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loix ont faites aux évocations de jufticc, s’appliquent à plus 1
forte raifon à celles qui ne font que de pure grâce. De la
fórme dans laquelle l'évocation peut être obtenue. Ibid. b.
IìcftriéKòns apportées à l’évocation par les ordonnances de
i66) & de 1737- i°- L’évocation fur parentés & alliances,
n’a pas lieu en certains tribunaux. Ibid. 166. a. 20. 11 y a des
affaires, qui, à faufe de leur nature, ne font pas uifccpti-
bles' d’évocation, même pour parentés & alliances. 30. L’ç-
vocation ne petit être demandée que par celui |ui eft aéhicl-
lement partie dans la conteftatiôn qu’il veut faire évoquer,
& du chef de ceux qui y font parties en leur nom, & pour
leur intérêt pcrfonnel. 40. L’évocation n’aura pas lieu dans
pluheurs cas, à caufe de l’état bù la conteftatioii que l’on
voudroit faire évoquer,fe trouve au tems où l’évocation eft
demandée. Ibid. b. Confidération de juftice fur laquelle ces
différentes reflri&ions font fondées. Si l’un des officiers du
tribunal en pofleffioh d’une caufe, s’étoit vivement intéteffé
pour une des parties, par raifon d’alliance ou de parentage,
Cette conlidération ferviroit à fonder l’évocation. Mais l’ordonnancé
de 1737 a preferii une procédure pour les occn-
•fions où ce fait eft allégué. Comment on a prévenu les
■craintes fur lefqùelles une des parties fonderoit fa demande
d’évocation. Tableau par lequel on voit comqient le nombre
des parens ou alliés néceffaire pour évoquer,eft réglé félon
différentes cours. Ibid. 167. a. Suite de l’examen des caufes
qui peuvent donner lieu à l’évocation. Procédure établie
¡pour ftatuer fur les évocations. Ce qu’on entend par cédule
évocatoire. Différens cas dans lefquels les cédilles évocatoires
font regardées comme non-avenues. Ibid. b. L’ordonnance
de 1737 à permis dans ces cas au défendeur d’obtenir, fur
fa fimple requête, un arrêt qui le met en état de pourfui-
vre fon affaire dans le tribunal où elle eft pendante. Quelle
éft, hors de ces cas, la forme dont on inltruit l’inftance au
confeil. Éffet de'la demande en évocation, lorfqu’elle eft
fondée. Quelle eft l’ordre fixe félon lequel fe fait le renvoi
d’une cour à une autre. Ibid. 168. a. Suites de la demande
en évocation, lorfqu’elle eft mal fondée. Comment
-on fe regie dans les compagnies femeftres , lorfque l’un
de ceux qui ont une caufe ou procès, pendant à l’un'des
femeftres , fe trouve parent au préfident du femeftre.
Ce qui arrive lorfqu’il ne refte pas affez de juges dans
un femeftre , ou dans une compagnie qui fe tient par
chambre & non par femeftre, pour Juger un procès. Ce
font les cours fupérieures qui connoiuent des demandes en
évocation, pour des parentés ou alliances, ou pour défaut
de juges, ou pour fulpicion. On ne peut évoquer des présidiaux
fur des parentés & alliances, que dans les affaires
dont ils .connoiuent en dernier reffort. Comment fe demande
alors l’évocation. Ibid. b. Selon quelles loix & coutumes
doivent être jugés les procès évoqués. En quel cas a lieu
l’évocation pour caufe de connexitè ou litifpendance. Les
juges auxquels toutes les affaires d’une certaine nature ont
¿te attribuées, évoquent les affaires qui font de leur compétence
: quelle eft la voie qui refte à la perfonne qui ne veut
pas déférer à l’évocation. Evocation du principal, autorifée
par diverfes ordonnances. Ibid. 169. a.
Evocation, lettres d’. IX. 423. a.
EVOCATOIRE, ( Jurifp. ) caufes évocatoires. Cédule
évocatoire. VI. 169. a.
EVOLUTION», ( Art milit.) l’infanterie & la cavalerie
ont chacune leurs évolutions. Il eft trés-effentìel que les
troupes foient bien exercées aux évolutions. L’officier particulier
doit connoître les ufages particuliers de chaque évolution.
Utilité des évolutions. Celles de l’infanterie (ont plus
aifées à exécuter que celles de la cavalerie. VI. 169. a.
Détail des principales évolutions de l'infanterie.
Article I. Ôbfervations préliminaires. Toute la troupe qu’on
àffemble doit d’abord être mife en bataille, c’eft-à-dire, former
des rangs & des files. Deux fortes de difpofmons & de
rangs ; les mes ferrées & ouvertes, & les rangs ferrés &
ouverts. Diftances des rangs & des files félon ces difpofi-
fions, & félon les différentes circonftances où fe trouve la
troupe. Ibid. 170. a. Du nombre des rangs qu’on doit donner
a une troupe d’infanterie, ou à un bataillon. Ibid. b.
Peut-être feroit-il avantageux d’avoir deux ordres de bataille
différens ; l’un pour paroitre dans les revues & pour tirer,
l’autre pour charger la bayonnette au bout du fufil. Ibid.
17t. a. Quel eft le nombre de rangs qu’il faudroit donner
a ces. deux ordres de bataille. Les évolutions du bataillon
peuvent être cônfidérées de trois maniérés différentes ; en
mouvemens qui s’exécutent homme par homme ; en mouvemens
qui fe font par tout le bataillon enfemble ; en .mouvemens
qui s’exécutent par différentes parties du bataillon.
Article II. Du mouvement d’homme par homme. Explication
des quatre mouvemens à droite. Ibid. b.
Remarques. 1. Il eft aifé après cette explication de concevoir
cmnment les mêmes mouvemens s'exécutent à gauche.
2. Comment fe fait le tour entier que l’on exécute par
quatre à dfoite. Ibid. 172. «. Gomment s’èxécute le demiir
à gauche. 3. Comment la troupe exécute le mm»».
<*™mta,idé par ces paroles,
4. On ne fait point faite trois qnarts de tours par un feni
commandement. 5. £ e mouvement des d drofc & J s l
gauche s enfeigne ordinairement dans l'exercice ou le m ï i
ment des armes,auquel il paroît appartenir particulière™..
Article III. De la maniéré de ferrer le bataillons ibid. h '
Remarques. 1 En quels cas ¡1 eft d'ufage de faire remntre
le bataillon après chaque mouvement dans fa première nof
tion. Après avoir fait ferrer, les rangs en avant, on les f v
ouvrir en arriéré , pour les remettre comme ils ètoien,
d abord. Comment cela s’exécute, a. Comment on peut hirl
ferrer les rangs en marchant. Ibid. 173. «.
Remarques, t. Comment on peut ferrer le bataillon fur tel
rang que l'on veut. a. Comment on remettra le bataillon
dans fa première pofition. Obfervations par rapporté l'opé-
ration de ferrer le bataillon par files. Ibid. b.
Remarques. 1. Les maniérés qui viennent d’être indiquées
de ferrer le bataillon par files peuvent s’exécuter fur telle
file qu’on voudra. 2. On peut le ferrer de pié ferme'& en
marchant.
Article IV. Des différentes maniérés à’ouvrir le bataillon Ibid
*74-*•
Remarque fur les différens mouvemens indiqués dans cet
article, ibid. b.
! Article V. De la maniéré de doubler les rangs 6» les fies
d’une troupe ou d’un bataillon ,6* de les dédoubler.
Premier problème. Doubler les rangs à droite en avant."
Ibid. 175. a.
Remarques. 1. Plufieurs officiers font remettre par un à
droite ou par un à gauche les rangs qui ont dotlolé. 2. Il
eft évident que pour doubler les rangs, il fout qu’ils foient
en nombre pair dans le bataillon. Ibid. b.
Second problème. Doubler les rangs par demi-files à droite
en avant.
Troifieme problème. Doubler les rangs par quarts de files
en avant.
Quatrième problème. Doubler les rangs en avant par demi-
files fur les ailes. Ibid. 176. a. On doublera de la même
maniéré les rangs en arrière. On pourra doubler par ce
même problème les rangs en avant ou en arriéré par quarts
de files. On doublera également les rangs par quarts de files
de la tête & de la queue. On doublera encore les files par
quarts de files fur les ailes en tête & en queue. Ibid. b.
Cinquième problème. Doubler les rangs en-dedans par demi-
files. Maniéré d’exécuter ce mouvement en arriéré. Comment
on doublera les rangs en-dedans par quarts de files,
lorfque la troupe eft par exemple à huit de hauteur. Comment
on doublera les rangs du centre en-dedans, par quarts de
files de la tête & la queue. Maniéré de doubler les rangs de
la tête & de la queue par quarts de files du centre ou du milieu.
Article y L Du doublement des files. Ibid. 177. a.
Premier problème. Un bataillon ou une troupe quelconque
étant en bataille, doubler les files à droite. Ibid. b.
Second problème. Doubler les files par demi-rangs vers l’aile
droite ou gauche. Remarques. Ibid. 178. a.
Troifieme problème. Doubler les files à droite ou à gauche
par quarts de rangs.
Quatrième problème. A droite & à gauche par quarts de
rangs des ailes, doubler les files fur les quarts de rangs du
milieu. ,. .
Cinquième problème. A droite & à gauche par quarts de
rangs du milieu, doubler les files des quarts de rangs des
ailes. Ibid. b.
Sixième problème. Doubler les files en tête ou en avant.
Remarques. 1. Il eft d’ufage avant de doubler les nies en
avant, de faire ferrer'les rangs à la pointe de l’épée. i.
peut doubler de la même maniéré les files en arriéré. 3. un
doublera auffi en fuivant la méthode de ce problème, les
files en avant & en arriéré, ou en tête & en queue en
même tems. , , j
Septième problème. Doubler les files en-dedans vers la droit
ou vers la gauche. Ibid. 179. a. _ , •
Huitième problème. Doubler les files par demi-rangs : deu
manières différentes de l’exécuter. Ibid. b.
Remarques. Maniéré de doubler les files en-dedans, P
exemple, vers la droite. On doublera de même les nies
la gauene en-dedans par demi-rangs de la droite. ,
Neuvième problème. Doubler les files par ilu?rts/r e, _au*
Doubler les files en tête ou en queue, à droite oc o®vC.
che par quarts de rangs du milieu. Ibid. 180. a. Le
ment s’exécutera en arriéré de la même façon. .—,1^0,4
Article VII. Des converfions. Comme on a déjà F H ^
à l’article Converfion en quoi confifte ce mouvem® » ^
contente d’en donner ici la figure. Ce qu’il faut obi ^ r
que le quart de converfion s’exécute aifément. *bl ‘ " ç c
Article VIII. De la converfion avec pivot au ‘ yet,
mouvement s’appelle le moulinet, ou quelque! ^
fion centrale, kaifons pour lefqùelles on peut ^
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1°. Parce que dans cette manoeuvre il faut mbins de terrein
pour tourner le bataillon. 20. Pour accélérer l’exécution du
quart de converfion. 3°, Pour maintenir des troupes qui
marchent en colonne, ou les unes derrière les autres, fur
la même dire&ion où on les a mifes d’abord. Ibid. 181.
• Remarques. 1. On peut faire faire ce mouvement non-feulement
fur un pivot pris au centre du premier rang, mais
encore à tel endroit de la troupe qu’on veut, comme au
tiers ou au quart. Ibid. b. 2. Le pivot pourroit auffi être pris
dans celui des rangs qu’on voudroit, comme au troifieme,
au quatrième, &c. 3. Lorfqu’on veut faire marcher un bataillon
fur l’un de fes flancs par deux divifions, chacune de .la
moitié du front du bataillon, on peut faire exécutera chacune
de ces parties un quart de converfion fur le centre.
Article IX. Des converfions à plufieurs pivots, ou par différentes
divifions du bataillon. Obfervations fur ce mouvement.
1. Il faut que les divifions du bataillon aient plus d’étendue
de la droite à la gauche, que de profondeur de la tête à la
queue. Ibid. 182. a. 2. Si l’on s’apperçoit de quelque imper-
feétion dans l’exécution de ce mouvement, il ne faut pas
l ’attribuer aux troupes qui le font, mais au mouvement
même, qui ne peut fc faire fans qu’il y paroi fie quelque
confufion. Du mouvement d’un bataillon fur fa droite ou
fur fa gauche , fans s’allonger, ou fans augmenter l’étendue
de fon front. Circonftance où ce mouvement doit être
employé. Ibid. b.
Remarques fur ce mouvement.
Article X. De la contre-marche. Son utilité. Ibid. 183.
Premier problème. Faire la contre-marche par files , en
confervant le même terrein. Ibid. b.
Remarques. 1. On fait remettre le bataillon par une fécondé
contre-marche, exécutée dans le même fens que la première.
2. Obfervation fur la prâtiqué de quelques auteurs. 3. Quand
un régiment fera bien exercé, il fera prcfqu'e auffi facilement
la contre-marche à files & rangs ferrés que quand ils
font ouverts, pourvu qu’on ne prefle pas les files autant
qu’on le fait aujourd’hui.
Second problème. A droite ou à gauche par files £ faire la
contre-marche en quittant ou en perdant le terrein, ou la
file après foi. Ibid. 184. a.
Troifieme problème. À droite par files ; faire la contremarche
en gagnant le terrein. Cette contre-marche étoit
appellée évolution laconique, parce qu’elle eft de l'invention
des Lacédémoniens. Ibid. b.
, Remarques fur l'exécution de ce mouvement.
Quatrième problème. A droite par chefs de files & de demi-
"files, faire la contre-marche. De la contre-marche par rangs.
Ibid. 185. a.
Cinquième problème. A droite par rangs, faire la contremarche.
Elle s’exécutera à gauche par rangs de la même
inaniere. Remarques. Ibid. b.
Sixième problème. Faire la contre-mardis par rangs en
changeant de terrein, ou en gagnant le terrein.
Septième problème. Faire la contre-marche par demi-rangs,
partant des ailes ou des flancs du bataillon.
Article XI. De la maniéré de-border la h a i e 6» de former
des haies. Ibid. 186. a.
Premier problème. Par rangs border la haie;
Second problème. A droite par rangs, border la haie en
tête. Remarques.
Troifieme problème. A droite par files, border la haie en
tête. Ibid. b.
Quatrième problème. Une troupe ou Un bataillon étant
rangé en bataille à l’ordinaire, en former des haies. Remarques.
Ibid. 187. a.
Cinquième problème. Augmenter ou diminuer le nombre
des rangs d’unè troupe en bataille, par le moyen de l’évolution
précédente. • ,
‘ Remarques, i: Pour que cette évolution puifle s’exécuter
avec précifion, il faut que le nombre d’hommes des rangs
du bataillon, & celui des haies, püiffent fe divifer exafte-
ment en autant de parties égales que l’on veut avoir de
rangs. Ibid. b. 2.— 5. Différentes méthodes employées dans
fieurs circonftances, pour changer le nombre des rangs du
bataillon, c’eft-à-dire, pour les augmenter ou les diminuer.
Ibid. 188.4.' . : ,
Article XII. De la formation des bataillons. 1. Du bataillon
quarré. Dans quelle circonftance on le forme.
Premier problème. Un bataillon ou une troupe quelconque'
^’infanterie étant en bataille, en former un bataillon quarré
à contre-plein. Ibid. b. Des bataillons à contre-vuide. Maniéré
de les former. Ibid. 190. a,b..
Remarques. I. Comment il faudroit opérer fi le bataillon
étoit à plus ou moins de hauteur que dans l’exemple donné.
2. Ce qu’il faut foire lorfque le nombre d’hommes qu’on a
pour chaque peloton des angles du quarré eft plus grand
qu’il n’eft néceffaire pour les remplir. 3. Manière de former
le bataillon q u a r r é , fans avoir la peine cte remplir les angles,
comme dans la formation précédente. Ibid. 191. a.
Tome /, 1 •
kemarques. L’inilruftion du 14 Mai 17*4 fé-fert à-peu-
pr.es de cette meme méthode pour changer le bataillon ordinaire
en colonne. Autre maniéré de former le bataillon quarré
à centre vuide, qui paroît plus générale que celle qu’on vient
d expliquer, mais qui exige la connoiffance de Textraflion -
de la racine quarrée. Ibid. b. Comment on procéderoit fi la
hauteur ou le noçibre des rangs de chaque côté du.bataillon
étoit .fixé, i°. à fix, 20. à quatre; Quel eft le plus grand
quarré apparent qu’on peut former avec une troupe d’un
nombre d’hommes donné. Ibid. 102. a.
Article XIII. Du pajfage du défilé ou du pont. Ibid. b..
Remarques. 1. Comment on exerce les troupes à cette évolution.
2. Dans cette évolution , on. ne dérange point l’ordre
des foldats ni dès compagnies.. 3. Comment 011 pafie par
files un défilé qui n’a de largeur que pour trois foldats, fi
le bataillon eft à trois de hauteur, pour quatre s’il eft à
quatre, &c. Ibid. 193. a. 4. il eft aifé d’obferver que dans le-
paflage de ce défilé, il pafle réellement autant de -files que lej
défile peut contenir d’hommes de front, ç. Lorfqu’on a un*
bataillpn en bataille fur quatre ou fix de hauteur , on peut
le mettre en colonne ou lui donner beaucoup plus de profondeur
que de front, en fe fervant de l’évolution précédente.
Réflexions par lefqùelles M. Bottée termine l’article
où il traite du paflage du défilé. Ibid. b. Formation de deux
colonnes dont l’ordonnance du 6 Mai 1755 fait mention }
favoir, la colonne d’attaque & celle de retraite. i°. De la
colonne d’attaque. Ibid. 194. a.
Remarques. En quoi cette colonne différé de celle que pro-
pofe M. le chevalier de Folard. Avantages qu’on peut tiret
de cette colonne. Ibid. 193.«. Comment on la forme félon M.
de Folard. Ibid. b. 20. De la colonne de retraite. Ibid. 106. a.
Remarques. Evolutions Je' cavalerie. On fe propofe feulement
d’expliquer ici les réglés & les principes des manoeuvres
qui fervent de fondement ou d’élémens à tous les mouvemens
que la cavalerie peut exécuter. Indication de ces
manoeuvres qui fe réduifent à fix principales. Ibid. b.
Premier problème. Un efeadron étant en bataille, lui foire
ferrer ou ouvrir les files.
Second problème. Un efeadron étant en bataille, lui foire foire
face du coté oppofé à fon front, ou ce qui eft le même, lui
faire exécuter le demi-tour à droite. Ibid. .197. a.
Troifieme problème. Faire à droite ou à gauche; par divifions
du front de l’efcadron , pour foire volte-foce ou le demi-
tour à droite, & pour marcher par la droite ou par la gauche
de l’efcadron. Ibid. b.
Remarques. 1. Le demi-tour adroite, de la manière dont
on vient de le fuppofer exécuté, change un peu le terrein de
l’efcadron. 2. Il fe foit auffi quelques changemens dans l’intérieur
de l’efcadron, mais feulement dans l’arrangement dès
hommes de chaque rang. 3.- Si l’on veut faire ce même
mouvement à gauche, c eft le cavalier de la gauche de chaque
diviflon qui fert de pivot. 4. Par le mouvement qu’on
vient d’expliquer, une ligne de cavalerie peut tourner pour
marcher fur la droite ou fur fa gauche, dans le tems néceffaire
à quatre ou fix cavaliers, pour décrire un quart de
converfion. Ibid. 198. a. 5. Au lieu de foire des divifions
qui obligent de compter, comme de cinq ou .de fix cavaliers,
on peut divifer le front de chaque compagnie en deux
parties, oc foire le mouvement précédent fur la droite ou-
fur la gauche par demi-compagnie.
De la converfion. Comment fe font les converfions dans
la cavalerie. Ce qu’on appelle quart de converfion dans l’infanterie
, fe nomme caracole dans la cavalerie. Ce que fignî-
fioit autrefois ce terme. Ibid. b.
De la demi-converfion fur le centre. Ibid. 199. a. Maniéré
de faire marcher & défiler F efeadron par différentes divifions, 6»
de la réformer. Ibid. b.
Problème. Doubler les rangs de l’efcadron ou d’une troupo
quelconque de cavalerie, ou les dédoubler. Maniéré de doubler
les rangs. Ibid. b.
Remarques. 1. Diftance à laquelle les rangs doivent être les
uns des autres pour exécuter ce mouvement. 2 .... 3. Par la
méthode qui vient d’être indiquée, on peut augmenter le
front d’un efeadron dont les rangs font en nombre impair.
Maniéré de dédoubler les rangs. Ibid. 201 .a.
Evolutions: fur les moyens ,de foire exécuter à la cavalerie
les mêmes mouvemens qu’à l’infonterie, voyez les arrange-
mens que propofe M. de Puifégur. IV. 814. a. Nouveau
moyen de commander les évolutions, parmi le fracas des
armes. XV. 185. b. Les évolutions de (’infanterie & de la
cavalerie repréientées, vol. I. des planches , article A r t
MILITAIRE.
E v o l u t i o n s n a v a l e s , (Marine) Méthode générale pour
joindre un vaiffeau qui eft lous,le vent, par la route la plus
courte. VI. 201. b. Maniéré de connoître fi on eft au vent
ou fous le vent d’un autre vaiffeau à la voile. Ibid. 202. a.
Utilité du quarré pour les mouvemens d’une armée navale.
Ibid. b. Ordre de marche au plus près du vent fur une ligne.
Maniéré de revirer par la contre-marche, dans l'ordre de
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