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h dramatique. Lulli a prefque atteint à la pcrfcc-
L dana un des points principaux de ce genre. Cependant
s’il a excellé quelquefois dans 1 expreffion de fon.récitatif,
H a a* ¿été té fort fort au-au-deffous deffous t
de lui-même dans lcxprelficn de
prefque prefque toutes toutes lés les autres autres parties r _ . de fa mufiquc.,
Les fautes
des Ses grands maîtres font toujours funeftes funeites a ?
I art mime, fi
l’on r. n’a .le courage ------- ^ de ies les développer.développer. Suite Suite de de la la critique
critique
des pièces de Lulli.i Ibid. b. Obfervations Obfervations fur fon Armide.Arnude.
mÿ&sSZ . r „ „ ’.A ™s feulement dans fes fympbomes
a 7io «^ .feft .pas fymphonies
que Lulli'eft répréhehf.ble ; f e chants , à l’exception de fon
récitatif, n’ont aucune expreffion par eux-mêmes , & celle
qu’on leur trouve, n’eft que dans les paroles auxquelles ils
font unis. Pour démontrer cette propofition . 1 auteur remonte
ici aux principes même. Exemple du chant que met
Lulli dans la bouche de Médufc, qui pourrait également fervir
à exprimer le portrait que l’amour triomphant feroit de lui-
mème, comme l’auteur le montre en faifant parler Médufe &
l’amour fur la même mufique. Ibid. b. L’auteur recherche ici la
caufe du grand effet que produit ce morceau, & tout l’aâe. Il
examine enfuite comment il a pu arriver qu’en accordant l’expreffion
à Lulli dans prefaue tout fon récitatif, on la lui refufé
dans les autres parties, qu il connoiffoit fans doute auffi bien
que celle qu’il a fi habilement maniée. Mais eil-il bien fur que
le chant doive avoir par lui-même une expreffion qui ajouté
une nouvelle chaleur à l’expreffioh des paroles. Képonfeà
d. 318. a. En i
ttion,. >yez là-deffus 1
cette queftion. Ibid.quoi confifte l’exprelfion du
chant de déclamation, & celle
que doit y ajouter fadeur 3ui l’exécute ; voyez l’article Récitatif. Le récitatif
3o*it être toujours fimple, & tel à-peu-prés que nous con-
*ÎT - rtrrlmiiii'#1. M ïlk il ¿FtC Un fllt"
oit cou
noiffons la déclamation Ordinaire.Mais doit être un fur-
croît d’expreflion, en devenant une déclamation notée 8c
»ermaneme. Quelle eft l’expreffion que peut encore ajouter
_’aâeur à celle du muficien. L’opéra demande auffi de l’expreffion
i
REcl
dans la danfe. Ibid. b. |
Expression , ( Mufaj. ) Il y a une expreffion de côm-
pofition , & une d’exécution, 8c c’eft de leur concours que
réfulte l’effet mufical le plus puiffant 8c le plus agréable. Suppl.
II. 92a. a. Ce que doit faire le compofiteur pour donner de
l’expreffion à les ouvrages. Dés moyens d’expreffion que
fourniffent la mélodie, Ibid. b. l’harmonie , la mefure8c le
rythme, Ibid. 913. a. le choix des inftrumens 8c des voix,
De l’exprefliou dans l’exécution 8c dans le chant. Moyen de
l’acquérir. Ibid. b.
Expreffion muftcale: autre article fur ce fujet. Pour porter
l’expreffion à fon comblé y il faudroit que le muficien fût
ioëte , ou- celui-ci muficien. I. Di C expreffion de la mélodie.
Llle a deux fources ; l’imitation , qui ne peut abfolument
fe rapporter qu’à l’organe de l’oüie ; 8c l’analogie , c’eft-à-
dire, l’effet que la mélodie produit par l’organe de l’ouie,
analogue à celui que produit un autre organe ou une autre
caufe. Suppl. II. 924. a. Différentes affeâions de l’aine que
le muficien peut exciter, félon les rtiouvemens, Ibid. b. la
mefure, Ibid. 92«. a. le mode, les tons 8c les infirumens qu’il
emploie. Ibid. b. Des effets de la mufique des anciens. Pourquoi
notre mélodie produit fi peu d’effets. II. De l’expreffion
de l’harmonie. Des effets que produifent à cet égard les diffé-
rens accords confonnans 8c diffonans. Ibid. 926. a. Quel doit
être le choix de l’harmonie, félon le caraélere de la mélodie
à laquelle on l’applique. Ibid. b. Travaux auxquels doit
■fe livrer un compofiteur philofophe, par lefquels il pourrait
parvenir à une expreffion dont nous n’avons encore
aucune idée. Du partage par lequel l’harmonie agit encore
'phyfiquement fur nous. III. De l’accompagnement. Du mouvement
dé l’accompagnement. Ibid. 027. a. Des infirumens
qui le forment ; de leur effet 8c de (a maniera de les affor-
tir. Ibid. b.
Expreffion muficale à laquelle le drame lyrique doit donner
lieu. Suppl. II. 321 .a. Contre-fens en fait d expreffion muficale.
fv . 141. % b. Sorte d’expreflion muficale oui appartient
à la poéfte. VII. 848. b. Expreffion prapre ae chaque
mode en mufique. XVI 404. b. Genre de mufique propre à
exprimer la douleur. III. 387. b. Expreffion pathétique. Suppl.
IV. 256. b.
Expres s ion , ( Peinture) ce mot s’applique aux allions8c
aux partions, comme le mot Imitation s’adapte aux formes
8c aux couleurs. Celle-ci paraît Vrâifemblable à l’efprit,
mais l’art de l’expreffion doit paraître ihcompréhenfible. Cependant
cet art exiflc. Pour fentir la poffibilité de fon effet,
il faut fe repréfenter cette union fi intime de l’ame 8c du
corps, qui les fait continuellement participer à ce qui eft
propre a chacun d’eux en particulier. Etude que doit faire
le peintre qui afpire au talent de l’expreffion. VI. 319. a.
Voyez fur ce fujet le mot Paffion.
Expression. ( Arts du Déffein. ) Un deffinateur excelle dans
l’art de l’expreffion, lorfque fés figures feinblent avoir de
la vie, des penfées , du fentiment. C’eft par-là.que la peinture
eft le plus merveilleux de tous les arts. — Calliflrate
définiffoit la fculpture l’art d’exprimer les moeurs ; en effet,
après les feenes réelles de la vie, 8c leur représentation au
E X S
Si lartiûe na pas reçu de la nature une ame profondément
fenfible a toüs les genres du bon, qui éclaire elle-même fcî
I J g S É £ tou^<ncn.teIrIa vainement à réuffir dans la M
de 1 expreffion. Suppl. II. 920. a. La nature feule produit les
grands .artiftes ; mais 1 exercice 8c l’application les nerfer
tionnent. — Le premier pas vers cette perfeâion confifte\
obferver. Larnfte doit s’appliquer à obferver la nature h.,
marne par tout où elle s’ell bien développée 8c 'cem?î
ne verra pas de fes propres yeux, les tableaux des hiftortSi
& despoetes le lui montreront. — Il faut enfuite joindre k
1 obfervation un goût épuré qui -, entre plufieurë traits d’un
même genre, fâche choifir ce qui affortit le mieux aux oer
fonnes 8c aux circonftances.— En troifiemelieu,l’artifledoit
avoir le talent de rendre vifible aux autres ce que fon
imagination lui préfente : ce qui fuppofe un coup d’oeil très-
jufte I 8t une main bien exercée. Préceptes qu’if doit fuivre
pour obtenir ces qualités. Ibid. b. — Enfin à l’obfcrvation
de la nature il faut joindre l’étude des antiques; l’expreflion
eft parfaite dans la plupart de ces morceaux précieux &
dans les moindres mèmê elle n’eft pas entièrement néeW.»
Ibid. b. B s *
Expreffion. Examen de la queftion, fi l’exprertion eft pré-
férable au coloris 8c aû deifein. V. 331. a. De l’cxprelîion
que les extrémités du corps humain peuvent ajouter à l’aétion.
VI. 340. a. Danger de faire grimacer en voulant donner de*
l’expreflion. VII. 948. b. De 1 expreffion des caraâeres. %>/>/.
II. 229. b. 230. a. 233. a.
Expression , ( Pharm. Chym. ) Moyens qu’on emplois
pour exprimer une liqueur félon les différens cas. VL
319. b.
Expreffion, huiles par expreffion. VIII. 33 e.b. 340. a. Suc
qui fe tire des végétaux par expreffion. XV. b.
EXPULSER, terme de pratique; il fe dit fur-tout d’un propriétaire
qui , voulant occuper la maifon par lui-même, force
un locataire à la lui céder avant l’expiration de fon bail. Quel
eft à cet égard l’ufage établi à Pans. La faculté que la loi
donne d’expulfer un locataire paraît contraire à l’effence
de tous les baux. Elle eft vifiblement abufive 8c contraire
au bien de la fociété ; cette prérogative eft non feulement
injufte , mais illufoire, en ce que les locataires ne manquent
point d’exiger la renonciation à ce droit. VI. 319. b. Difficulté
propofée par un avocat célébré : un notaire doit être
impartial pour les contraâans ; or il cefferoit de l’être fi,
contre l’intérêt du propriétaire, il inftruifoit le preneur, de
toutes les précautions dont la loi lui permet i’ufage pour
affermir fa location. Réponfe'à cette difficulté. Le notaire en
fidfant un bail doit donc ïffurer, amant qü’il eft poffible,
l’exécution de toutes les claufes qui intéreffent les parties,
8c inférer dans tous les baux la renonciation du propriétaire
à fon droit d’expulfer. Autre point déraifonnable de
notre jurifprudence, le droit attribué à l’acquéreur d’une
maifon d’expulfer un locataire , malgré la renoheiation du
vendeur au droit bourgeois. Ibid. i 20. a. Motifs allégués par
fauteur pour la réforme de telles loix. La pratique fuiyie en
cela n’eft point dans la coutume de Paris, 8c vient originairement
des Romains. C’eft l’intérêt fecret qui a porté les
rédaâeurs des loix à admettre celles dont l’injuftice vient
d’être démontrée. Quel eft l’ufàge des pays voifins fur le
ftijet dont il s’agit ici. Ibid. b. L’auteur démontre que le
privilège bourgeois n’eft qu’un privilège mal entendu, 8c dommageable
à toutes les parties intêfeffées. Mais quand il yamoit
du défavantage pour quelques propriétaires dans la fuppreuion
de ce privilège, ce ne ferait pas une raifon fuffifantepourarrete
les dilpenfateurs des loix ; parce que la portion des fujets ici
par ce privilège eft la plus grande, la plus foiblc oc
dant la plus utile. En quoi les iégiflateurs qui l’ont établi 0
manqué de vue 8c de prévoyance. Ibid. ÎH- <*• v »
EXPULSIF, (Chirur.) baiidàgé éxpulfif. Son ufage. vi.
321. i . Maniera de rappliquer; Ibid. b. f .
EXPULSION, ( Jiïnjpr. ) force employé pour faire lorw
quelqu’un d’un endroit où il n’a pas droit de refter. r
verbal d’cxpulfion. En quel cas on expulfe. VI. 3ai-
Ex pu l s io n , ( Médec.)exetétion, évacuation, vi. 3
EXQUILIES. Lieux de ce nom. XV. 74- *•
EXQUILINUS pons. XIII. 71. a. .offeâè
EXSPECTATION. (Médec.) G i f f i ô t W Ç g
qu’à la doélrine de Stahl 8c de fes feélateurs. Plufieu ,^e
d’exfpeâations; la première confidérée par ràpjrort a,‘ ’
lorfqu’il le parte des fecours de l’art ; & r3ÆjTts de
médecin qui fe borne à être fpeélateut- oifif , „.¿.¿dente
la nature. V I. 321. b. La fécondé ne différé de on
que par les apparences d’un traitement fous * j» cxfpeâala
màfque. En quel cas elle peut avoir lieu ; çe
tion eft proprement ce que les LatinS app.e,J (accès
Ces différens traitemens font quelquefois fuivi , ^
dont le médecin fe fait honneur & iprafif^ méde-
Stahl fur cette forte de traitement. Ce quu et
E X T E X T
eînsqui l’obfervent. La troifieme forte d’exfpellation confifte
à oblervcr ce que la nature fait dans les maladies, en attendant
qu’elle donne le fignal de lui fournir des fecours : telle
cil la méthode que fuivoit Hippocrate, 8c qu’a recommandée
le fameux Stahl. Ibid. 322. a. Pour fe convaincre que l’expefla
de cet auteur n’eft pas autre chofe , on n’a qu’à lire fon
commentaire fur le traité de Gédéon Harvé de curationc
morborum per exfpeflationem. Injuflice des médecins fyftéma- ,
tiques à l’égard des partifans de l’exfpeélation méthodique
& des anciens qui la pratiquoient. Imprudence de la pratique
impériéufe des modernes. 11 faut convenir cependant
que la méthode des anciens étoit & ne pouvoir être encore
qu’imparfaite à plufieurs égards ; Ibid. b. mais au moins ne
connoiffoient-ils pas cette médecine politique par laquelle
on a l’adrcffe de s’attribuer l’honneur d’une cure qu’on n’a
pas même fu favorifer. Les principes de la méthode ex-
fpcâantc ont été admirablement rédigés par Hippocrate dans
{es aphorifmes. C’eft d’après- ces réglés 8c ces aphorifmcs,
qu’on peut fe convaincre de la fageffe de cette méthode,
Su’On ne fauroit regarder comme une exfpeélation oifive.
condamne même l exfpe&ation dans certains cas. Ibid. 322.
a. On ne peut s’affurer de ce que la nature s’efforce de
faire, 8c de ce qui peut réfulter de fes efforts, qü’en attendant
les phénomènes qui indiquent le tems où l’on peut
placer les remedes avec fuccès j c’eft par cette confidération ,
que le célébré Hoffman regarde l’exfpe&ation méthodique
comme un grand fecret pour réuflir dans la pratique de la
médecine. Ibid. b. Mais c’eft un moyen trop difficile à employer,
pour qu’il n’ait pas été négligé, oc même rejetté
par ceux qui ont voulu abréger le chemin qui conduit à la
réputation 8c à la fortune. Défauts de la médecine moderne,
qui ne peuvent être attribués qu’à l’abandon de la route
tenue par les anciens, 8c qui peut-être ont rendu la médecine
plus pernicieufe que fecourable à l’humanité. Ibid. 224.
a. On ne peut donc réparer ces défauts qu’en rétabüffant
l ’exfpeâation. Ibid. b.
Exfpeflation, voyez Traitement. Il n’étoit pas permis aux
médecins égyptiens de procurer aucun changement dans les
maladies avant le quatrième jour. III. 566. a. Réflexions en
faveur de l’exfpeélation. Suppl. III. 603. a.
EXTASE. ( Théol. ) Exemples d’extafes ; le raviffement
de S. Paul, celui de plufieurs faints atteftés par l’hiftoire
eccléfiaflique. Fauffes extafes des enthoufiaftes 8c des fanatiques.
Extafes de Mahomet VI. 324. b.
Extafe des vifionnaires. VI. 399. a. Efpece d’extafe appellée
illaps. VIII. 55 î- b. — Voyei INACTION.
Extase. I Médec. ) Différentes fignifications de ce mot.
L’ufage a prévalu d’appeller extafe, une maladie foporeufe
en apparence, mais mélancolique en effet , qui prive de
tout fentiment 8c mouvement ceux qui en font affedés. En
quoi cette maladie reffemble à la catalépfie, 8c en différé.
Exemples d’extafe produite par l’amour malheureux , par
la dévotion, par une crainte violente. Traitement de cette
maladie. VI. 314- b. * . . . . .
EXTENSEUR, ( Anat. ) mufcle extenfeur, c eft-à-dire,
qui produit l’extenfion. Ce mouvement eft oppofé à la flexion.
Mufcles extenfeurs des doigts de la main oc du pied. Def-
cription du mufcle extenfeur commun des doigts de la main.
Extenfeur propre du petit doigt. Extenfeur propre de^index.
Petit extenfeur du pouce de la main. VI. 323. a. Grand
extenfeur du pouce de la main. Long extenfeur des doigts
du pied. Court extenfeur des orteils. Extenfeur ^propre du
pouce. Court extenfeur du gros orteil admis par Cowper 8c
Douglas. D’où vient l’extenfion libre de chaque doigt de
la main, 8c l’extenfion néceffaircment funultanée des quatre
doigts du pied après le pouce. Ibid. b. Sur la comparaifon des
mufcles extenfeurs 8c fléchiffeuts, voyez ce dernier mot.
EXTENSION, (Phyfiq.) preuve bien fenfible de l’extenfion
des métaux par la chaleur, obfervée à la machine de Marly.
Moyen employé par les artiftes pour que les verges de
pendules ne fouffrent point d’extenfion par la chaleur. VI.
323. b. — Voyez DILATATION.
Extcnfion fe ait des métaux duôilcs. VL 326. a.
E xtension , (Médec.) fe dit des membres qu’on allonge
aux approches du fommeil, du froid fébrile, des accès
d’hyftericité. Obfervations phyfiologiques fur la caufe mé-
chanique 8c le but de ces éxtenfions. VI. 326. a.
Extension , ( Médec.) allongement des fibres par des caufes
externes ou internes. Pourquoi nos fibres font fufccptibles
d’allongement ou d’accourciflement avec élaflicité. Nosvaif-
feaux font également capables d’être diftendus jufqu’à un
certain point lans rupture, v l. 3 26. a. Caufe de la trop grande
extcnfion des fibres, des vaifleaux 8c des vifeeres du corps
humain. Les fuites de la trop grande extenfion des parties
font palpables par les effets de la torture, de la rétention
d’urine, 8c même par la eroffeffe. Divers accidcns dans
lefquels la trop grande diftenuon arrive. Accidens qui naiffent
de la rupture des vaifleaux du cerveau par trop d extenfion :
remedes. Comment on empêché que les vaifleaux foibles ne
Tome fi
foient diflendus à l’excès par les fluides qu’ils contiennent.
Remedes pour la difteniion qui vient de la trop grande fé-
chéreffe 8c rigidité des fibres. Effets généraux d’une diftenfion
exceflive des fibres. Après qu’on a détruit les caufes de cette
diflenfion , il faut rapprocher les parties 8c les foutenir. Ibid.
h. — Voyc{ D is ten s io n 8c Fîbre.
Extension , ( Chir. ) aélion par laquelle on étend une partie
luxée ou fraélurée, 8cc. Obfervations 8c précautions pour
bien faire l’extenfion 8c la contre-extenfion. VI. 347. a.
Ex tension, ( Mufiq.) VI. 327. a. Voye^T enue.
Ex ten sion d’une idée. (Bell, lett. ) Suppl. 1. 184. b.
EXTÉRIEUR, apparencey dehors. (Synon.) I. 243. b.
EXTERNE, ( Géom. ) angles externes. Les angles externes
d’un polygone font égaux à quatre angles droits. VI. 327. a.
Externe, (Anat.) terme relatif. Ce que Winflow appelle j externe par rapport au corps humain. Parties externes lelon
Hippocrate. Vl. 327. a.
EXTINCTION. ( Phyfiq. ) Bocrhaave nie que rien puifle
éteindre le feu. VI. 327. a. Examen de cette opinion. Comment
les feélateurs dAriflote expliquent l’extinélion du feu.
Quelles en font les caufes félon quelques modernes. Nous
devons avouer franchement - que nous ignorons pourquoi
l’eau éteint le feu .Ibid. b.
Extinilion d’une bougie enfermée dans une cloche de verre.
Suppl. I. 233. a.
E xtinct ion. ( Jurifip.) Extinélion de la chandelle, d’uno
charge foncière, réelle ou hypothécaire ; extinélion du
douaire, d’une .famille, d’un naéi-commis ou d’une fubfli-
tution de ligne direéle ou collatérale, de nom, d’une rente,
d’une fervitude, d’une fubftituüon. VI. 327. b.
EXTIRPER. Des-moyens d’extirper les mauvaifes herbes
‘des champs. VIII. 148. b.
EXTISPICE, ( Antiq. ) inijjeélion des entrailles des victimes.
Etym. de, ce mot. voyez fur ce fujet les articles
Arufpicey Entrailles, Viflime. Vl. 327. b. Quelques-uns ont
prétendu que les extifpiccs. ont paffé des prêtres des Juifs
aux gentils. Obfervations qui montrent qu’Homere a connu
cette forte de divination, 8c qu’elle étoit en ufage long-tems
avant ce poëtc. Origine tres-vraifemblablc des extifpices.
Pourquoi les anciens donnoient au foie une attention particulière.
Peruzzi dit que la fagacité qui fait preffenür aux animaux
les changemens de tems, a pu faire croire aux anciens
qu’ils portoient plus loin la connoiffance de l’avenir. Ibid.
328. a. Pènféc de Démocrite fur ce fujet. Quels font les
animaux dont on a regardé les entrailles plus prophétiques.
Des viélimcs auxquelles on ne trouva point de coeur. Les
incifions fuperficiellcs des vifeeres retardoient les entreprifes.
Les réglés particulières que les- anciens fuivoient dans les
extifpices, font fi incertaines, qu’il eft inutile de s’y arrêter.
Il refte à examiner fi le principe fondamental de la divination
par extifpice a moins de certitude. Ibid. b. Comment on a
pu appliquer les extifpices à prévoir les accidens de la vie
humaine. Le fyflême de l’ame du monde favorifoit les extifpices.
Le plus grand nombre attribuoit ces fignes prophétiques
aux démons ou aux dieux d’un ordre inférieur. Belle
réfiexipn de l’Epiâete d’Arien fur l’arufpicine. Ibid. 320. a.
EXTRACTION, ( Arithm. & Alg. ) extraélion des racines.
L’extraâion des racines eft à la formation des puiffanccs par
multiplication, ce que l’analyfe eft à la fyntncfe. Extraire
la racine quarrée d’un nombre. Exemple qui montre l’ufage
de cette réglé. L’extraâion des racines étant prbprement la
décompofition d’un produit formé par une ou plufieurs multiplications,
l’auteur confidere la génération de ce produit. VF.
3 29. b. Maniérés de faire l’extraâion de la racine quarrée dans
raridimérique vulgaire. Ibid. 330 ,atb. De la racine cubiqueren
quoi conflue l’extraâion de cette racine. Manière de la faire.
Ibid. 331.iiyb. Moyen d’approcher de la racine auffi prés qu’on
veut, lorfque le nombre propofé n’a pas de racine exaéte. Il
y a des cas où il eft plus commode d’indiquer l’extraâion
par le figne V. Au lieu d’extraire la racine quarrée-quarrée,
on peut extraire deux fois la quarrée. Au lieu d’extraire la racine
cubico-cubique, on peut extraire la racine cubique 8c
enfuite la quarrée. Preuve de l’extraâion des racines. Extraire
les racines des quantités algébriques. Ibid. 332. b. Sur
l’extraâion des racines des équations, voyez Cas irréduftiblc ,
Equation y Racine, &c. On peut extraire facilement par logarithmes
les racines des quantités numériques ; voyez Logarithme.
Extraire la racine d’une quantité irrationnelle : c*eft
par cette méthode qu’on trouve fouvent la racine commen-
lurable d’une équation du troifieme degré. Ibid. 333. b.
Extraélion des expofans des puiffanccs. VI. 312. b. Ex-
tràâion des fraâions. VII. 263. b. Extraire la racine d’une
puiffancc donnée. XIII. f ffi. b. Extraire les racines des
¿quations quadratiques affeâécs. 638. b.
Extraélion y en généalogie'; en chirurgie; en chymic. VI.
334. a. .-1
Ex traction. ( Généalog. ) Nobleffe’ d’extraâion. XI.
169. a. 171. b. Nobleffe d’ancienne extraélion. 179. a.
Ex trac tio n. ( Chirur g. ) Extraélion des corps étrangers,'
1 l l l l i i u