever au-deftus d’eux-mêmes.
Pourquoi les peintres qui ont fait fouvent une galerie de
la vie d’un homme, n’en feroient-ils pas d’une feulé aélion ?
On a trouvé plus facile d’exagérer la nature que de l’embellir
; de-là le fécond genre de fiélion que nous avons annoncé.
L’exagération fait ce qu’on appelle le merveilleux de
la plupart des poëmes , 8c ne confifte guere que dans des
additions de mafie, de forme 8c de vi telle. Mais f i , on
exagérant dans le phyfique 8c lc moral, le génie prhfeate
les plus belles proportions de la nature idéale ou réelle
qu’il veut imiter , il n’eft plus diftingué du parfait que par
un mérite de plus. C ’eft fur-tout clans le mélange du mo*
ral avec lc phyfique qu’il cft difficile de paflcr les bornes de
la nature, fans altérer les proportions, lbid. 681. Lelprjt
métaphyfique feroit un mauvais juge en fait de fiélion ; mais
non l’ciprit philofophiquc , ce qu’il cft efTcntieldc diftinguer.
Ufage de l’ciprit philosophique dans les arts. Il n'eft rien qu
les peintres oc les poètes n’aient imaginé pour interefler pa
la iurprife ; 8c la môme ftérilité qui leur a fait exagère
la nature , la leur a fait défigurer. Mais ils B 0IP P®3 juÿ
F I D
, . ii,„raux à imiter fes erreurs qu'à étendre fçs limites:
p n re majlrucux. U & C t genre de fiftion conft-
dfa? comme fymbole , | & <» vraifcmUincc ,
“ il a a,un ics difficultés. Règles de proportions & d en-
ftmblc auxquelles l’imagination doit i’affu/ettir en traitant
„ „.„ re . Pour paflcr du monftrueux au fantafiiqiie, le dé-
réelcment n'a eu que la barrière des convenances à franchir.
Ccecnrc cft l’aflemblagc des formes les plus difnaratcs , fans
mroareffion, fans proportion , fans nuances. lbid. 68a. a.
t )u é les deflinateurs fe foient égayés quelquefois à laifler
afier leur crayon pour voir ce qui réfultcroit dun aflem-
blage de traits jettés au hazard , on leur pardonne ce badinage
; mais ce qu'eux & les pcimres n'ont pas dédaigné de
faire , a été d'employer ce genre extravagant à la décoration
des édifices les plus nobles. Détail 8t critique que Vl-
truve donne de ce genre. Le grotcfquc de Calot n elt point
ce que nous avons entendu par lc genre fantaftique. Le
coût des contraftes que McfTonicr a porte fi loin n en elt
pas moins éloigné. Le fantaftique n’eft,fupportablc que dans
un moment de folie ; lc monftrueux ne peut avoir que lc
mérite de l’allégorie ; l’exagéré dans l'affcmblagc du moral
8c du phyfique , tombe dans des difproportions choquantes
8c inévitables ; la fiélion eu beau cft donc le fcul
genre fatisfaifant pour lc goût , intéreflant pour la raifon ,
& digne d’exercer le génie. lbid. b. Sur la queftion, fi la
‘fiélion cft cfTcmicllc à la poéfic » .voyez Didaéltque, Epopée,
Image & Merveilleux.
Fiélion. De la fiélion dans la poéfic. XII. 837. b. Deux
fortes de fiétions , les unes de réc it, les autres de ftvlc.
IV . 970. b. La fiélion n’eft pas cfTcnticlIc à la poéfic. lbid.
Fiétions nées de l’abus des termes métaphyfiques. I. 46. b.
Différentes origines de fiétions. VI. 342. b. 8cc. Fiélion morale
dans lc poeme épique. 349. » , A. Fiélion dans lc genre
grotcfquc. V il. 966. b. Proportion qui doit régner dans toutes
les parties d’une fiélion. V lI I . 819. A. Des ornemens que
la fiélion prête k la poéfic. X. 559. a. De la vraifcmblancc
dans les fiétions. XVII. 484- A. Voyez Mythologie.
FIDÉI-COMMIS. ( Jurifpr. ) Les fubftitutions dont il cft
parlé dans les loix romaines, ne doivent s’entendre que des
fubftitutions dircétcs, 8c non des fubftitutions fidéi-commif-
• faircs. Ce qu’on entend par celles-ci. Chez les romains . l e s
fidéi-commis étoient comparés aux legs per damnationem. Les
unes 8c les autres ne produifoient qu une aélion pcrfouncllc
e x teflamento. Magiftrat devant lequel l’aétion s’en intentoit.
Suivant l’ancien droit, les fidéi-commis étoient préfque toujours
inutiles. Il étoit autrefois néccffairc pour la validité
des fidéi-commis qu’il y eût un héritier inftitué. Formalité
des paroles qui étoient néccffaircs pour les fidéi-commis,
abrogée par Conftantin, Confiance 8c Confiant. Autre cor-
reétion faite par Juftinicn. VI. 683. a. Preuve admife autrefois
du fidéi-commis verbal. Ceux qui ne peuvent tefter, ne
peuvent faire de fidéi-commis. Il doit être fait au profit d’une
perfonne capable 8c fans fraude. L’héritier chargé de rendre
après fa mort l’hérédité, doit aufii rendre le prélegs. L’héritier
grevé de fidéi-commis cft tenu de donner caution : cas
exceptés. Lc fidéi-commiffairc peut obliger l’héritier grève
de faire inventaire. Différence k faire entre l’héritier fiduciaire
8c l’héritier inftitué. L ’héritier g re v é , &c. peut retenir
la quarte trébcllianique. lbid. A. Voyez Subjlitution.
Fidéi-commis caduc. VI. 683. A.
Fidéi-commis à la charge délire. VI. 683. A.
Fidéi-commis conditionnel. VI. 684. a.
Fidéi-commis contraéluel. VI. 684. a.
Fidéi-commis éteint. VI. 684. a.
Fidéi-commis graduel. VI. 684. a.
Fidéi-commis légal. VI. 684. a.
Fidéi-commis linéal. VI. 684. a.
Fidéi-commis mafeulin. VI. 684. a.
Fidéi-commis ouvert. VI. 684. a.
Fidéi-commis particulier. VI. 684. a.
Fidéi-commis perpétuel. Réduélions faites de ces fidéi-com-
mis. V I. 684. a.
Fidéi-commis pupillaire. V I . 684. A.
Fidéi-commis pur 6* fimplc. VI. 684. A.
Fidéi-commis réciproque. VI. 684. A. , .
Fidéi-commis tacite. Ces fubftitutions ne fe font ordinairement
que pour avantager une perfonne prohibée. Loix qui
défendent ces difpofitions indirectes. Preuve tcftimoniale admife
lorfque les héritiers attaquent une difpofition contenant
un fidéi-commis tacite. On peut encore faire affirmer
le donataire qu’il n’a point intention de rendre les biens a
une perfonne prohibée. VI. 684. A.
Fidéi-commis univerfel. VI. 685. a.
Fidéi-commis, tranfhiijfioh pour. XVI. 5<7. A.
FIDEI - COMMISSAIRE. ( Jurifp. ) Héritier fidci-com-
miffairc. Subftitution fidéi-commiffaire. VI. g $ g p g
Fidéi-commiffaire. Héritier fidéi-commiffaire. VIII. 163. A.
Subftitution fidéi-commiffairc.XV. 590. A , 8cc. 593. a , 0.
Suc ce (lion fidéi-commiffaire. 599. a,
Tome I,
FIDE-JUSSEUR, {Jurifpr.) caution. En quoi le fidéjtif*
feur eft différent du co-obligé. L’intervention du fidéjuffeuf
n’éteint pas l’engagement du principal obligé. Par l’ancien droit
romain , le créancier pouvoit s’adreffer dircélement au fidé-
juffeur. Corrcâions faites k la loi fur ce fujet par Adrien
8c par Juftinien. Les bénéfices accordés par ces empereurs
aux fidéjuffeurs leur font devenus prcfqu’cntiércmen.t inutiles
aujourd'hui. Les fidéjuffeurs s’obligent aujourd'hui fans aucune
folcmnité de paroles. Exceptions qui périmant l’obligation
principale, fervent auffi au fidéjflffcur. VI. 683. a. Lc fidé-
luffcur qui a payé pour le principal obligé a un recours
contre lui. Loix 6c traités à confultcr. lbid. A. Voyez Co-
FIDÉJUSSEUR. f lM j ja
FIDÉ-JUSSION. Rapport 8c différence entre la ftdc-juf-
fion 8c le conftitut. X v l l . 764. A.
FIDELE. ( Théolog. Hift. eccl. ) Dans la primitive eglifc ,
ce nom étoit particulièrement affeélé aux laies baptifés , diF
tingués des cathécumencs 8c des clercs. On diftinguoit auffi
la meffe des cathécumencs 8c la meffe des fidèles. Privilèges
dont les fidèles jouifloient dans l’églife. On ne compta en fui te
fous le nom de fidèles que les chrétiens catholiques & orthodoxes.
Divers partages par lcfqucls on voit que /. C. a
fait confiflcr lc caraélerc de fidcle dans l’intime perfuafion
de fa puiffance 8c de fa divinité , dans la confiance , la foi
invariable en fa parole 8c en fa miffion, VI. 68ç. A. Lau-
! teur prévient la conféqucnce qu’on pourroit tirer de ces paf-
fages, par lcfqucls il femblc que toutes les fociétés chrétiennes
qui admettent la médiation 8c les mérités du fauveur,
pourroient prétendre k la qualité de fociétcs de fidèles, lbid.
686. a. - ■
F id e le s. ( Jurifpr. ) Ufage de ce mot dans les'anciens
cartulaircs. Suppl. III. 73 A. ,
FID ÉLITÉ, Confiance. ( Synon.) Différence dans la lignification
8c l’ufage de ces mots. Suppl. III. 37. A.
F id é l it é ; ( Morale) reftriélions que la jufticc doit mettre
k nos engagemens. Equivoques condamnes lorfqu on les cin-
’ ploie en promettant quelque chofe. On ne peut refufer à
un homme , quoique vicieux, les chofes qu’on lui a promi-
fes. 11 cft dangereux d’établir que la foi donnée k un homme
fans foi cft nulle. La bonne foi eft la fource de prcfquc tout
commerce des êtres raifonnablcs. VI. 686. a. ^ r
Fidélité, dans les engagemens. IV. 916. A. V . 67 s. A. XV II.
766. a. Celle des Arabes. Suppl. I. 501. a. foyei^ Fox. Fidélité
des fouverains dans leurs traités. XVI. 533. A.
Fidélité, ferment de. Celui que les, Anglois prêtent au roi.
I. 279. A. Danger d’admettre dans l’état des corps oui prêtent
ferment de fidélité k un fouverain étranger. II. 666. A. Serment
de fidélité du vaffal envers lc feigneur. VI. 2 4 .* , A.
b c . Hommages convertis en ferment de fidélité. V ll l. 234,
b. Serment de fidélité des foldats romains. X V . io i . a , A. 8cc.
Serment de fidélité au roi 8c aux feigneurs. 104. a. Voye^
S ermen t . , / . , /•
F id é lité . ( Morale) La fidélité en amour n eft pas la conl-
tancc, mais c’eft une vertu plus délicate plus fcrtipulcuie
8c plus rare. Avantages qu’elle procure k iin amant. Elle cft
la preuve d’un fentiment très-vrai 8c l’effet d’une probité
bien grande. Il ne faut qu’aimer d’un amour finccre , pour
goûter la douceur qu’on fent k demeurer fixe. ,La fidélité
n’appartient qu’à une aine honnête. C ’eft en examinant ce
qti en amour les femmes font pour nous, que nous verrons
ce que nous devons faire pour elles. Il n'y_» que 1 amour
vertueux qui puiffe donner l’amour fidèle. V I . 686. a.
Fidélité conjugale. Comment les femmes romaines prou-
voient leur fidélité à leurs maris. II. 290. A. Epreuve de la
fidélité des femmes chez les anciens hébreux. V . 203. A. Motifs
qui engagent à la fidélité. VIII. 701. A. La inufiquc employée
autrefois comme un remede alluré pour la fidélité oc
la continence. X. 905..A. Comment les Pfyllcs éprouvoicnt
la fidélité de leurs femmes. XIII. Ç;44- (^0/?m*nIt,,lcs Gau"
lois en faifoient l’épreuve fur les eaux du Rlun. A lV . 251. a.
Symbole de fidélité. XVI. 496. A.
F id é l i t é , (M y th o l.) déeffe des Romains quon prcnoit
à témoin dans fes engagemens. Elle tenoit le premier rang
dans la religion. Comment on la H i
qu’on lit fur quelques médailles ou elle cft dépeinte. Détails
fur fon culte. Numa lui bâtit le premier temple, 8c fit entretenir
l'on culte aux dépens du public. Ce temple réèdifié
par Attilius Collatinus. La flatue de-la fidélité fut placée
dans le capitole , près de celle de Jupiter. Beau partage
d’Ennius fur cette divinité. Dans quel but Numa lut éleva
un temple. VI. 687. a. Fidélité des premiers Romains, op-
poféc à l’infidélité des Grecs. Combien ils avoient dégénéré
fous lc regne d’Oélave. /AW. A.
F id é lité . {Littéral.) Symbole de cette vertu. Suppl. J.
^ F i d é l i t é ; ( l ’ordre de la ) fon itiftittuion par Chriftian V I ,
roi de Danemarck. Marque de l’ordre. SuppA III. 37*.^
FIDENES, {Géogr .) ville du pays des Sabins. Uélaitrc
arrivé dans ce lieu fous lc regne de Tibère. Suppl. III. 37. A.
V V V V v v v v