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foie. Du balancier d'une éclufe, & d ’un balancier de pompe.
Sipiion de cette machine
'" 'iJm c itr , en quel tems fc fit en F r a n c e f £
bliffement d’un balancier pour les “ onn“ ^ i b ù fa3gc de
Fabrication des monnotes au balancier. X. 663. ff S
la foffe qui cil devant le des
entre l’opération du monnoyage & ceUe ue pp
méB « rNc“ Rb!T«™< W S & ) ****»■de cet 'mha- mXtoctn, mi B à S iü 9 1 les
WB A L S éC I ^ ,™ er^ ° ”î i« . (Marine) manoeuvres ou
eordes qui defcendent des barres de lune & des chouquets,
6 c Leurufage. Simation & forme des dtverfes balanctnes
«ni fe trouvent dans le vaiffeau. 11. li.b . .
BALANEOTE, (Geogr.) erreur dans cet article de 1 fcn-
^BaÎlANGlS^", \ Geogr. ) obfervation fur cet article de
l ’Encyclopédie. Suppl. I. 761. a- j -d 1
BALARUC, de l’irfage & de l’effet des bains de Balaruc.
X BALAÎJ^Ès‘ , *(Mat. mcdic.) fleurs dix grenadier fauvage. I
Leurs propriétés médicinales. Comment on doit les choifir.
Leur analyfe. II. 3 x. a.
. BALAYAGE, dèeffe du (Myth.) Suppl. n . 708. ¿.
BALAYEURE, obfervations fur l’ufage que S. Paul fait
de cft mot, en parlant des fideles méprifés 8c perfécutés.^
m à ( Ge'°gr' Ant 'l1' ) v°yei le? r“n?es de cette ville,
repréfentées dans les planches d'antiquités du Supplément.
Suppl. I.761. a. ___
BALBUENA, (Bemardo de) XVI. 811. a.
BALBUS, ( Cornélius ) dernier citoyen romain qui reçut
les honneurs du triomphe. XVI. 63a. ¿. _ . . . 1
BALCON, ( Archit. ) Etymologie du mot. Uelcnpuon de
la chofe. D. 3a. b. . e .
Balcon, efpece de balcon âppellé mentant dans 1 ancienne
architefture romaine. X. 333. b. Ouvrage de ferruierie qui
appartient au balcon. XVII. 819. a. V ol. IX. des pl. Serrurier,
P BALDE, de Ubaldist {Pierre) jurifconfulte. XII. 39t.b.
BALDINI, {Baccio) graveur. XII. 866.-b.
' BALD1V IA , ville d’Amérique. Son commerce avec Lima.
p ï . 338. a.
BALDUS, ( Bernardin ) favant, né à Urbin. XVII. 489,
JRAT.F., (Jean) hiftorien du feizieme fiede. XV. 637:
a y b. ,
BALEARES, ¡¡Us. Leurs habitans habiles dans 1 exercice
de la fronde. VIL 337, a. Le nom Pityujfx, donné à deux
de ces ifles. XII. 660. a. g 0
BALEINE, ( MU nat.) grandeur, defcnption 8c dimen-
lïon de celles qu’on prend fur la côte de Bayonne. Celle 2ue l’on trouva en i6ao près de l’ifle de Corfe. 11.^ 3a. b.
BAL dit Job. Ibid. 33. <*. Ce que les anciens nous difen t de
baleines. Pêche d’une baleine fous l’empereur Claude. Peu
d’utilité qu’ils retiroient de cet animal. Comment on prétend
que les Bifcayens du Cap-Breton , près de Bayonne, &
quelques autres pêchefts ont été engagés à la pêche des
baleines. Ibid. b. Ce qui fe pratique au retour des navires
baleiniers. Ibid. 36. a.
Baleine, efpeces de baleines appellees Jubarte. IX. 1. a.
Cachalot. Suppl. II. 01. a. Sperme de baleine. Ibid. Obfervation
)n dit qu’on a vu des baleines de aoo, & à la Chine^ de
©60 pieds de longueur. Celles qu’on pêchoit autrefois dans
fe nord étoient plus grandes que celles qu’on ^ y trouve a ;
préfent. On ignore la durée de leur vie. Ce qu’on a trouvé
dans leur eftomac ; d’où l’on peut inférer quelle eft leur
nourriture. Leurs accouplemens. Société du mâle & de la
femelle. Tems où elles mettent bas. Nombre & alaitement
des baleinons. Baleines du Groënland. Leur defcription très-
détaillée. Ibid. 33. a. Leurs accouplemens. Tems de la.gefta-
tion de la femelle. Du foetus. Comment elle donne à tetter.
Qualité de fon lait. Comment elle emporte fon petit. Autres
efpeces de baleines. Pêche de la baleine. C’eft de toutes les
pêches la plus difficile & la plus dangereufe. Ibid. b. Les
Bafques font les premiers qui l’aient entreprife. Avantages
de cette pêche pour les Hollandois. Pourquoi les Bafques
l’ont à-peu-près abandonnée. Appareils & préparatifs qu’ils
feifoicnt pour cette pêche. Maniéré dont elle s’exécute. Ibid.
34. a. Comment ils fondent dans leur navire même le lard
de la baleine attachée à un des côtés du bâtiment, (ce que
les Hollandois n’ont encore o fé,) 8c font des diftributions à
tout l’équipage. C’eft à un bourgeois de Cibourre que l’on
doit!1 la maniéré de fondre les graifles dans les vaiffeaux. Les
Hollandois apportent le lard par petits morceaux dans des
barriques. Maniéré dont ils le fondent. Ibid. b. Les Bafques
faifoient autrefois la pêche le long du Groënland. Avantages
8c dangers qui en rèfultoient. De-là ils vinrent en pleine
mer vers l’ifle de Finlande; mais rebutés encore, ils ie font
établis dans le détroit de Davis. Les Hollandois envoient
tous les ans fur les ports de France 7 à 8000 barrils d’huile
8c du favon à proportion. Cette pêche étoit regardée autrefois
comme au-deuus des forces humaines. Voyez ce qu’en
fur la langue d une efpece de baleine. IX\ 2.47. ¿. Defcription
de la baleine, volum. VI. des planch. Regne animal,
P B a l e in e , pêche de la { Comm.) Suppl. I.761. a. Invention
d’un infiniment propre à lancer fur la baleine, le harpon à
quinze toifes de diftance. Maniéré d’augmenter la force de
cette machine. Nations Européennes qui ont fait la pêche
de la baleine dans les mers du nord, depuis le feizieme
fiecle. Comme l’amiée laplusheureufe fut pour les Hollandois
en 1697, l’auteur confidere dans cet article quel fut létat
de cette pêche dans cette année-là, afin 'd établir fesprofits,
& il les compare enfuite avec les détails reçus de Hollande
de la pêche de i 744, afin qu’on puiffe mieux juger fur quel
pied ibnt maintenant les chofes. Ibid. b. Les fages habitans
de la Hollande ont toujours maintenu & pratique cette
pèche, fuivant le confeil que M. Dewitte en avoit donné.
Sommes immenfes qu’ils ont ajoutées par-là aux richefles du
peuple, aufli bien qu’à la force de leur état, confiderê comme
puiuance maritime. Ibid. 762. a. ■ '
B a l e in e , ( Blanc de) préparation de cervelle de cachalots.
Comment elle fe fait. Quel eft le meilleur blanc de
baleine. H. 36. <z. Ufage qu’on en fait en medecme, Ibid. b.
Baleine, blanc de y II en eft parlé. II. 503. b. XV. 451. a.
Suppl. II. 91. a.
B a l e in e , {Aftron.) conftellation. II. 36. b.
Baleine nouvelle étoile obfervée en 1648 dans le cou de
la baleine. VI. 63. a. Étoile de cette conftellation qui s’affoi-
blit, s’éteint, & reparoît enfuite. Ibid. Suppl. II. 318. b. 896.
a. Moyen de connoître cette conftellation dans le ciel.
56RALI,( ¡fie de) voyez Ja v a . VIIL470. a.Caraéteres balis, %
V b IlIS T E , {Art milit.) machine de guerre dont fe fer-
voient les anciens. Les écrivains de l’antiquité font oppofés
les uns aux autres à l’égard de la balifte & de la catapulte
qu’ils confondent fouvent. Noms qu’ils ont donnés à la catapulte.
Defcription dé la balifte par le chevalier Folard. H.
7Balifte. Différence entre la catapulte & la balifte. II. 767.
a. Les anciens donnoientà la balifte le nom defcorpion. XIV.
809. b. Balifte à main. III. 273. b. Baliftes appellées Arganete.
Suppl. I. 550. b. Fuftibale. Suppl. III. 164. b. Lieu où les
anciens placoient leurs baliftes. Suppl. I. 830. a. Voyez les
planches de' l’art militaire, vol. I. 8c vol. du Suppl.
Balifte y mouche. X. 774. b. 775. a.
BALISTIQUE, {Méchan.) fcience du mouvement des
corps pefans jettes en l’air fuivant une direétion quelconque.
Ouvrages que nous avons fur l’art de jetter les bombes, donc
le plus recommandable eft celui de M. de Maupertuis. Indication
de fa méthode. II. 38. a. La plupart de ceux qui ont
traité du jet des bombes n ont point eu égard à la réfiftanCe
du milieu, ce qui les a éloignés du vrai. Ouvrage de M.
Robins fur cette matière. D’autres auteurs prétendent que
la réfîftance de l’air au mouvement des projeailes eft peu
confidérable. Néceffité de nouvelles expériences. Ibid. b.
Baliftique. De la baliftique des anciens. Suppl. I. 610. a.
6 11. a. Sur la baliftique des modernes, voyez Artillerie de
campagne. Voyez fur le jet des bombes. VHl. 521. b. &c. X.
734. a. Xin. 437. b. Ouvrage de Galilée fur la baliftique.
Suppl. III. 174. b. Infiniment baliftique de M. Daniel Ber-
noulli. Suppl. III. 612. b. Solution du problème baliftique.
614. b.
BALIVEAU, ( Eaux & forêts) jeunes chene, hêtre ou
châtaignier au-deffous de quarante ans. Les ordonnances
enjoignent d’en laiffer croître feize par chaque arpent, pour
repeupler les ventes. M. de Réaumur prétend qu’ils font
d’une mauvaife reffource pour repeupler les bois de haute-
futaie , parce qu’une très-grande partie périt. S’ils ne périffent
Eas, ils ont peu de vigueur & font tous rabougris. II. 38,. b.
es baliveaux ne contribuent pas plus à la confervation des
taillis; & M. de Buffon s’accorde en ceci avec M. de Réaumur.
Citation d’un pafTage du premier, tiré d’un mémoire fur la
confervation 8c le rétabliflement des forêts, année 1739.
Ibid. 39. a. ■" _
Baliveau y mauvaife qualité du bois des baliveaux, lovt
qu’ils font aux taillis. Obfervation fur les glands quils tour-
niffcnt. n. *97. i. Réflexions contre la réferve des M n »
VII. 130. a. Les réferves établies dans les bois des eccléfiafti-
ques & des gens de ntain-morte ne font pas fu,«tes au
défaut des baliveaux. IL »98. «t VU. .3°. *•
BAL BAL 1 4 1
baliveaux ont donné lieu aux clarieres. Suppl. U. 430. a.
BALKH , ( Geogr. ) mofquée de cette ville. Suppl. I.
^°BALLA, {Botan.) efpece de plante. Suppl. II. 241. b.
BALLADE, (BeUes-lettr. ) piece de vers. .Lobe de cette
forte de poéfie. Pourquoi la mode en eft paifée. II. 39. a.
Ballade , ( Belles lettr. Poéf. ) le fentiment de la difficulté
vaincue entre plus' qu’on ne penfe dans le plaifir que nous
font les arts. Ceft ce qui doit* nous faire regretter certains
petits poèmes, qui dans leur forme preferite , ¿voient de
l’élégance & de la grâce. Tels étoient le fonnet, le rondeau ,
le triolet, le chant & là ballade. Cfe qu’on appelle aujourd’hui
poéftes fugitives, n’a plus ni forme ni deffein. La facilité que
fuit la négligence en fait produire avec une abondance qui
ajoute encore au dégoût de leur infipidité. Suppl. I. 762. b.
Ballade , {Mufiq.) ce qu’on entend par ballade en
Angleterre. Anciennes ballades, fameufes par leur fimplicité,
leur naïveté, lepittorefque des penfées. Suppl. I. 762. b.
BALLE, (.Gymn.) infiniment dont les anciens fe fervoient
«dans la danfe appellée fphèriftique. Utilité des jeux de balle
pour la fanté. II. 39. b. - , A
Balles. Jeux de balles ufités chez les anciens, diftingués
par les noms fulvans. Où'rania. XI. 711. a. Aporrhaxis. I.
534. b. Harpafton. VIII. ç6. b. Différentes balles dont les
Romains fe fprvoiént. X3I. 200. b. Des exercices de la balle
chez les anciens. XV. 456. b. — 439. a.
Ba l l e , {Art milit.) pourquoi les balles des moufquets,
carabines, &c. font de plomb. Balle fe prend aufli pour
boulet. Différentesgroffeurs déballés. Balles ramées, balles
tle calibre. Expériences faites pour favoir fi les balles tirées
au poiffon dans l’eau fouffrent de la réfraftion. II. 39. a.
Conféqùences qui en réfùltent;'i°. que la commotion communiquée
à l’eau par la balle eft très-confidérable ; 20. que
plus la charge eft forte, moins la balle fait de progrès dans
l’eau; 30. qu’il n’y a point de réfraétion fenfible ; 40. qu’il
ne faut donc tirer dans l’eau ni au-deflus ni au-deffous de
l ’objet ; 5®. qu’il ne faut employer qu’une petite charge.
Pourquoi une balle qui paffe à travers un morceau de bois
mobile fur fes gonds & fort épais, ne fe défigure prefque pas
& ne lui communique aucune impulfion, tandis qu’elle s’ap-
platit fur l’eau 8c occaftonne une grande commotion à tout
le rivage. II. 40. b.
.Balle, la fabrique des balles ne différant de celle des
•dragées que par la grandeur du moule', voyez la maniéré de
foire les dragées. V. 101. a, b. Table des différentes fortes de
.balles que les bimblotiers fabriquent. 102. b. Des balles faites
îde zinc 8c de plomb. XVII. 717. a. Moyen de connoître la
plus grande portée poffible d’une balle. VII. 396. b. Compo-
iition dù l’on trempe les balles pour les rendre de calibre.
XVI. 585. b. Tire-balle. 341. ¿.Théorie du mouvement des
balles, lorfqu’elles font tirées avec des canons rayés. Suppl. II.
-212. a. Infiniment pouf tirer les balles du corps. I. 298. a.
H. 184. b.
B alle àfeu,{ dans l'artillerie) amas d’artifice de figure ronde
ou ovale de différentes groffeurs. II. 40. b. Maniéré la plus
ufitée pour foire des balles à feu. Autre maniéré pour taire
ries balles à feu qui peuvent s’exécuter dans les mortiers.
Autre maniéré de compofition de balles à feu qui fe jettent
avec le mortier , rapportée dans le bombardier françois de
M. Belidor. Ibid. 41. a. Maniéré de s’en fervir félon les
(différentes vues dans lefquelles on en fait ufoge. Ibid. b.
Compofition de balles à feu qu’on jette avec la main. Ibid.
.42. a.
Balle luifante, chez les artificiers. Maniéré de faire cet
Artifice: II. 42. a.
Balles d’imprimerie , décrites avec figure. II. 42. a.
Balles d’imprimerie : cuir des balles. IV. 536. a.
Balles teigneufes , {Imprimerie) c’eft lorfque l’on voit fur
les balles des taches noires 8c blanches, parce que les cuirs
refufent l’encre : comment on remédie à ce défout : les balles
peuvent encore devenir teigneufes fi la laine de dedans
fort par les bords. IL 42. b.
Ba l l e , ( Paumier) defcription. Poids qu’elle doit avoir.
Maniéré de la faire. II. 42. b.
Balle des paumiers, appellée éteuf. VI. 31: a. Couper
la balle, au jeu de paume. IV. 332. a. 'Voyez VIII vol.
des planches , article Paumier.
Ba l l e , {Commerce) poids d’une balle de coton filé ,
• d’une de foie crue ; balle de groffe toile. Poids d’une balle
de laine en Angleterre. Vendre des -marchandifes fous cordes,
en balles, ou en balles fous cordes. Marchandifes de balle.
Balle de dez. Porte - balles. ÏI. 42. b.
Balle , {Économ. ruftïq. )pellicule qui enveloppe le grain.
Ufage qu’on en foit. II. 42. b.
BALLEL, ( Botan. ) efpece de liferon convolvulus. Ses
* diffèrens noms. Suppl. 1. 702. b. Defcription , qualités 8c
W^BaASL LEcTet,t dea nfe exécutée7 p^a3r' p alu‘ fieurs perfonnes qui repré-
fentent une aftion naturelle ou mervîüleufç, &c. II. 42. b..
Tome £
Tout ballet fuppofe la danfe 8c le concours de deux ou
plufieurs perfonnes , qui repréfentent une aélion par les
geftes, les pas, 8c les mouvèmens du corps. Le ballet 8c
la danfe font un amufement très-ancien. Danfes des Egyptiens
; celles des Grecs qu’ils appelaient ftrophes 8c anti-
ftrophes. Danfe de la grue qu’ùiventa Theféc. Les ballets
furent conftamment attachés aux tragédies 8c aux comédies
des Grecs. Le mot ballet vient de ce qu’originairement
on danfoit en jouant à la paume. Mots qui en font dérivés.
Inventeurs des ballets chez les Grecs. Ibid. 43. a. Ils avoient
uatre efpeces de danfes, 8c une grande quantité de ballets
ont ils ne fe fervoient que comme d’intemmdes. De l’ori--
gine des ballets. Comment cette danfe fe répandit , s’em-
bellit 8c fe perfeétionna. Ouvrage de Lucien fur la danfe,
où il traite fort amplement des ballets. On peut divifer les
grands ballets en huloriques, fabuleux 8c poétiques./¿i</. ¿.
Réglés particulières, parties effentielles 8c intégrantes du
grand ballet. Ses divifions 8c foudivifions en a,¿les 8c entrées ;
uadrilles qui forment les entrées. Il n’eft point de genre
e danfe, de forte d’inftrumens, ni de caraélere de fym-
phonie qu’on n’ait fait entrer dans les ballets. Attention
des anciens à l’égard des divers inftrumens qu’ils employoienr.
Comment- les modernes les onrimités. Defcription abrégée
de deux ballets , l’un intitulé, gris de lin y Ibid. 42. a. l’autre
la verita jiemica délia apparenza follevata dal ie/npo.-Magni-
ficence de ces fpeélades. La cour de Savoie femble l’avoir,
emporté dans ces fpeélacles fur toutes les cours de l’Europe.
Ballets représentés en France fous Louis XIV , dans lesquels
il danfa lui-même avec toute fa cour. Ibid. b. Ils furent
pour la plupart imaginés par Benferade. Lors de l’établif-
iement de l’opéra en France , on conferva le fonds du
grand ballet ; mais on en changea la forme. Genre mixte
inventé par Quinault. La danfe figurée ou la danfe fimple
reprirent la place qu’elles avoient occupée chez les Grecs
8c les Roihains. Ce ne fut qu’en 1681 qu’on introduifit
des danfeufes fur le théâtre de l’opéra. Comment les fuc-
ceffeurs de Quinault l’imiterent, jufqu’à ce que la Mothe
créa un genre tout neuf. L'Europe galante, eft le premier
ballet dans la forme adoptée aujourd’hui fur le théâtre
lyrique. En quoi ce ballet confifte. Différence entre la tragédie
lyrique 8c le ballet. Ibid. 43. a. Entrées comiques
de Danchet. Les Italiens pàroiflent penfer que la mufique
ne doit peindre que ce qu’il y a de plus noble ou de plus’
bas dans la nature : peut-être dans dix ans penfera-t-on
comme eux. Défauts qui fe trouvent dans les ballets de
la Mothe. ^Changemens qu’on a faits de nos jours au ballet.
De tous les ouvrages du théâtre lyrique , le ballet eft
-celui qui paroît le plus agréable aux François. On a cependant
moins de bons ballets que de bons opéras, Ibid. b. it
on en excepte les ouvrages de Rameau. Ibid. 46. a.
Ba lle t , {Danfe) c’eft une aélion intéreffante , .imitée
par la danfe, ou c’eft une danfe figurée, qui repréfente
allégoriquement une aélion. Tels que font aujourd’hui les
ballets fur le théâtre, ils méritent à peine d’être comptés
parmi les ouvrages de goût, tant on y apperçoit peu d’ef-
prit 8c de réflexion.—Le maître de ballet a les mêmes moyens
que le peintre, pour produire des ouvrages.dé goût qui
intéreffent , il peut même en foire un ufage plus étendu;
puifqu’il peut offrir une fuite de tableailx, 8c donner ainft
de la vie à l’en femble de l’aélion ; — mais à quoi bon recourir
au jeu muet pour repréfenter une aélion qui peut être
incomparablement mieux repréfentée par un drame? Suppl.
I. 763. b. Il y a plus d’une réponfe à faire à cette quef-
tion. i°..Il y a des aéliçns très-intéreffante§, qui foute d’une
certaine étendue, d’une grandeur convenable , ne fournif-
fent pas le fujet d’un drame , mais qui auroient. précifé-
ment l’étendue requife pour un ballet. 2°. Il y a d’ailleurs
des fentimens 8c des pallions, dont l’exprefiion n’exige pas
néceflâirement une grande piece, dans laquelle trop d’accefi:
foires ne fervent qu’à diftraire l’attention ; mais qui traités
en ballets , foumiroient une repréfentation plus vive 8c
d’un plus grand effet. — Moyens par lefquels de bons ballets
pourroient contribuer avantageulement à l’effet du fpeélacle.
De la nouvelle forme, 8c au caraélere qu’il foudroit donner
au ballet, félon le caraélere du drame qui auroit précédé.
Ibid. 764. a. De la maniéré de repréfentèr une aéliori
particulière dans un ballet. Pièces dramatiques repréfentées
dans le dernier fiecle fous le nom de ballets. Quels étoient
les ballets des anciens. Ibid. b.
B a l l e t , {Mufique) caraélere de la mufique d’un ballet.
SuppL I.765. b. .
Ballet y nom qu’on donne en France à une bizarre forte
d’opéra, où la danfe n’eft guere mieux placée que dans les
autres, 8c n’y foit- pas un meilleur effet.— Ces ballets contiennent
d’autres ballets, qu’on appelle autrement divertif-
femens ou fêtes, -r—■ Obfervations fur cette ordonnance fi
mal entendue , 8c fi peu théâtrale. SuppL 1. 764. ¿. Toute
danfe qui ne peint rien qu’elle-même, 8c tout ballet qui
n’eft qu’un bal, doivent être bannis du théâtre lyrique,—La