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réfervoir de même hauteur, mais dont 1 ajutage vane; &
enfuite pour des jets dont les ajutages font égaux, mais dont
les réfervois ne font pas a même hauteur. Deux formules
eiTentielles dans cette matière. Première formule : calculer la
dépenfe des jets venant d’un même réfervoir & avec ditte-
rens ajutages. IV. 859. b. Seconde formule : calculer la dépenfe
des jets venant de différentes hauteurs de réfervoirs
avec les mêmes ajutages. Sur la dépenfe des eaux, voye^ .
Ajutages. Ibid. 860. a. ssajj , , ■
DÉPESCHE, (Hift. moi.) Lettre d affaire qu on envoie
en diligence, & . IV. 860. e. Minlftres chargés des dépèches.
En Allemagne ces couriers fe nonunent e fia fe c I !eurs Pn‘
vilegesS ileur maniéré d’aUer. Dépêches, paquctqu,connent
les Petites. Confeil de dépêches fous Louis XIV. Secrétaire
des dépêches unlverfelles en Efpagne. Confeil des depeches,
une des fonces du confeil du roi. IV. 860. *• .
DÉPHLEGMATION, en quoi elle différé de la defficauon.
^DÉ&LÈGMER AChymic) concentrer. Séparer d’un liquide
comnofé une partie de l’eau qu’il contient. Sujets ordinaires
de la déphlegmadon. Maniéré de faire cette opération. IV.
S6DÉPIÉ DE FIEF , (Jurifa) démembrement de fief. Coutumes
où ce terme eft ulité. Le dépiê de fief arrive en deux
maniérés en ces coutumes. Ce qu’on appelle fairé fon domaine
de fon fief. Ce qui arrive au vaflal quia fait le depié
de fief dans le Maine & fAnjou. IV. 860. b. Ce que deviennent
en Touraine , les pofTeffeurs de portions de fief aliénées. Le
parage eft une efpece de dépié de fief. Ibid. 861. a.
Déf ié de fie f, ce qu’on entend par-là dans quelques coutumes
: peine du dépié de fief. VI. 697. b. ,
DEPILATOIRE, ( Mat. méd. externe ) médicamens qui
font tomber le poil. Les anciens fe fervoient de réfine pour
dépiler. Ce qui peut avoir donné lieu à la coutume de fe faire
ralbr. Les remedes qui arrachent le poil par leur vertu aglu-
tine , ne font pas proprement-dépilatoires. Divers dépilatoires
fimples & compofés. 11 faut ufer de ces remedes avec
beaucoup de précaution. IV. 861. a. Comment les femmes
juives fe donnent un front haut & dégarni de cheveux, ce
qui eft une beauté parmi elles. Les orientaux & les femmes
du ferrail fe fervent fréquemment de dépilatoires. Diverfes
propordons de chaux 8c d’orpiment pour les dépilatoires.
Maniéré de faire ufage de cette poudre. Ibid. b.
iilM 'lÎ Dépilatoire fait avec de l’orpiment 8c la chaux vive , XI.
665. b. avec une forte de vitriol & de la chaux vive. XIV.
441. b. Hommes & femmes cui chez les Romains étoient
employés à dépiler le corps. VII. 1018. b.
DEPLÉTION1 (Médec.) terme employé par M. Quefnay
dans fon art de guérir par la faignée. Deux effets de cette opération
, la dépletion & la fpoliation. La dèplédon eft promptement
réparée, mais non pas la fpoliation. IV. 86r. b.
DÉPONENT, ( Gramm.) Pourquoi certains verbes font
appellés de ce nom. M. de Valenge les appelle verbes maf-
qués. Leur terminaifon donne lieu de croire que dans leur
origine ils n’avoient que la lignification paflive. Exemples
qui le font croire. Le tour paflif eft plus dans le génie de la
langue latine que l’aftif ; c’eft le contraire en françois. Comment
on s’écarte de la fignification qui avoit été attachée aux
termes dans les commencemens. IV. 862. a.
DEPOPULATION, voyc^P o p u la t io n .
DÉPORT. ( Jurifp. ) Déport en matière bénéficiale; efpece
de droit d’annates. IV. 862. a. Origine de ce droit. On s’eft
fouvent récrié contre ce droit. Cependant le pape jouit du
droit d’annate fur les grands bénéfices, & à l’égard du déport,
cette coutume a été appellée louable, &c. L’ulage n’en eft pas
par-tout uniforme. Ce qu’il eft dans le reffort du parlement
de Paris, en Normandie. Auteurs à confulter. Ibid. b.
Déport. Prétentions que forment les archidiacres en quelques
diocefes fur l’année du déport. 1.614. a.
Déport, délai. IV. 862. b.
Déport d’un juge, d’un arbitre, d’un expert. IV. 862. b.
Déport de minorité, dans les coutumes d’Anjou 8c du Maine.
Pourquoi ce droit a été introduit. IV. 862. a. Extenfion que
quelques feigneurs ont voulu lui donner. Ce que porte fur ce
droit l’article II des arrêtés de M. de Lamoignon. Ouvrages à
confulter. Ibid. 863. a.
DEPORTATION, (Jurifp.) peine chez les Romains dç
celui qui étoit condamné à palier dans les iiles. Tout ce qu’em-
portoit cette peine. La déportation étoit différente de la rélé-
gation. Loix à confulter. IV. 863. tf.
Les jugemens qui intervenoient dans ce cas n’étoient exécutés
que par provifion. Les évêques ne peuvent ôter les honneurs
Déportation, en quoi elle différé de la rélégation. XIV.
63. b. ,
DEPOSITAIRE, voye[D é p o s t . Tousdépofitairesde jiii-
tice font contraignables par corps à la repréfentation des effets
dont ils font chargés : exception. IV. 121. a.
DÉPOSITION d’un éveque, abbé, ou autre eccléfiaftique.
Cette peinç n’eft encourue que pour des fautes graves. Différence
entre la fuipenfe , la dépofition , la dégradation. IV.
863. a. La dépofition étoit commune dans les premiers fiecles.
eccléfiaftiques, félon un concile tenu en Efpagne en 500.
Ce que prononce fur le fujet de la difpofition un concile de
Châlons. On ne connoiffoit point alors de crimes qui fiffent
vaquer de plein droit les bénéfices. La dépofition des évêques
mile au nombre des caufes majeures. Anciens monumens fur
la maniéré de juger les évêques. Ce que difent fur cette
matière le concile d’Antioche 8c le premier de Carthagc.
Ufage de la France pour la dépofition d’évêques. Ibid. b.
Voyei D e s t i t u t i o n .
Dépofition de témoins. A quoi l’on a égard poiir juger du
mérite d’une dépofition. Les dépofitions fe détruifent quand
elles font contradictoires, ou qu’elles ne s’accordent pas ;
celles auxquelles on s’en tient dans ce dernier cas. IV. 863. b.
Une feule dépofition ne forme pas une preuve. Ibid. 864. a.
Dépofition y celle d’un feul complice ne fuffit pas pour fore
appliquer fes complices à la queftion. III. 766. a. Des dépofitions
des femmes. VI. 475. b. Les enfans reçus à dépofer.
VIII. 739. a. — Voyei TÉMOIGNAGE & TÉMOIN.
D é p o s i t i o n , (Jurifp.) deftitution d’une dignité ou d’un
office eccléfiaftique. On rie dépofe point un fimple prêtre,
on le dégrade. En quoi la dépofition différé de la dégradation.
En quoi elle différé de la fufpenfe. IV. 864. a.
DÉPOSSÉDÉ, ( Jurifp. ) maxime de droit, jpoliatus ante
omnia refiituendus eft. Autorités à confulter. IV. 864. a.
Dépojfédé, afrion que peut intenter celui qui a été dépoffédé
par violence. XIII. 165. a, b. Afrion de dépofféder, appellée
éviflion. VI. 146. b. 137. b.
DEPOST , ( Jurijp. ) la foi du dépôt a été facrée cnez
toutes les nations. A quel point les Romains exigeoient la
fidélité du dépôt. On a obligé parmi nous les dépofitaires à
garder le dépôt, jufqu’à ce que le débiteur ait obtenu mainlevée
des faifies. Le dépôt doit être purement gratuit. Il n’eft
pas permis au dépofitaire de faire aucun pfage du dépôt. IV.
864. a. Le dépofitaire n’eft pas refponfable des cas fortuits,
ni d’une légère négligence. De la loi du dépôt. Deux a frions,
l’une direfte, l’autre contraire, que produit le dépôt. La condamnation
contre le dépofitaire emporte une forte d’infàmie.'
Le dépôt volontaire excédant 100 liv., ne peut être prouvé
par témoins, bc. Cas où le dépofitaire nie le dépôt Des
preuves teftimoniales en matière de dépôt. Jufqu’où s’étend
le privilège du dépôt. La compenfation ne peut être oppoiec
par le dépofitaire. De la preicription en matière de dépôt.
En quel cas on peut faire condamner le dépofitaire aux intérêts.
Condamnation par corps à rendre le dépôt. Ibid. b.
Lorfque le dépôt eft fait fous le fceau du fecret, les héritiers
ou créanciers ne peuvent obliger le dépofitaire à déclarer,
l’ufage qu’il en a fait. Ibid. 865. a.
Dépôt y voyez Dépofitaire. Dépôt judiciaire, voye{ C o n s
i g n a t io n . Faute en matière de dépôt. VI. 438. b. .
Dépôtspublics. Lieux de ces dépôts appellés voûtes en Aile-,
magne. XvII. 476. b. .. i
Dépôt, forcé ou néceffaire. Dépôt de juftice. Dépôt public;
IV.865.tf.
Dépôt volontaire. Loix à confulter fur les réglés du dépôt;
iv. 86<.tf. mÊKÊm
Dépôt civil, greffe civil. Dépôt criminel, greffe criminel.
IV.865.tf.
Dépôts y ( Greffe des) voyez Greffe. VII. 921. tf, b.
Dépôts des fels. IV. 865. tf.
D é p ô t , ( Médec. ) Voye^ S é d im e n t .
Dépôt, (Chirurg.) différence entre abcès 8c dépôt. Gaule
la plus ordinaire des dépôts. IV. 865. a. Voye{ CONGESTION.
Dépôt laiteux, (Médec.) maladie formée par le fejour au
lait dans une partie quelconque du corps. Indication des four-
ces où l’auteur a puifé la plupart des obfervations renfermées
dans cet article. Suppl. II. 098. b. Les dépôts laiteux n ont
ordinairement fieu qu’à la fuite de l’accouchement. Caufes qui
font contrafrer au lait une qualité plus ou moins vicieuie.
Circulation du lait. Parties vers lefquelles il fe porte en
plus grande abondance pendant la grofleffe & après 1 acco -
chôment. Terme au bout duquel la femme s’en trouve n*1
rellement débarraffée. Caufes des dépôts laiteux. Queues 10
les femmes qui y font le plus expolées. Ibid. 699. <*•
fur lefquelles peuvent fe former ces dépôts. Leurs *ai
fâcheuies. Ces dépôts peuvent fe former brufquernent, .
par une congeftion lente; c’eft pourquoi l’auteur lesdiitmg «
en dépôts aigus 8c dépôts chroniques. Signes mû former
diagnoftic de ces maladies. Symptômes des dépôts c „.
ques, Ibid. b. 8c de ceux que nous avons appellés a>gUs’
pathognomonique de toutes les efpeces ae dépôts
Defcription dés différentes efpeces de dépôts chronm '
Maladies qu’ils caufent félon les parties où ils fe formen - *
700.tf. Accidens qui forment le diagnoftic des dépôt 15
diverfes maladies qui en font les fuit«5- f$> • ,* iir
chaîne de ces maladies. Prognoftic. Indications à remplir dans
le traitement. Remedes. Ibid. 701. b. _ „ fa_er cuçz
DEPOUILLES, (Art milite ) manière de les partage
D E R
tV 86ç. et. A qui elles appartenoientfuivant la dif-
loe Grecs. • J s , Romata!, prlldence & circonfpeflion avec
hquêhe !e général diftribuoit quelquefois le pillage aux foldapi>
ou«/« militaires chez les Romains. X. ? 13. Dépouilles
^DépouietE? (Gmo. en bois) taillé ou gravé en dépouille.
IV. 1098. tf y b. Errata.
D ÉPO UILLE, ( Gravure en bots) ouvrages taillés ou graves
en dépouille. Suppl. II. 7° 3- "■ Voyez Gravure en bots.
DÉPOUILLE de ferpent. (Mut. méi.) Vertu qu on attnbuoit
autrefois à ces peaux. IV. W v | |
DÉPOUILLES, (Slufon) IV.86c.b. .
DÉPRAVATION. (Médec.) Dépravation des fonfrtons,
lorfqu’elles fe font fans réglé & fans conformité à l’état naturel
L’appétit naturel par exemple peut être léfe de quatre
maniérés; IV. 865. b. Comment la refpiration peut pecher
par dépravation ; le jugement être léfé par dépravation.
DÉPRÉCATIF, ( Théol.) maniéré d’admimftrer quelqu un
des facremens. Chez les Grecs, la forme dWoluaon eft
déprécativé. Tems où l’on joignit dans l’éghfe launela forme
indicative à la déprécativé. Autre tems ou cette fécondé fut
abandonnée. IV. 866. tf. .
Déprécatif, forme déprécativé dans les facremens. VU.
i 77. b. La forme de l’extrême onfrion eft déprécativé chez les
Grecs & dans l’églife latine. VI.238. b.
DÉPRÉCATION, ( Bell. Ut. ) figure de rhétorique. Exemple
de Cicéron. IV. 866. a.
Déprécation , Uttres de, (Jurifp. ) IX. 421. b.
DEPRESSION, ( Chir.) fe dit des os du crâne enfonces
par une caufe externe. Ceux des enfàns y font plus fujets.
Elle entraîne dans un adulte la frafrure de la table interne.
Moyen de procurer la réfolution du fang épanché entre les
deux tables. IV. 866. a. Danger de négliger ces fecoUrs. Obfervations
de Scultet. Ibid. b.
DEPRI, (Jurifp.) deprifus. Dépner, compofer avec le
feieneur. Etym de ce mot. Tems ou cet accord peut fe faire.
Ce que remet ordinairement Je feigneur. I^s admimftrateurs
des éelifes, hôpitaux, &c. ne peuvent faire de remîtes. Le
tuteur n’en peut accorder. Le feigneurVen peut accorder au
préjudice de l’ufiifruitier. Quand le feigneur la accordée,
il ne peut révoquer fon confentement. Ouvrage à confulter.
IV .866.b. i , . , 1-» n// .
Dépri, déclaration faite au bureau des aides. IV. 86b.b.
DEPRIER, ( Jurifp.) dans quelques coutumes, noufier au
feigneur une acquifition. Comment cette déclaration doit fe
faire, IV .866.b. _v
DEPRISER, méprifer: différence entre ces mots. IV. 866.
b. Notre langue dit eftimer & eftime, méprifer & mépris;
cependant elfe n’a point adopté dépris, qui nous feroitnécef-
faire dans bien des occaffons. Exemple : on devroit dtre le
dépris plutôt que le mépris des ncheffes. IV. 867. a.
DEPURATION , (Pharmac.) clarification des fucs des
plantes & des fruits. Quel eft le but de la dépuration. Elle fe
fait ordinairement par défécation pour les fucs des fruits.
Divers moyens par lefquels fe fait celle des fucs des plantes.
IV. 867. tf.
Dépuration par défécation, IV. 733. b.
DEPURATOIRE, fievre, VI. 730. tf. 738. tf.
DEPUTATION, (Hift. mod.) ce qui la rend plus ou
moins folemnefie. Députation ne peut s’employer que lorf-
qu’il s’agit d’un corps envoyé. Exemples. IV. 867. a.
D é p u t a t i o n , (Hift.mod.) affemblée des états de 1 Empire
différente des dietes. Son inftitution à la diete d Augf-
bourg en 1555. Changemens établis dès-lors. Maniéré d’y délibérer.
IV. 067. b.
DÉPUTÉ, ambaffadeur, envoyé: différences entre ces trois
qualités. IV. 867. b. .
D é p u t é . (Hift. mod.) Députés que certaines provinces
de France envoient au roi pour lui préfenter le cahier des
états. Députés dans les villes de Turquie pour traiter avec
les officiers du grand-feigneur. Députés du coirimerce en
France. IV. 867. b. .
Députés élus anciennement par les états pour les aides oc
autres impofitions. V. 461. tf, b. Affemblees de députés de
clifférens ordres de citoyens. ' VI. 20. b. Députés repréfen-
tans. XIV. 143. tf, b. &c.
Député y c,hez les Anglois. Sens du mot deputatus chez les
anciens. IV. 868. tf. | . •
Députants Ai7rs7aT0î, officier de l’églife de Conftantinople.
IV.868. tf.
Députés du clergé. IV. 868. a.
Député du tiers-état, en Angleterre. IV. 868. a.
D é p u t é du commerce. (Comm.) Il n’y a que le député
des états de la province de Languedoc, qui foit difpente de
la profeffion afruelle du négoce, 6>c. Treize députés du commerce.
Leurs appointemens. IV. 868. a.
DERBY, ( Géogr.) pic de Derby. XII. 543. b,
DERCETO , voyez Adargatis.
D E S 4 9 1
DERHAM , (Guillaume) fa théologie aftronômique. L
794. tf. Sa dofrrine fur la diuribution de la terre & de l’eau.
XVI. 163. b. Sa phyfiologie. Suppl. IV. 35 5. a.
DERISOIRE, condition. III. 837. b.
E)ERIVATION. ( Médecin. ) La dérivation eft oppofée à
la révulfion. L’un & l’autre termes font employés pour donner
idée des effets de la faignée. IV. 868. b. Autres lignifications
du mot dérivation. Moyens employés pour exciter la dérivation
des humeurs vers une partie moins effentielle, ou plus
relâchée. Ibid. 869. a.
Dérivation des humeurs, caufe de congeftion. III. 867. a.
La dérivation eft une des caufes du développement des parties
de l’embryon. Suppl. L 135* a" Buppl. III. 73- % Puiffance
finguliere qui agit fur le mouvement du fang, & qui naît de
la dérivation. Suppl. IV. 728. b. 829. b. Dérivation dans la
faignée. XIV. 507. a. Dérivation obtenue par le moyen des
véheatoires. XVII. 194. tf. _ •
D é r i v a t i o n , (Gramm.) de la formation des mots par
dérivation & par compofition. VII. 172. b. &c. Dérivations
du génitif. 585. b. Deux forteà de dérivations, l’une philo-
fophique , l’autre grammaticale. VIII. 668. a.
DERIVE, ( Marine ) différence entre la route du navire,
& la direfrion de fa quille, ou entre le rumb fur lequel on
court 8c celui fur lequel on veut courir. Explication du premier
cas. Il eft important de connoître la quantité de cette
dérive. Moyen de la connoître. IV. 869. a. Ce qu’on entend
par un quart te dérive. Ibid. b. Voyeç 15 planch. de marine,
VIIe volume.
Dérive y infiniment propre à mefurer en tout tems 1 angle
de la dérive. Suppl. IV. 977. b.
DÉRIVÉS, (Gramm.) 1. 70. tf. Différence entre les dérives
8c les compofés. IV. 964. a. VU. 172. b. Voyez Dérivation.
DERIVÖIR, (Horlog.) outil d’horlogerie; fa defcription;
fon ufage. IV. 869. A
DERNIER, terme du jeu de paume. IV. 869.b.
DEROBEMENT, ( Coupe des pierres ) IV. 869. b.
DÉROBER une marche. (Art milit.) La faute de fe laiffer
dérober une marche eft humiliante 8c fujette à de grandes
fuites. Deux maniérés de dérober une marche à l’ennemi. On
ne doit jamais forcer les marches fans une grande nèceffité.
IV. 869. b.
D é r o b e r le vent, ( Marine) IV. 869. b.
DÉROBER, f e , fous L’homme. ( Manege ) IV. 870. a.
DÉROGATION, (Jurifp.) maxime générale; pofteriora
derogant prioribus. Déroger à un afre précédent. Dérogation
expreffe 8c tacite. A quels égards les particuliers peuvent
dans leurs conventions déroger aux coutumes 8c ordonnances.
Il n’y a que le prince qui puiffe déroger aux loix anciennes.
IV. 870.tf. # ô i i ' • T
Dérogation, différence entre abrogation 8c dérogation, l.
39. b. ¿dérogation de nobleffe. XI. 109.a, b. Dérogation aux
coutumes. IV. 414. a, b.
DEROGATOIRE, claufe. III. 514- b.
DEROGEANCE, (Jurifp.) comment les eccléfiaftiques
dérogent à leurs privilèges de déricature. Aftes de dérogeance
par lefquels la nobleffe fe perd. Différence entre l'effet
de dérogeance 8c l’effet de dégradation par rapport aux enfans.
IV.870.tf. ,, .
DEROUTE , différence entre déroute , retraite dune
armée, 8c armée battue. IV. 870. b.
Déroute ; différence entre déroute 8c défaite, IV. 731. b. ôc
entre fuite 8c déroute. VII. 363. ^.
DERVIS. (Hift. orient.) Relation de M. de Tournetorc
fur ces religieux. Maifon de cet ordre à Cogna, lieu où réfide
le général de l’ordre : ce qui l’a rendue fameufe. Pourquoi
les dervis font appellés melelevis. Chapitre général de 1 Ojfdre-
IV. 870. b. Habillement des dervis. Leurs moeurs. Effets
qu’ils éprouvent de l’opium dont ils font ufage. Leurs voyages
dans le Mogol 8c au-delà. Leurs exercices du mardi & du
vendredi; leurs danfes; leurs prédications ou les femmes ont
droit d’affifter; leurs hymnes au fon des flûtes 8c des tam-
bouts de bafque. liiJ. 871. g Pourquoi les fuies ne leur
permettent pus d’avoir de couvens. Maifims qu ils ont cepen-
dant obtenues. Monaftere de ces dervis en ï g p t e /W.ê.
Dervis M. d’Herbelot prétend que les mots takir 8c dervis
font fynonymes. VI. 386. b. Efpete d’aliénation à laquelle les
dervis afpirent. XIV. ¿75. u, b. Monaflere ou les dervis
logent avec leurs femmes. XV. 859. ¿. Différentes efpeces
de dervis nommés mevelevttes, X. 475. b. fofis9 jXV. 267. b.
foftas y 268. tf. ." . . jvit
DÈS particule prépofiuon en trançois, Ail. 101. tf.
Dis ’ obfervations fur cette prépofition. XIII. 303.
DÉSAGRÉABLE, pourquoi la defcription des objets défa-
eréables à voir nous plaît. IV. 879. a. Voye[ fur ce fujet
EMOTION. Les idées défagréables déguifées par l’ufage de
l’euphémifine. VI. 207. a.b.
DESAGULIERS, fes recherches fur la force de 1 homme.
VII. 121. fes expériences fur la pefànteur 8c la chûte des corps.
XII. 445. b..