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D IC T U M , ( Jurifpr. ) difpofmf des jugemens. Pourquoi
il a été aiiifi appellé- Exemples où ce terme eft employé. Certaines
difpofttlons des loix par rapport aux diétums des lenten-
^DIDA^CTIQUE. Etym. de ce mot. Ouvrages didafliques
que les anciens 8c les modernes ont compofés en vers. Rations
par lcfquelles M. Racine le fiÎs montre que ces ouvrages font
de vrais poëmes. Les poètes ne font vraiment efhmables
qu’autant qu’ils font utiles. IV. 970. a. Deux fortes de filions
; les unes de récit, les autres de ftyle. Tout poeme
peut fubfifler fans les fixons de la première efpece. Les fixions
de ftyle font effentiëlles au poeme didactique. Autre
maniéré de décider cette queftion, ç’eft de mer que lafiélion
foit effentielle à la poéfie. Tout difçoqrs en vers oui peint,
mérite le nom de poème ; tel eft le poème didactique. La
froideur eft le vice radical de ce genre. Les Anglois n’ont
donné à leurs poëmes didaétiques , que le titre modefte
d’ejfai. lbid. b.
Didadique , poeme y XII. 813. a , | | &c.
DIDEROT, (Denis) patrie de ce philofophe. Suppl. III.
702. b. Ses conjectures fur l’élafticité | tirées de fes peniées fur
l ’interprétation de la nature. V . 445. a.
DIDIA , loi y IX. 658. b. XV. 343. b.
DIDIER, dernier roi des Lombards. IX. 681. é.
DIDYME, ville d’Ionie. Prêtres d’Apollon dans cette ville.
II. 396. b.
Didyme, d’Alexandrie.Sadoétrine. VIII. $18.b.
DIEDO. Son hiftoite de Venife. XVII. 13. b.
DIEPPE. Navigations de commerce de cette ville au quinzième
fiecle. III. 693. a.
DIERESE, (Figure de didion ) étym. de ce mot. Définition
de cette figure. Ce qu’en dit le doéie Dcfoautere. Exemples
de diérefe, tirés d’Horace 8c de Plaute. Cette figure bannie
de la poéfie françoife. IV. 975. a.
Diérefe. Obfervation fur l’ufage des deux points fur une
voyelle. XII. 860. b. 879. a. De l’i diérefe. VIII. 424. a, b.
Diérese, (Cnirur.) en quoi confifte cette opération. IV.
97ï. b.
DJERNANG, ( Botan. ) efpece de bananier. Suppl. I.
781. b.
DIERVILLE, ( Botan. ) caraélere de ce genre de plante.
IV. 971 .b.
D ie rv ille , ( Jardin. ) defeription de cet arbrifleau. Comment
il fe multiplie. Terrains qui lui plaifent. Meilleur parti
qu’on en peut tirer. Quels iont les. pays d’où il tire fon
origine. 11 peut foutenir nos hivers, les plus rigoureux. IV.
97-1- b.
Dierville. Caraétere générique de cette plante. Suppl. II.
719. a. Defeription de la feule efpece connue. Sa culture.
lbid.b.
DIES. Du genre de ce nom latin. VII. 592. a.
DIESIS, (Mufiq. anc. ) IV. 971. b.
DIESE, ( Mufiq. ) définition. IV. 971. b. Trois fortesde
diefes. Le diefe enharmonique mineur , le chromatique,
l’enharmonique majeur. Il n’y a plus que le chromatique qui
foit en ufage dans notre mufique. Comment fe place le figne
du diefe. Deux maniérés d’employer le diefe ; l’une accidentelle
, l’autre de .le placer à la clé. La pofition des diefes à la
clé n’eft pas arbitraire. Quel eft le feul ordre qui peut leur
convenir à la clé. Ibid. 972. a.
Diefe. Manulcrit le plus ancien où l’auteur a vu ce figne
employé. Ce qu’on entend par diefe dans les calculs harmoniques.
Suppl. II. 719. b. Ces diefes diftingués en majeurs,
mineurs ot maximes. Des doubles, diefes dont fe fervent
aujourd’hui lçs Italiens & les Allemands. On verra au mot
Syftéme quelle idée on doit fe former de leur ufage. Ibid.
720. a.
Diefes. Regle pour trouver le n.ombre de diefes & de bémols
de chaque mode 011 ton, foit en montant, foit en defeen-
dant. X. <98. a. Üfage des diefes pour les tranfpofitions des
clés. III. 517.ii > b.
DIESPITER, nom de Jupiter. Divers fentimens fur le fens
de ce mot. IV. 972. b.
DIETE, ( Hift. anc.) petite falle à manger chez les Romains.
IV. 972. b.
Diete de Pempire, ( Droit public & Hift. mod.) autrefois
l’empereur feul avoit droit de convoquer la diete. Confente-
ment des électeurs dont il a befoin aujourd’hui. Ceux-ci
peuvent même la convoquer fans fon confentement. Raifon
de cette différence. A qui appartient le droit de convocation
en l’abfence de l’empereur. Maniéré de convoquer la diete.
Formalités obfervées dans cette convocation. IV. 972. b.
Ordre que tiennent les états de l’empire dans leur aflemblée
générale. College électoral. College des princes. College des
villes impériales. Rang de tous les princes & états qui ont
droit de fuffrage & de féance à la diete de l’empire, lbid.
973- <*• Pourquoi 1 empereur 8c les.princes ne comparoiflent
plus à la diete que par repréfentans. Repréfentant de l’empe-
rour. Un état peut comparaître en perlonne ou par députés.
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f.lîx/?riteTs ‘k forages à la diete ; l’un perforinel, Faut™
collégial. Un membre des états peut avoir plufieurs fuffra<*.c
î!iP-iv i y I jAiS-uir ^ nfu,tes divifent les fuffraees
en décififs & en délibéraufs. L’empereur ne peut ni donner
à perfonne le droit de féance à la diete, ni en prier perfonn*
ni empêcher les états d’expofer leurs griefs 6c leurs demandé
à la diete, lbid. 974. a. Comment fe font les délibérations?'
les recuedlemens des fuffrages. Ce qu’on appelle recis 1
l’empire. La diete fe tient fans interruption à Ratisbonne de
puis 1663. Durée que les dietes avoient anciennement O
donne encore le nom de diete aux affemblées des éleàeurc
pour l’éleélion de l’empereur , ou du roi des Romains & à
d’autres affemblées particulières. Affemblées des proreftan«
ou‘du corps évangélique. En quels cas on peut avoir recours
à la diete. Inconvéniens attachés aux dietes générales de l’em
pire. lbid. b.
Diete de l’empire. Obfervations fur cet article de l’Encyclo-
pédie. Suppl. II. 720. a. .
Diete. Détails fur la diete impériale. VIII. 590. a. Des col-
leges dont elle eft compofée. III. 623, a , é.*Députation
des états de l’empire, aflemblée differente de la diete. IV
867. b.
Diete de Pologne. On en diftingue trois fortes ; les diétines
les dietes générales & celles d’éleCtion. Tems & durée de la
tenue de la diete générale. Lieu de cette aflemblée. Le roi
feul a droit de la convoquer. Maréchal ou orateur de la
diete. Inconvénient de ces affemblées. De la diete d’éleCtion
IV. 973. a.
Diete de Pologne. Affemblées qui la précèdent. IX. 134.
a. Lettres pour fa convocation. XVII. 405. a. Détails fur les
féances de la dicte. XII. 928. b. Efpece de confédération qui a
Îuelquefois lieu dans les dictes de Pologne. XIV n o b
>es diétines. XII. 927. b.
Diete de Suifle. Tems & durée de cette aflemblée. Quel
en eft le but. IV. 97«. a. Chaque canton peut demander une
diete extraordinaire dans le befoin. Un miniftre étranger peut
faire la même demande. A qui appartient le droit de convocation
& de préfidence. Dietes particulières des cantons catholiques
& des réformés. lbid. b.
D i e t e , ( Médec. ) étym. de ce mot. En quoi elle confifte.
DoCtrine diététique. Son objet. Trois efpeces de dietes ; la
confervatrice, la préfervatrice, la curatrice. Diete ou régime
que l’on preferit au malade. Les anciens preferivoient très?
peu de remedes. Réflexions fur ce qu’Hippocrate nous a laiiTé
fur ce fujet IV. 975. b. Ce qu’on entend communément par
faire diete. lbid. 976. a.
Diete , voyez J eu n e , A lim e n s . Différence entre diete &
régime. XIV. 11. a. DoCtrine diététique d’Hippocrate. VIII.
zi2. b. Excès permis de tems en tems aux perfonnes qui
jouiffent d’une bonne fanté. 806. b. Diete des convalefcens.
IV. 160. b. VI. 376. b. Diete des vieillards. XVII. 258. b.
Diete à obferverlorfqu’on eft menacé de maladie. VIII. 387.
a. De l’ufage diététique du vin. XVII. 289. a, b. 292. a. Voye£
H y g ie n n e , R é g im e & A b s t in e n c e .
D i e t e , ( Jurifpr. ) fignification de ce mot dans la province
du Maine. IV. 976. a.
DIETRICHSTEIN , (Géogr.) château d’Allemagne dans
le cercle d’Autriche. Des princes de Dietrichftein. Suppl. IL
720. a.
DIEU, ( Métaphyf Theo log. ) réponfes de Thalès& de Si-
monide à la queftion , qu’eft-ce que Dieu ? Il n’y a guere de
fujet qui mérite plus de circonfpeCtion dans nos jugemens, que
ce qui regarde la divinité. Comment en ont parlé les PP. de
l’églife. Ce que nous pouvons & devons affirmer de Dieu.
Tout parle à l’homme en faveur de la divinité ; il la trouve
en lui & hors de lui. IV. 976. a. C’eft en vain que Bayle
s’efforce de prouver que le peuple n’eft pas juge dans la
queftion de lexiftence de Dieu. Difficultés qu’il entaffe pour
le prouver. Réponfe à ces difficultés. Comment Bayle a
attaqué la preuve tirée du confentement unanime des nations
fur l’exiftencc de Dieu. lbid. b. i°. Le confentement de tous
les peuples à reconnoître un Dieu, eft, dit cet auteur , un
fait qu’il eft impoflible d’édaircir. L’on peut même objecter
des nommes & des peuples reconnus pour athées, a0. H
extrêmement difficile, pour ne pas dire impoflible , de dii-
cerner ce dui vient de la nature d’avec ce qui vient de 1 éducation.
30. Le confentement des nations n’eil point une marque
caraétériftique de la vérité ; & s’il étoit de quelque
force , il prouverait plus pour l’exiftence de plufieurs faunes
divinités, que pour celle du vrai Dieu. Réponfe à la premiere
objeétion de Bayle. Il n’y a jamais eu de nations athées.
S’il y avoit de tels peuples , ils ne feraient athées que
parce qu’ils n’auraient pas exercé leur raifon. lbid. 977. a-
Réponfe à la feconde objeétion : marques auxquelles on peut
reconnoître fi l’idée que nous avons de Dieu , vient feulement
de l’éducation & non pas de la nature. Il n eft poin
vrai, quoi qu’en dife Bayle, qüe le magiftrat légiflateur ^
le premier inftituteur de la religion. Réponfe à la trai 1
objection, Pour cet effet l’auteur diftingue en nous deux ien
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. Vun eft celui de l’homme qui penfe & qui fuit la
timens . - ntjment ne trompe jamais : l’autre eft le fenti-
°i\v H cupidité & de la paflion; il trompe la raifon, parce
précédé les réflexions de l’efprit. Cela pofé , l’auteur
orauve contre Bayle, que le poly théifme n’a jamais été uni-
rfel • & quand il l’auroit été, la preuve de lexiftence de
Dieu ’ tirée du confentement général, n’en ferait point
affoiblie. lbid. b. Il y a deux fortes de caufes de nos erreurs ;
les unes extérieures, qui n’ont influé qu’en certains tems &
en certains lieux ; & comme l’exiftence de Dieu a rempli
tous les tems & tous les lieux, elle n’a point fa fource dans
ces caufes extérieures de nos erreurs. Les autres intérieures,
oui peuvent faire naître des erreurs confiantes & universelles
; c’eft ainfi que le polythéifme aurait pu devenir une
erreur univerfelle par l’ouvrage de l’imagination Sc des paf-
fions. L’auteur fe propofe ici de donner des preuvesmetaphy-
fiques , hiftoriques & phyfiques de l’exiftence de Dieu ; les
premières tirées de Clarkc , les fécondés de Jaquelot, les
troifiemes de Fontenelle. lbid. 978. a.
Argumens métaphyftques. Première propofition : quelque
chofe a exifté de toute éternité. Seconde propofition : un
être indépendant & immuable a exifté de toute éternité.
L’auteur prouve qu’on ne peut fuppofer en fa place une
fucceflion infinie d'être dépendans U fujets au changement,
qui fe foient produits les uns les autres dans un progrès à
l’infini, fans aucune caufe originale de leur exiftence. Troi-
fieme propofition : cet être immuable & indépendant exiite
auffi par lui-même. Conféquences de cette propofition.
i°. On ne peut nier, fans une contradiction mamfefte, 1 exiftence
d’un être, qui exifte néceflâirement & par lui-même.
a0. Le monde matériel ne peut pas être cet être premier,
original, incréé, indépendant, éternel par lui-même. lbid.
b. Quatrième propofition. L’être qui exifte par lui - même ,
doit être infini, & préfentpar-tout. C’eftune contradiéhon
manifefte que de fuppofer qu’un être fini puiffe exifter par
lui-même. Conféquence ; l’être exiftant par lui-même, doit
être fimple , immuable, & incorruptible , fans parties, fans
mouvement, fans divifibilité. Cinquième propofition : l être
exiftant par lui-même doit néceffairement être unique. 11 y
a une contradiction manifefte à fuppofer deux ou plufieurs
natures différentes, exiftantes par elles-mêmes néceffaire-
ment & indépendamment. Sixième propofition : letreexu-
tant par lui-même, eft un être intelligent. 11 eft vrai quon
ne peut le démontrer à priori, lbid. 977. a. Mais à pofte-
riorï y il n'y a rien dans l’univers qui ne nous démontre cette
grande vérité. i°. L’être exiftant par lui-même, doit pofféder
au plus haut degré toutes les perfections de tous les êtres j
30. la beauté, l’ordre, la fymmétrie qui éclatent dans l’univers
, prouvent l’intelligence d’un premier être. Septième
propofition : l’être exiftant par lui-même doit être un agent
libre. Trois preuves de cette liberté. lbid. b. Huitième pro-
pofition : l’être exiftant par lui-même , la caufe fuprême
de toutes chofes , poffcde une puiffance infinunent fage.
Argument hiftorique tiré du récit que Moife nous fait de la
création du premier homme, de l’état du monde primitif, du
déluge qui a fuivi, récit contre la vérité duquel on ne peut
produire aucun monument 8c dont il eût été aifé de démontrer
l’impofture, fi fon auteur avoit eu deffein de tromperies
hommes. lbid. 980. a. Preuves hiftoriques de la nouveauté
des arts, des lettres 8c des fciences, dont on peut fixer l’époque
& les commencemens. lbid. b. M. Jaquelot, de qui cet
argument eft tiré, démontre que les empires dAffyne ,
d’Egypte 8c de la Chine même, n’ont que 1 antiquité que
leur donne Moïfe. A l’égard de l’Egypte, qui croira que
Moïfe eût expofé lafauffeté de fes dates à la dérifiondun
peuple fi connu, fi habite, fi voifin? Les Egyptiens daib
leurs ayant été de tous les peuples le plus célèbre ¿¡ms les
annales profanes, la ville d’Alexandrie ayant raffcmblé des
favans de toutes religions, eft-il croyable qui ls n aient pas
cherché à éclaircir la grande queftion fur 1 antiquité du
monde, dans un lieu ou ils avoient fous la main tous les
monuraens dont ils pouvoient tirer les_lunueres les plus
utiles ? Cependant au milieu de ce? reflources contre 1 erreur
, les récits de Moïfe ne trouvèrent po’rnt de contra-
diâeurs. On ne fauroit attribuer aucune autorité à 1 hiftoire
chronologique de Manéthon, fi obfcure 8c fi confine que
la plus lavantè critique n’a pu réuffir à en débrouiller le
cahos. lbid. 981. a. Les antiquités chinoiies conciliées par
M. Jaquelot avec la chronologie des Septante. Cependant
comme félon fon fyftême, il n’y avoit eu que 200 ans depuis
la difperfion des peuples jufquau premier roi de la Chine ,
ce qui ne paraît pas un intervalle affez long, M. Freret a fait
de nouvelles recherches dans la chronologie chinoife ; 8c a
trouvé que’ cette haute antiquité que les Chinois s’attribuent,
n’eft que le réfultat des périodes aftronomiques inventées
pour donner la conjon6tion des planètes dans certaines conf-
tellations. A l’égard des tems hiftoriques, il eft prouvé que
les repne« dÂc Hamv fiinrlnteurs de l’cmpirè chinois ont fini ieu-
II faut que les deux premiers animaux de chaque efpece
aient été produits ou par la rencontre fortuite des parties
de la matière, ou par la volonté d’un être intelligent. Si le
hafard a produit les premiers animaux, on demande pourquoi
il n’en produit plus. La terre, dira-t-on, dans fon premier
état de jeuneife 8c de vigueur put avoir une fécondité
qu’elle n’a plus j mais il eft aifé de montrer que cette
terre qui dut fe trouver propre à fournir aux animaux qu’elle
avoit produits les fruits qui leur étoient néceffaires, dut fe
trouver par conféquent dans un état entièrement fcmblable
à celui où elle eft aujourd’hui. lbid. 982. a. 11 eft vrai que
les marais nouvellement defféchés produifent plus, que quelque
tems après qu’ils l’ont été; mais enfin ils produifent toujours
un peu, oc il fuffiroit que la terre en fît autant. D’ailleurs
on ne peut pas dire que la terre foit dépourvue de ces
atomes précieux, dont fe durent former tant de machines
furprenantes : nous les avons en même quantité | ils en
forment tous les jours par la voie de la nourriture : pourquoi
donc n’en forment-ils plus par une rencontre fortuite,
comme autrefois ? Tous le% animaux, ceux même qu’on
avoit cru venir de pourriture, ou de poufliere humide 8c
échauffée, ne viennent que de femences que- l’on n’avoit
pas apperçues. Mais y eût-il des animaux gui vinffent hors
de la voie de la génération , on pourra toujours demander ,
pourquoi la nature n’a-t-elle confervé cette difpofition à
produire des animaux que pour ceux de cette elpece feulement
i Pourquoi cette voie qui étoit la plus conforme à
la première origine des animaux, s’eft-elle perdue dans prefque
toutes les efpeces ? lbid. b. Une autre réflexion qui fortifie
la première , c’eft que pour la confcrvation de l’ef-
pece humaine, par exemple, là terre ne devoit produire
le premier homme, qu’à un âge où il eût pu fàtisfaire à
fes befoin9, 8c fe fecourir lui-même. Mais nous voyons au
contraire que la nature n’amene rien que par degrés , &
qu’elle conduit toujours fes ouvrages depuis leur état le
plus foible jufqu’à leur perfection. La rencontre fortuite dés
atomes n’a donc pu produire les animaux ; il a fallu que ces
ouvrages foient fortis de la main d’un être intelligent, c’eft-
à-dire de Dieu même. Ce font les animaux qui portent ainfi
l’infcription la plus nette, où fe trouve écrit le nom du Dieu
de l‘univers. lbid. 983.a.
DlEU. i°. Preuves de fon exiftence. L’idée de Dieu n’eft point
innée en nous, XV. 246. b. mais la confidération de nous-
mêmes nous éleve à lui. Suppl. IV. 322. b. Comment nous
nous élevons à la connoiffance de la iubftance infinie, première
caufe de toutes les fubftances créées. XV. 585. a.
Comment Defcartes s’élevoit à l’idée de Dieu. II. 718. a.
Ouvrage de ce philofophe , où il démontre fon exiftence.
721 .a. Démonftration de l’exiftence de Dieu , donnée par
M. de Maupertuis. IV. 297. b. Méthode fort fimple de la
prouver par la providence. XIII. 516. a. Quelles font les
preuves les plus fenfibles pour le peuple , 8c celles qui conviennent
le mieux au philofophe. IV. 823. b. Preuve de
l’exiftence de Dieu par celle du mouvement. XV. 473. a , b.
C’eft par les phénomènes généraux qu’on doit fur-tout s’appliquer
à prouver qu’il y a un Dieu. IV. 297. b. Nos fenfa-
tions nous conduisent à la connoiffance d’une première caufe ,
dont l’aâion vivifie tous les corps vivans. VI. 15q. a. Les
loix du fentiment fe joignent à tout l’univers pour dépofer
en faveur d’une caufe intelligente , 8c d’un légiflateur bien-
fàifant. X. 29. a y b. Sur les preuves de l’exiftence de Dieu,
voyeç C r é a t io n .
2°. De la nature de Dieu.- De l’idée que nous en aVons.'
Suppl. IV. rooo. b. Une des caufes de nos erreurs fiir fa
nature. Suppl. I. 67. b. 68. a. Des fauffes idées au’on fe
fait de Dieu , d’où s’enfuit le crime d’idolâtrie. XVII. 801.
a b. Combien il importe que les hommes en aient'de juftes
idées. III. 203. b. Doélrine des philofophes fur Dieu, Vin.
396. a. Voyei T h é o g o n i e , T h é o l o g i e , 8c les articles
particuliers de chaque efpece de philofophie 8c de chaque
philofophe célèbre. Tous les fentimens des anciens fur la
nature de Dieu tenoient beaucoup du fpinofifme. I. 327. b.
Sentiment de Socrate fur la Divinité. XV. 263'. a , b. Doctrine
des do&eurs juifs fur ce fujet. IX. 44. b. 43. | , b.
Sentiment des cabaliftes; II. 481. a , b. 8cc. Doétrine d’un
Dieu ordonnateur portée 8c reçue dans le Japon. VIII.
436. b. Idée dé Dieu félon Léibnitz. IV. 375. a , b. Parallèle
entre le dieu de la religion 8c celui d’Epicure. XIH.
314. a. Dp la vifion de Dieu. XVII. 347. b.
30. De Iunité de Dieu. Elle étoit enfeignée chez les païens
aux initiés dans les myfteres. V 1IL Ç03. b. Les premiers
Indiens n’adoraient qu’un feul Dieu. 662. a. L’unité de Dieu
reconnue par les anciens philofophes. XII. 961. afb. &c.—
Voye\ P o ly th é i sm e .
40. Des autres attributs divins. L’auteur des êtres créés
exifte d’une maniéré toute différente d’eux. VI. 48. a. Opi-
•'nion des anciens philofophes 8c des peres de l’églife fur la
Spiritualité de Dieu. VlII. 370. ay b, &c. Comment nous
devons concevoir la'durée de Dieu. XVL 9 De la