
344 COL COLLATIF , ( Jurifp.- ) bénéfice collatif. Les bénéfices
pUrCincnt collatifs font ainfi appellés pour les diflinguer des
bénéfices éleâifs-confirrtiatifs t tk. de ceux qui font éleâifs-
colhtifs. III. 6a3. b+ ■- - -
Collatif, prieuré. XIII. 364. «*.
COLLATION, ( Jtirifp. ) en matière civile ; Ce qu’on entend
par copie collátionnée. Ancienneté de l’ufagc de ces
collations.-Première ordonnance où le terme de collation &
employé, celle de Philippe de Valois, février 13 27. Ordon¿
nance de‘Charles, V au. 17 janvier 1367, dans laquelle eft
preferite la collation des caufes plaidées au châtelet. Droit
de collation que poffedent les fecrétaires du roi. III. 624. a.
Droit'de délivrer des copies collationnées de différons aétès.
De la force & autorité de la collation. Collation judiciaire
& éjttrâjùdiciaire. L’ordonnance dè 1667, traite de compul-
ioires 8c collations de pièces : difpofitiOn de cette ordonnance.
Ibid. b. .
COLLATION, ( Jurifp. ) en ttiatiere beneficíale. III. 644. b.
Le droit de collation diftingué de celui de fimple nomination
ou préfentation 4 8c de celui d’inilitntion. A qui appartient
la collation des bénéfices. Deux fortes de collations ; favoir
la collation libre ou volontaire , & la collation néceffaire ,
forcée ou involontaire. Comment le collàteur établit &
prouve ibrt droit de collation. Maxime concernant ceux qui
Ont des collations de bénéfices hors le royaume; lbid. 625.
a. La collation peut être laite à un abfenr. Un collateùr ne
peut pas fe conférer à lui-même le bénéfice. Effet du concours
de deux collations d’un même bénéfice à deux per-
fonnes différentes. Un collateùr eccléfiailiqttene peut varier,
bc. Les collateurs laïcs peuvent varier dans l'eùr collation.
Collations alternatives entre l’évêque 8c le chapitre. Collations
alternatives entre les membres d’un chapitre. Ibid.
b. PoUr la collation libre, le collateùr n’a que fix mois pour
conférer. Dans les collations forcées , l’expeâitnt peut obliger
le collateùr même après les fix mois. Claüfes inadmifii-
bles dans la collation. Formalités à fuivre pour les provi-
fions. Ce que doit contenir l’aâepour fa validité. Ibid. 626. a.
Collation , comment les papes vinrent à s’approprier peu-
à-peu la collation de pr'efqüe tous les bénéfices. VI! 286. a.
Ce ne fut que vers le douzième fiticle qu’ils commencèrent
à ufer du droit qu’ils Ont préfentement dans la collation des
bénéfices de France. 290. b. Prérogatives dont ils jouiffent
Ïiar rapport à cet Objet. Concours du pape & du roi dans
a collation des bénéfices 8c dignités eceléfiaftiques de France.
Formalités employées lorfque , Taris eaufe légitime , le pape
refufe des bulles à celui qui eft nommé par le roi. XI. **
831. b. Droit de prévention du pape pour la collation des
bénéfices. XIII. 345. b. Faculté què le pape prétend avoir
de retenir à fa collation les bénéfices qu’il veut, au préjudice
des collatCurs ordinaires. XIV. 168. a , b. De l’alternative
entre le pape & les évêques pour la collation des bénéfices.
Accord entre Martin V 8c Charles V I , pour ufer en France
de cette regle de chancellerie. III. 738. b. Compaâ breton,
autre accord concernant la collation des bénéfices. Ibid. Con-
fcordat germanique fur la collation de ceux d’Allemagne. III.
82ç.é. Concours dans cette collation. 828. a. Mois de faveur
& de rigueur dans la collation des bénéfices. VII. 808. a.
809. a , b. Mois apoftoliques. X. 620. a. Regles de chancellerie
romaine en matière de collation de bénéfices. XIV. 23. a.
- 25. b. Droit de régale fur ce fujet. XIII. 908. b. Prébendes
que peuvent conférer nos rois , après leur première entrée
dans les'églifes dont ils font chanoines. VI. 287. a.
Droit de collation attaché à celui de joyeux avènement.
VIII. 868. b. Collation d’un bénéfice par dévolut. IV. 918.
b. Différence entre le droit de dévolution, & la collation
par dévolut. 919. b. Du droit de conférer par dévolution de
l’inférieur au fupérieur. VII. 810. b. Collation par mandat
apoftolique. X. 12. b. Droit de conférer d’un chapitre fede
vacante. VII. 8lO. b.
C o llation , ( Econom. Jomeftiq. ) repas très-frugal. Autre
repas de ce nom qui fe prend en vilite ou à la fuite de quelque
fête. fll. 626. ,â.
Collation des Romains après le fouper. XV. 410. a , b.
COLLATIONNËE, copie. IV. 176. a. Différence entre
’duplicata & copie collátionnée. V. 168. a.
COLLE, ( Art rnich. ) quelle eft la raifon , félon M. Muff-
chembroek,pour laquelle une colle unit deux corps. III.626. b.
Colle cl Angleterre, ou colle-forte. Maniere de la faire. D’où
on tire la meilleure. III. 626. b.
C olle-p o r t e , ( An mich. Comm. ) defeription détaillée
des procédés par lefquels on'fait cette colle. Suppl. II. 503.
b. Caraâere de la meilleure. Ibid. 305. a.
Colle pour dorer. J1I. 626. b.
' Coite de farine. III. 626. b.
Colle de farine, comment on la fait. Suppl. IL <ô<. a. Autres
colles des cartonniers. Ibid. b.
Colle d’amidon , maniere de la faire. Suppl. II. çoç. b.
ColU de Flandre. III. 626. b.
Colle de gant. Colle à miel. Colle d'Orléans. 1U. 627 a
COL Colle de parchemin , maniere de la faire. Suppl. IL «-0l» ,
Colle pour fortifier le papier b en réparer les défauts | ë 1
çription de la manière de la préparer. Suppl. II. |J|| y
: 'Celle à pierre , pour rejoindre les marbres. IH. C27 a
Ç?Jlç de poiJjon -, d’oji elle fe tire. On a’eft point d’âccôrd
fur l’efpece de ce poiffon. Commentées Mofcovites nrén
cent .cette colle. Choix de la meilleure. Ouvriers qui pJ~*
ploient. Autre colle de poiffon qu’on tire de Hollande où
d’Angleterre en petits livres. Comment on rend cette colle
très-forte. III. 627. a. — Voye[ ICHTCHYOCOLLE..
Colle, pour le verre. III. 647. b.
eoi?Pofition d’une colle aveè la chaux commune
,111. 266. b. Divers degrés d’adhérence mutuelle communié
qués à différons corps , en faifant pénétrer une matière eraif-
feufe dans les pores de leurs furfaces polies. 606. b. Colle
de poiffon. Suppl. III. 513. b. 514. a. Ses divers ufages :,com-
ment en l’emploie pour coller la fayânee & la porcelaine.
Ibid. Colle pour le verre caffè. 860. b. Colle de parchemin.XL
93 i.é.^32.a. XIII. 829. b. Collede taureau. XV. 944.b. Collé
pour la porcelaine caffée. III. | | 3. a. Maniere de coller fur toile
une èftampe , un deffin. V. 723. a.
C olle , ( Hift. nat. Anatom. ) Vôye{ Gluten. Colle animale
: comment elle contribue à la nutrition. Suppl. IV. 73. é*
COLLECTE, ( JuriJ'pr. ) perception 8c recouvrement des
tributs, ou l’impoiirion même. Chez les Romains la colleâe
des tributs n’étoit point confidérée comme un emploi ignoble.
Il n’en eft pas de même parmi nous. Impôts dont la
colleâe fe fait par le miniftere de colleâeurs proprement
dits. III. 627. b. — Foye[ L evée.
Collede des amendes , reflitutions , 8tc. Sergens collecteurs
en matière d’eaux 8c forêts. Difpofitions de 1 ordonnance relatives
à cet objet. III. 627. b. Colleâeur des amendes qui
font prononcées en matière de voirie. Ibid. 628. a.
Collefle d’une aide particulière ; lorfque les habitails d’üne
province ou d’une vule accordoient quelques aides , ils en
faifoient faire la colleâe. Exemples. III. 628. a.
Collede impofée par une ville. Exemple qui fert d’éclairciffe*
meht. ìli. 628. a.
Collede du fel. L’ordonnance des gabelles diftihgue les greniers
à fel d’impôt , ‘8c ceux de vente volontaire Ce
qu’elle dit fur la nomination des afféeurs 8c collecteurs. IIL
628. a. Fondions 8c devoirs des collcdeurs. Ibid. b. Ordonnance
8c déclarations à confulter. Ibid. 629. a. ,
Collede des tailles. Ancienneté de l’ufage de cette .colleâe;
Le terme de colleâe 8c celui de taille étoient fynonymes au
commencement. Règlement, ordonnance , 8c lettres où il
eft parlé des colleâeurs des tailles. Diverfes chofes à ob-
ferver par rapport à la colleâe 8c aux colleâeurs des tailles;
Sur l’âge des colleâeurs. Apothicaires ne font exempts de
la colleâe. Afféeurs : leurs fonâions étoient différentes de
celles des colleâeurs ; enfuite ces deux charges furent réunies.
Avocats exempts de faire la colleâe. III. 629. a. Chirurgiens
non exempts. Claffes ou échelles , pour que chaque
contribuable foit colleâeur à fon tour. Décès d’un col-
leâeur. Décharge des colleâeurs. Changement de domicile
d’un habitant. Exemptions de la colleâe. Maladie incurable
en exempte. Exemption des marguilliers en charge. Exemption
des médecins. Nombre des afféeurs 8c colleâeurs. Ibid.
b. Nomination des colleâeurs. Colleâeurs prifonniers. Rôle
ou affette des tailles. Solidité des colleâeurs. Taxe : les
colleâeurs ne peuvent fe taxer , ni leurs parens 8c alliés,
à moins qu'ils l’étoient l’année précédente, bc. ibid. 630. a.
ni être augmentés en fortant de charge. Ibid. b.
C ollecte , ( Hift. eccl. Lithurg. ) priere propre à certains
jours de fêtes. En général toutes les oraifons de chaque office
peuvent être appellées colleâes. Origine de ces -colleâes. Auteur
d’un traité fur ce fùjet. Autres l'eifs du mot collede.lll.6 3 o.é«
COLLECTE des aumônes. ( Hift. eccl. ) voye[ AUMÔNE.
COLLECTEUR, ( JuriJp. ) III. 630. b.
Colledeur des taxes chez les Romains. IV. 662. a. Sergent
colleâeur. XV. 89. a.
Collcdeurs de lajfife , ou aide fur les marchandées 8c denrées
qui fe vendent à Paris. III. 630. b.
Coliedeurs du droit d’aubaine. lu. 630. b.
Collcdeurs des décimes. III. 630. b.
Coliedeurs députés fur les finances des nouveaux acquêts;
III. 631. a.
Coliedeurs des louages. Ce qu’avoit réglé l’ordonnance de
ces colleâeurs. On obfervoit alors à-peu-près
Charles V fur <
le même ordre pour les colleâeurs , que l’on obferve au*
jourd’hui pour ceux des tailles, qui ont pris-la place du droit
de fouage. III. 531. a.
Collcdeurs d’impofitions. III. 631. a.
Colledeur du pape en France. Impofitions 8c droits pouf
lefquels les papes ont eu des colleâeurs dans le royaume.
Lettres de Charles V 8c de Charles V I , ou il en eft parlé.
III.631: A.
Coliedeurs des fubfides. III. 631. é.
Coliedeurs des fubventiojps. IH. ©3 * b' COLLECTIF,
COL r./vr T urTTF . ad]. ( Gramm. ) divers exemples de noms
tit 621 b. Pour qu’un nom foit colleâit, il ne
COffi iè le tout foit eoinpofé de parties divifibles, il
fuffit pas; qt aàuellement féparées. Maxime importante
¿^grammaire i Ie fens eft la principale réglé de la conftruc-
^°côïh:tiif > ùidividus colleâifs. I. 731. a. Sens colleâif. IV.
X°rOLLECTI?)N, ( Mèdec. ) Voyez C ongestion.
COLLÉGATAIRES , {Jurifp.) plufieurs légataires d’une
;• neuvent être conjoints en trois maniérés difféciemes
fay^r re, verbis , ou re & verbis. Quels font les lé-
^nires entre lefquels le droit d’accroiffement a lieu. III.
COI LEGE fens de ce mot chez les anciens Romains,
.-iiptrcs que l’on comptoit parmi eux. III. 632. a.
PI marque prltend que eette clivlfion du peuple en collèges
é oh un effet de la politique de Numa: Comment ces collèges
¿[oient dlffmguis des autres foctétis formées fans layeude
l'autorité publique. Divers droits de ces collèges, lh i . b.
•^StK^grandAnomi)re de coUeges chez les Romains: à
rleffein Numa lesinftitua: diverfes obfervations fur ces
cbUeges 111- 7t6. b. 7x4- CoUege de SUvain, ou le grand
collège. XV. 197- .
C o llè g e des avocats. 111.
COLLEGE des avocats au confetl. 1U. 63 a. b.
CO LLE G E , corps d’eccléftaftiques. Collèges de chanoines,
coUeges de chapelains. III. 63 a. j .
COLLEGE des cardinaux. 111.63 a. *.
ColUçc, facrb : marque de rcfpett qu il s attribue pendant
rinterreene. IIL 819. b. t
C o llè g e des fecrétaires du roi. Il y a Je grand 8c le petit
collège. Du grand collège: cette compagnie étoit autrefois
compofée de fix collèges différens : leur énumération. 1U.
632. b. Ce qu’on entend par le petit collège. Ibid. 633. *.
Collège y en parlant de l’Allemagne; divifion de tous les
états du corps germanique en trois ordres, qu’on nomme
collèges ; celui des éleâeurs, celui des princes , celui des
Villes libres ou impériales. Comment les deux premiers corps
qui ne formoient d’abord qu’une même affemblée fe font
enfuite féparés. En quel temsfut reçue la diftinâion des trois
collèges. Privilèges du collège des villes impériales. Eleâeurs
qui composent le collège éleâoral. III. 633. a. Princes 8c
feigneurs compris dans le collège des princes. Collège des
villes impériales : pourquoi elles font ainfi nommées : depuis
quel teras elles ont voix délibérative : nombre de ces vifies •
par qui eft exercé le direâoire de ces villes. Ibid. b.
Collèges de l'empire. Suppl. 1. 310. a, b. Au nombre de trois
dans les affemblées de la diete. IV. 973. a, b. VIII. 590. a.
Collège des éleâeurs.IV. 64. a , b. — 67. b. V. 469. a. Collège
des villes impériales. VIII. 391. a.
Collège de S ion ou du clergé de Londres; maifon rcligieufe.
Préfentement ce collège eft eompofé du collège du clergé de
Londres. Officiers de ce collège : leur bibliothèque : ils ont
auffi une çlaffe avec des chambres pour les étudiàns. III.
633. b:
Collège des dodeurs en droit de Londres. Sa fondation. Vie
commune de ceux qui la compofent. III. 633. b.
Collège des hérauts d’armes , en Angleterre. III. 634. a.
Collèges d'Angleterre, appellés temples. XVI. 78. b. Collège
royal des médecins de Londres. XiV. 418. a.
Collège des marchands, dans les villes anféatiques. Gresham
collège à Londres. Voyc{ ci-deffous COLLEGE DE G re sh am.
Collège fignifie auffi en quelques endroits la même chofe
que communauté. Chambres d amirauté en Hollande appell
e s collège. III. 634. a.
C o l lè g e , ( terme d’Architcd. ) grand bâtiment établi pour
enfeigner. Collèges des peres Jéfuites à Rome appellé collège
romain ,* autres collèges confidérables. Il faut un affemblage
de plufieurs collèges pour compofer une univerfité. Collèges
des univerfités d’Oxford, Cambridge, Paris. III. 634. a.
Comment fe fait l’éreâion des collèges. Collèges chez les
Grecs, chez les Romains, chez les Juifs, bc. À quel ordre
de gens c®s établiffemens ont été confiés. Après l ’établiffe-
ment du chrmjanifme, il y eut autant de collèges que de
monalteres. III. 634. b.
De ridéation des allégés, Q u|ntilkn & plufieurs modernes
ont préféré léducation publique à l’éducation particulière.
III. 63 4. b. On peut réduire i cinq chefs l’éducation publique
: les humanités, la rhétorique, la philofophie, les moeurs,
& la religion. On indique ici ia maniéré dont chacun de ces
cours fe remplit dans les différens collèges de Paris Ibid
63 3. a. Remarques particulières fur les moeurs & la religion!
Excès où les maîtres tombent en enfeignant la religion aux
jeunes gens. A quoi fe réduit tout le fruit de l’éducation d’un
nomme au fortir dfi collège. Ibid. b. Parmi les différentes
inutilités qu’on apprend aux enfans dans les collèges on doit
compter l’ufage de faire repréfcntçr dans les collèges des
loine L .
COL 3 4 5
pièces de théâtre aux jeunes g en s , 8c réciter d’antres appendices
encore plus ridicules. L e tems qu’on emploie à compofer
en latin eft un tems perdu. Ibid. 636. a. Ce tems feroit
mieux employé à apprendre par principes fa propre langue.
Mauvaiie latinité a laquelle on s’exerce dans certains collèges.
Latinité du P. Porée. 11 eft plus difficile d’écrire 8c de parler
bien fa langue, que de patler & d’écrire bien une langue
morte : exemples qui le prouvent. Ibid. b. Les langues étrangères
modernes devroiént auffi entrer dans l’éducation des
collèges. On en peut dire autant de l’hiftoire 8c des fciences
qui s’y rapportent., Utilité de l’hiftoire pour les enfans. Age
où il convient dé l’étudier. Il faudrait l’enfeigner en commençant
par notre tems, 8c .remontant aux fiecles paffés.
Réflexions fur la maniéré dont il faudrait enfeigner la rhétc-
rique, la logique, la métapiiyfique, la morale, la phyfique.
A quoi l’on devrait ajouter l’étude des beaux arts oc fur-tout
de la mufique. Ce nouveau plan d’étude, irait à multiplie»
les maîtres 8c le tems de l’éducation : réponfe à cette objection.
Ibid. 6.37. a. L’autèur préféré l’éducation particulière à
léducation publique, telle qu’on la pratique aujourd’hui.
Les partifans de l’éducation publique allèguent la fociété 8c
l’émulation comme deux avantages propres à cette éducation
: réponfe de l’auteur. Orgueil qu’on infpire dans les
collèges aux jeunes gens de nobleffc. Autres inconvéniens
des collèges. Peu de .confidération qu’on témoigne à ceux
qui fe chargent de former les jeunes gens. Ibid.b.
Collèges pour l'éducation. Colleges ou académies , en Angleterre.
I. 56. b. Collèges de France où l’on enfeigne les humanités.
VIII. 348. a. Collèges militaires. VI. 249. <j, b. Réflexions
furie peu d'utilité des collèges deftinés à l’éducation. VII.
74. b. Obfervations fur les claffes des collèges, 8c fur l’éducation
qu’on y reçoit. III. 506. a t b. Fauffes idées qu’on
acquiert de l’éloquence dans les collèges. V. 526. a. Suppl. II.
686. b. Principal d’un collège. XIII. 373. a , b. Des fêtes
de collèges. VI. 567. b. Speâacies ufités lors de la diftribu-
tion des prix. H. 46. b. Pièces de théâtre qu’on repréfente
dans les collèges. IV. 692. a.
C o l l e g e , ( Jurifpr. ) les collèges ne font confidérés que
comme des corps laïcs, quoique de fait ils foient mixtes.
Les places de principal, ni les bourfes des collèges ne font
point des bénéfices , bc. III. 637. b. Droit d’inlpeâion fur
les collèges que les évêques ont en quelques lieux. Règlement
du Châtelct pour la police des collèges. Ufage qu’on
fait du furplus des logemens dans les collèges où il n’y a
pas plein exercice. Officiers du châtelet autorifés à viuter
les collèges. Ibid. 638. a.
College de Gresham ou de philofophie. Comment le fondateur
de ce collège pourvut aux moyens de lui procureii
en tout tems des maîtres en divers arts 8c fciences. Là fociété
royale y a tenu fes affemblées. III. 638. a.
COLLÉGIALE, (Jurifpr.) églife collégiale ; différence
entre une collégiale 8c une cathédrale. Une églife en patronage
ne peut être érigée en collégiale, fans le confentemcnt
du patron. DI. 638. a. Plufieurs collégiales font de fondation
royale , d’autres de fondation ecclônaftique , bc. Abbayes
devenues de fimples collégiales. Eglifes collégiales qui jouiffent
de certains droits épifeopaux. Ibid. b. . *
Collégiale, inftitudon des collégiales au dixième fiecle ,
dans les villes où il n’y avoit point d’évèque. III. 135. a.
Chapitre de collégiale.-III. 181. b. Doyen d’une collégiale.
COLLÉGIENS, feâe formée des Arméniens 8c Anaba-
tiftes en Hollande : d’où leur vient le nom de collégiens.
Leur maniéré de communier 8c de baptifer. IIL 638. b. .
COLLEGUE, ufages de ce mot. Collègues généraux
dans Tordre des Minimes. Collègues provinciaux. Suppl. II.
* C ollègue , empereurs collègues fe donnoient le nom de
freres. VII. 301. b. . a
COLLENUCCIO , ( Pandolfe ) obfervations fur fa vie ôc
fes ouvrages. X1L 449. a. c .
\\ COLLER le vin, ¡’éclaircir. Tems 8c manière de taire
cette opération. HI. 638. b.
COLLET, ( Chajfe ) filet ou piege : deferipnon des trots
maniérés différentes de le pratiquer. HI. 639.^. Voyecvox. LU.
des planches, article Chatte, planch. 13 8c 17. Dxveres
autres acceptions du mot C o l le t . Ibid. b.
Collet d’eccléfiaftique, ( Hift. eccl. ) voyei R a b a t .
COLLÉTIQUES, ( Mèdec. ) efpece de remedes. Lmp.
du mot. En quoi ils different des farcoriques 8c des épulbn-
ques. Subftances collétiques. III. 639. b.
COLLIER, ornement que les femmes portent au cou. m*
639. é.Ufage des colliers chez les Grecs 8c chez es Romams.
Diverfes fortes de colliers parmi nous ; colher | ^ M § |
collier en efclavage, c o llie r d’homme, colher d homme aux
amours, collier a’un feul rang. Ibid. 640. a.
Collier y nceud de, XL 186. a. militaires : collier
C o l l ie r , H » dans„1.“ i S “ .collier de de l’ordre de la jarretière : collier du h. ss