
5i 4 P I S
teurs de la compagnie hollandmfe de Indes orientales. Ceux
de la compagnie françoife des mêmes Indes. Leurs fondions,
leur* droits.ee prmtegcs. IV. ioi6. b Dircitett« q » «
compagnies ont dans les parties du monde ou c llc s cûxrimcr-
cent. Pourquoi leur pouvoir doit être ¿tendu. Ibid. 1017. a.
DircOeun.de chambres de commerce. Autres n°ms lo^ . ~
quels S (ont défignés en certains &
¡ont tirés. Durée de leur charge; Leurs fondions. Jettons
médailles qu’on leur diflribue. IV. 1017. *• . ,
DircÜcurs généraux des cinq, grojes fermes. Nature te leurs
fondions, & de leur pouvoir. Dircékur général des comptes
à'la douane de Paris. IV. 1027.4.
Dire ¿leurs des aides. IV. 1027. a. , . ,.
D i r e c t e u r s des créanciers, {Jurifp.) but de leur élection.
Comment ils font appellés en pays de droit écrit , à
Paris. & en d’autres endroits. Leur nombre. Du lyndic con-
fidéré comme premier dire&eur. Les contrats d’union &
6c de diccâioa doivent être homologués en juftice. Etendue
du pouvoir des direÛcurs. Le débiteur demeure toujours
propriétaire des biens par lui abandonnés, jufqu’à la vente
qui cil faite par les directeurs des créanciers. Les directeurs.
Ê créanciers ne font tenus, envers eux que comme tout
mandataire en général cft tenu envers fon commettant. Les
dircélcurs tiennent un regiftre de leurs délibérations. IV.
10271 b. Ils peuvent quitter leurs fbnélions quand ils le jugent
¿.propos. Ibid. 1028. a.
Dueéleur des fortifications. Connoiflancel qu’il faut pofféder,
pour bien s’acquitter de cette charge. Ce que dit M. de
Vauban des qualités que cet officier doit avoir. IV. 1028. a.
Dïrc&cür ou infpeOeur général des fortifications. Divers miniares
qui ont occupé cette place en France, depuis M.
Colbert. IV. 1028. a.
Directeur à la monnoic. Il cil chargé de la manutention
de fa monnoic. Trois comptes difiéreos qu’il fournit. Quel
eft le droit des directeurs des monnoics. xV. 1028. b.
Direlleui général, à la monnoie. Ses fondions. IV. 1028. b.
DIRECTION, en méchanique , 8c en aílronomic. IV.
1028-. b.
'■ D ire ction,. ( Afirolo g. ) IV. 1028. b.
D irection , ligne de, ( Méchaniq,) angle de direction.
Dircftion de l’aimant. IV. 1028. b. Ce que cette diredion a de
forprenant. Décfinaifon de l’aiguille aimantée à Paris. Carte
des décfinaifon* de l'aimant far M. Hallcy. Ibid. 1029. a.
Direüion du mouvement. X. 834. a. Maniere de déterminer
la direüion la plus avantageufc pour mouvoir un corps
fur un plan, ïorfqu on veut avoir égard au frottement. VÍL
345. a. Diredion de l’aimant. I. 21 j. 4, b.
Direllion magnétique, tendance de la terre & de tous les
corps magnétiques vers certains points. Selon d’anciens phi*
lofophes, l’axe de la terre cil dans l’axe même de l’univers.
Cette poiition attribuée à l'effet d’une vertu magnétique.
Mais ces idées,doivent être regardées comme chimériques.
IV. loio. a.
Direüion, en anatomie , en ailrologie, en jurifprudence.
IV. 1029. a.
Direüion., emploi de diredeur, étendue de fon département.
IV. 1029. a.
D irection, ( Gabelles ) Nombre de ces diredions. IV.
102a. a.
DIRECTRICE. ( Géom. ) Ligne diredrice dans la généra-
tion d’une figure plane ou d’unfofide. IV. 1029, b.
DIRIBITEUR , fi unification de ce mot dans quelques
auteurs latins. Suppl. IL 723. b.
DIRIMANS, empêchement y de mariage. V. 573. b.
DIS, particuleprépofuivcen françois. XII. 101 .a.
DISCÀNT ou déchant, ( Mufiq. ) cfpcce de contre*point
que compofoient fur le champ des parties fupérieures en
chantant impromptu fur le tenor ou la baile. Reproche que
fijit Jean de Murts aux chanteurs de fon tems fur les mauvais
difeants qu’ils compofoient. Suppl. II, 723. b.
DISCERNEMENT, ( Logiq. ) pourquoi tous les hommes
ne difeernent pas leurs propres idées. Diflindion entre le
difeernement dired & le difeernement réfléchi. IV. 1029. b.
Pourquoi difeernant toujours chacune de nos idées par un
difeernement dired, nous ne le fàifons pas toujours par un
difeernement réfléchi Ibid. 1030. a.
Difeernement des efprits. Don de Dieu dont parle S. Paul.
En quoi il confiile. Tems auxquels ce difeernement étoit
d’une grande importance. IV. 1030. a. Voyc^ fur ce fujet
Deuter. xviij.'jb. 20.— 22.
DISCIPLE. Des foixante-douze difciples dont il eil parlé ,
Luc x. IV. 1030. a.
D isciple , éltve, écolier, (Synon. ) V. 337. a. <06- b.
DISCIPLINE eccléfiaflique. Sur quoi elle cft fondée. Des
reglemens (âges dans un tems, nont plus été utiles dans un
autre. La difcipline préfente de l’égfifc n’eft plus la même
Piuüeurs pomts, quelle étoit dans les premiers ñecles.
D I S
IV. JO}0. a. Ouvrage célèbre du P. Thomaffin de I’(W
tare fur l ancienne & nouvelle difcipline de L’églife. Ibid, h
Difciplitic- Ce qu’on entend en général par difaiplin, \
713. b. Delà difcipline eccléfiaflique. III. 812. a , ¿.Décrets
des conciles fur la difcipline. IV. 7x6. a. L’autorité des
conciles ne regarde pas la difcipline , qui peut changer
félon les circonftances. III. 8x7. b. Lettres des pap^
les points de difcipline. IV. 718. a , b. Maux que fcs!iaii/rCs
décrétâtes ont produits da."" |g » »..
Mclun fur la difcipline ec
rapports entre les epifcopai
fur cet objet. S u . b.
Difcipline t châtiment des religieux volontaire ou infligé.
Il ne paroît pas que la difcipline ait été en uiàge dans l’sL
tiquité, excepté pour punir les moines qui avoient péché,
Introduâioix de cet ufage. Difcipline, inftrunient de ceux qui
fe mortifient. Difcipline de S. Jérôme. IV. 1030. b. Voye^ Fla.
GELLATION.
Difcipline militaire. Importance d’une bonne difcij>ling
Les troupes- pour être bien difciplinées doivent être exercées
fans relâche. Obfcrvations de M. de Folard fur la
néceifité de la/ difcipline militaire. IV. 1030. b. Difcipline
rigoureufc des Romains. Ibid. 103 x. a.
Difcipline militaire des légions romaines. IX 357. a. X
511. a — 514. b. XV. 10,1. a y by &c. C’cft aux princes
d’Orangc qu’on doit le rétabliflcrficnt de cette difcipline en
Europe. H. 753. a. Soins de Louis XIV pour établir la discipline.
dans les garnifons. VIL 517. b. Réflexions fur la discipline
militaire, voyc% T r a n s f u g e . Sur la- difcipline militaire
des anciens, voye[ O f f i c i e r s g é n é r a u x .
DISCOBOLE , {Hifi. grecq. &r rom. ) athlètes qui faifoient
profeifion de l’exercice du difquc. Auteurs a confulter fur
cette matière. Origine de l’exercice du diique. Ses progrès
, combien cet exercice fut en ufage & répandu. IV.
1031. a. Comment il s’cxécutoit. Peintres & fculptcurs qui
s’étudièrent ài repréfciucr au naturel l’attitude des difcoboles.
Premier athlète qui mérita le prix du difquc. Tems où
l’on ne couronna plus que ceux qui fe diftinguoient dans
les cinq fortes d’exercices qui compofoient le pentathle.
Quel étoit celui des difcoboles qui remportoit le prix. Comment
on marquoit chaque coup de difque. Ibid. b. Ce qui
arrivoit à un athlete à qui le difque glilfoit de la main. 11
eft vraifcmblable que les difcoboles étoient nuds , comme
les autres athlètes. Paflage d’Homere dont on peut inférer
| la nudité des difcoboles. Autre paflàge d’Ovide. Sentiment
contraire de Faber. Avantages qu’on fe propofoit de l’èxcnr
cice du difque. Ibid. 1032. a. Voyc{ D i s q u e .
DISCONTINUATION , ( Jurifp. ) celle des pourfuites
pendant trois ans donne lieu à La péremption, &c. IV. 1032. b.
DISCONTINUER, ccffcr, finir { Synon.) II. 868. a.
DISCONVENANCE , ( Gramm, ) celle des mots qui
compofcnt les membres d’une période. Exemples. Lorfque
dans le premier membre d’une période on a exprimé un
adjeftif en lui donnant un certain genre, on nc doit pas
dans le fécond membre fous-eocenare cet adjectif en un
autre genre. Difconvenance de tems. Une difconvenance
bien fcnfiblc eft celle qui fe trouve aflez fouvent dans les
mots d’une métaphore. IV. 1032. b. Difconvenance dans
lcftyle , lorfque traitant un fujet grave, on fe fertde termes
bas. Difconvcnanccs dans les pen fées, dans les geltcs,
(/c. Horace cité.Ibid. 1032. a. . . , ,
DISCORDE , ( Myth.) Comment elle eft repréfeniée.
Portrait qu’en fait Pétrone. Dcfcription qu’en donne Homer .
IV. 10,3.3, a.
DISCOURS. ( Gramm.) Du difcours confidéré grammaticalement
& des parties qui le compofent. IV. 81. n»y,
D i s c o u r s , {Bell, lett.) Définition. IV. 1033* a; w r * "
teres du plaidoyer, du fermon, du difcours acadéoiup^* _
la harangue, qm panégyrique. Oraifons funèbres des EgyP*
tiens. Il feroit à louhaitcr qjie leur ufage fe fût répand
perpétué. Parties du difcours félon les anciens. Divuion 1
duite par les fcholaftiques. Ce que dit M. l’abbé Girar
le difcours. Un difcours doit toujours être touchant, 0
moins exciter quelque paillon douce. Ibid. b.
Difcours, différence entre difcours, harangue oc orau
. XI 540. a y b. But du difcours oratoire. Suppl. IV. 4 3 ' *
Enumération des parties du difcours. IV. 1042. a-
E x o r d e ,D i v i s i o n , N a r r a t i o n , C o n f i rm a t i o n , ^
f u t a t i o n , 8c P é r o r a i s o n . Maniéré de diflri®“®r ce
cours félon les modernes. Parties du difcours dans 1 *‘0(1.
du barreau. IV. 1043. a. Choix 8c diftribution des P3J^coav.
difcours 8c des moyens de perfuader. III. 769. q.
mcncement. Suppl.il. 527. a. De la m é th o d edansj e .
X. 460. a , b. Uea a » partions. XII. 147- "■
la précjfion font les premières quaMs que te ^ -
e. D'où dépend la clarté d.fU^le de “ 4 cet«
compofent un difcours. 4 5 “
D I S
N o S - X ' .
l Des figures & des tropes. VI. 7 Î5. b. XVI. 700. a, b.
i i Utilité des exemples dans 1e diléours. Suppl. 1 « » . *
n ' j’amulifiealion dans le difcours. Suppl I Ô J . b. Ce
,nn ¿„.end par dur dans le difcours. Ce défaut en détruit
Z en affoibli. l’effet. Suppl. II. 74». b 746. 4 Difcours délié.
IV 784. a. Faux-brillant dans le difcours. VI.,443.«. Récapitulation
d’un difcours. L 395. ¿. Des difcours fur un fuict
Jc pUre invention. IV. 691. b. Défauts des difcours faits fur
le champ. Suppl. I. 33. b. . . , Cnr
D i s c o u r s , {Bell, lett.) titre qulîoracc donnoit a les
fatyrcs. Les critiques foin partagés fur la raifon qu’a eue le
poète d’employer ce nom. Opinion du pere le Boffu. Différence
entre la poéfie des odes d’Horace oc celle de fes fatyrcs.
Bien des perfonnes n’ont mis Régnier 8c Dcfpréaux pour leurs
fatyrcs qu’au nombre des vérificateurs. IV. 1034. 4.
DISCRJÊDIT, {Comm.) tems où ce mot seit introduit.
Difcrcdir des aélions. IV. 1034- . . . c
DISCRET, {Hifi. eccl.) épithete en ufage dam pluftcurs
matons religicufes. Pere diferet. Mcre difcrctc. IV. 1034. a.
D i s c r e t ? , , {Géom. Phyf) proportion difcrctc ou disjointe.
Quantité difcrctc. IV. 1034. a.
Diferet y la quantité divifée en difcrctc 8c en continue. Proportion
diferete 8c continue en arithmétique, IV . 113. a. A1U.
D i s c r e t , ( Morale ) voye^ D i s c r é t io n .
DISCRÉTIvE, propofition. IV. 8ç. é.
DISCRÉTION, {Morale) Le (ubltantit diferétion paroit
avoir une toute autre acception qucl’adicélif^/cri/. IV. 1034. b.
D ifc r é tion y v oy c{ INDISCRÉTION , TaCITURNITÉ , SECRET.
DISCUSSIFS, ( Chir. ) remedes difeuififs. Dans quel but
on les emploie. Exemple? de quelques difeuififs. Ceux qu’on
emploie dans les tumcurSmdolentcs ; dans les tumeurs flatuen-
fes; dans certaines maladies des yeux. IV. 1034. b.
DISCUSSION, définition de ce mot. IV. 1034. b.
D i s c u s s io n , {Philofoph.) il n’eft point indiflcrcntdc commencer
par l’affirmative ou par la négative, la difeuflion d’un
problème. I. 8ox. ai
D i s c u s s io n , {Médec.) IV. 1035. a.
D i s c u s s io n . {Jurifp.) De la difeuflion que Ion fait des
biens du débiteur. Comment le bénéfice de difeuflion eft
appellé en droit. Ce bénéfice avoit lieu dans l’ancien droit. En
quoi confifte la difeuflion. IV. 103 5.4. Quels font ceux pour qui
le bénéfice de difeuflion a fieu. Quels font ceux qui ne font pas
obligés de faire aucune difeuflion préalable. Quels font les biens
que l’on n’eft pas obligé de difeuter. Comment on renonce
au bénéfice de difeuflion. Ibid. b. . . . .
Difcufiion y c’eft à celui qui demande la difcuifion a indiquer
les héritages qu’il prétend y être fujcis. VIII. 673. b.
Difcuifion des cautions ou fidc-jufieurs. Elle étoit permife par
l’ancien droit romain. Difpofitions d’Adrien 8c de Juftimen
fur ce fujet. Cautions pour lefquellcs ce bénéfice a fieu parmi
nous. Coutume de Bourgogne fur cet objet. Auteurs à confulter.
IV. 103 ç b.
Difcufiion des donataires. IV. 1035. b.
Difcufiion de l’hypothéqué fpéciale avant la générale. Loi lur
laquelle elle eft fondée. Comment clic a lieu. IV. 1035. b. La
difcuflion.de l’hypothcque fpédalc peut être oppofée entre
deux créanciers. IV. 1036. 4. .
Difcufiion de Vhypothéqué principale avant la Jubjidtaire, iv .
l °bifcùfiion des meubles avant les immeubles. Loi fur laquelle
elle étoit fondée chez les Romains. Abrogation de cette loi
en France. La difeuflion préalable des meubles eft toujours
néccflairc à l’égard des mineurs. Auteurs à confulter. IV.
1306. 4.
Difcufiion des offices. IV. 1306. b.
Difcuifion en matières de rentes. IV. 1036. b.
Difcufiion du tiers-acquéreur ou détenteur. Elle a lieu dans les
pays de droit écrit j dans les pays coutumiers 1 ufage n cit pas
uniforme. Ce que doit faire le tiers-acquéreur ou détenteur
après la difcuifion, fi les biens difeutés ne fuflifent pas pour
acquitter la dette. Auteurs â confulter. IV. *036. b.
DISERT , différence entre éloquent 8c difert. Notre dtjert
n’eft point fynonyme au difertus des anciens. IV. 10,36. b.
Difert y la différence entre éloquent 8c difert eft encore
expliquée. V. 520. b. 8c 523. a.
DISETTE, (Agric. Econom. Gouvern.) Différence entre
befoin, néceifité, difette, indigence 8c pauvreté. II. 213. b.
Caufcs de la difette des blés en France. V l. 534. a , b. Pi~
tiques des laboureurs qui montrent pourquoi les difettes fur*
viennent lorfqu’il arrive des mauvaifes années. Ibid. a. La
nation Angloto n’a point eflùyé de cherté extraordinaire de
blé, depuis qu’elle a permis l’exportation. 536. ¿. Projet chimérique
dfc greniers publics pour prévenir les difettes. Vil.
82c. Obiervations qui doivent bannir toute crainte de
difette dans le cas d’exportation. Ibid. b. Maniéré de préparer
D I S 5M
XIV. 308. 4. De la difette des bois. VIL no* a-
DISGRÉGATIVES opérations, ( Chymie) XL 500. a , ¿.
DISJOINT, ( Mufiq.) tctracordcs disjoints dans le fyftême
des Grecs. Intervallesdisjoints.Dcgrésdisjoints^npp/. IL724. a.
DISJONCTIF, conjonction disjonfitive. I. 149. 4 , ¿. III.
873. 4. X. 7<p. b. Propofition disjonftivc. IV. 84. b. Syllo-
Ime disjonâif. XV. 722. b. Voyej D i s jo n c t iv e .
DISJONCTION, {Jurifp.) féparation de deux eaufes
qui avoient été jointes, 6v. Demande îi fin de jonélion. Comment
le juge l’ordonne. IV. 1036. b. Requête à fin de dis-;
jonâion. Sentence ou arrêt de disjonétion. Ib'td. 1037. a.
DISJONCTIVE , {Gramm.') Conjonctions disjonftivesJ
Examen de la queftion, fi loriqu’il y a plufieurs fubftantifs
féparés par une disjonClive, le verbe qui fe rapporte à eux,
doit être au pluriel ou au iingulier. Sentimens de Vaugelas
8c de Patru. Voye* D i s j o n c t i f . IV. 1037. 4.
DISLOCATION, voyc[ L u x a t i o n . Etonnante flexibilité
d’un Anglois , qui avoit trouvé le fccret de difloquer
’a plupart des jointures de fon corps. VIII. 870. a.
DISPARATE, divers êtres entre lcfquels ce défaut peut
fe trouver. Différence entre inégalité 8c difparate. IV. 1037. a.
DISPARITÉ, inégalité, différence. Différence entre ces
mots. IV. 1637. a-
DISPENSE, {Jurifp.) On n’en accorde jamais contre le
droit divin ni contre le droit naturel. On ne doit difpenfer
que lorfque dans le cas particulier il y a des raifons plus
fortes que celles de la loi. Différentes foates de difpenfes.
Par qui peuvent être accordées les difpenfes en matières
canoniques. Par qui font accordées les difoenfes qui regardent
les offices 8c autres droits temporels. Elles ne reçoivent
point d’extenfion, même à des cas pour lefquels il y auroit
un argument de majori ad minus. Toutes difpcnfcs font volontaires
8c de grâce. Auteurs à confulter. IV. 1037. b.
D i s p e n s e , {Droit natur. & polit.) Le (ouverain a le droit
de fufpendre l’effet de la loi en faveur de telles ou telles
perfonnes. Lui feul a ce pouvoir. Il doit’ménager les difpenfes
avec fagefle. Toute difpenfc ne doit avoir lieu qu’en
matière de loix pofitives, 8c nullement en matière de loix
naturelles. XVII. 769. b. Lettres de difpenfes. IX. 421. b.
Difpenfes d’affinité ; toute forte de difpenfes matrimoniales
entre ceux qui ont quelque liaifon de parenté. IV. 1037. ¿.
Par qui elles peuvent,être accordées. On n’en accorde jamais
entre parens en ligne dire&c. Difpenfe entre parens en ligne
collatérale qu’on n’accorde jamais. Il en eft de même du premier
degré d’affinité fpirituellc. On a quelquefois accordé des
difpenfes au premier degré d’affinité contrariée ex illicitâ copulâ.
A l’égard du fécond degré de cognation naturelle ou fpirituellc
, le pape en peut difpenfer. Difpenfes refufées par Alexandre
IV , à Valdcmac, roi de Suede, 8c par Urbain V , à
Edmond, fils d’Edouard, roi d’Angleterre. Difpofitions du
concile de Trente fur les difpenfes matrimoniales. Elles s obte-
noient plus difficilement autrefois qu’aujourd'hui. Trois cas ou
ces difpenfes peuvent avoir fieu. Ibid. 1038. a. De qui doivent
obtenir leurs difoenfes ceux qui ne reconnoiflent point le
papc. tes difpenfes qui viennent de Rome doivent être fulminées.
Celles que peuvent accorder les évêques. Auteurs à
confulter. Ibid. b.
Difpenfe d’affinité. Fautes 8c erreurs dans cet article de 1 En-;
cyclopédic. Suppl. II. 724. a.
Difpenfe de mariage en formé de pauvreté. VII. 179. 4:
Empêchcmcns dirimans dont on n’accorde jamais de difpenfe :
ceux dont on difpenfe quelquefois. V. 574.. 4 , b.
Difpenfe d’âge. L’émancipation eft une efpece de difpenfe
accordoit ces difpenfes. IV. 1038. b. Celles que le roi accorde
en France. Difpenfes qu’on accordoit autrefois à de; jeunes
magiilrats pour être reçus avant l’âge de 25 ans. Difpenfes
que le pape accordé pour prendre les ordres ou pofféder des
bénéfices. Ibid. 1039. a. .
Difpenfe de bans de mariage. Ce que prononcent le concüe de
Trente & l’ordonnance de Blois fur ce fujet. Les évêques
accordent quelquefois difoenfe des trois bans. Pour quefies
caufes on les accorde. Défenfes faites d accorder ces difpenfes
fans caufe légitime. IV. 1039 4. Ces difpenfes doivent
être infirmées avant la célébration du mariage ,6 c . Ibtd. b.
Difpenfe de bâtardife. Aile qui habilite une bâtard à 1 effet
de recevoir les ordres eccléfiaftiques ou de pofféder un bénéfice
Ces difpenfes s’accordent en deux maniérés, aut à juré;
autab homint. Quels font les cas où il n’y a que le pape qui
puifle difpenfer. L’impétrant doit faire mention du défaut de
naiflance dans fa fupplique. La difpenfe pour les bénéfices
emporte difoenfe pour les penfions. Quelques autres obfer-
vations fur le même fujet. Ouvrages à confulter. IV. 1039. ¿f
Voyez I r r é g u l i e r . . .
Difpenfe pour les bénéfices. Par qui ces difpenfes font accordées.
Cet ufage devenu commun à Rome dcpiiis Paul IU-1VJ
1039. b. Difpenfes tacites. Difpenfes exprefles. Difpenfe d age