
C A M C A M
* 8 8 t E xpé rie rice s fur la force que le calus acquiert daus les
a p B t t fraftures. Suppl. IV. 93^ » - » “ “ “ £ •
oardée comme un fpècifrque pont le calus des feflures. XL
691. a, b. Médicamens propres à accélérer la formation di
r fCÀ'tûs,J')eune athénien. Sa mort tragique.
CALYCÉ, nom d’une chanfoù autrefois chantee
GrCALYFTRE, Têtemeut des femmes g e“ l“e!£ Habme'
CAMADU (Botan. ) efpece de plante.Suppl.lL 3 ■ > •
CAMÆNA A B f f i obfervanon fur cet arücle de 1 Ency
c ÏM M L ? A " “i r ô ^
& c l™ LÎcMvr” l “ m ''u fa ïf des eedéfiafliques pendant
" c S i 105. a.b.SuppLTV. 50( t.a b .
Cahaii., \ ttm e it BUfoa) dèrivanon de ce mot. Che-
valiers armés de camails. U. $67. b.
CAMALDULES, ordre de religieux. Premier n°m qu lls
portèrent. Qui ètoient ceux qu’on appella d abord CumMjd^.
Pourquoi ces religieux ont porté ce nom. Maifon de camal-
dules en France. Branche de camaldules appellee la congrégation
des hermites de S. Rornmld. II. 567. b.
CAMANIOC, efpece de manioc. X. 4°- “■, „
CAMARA-JAPO, Camara-mira, Camara-tinga, Tamara
cuba, Camara-baia, ( Botan. ) defeription de ces quatre plantes
dUCAMARi&Nk, ( Bot. Jard. ) bruyere à fruit ou empetntm.
‘^ ’(^MARIN-BAS , ou l/mari, defeription de cet arbre
^ naturelle fur laquelle fe trouvent plusieurs
figures. Autres pierres appelléoe camayeux. On fcut
aufli des camayeux fur des coquilles. Camayeu, tableau de
deux couleurs. II. 568. b. ,
Camayeu : ce que les anciens en fàifoient. Suppl. IL 631. b.
Tableaux en camayeu des Etrufques. 901. a. De la gravure en
CaC A M B ^ !Y G « g r - ) vôWRhanblïO & Vékîv.
TO£AMMNGe,'(f™éy4) poiffon d’Amboine. Sa dffotipdon.
Suppl. II. 147. b. Ses moeurs. Maniéré de le claffer. lb,i. 148. u.
CAMBISÉ, il tue le dieu Apis & maltraite fes pretres.
C am b is t e , nom qu’on donne à ceux qui fe mêlent du
négoce des lettres & billets de change. Etymologie de ce
" “ CAMBOTO, ( Ichthy. ) poiffon des Moluques. Sa def-
cripiion. Lieux ou il cft commun. Ses
efpece, alphor'tfi. Auteurs qui en ont donné a figure. Carac
terés qui diftinguent cette efpece de la précédente Lieux ° “
l’on pêche ce Joiffon. Maniéré de le claffer.
CAMBOUIS, graiffe de porc dont on enduit leflieu des
roues de voitures. Vieux oing appellé cambouis : fe sg g F g ÿ
tés en médecine. Des charlatans en ont fait pendant long
tems un fecret. II. 568. b. H B H H _ . , ,
CAMBOYA, royaume d’Afie. Principaux officiers de la
cour du roi. XI. 446- b. Trois ordres de prêtres dans ce
royaume. X. 177. b. Roi des pretres de ce pays. XIII. 760.
CAMBRAI, ligue de Cambrai. XVII. 12. a , b. Concordat
germanique de l’an 1448, reçu à Cambrai comme loi. V.g122 h
CAMBRER, différences entre cambrer 8c courber. Cambrer
im livre, en terme de relieur. II. 569. a.
CAMBRESIS, commerce de cette provmce.U. 569.
CAMBRIDGE, univcrfité de cette ville. XVII. 407. b.
Chancelier de cette uhiverfité. III. 107. a. Des degrés dan
S U f l B H H ! ) ~ d c c u i r d e v a c h c
employé dans la fabrication du foulier. Suppl. .14 .a.
CAM-CHAIN, efpece d’orange qui croit dans le Tonquin.
Sa qualité.H. <60. a. „
CAME, | Conchyl.) genre de coquille. IV. 189. a. Efpeces
de cames,palourdes, XI. 802. b. patagans. XII. x$9- A c
«iffe. Suppl. H. 467. b. conques de Vénus. $50. a.
CAMÉE, agathe-onyx gravée. XI. 488. b. Jaipe-camee.
VIII. 467. b. Recherches des modernes pour égaler les
Romains dans l’art de contrefaire les camées. XII. 165. b.
Beauté des camées de quelques artiftes modernes. 588. a, b.
Sur les camées, voye{'l’article G r a v u r e en pierres fines. XII.
$83'. b. — $92- a‘
CAMELAINE, efpece de fauce. XIV. 706. b.
CAMÉLÉON, petit animal du genre des quadrupèdes qui
font des oeufs. Defeription qu’en donne M. Formey.ll. 569. a.
Comment il fe nourrit. Excès de maigreur auquel il elt iujet.
Ce qu’il fait lorfqu’il eft en danger d’être pris. Comment il
fe défend du ferpent. Lieux qu’H habite. Son changement de
couleur. Divers fentimens fur les caufes de ce changement.
Caméléons de Mlle, de Scudery, qui vécurent long-tems fans
manger. Ibid. b. Diverfes fuperftitions des anciens fur cet
animal. Grandeur des caméléons d’Egypte. Celle des carnet
léons d’Arabie 8c du Mexique. Pourquoi les Grecs ont donné
à cet animal le nom de petit lion 8c de chameajt-lion. Les caméléons
ne marchent aifément que fur les arbres. Defeription
de caméléons vivans apportés d’Egypte. Mouvement
de dilatation & de contraction dans ces animaux. CaraCtere
de leur peau. Ibid. 570. a. Ce qu’on obfervoit dans la couleur
du caméléon, lorfqu’il avoit été à l’ombre & lorfqu’il étoit
expofé aufoleil. Ce qu’on obfervoit en le touchant, & lorfqu’il
avoit été enveloppé d’un linge. Defeription de la tête
de ce caméléon. Ibid. b. Etendue de fon thorax. Defeription
de fes pattes. Ufage qu’il en faifoit. Lenteur de fa marche. Sa
queue. On l’a vu prendre des mouches 8c autres infeétes avec
la longue langue, qu’il rendoit prefque aufli entiers qu’il les
avoit pris. Ibid. 571. a. ___ 1 s r 1
Caméléon , .obfervarion fur fa langue, IX. 247. b. oc iur le
mouvement de fes yeux. XI. 389. b. Sa defeription. Vol. VI
des planches, Règne animal,pl. 23.
C a m é l é o n , ( Aftron.) conftellation méridionale. Nombre
de fes étoiles. Afeenfion droite & déclisaifon de la principale.
Suppl. II. 148. b. ' .
CAMELOT , étoffe non croifée qui fe fabrique comme
la toile ou l’étamine. Diverfes fortes de camelots. Camelots
teints en fil, II. 571. a. & teints en piece. Ufage qu’on en
fait. Lieux où ils fe fabriquent. Précautions mie le cohfeü a
prifes pour que la fabrication en fut bonne. Camelots ondés.
Camelots à eau. Il ne faut point laiffer prendre de mauvais
plis au camelot. Ibid. b. TT
Camelot, différentes efpeces de camelot. Bouracan. 11. 366.
b. Camelot changeant. III. 132. b. Camelot appellé cinq-hui-
tiemes. 456. b. Quinettc. XUI. 713. a. Table de camelot,
terme de commerce. XV. 802. a.
CAMELOTTE, relieure. En quoi elle confifte. H. 371. b.
CAMERARIUS, ( Joachim) ouvrages de ce favant. XI.
CAMERLINGUE, c’étoit, félon M.Ducange, un tréfo-
rier du pape 8c de l’empereur. Etymologie de ce mot. Ce
qu’on entend aujourd’hui à Rome par ce nom. Dignité &
pouvoir du cardinal camerlingue. Celui qui l’étoit en 1750.
AMERON, ( Jean ) né à Glafcou: détails fur ce favant.
VU. 704. b. g ■ „ „
CAMERONIENS, fefte du dix-fepticme fiecle en Ecofle,
dont le chef étoit Caméron. En quoi confifloit le fchifme des
caméroniens. Leur révolte. Leur réunion à leur églife en
1690. Nouveaux troubles qu’ils exciterent en 1709.Il. 572.
CAMETTI, ( Botan.) arbre du Malabar. Ses différentes
défignations. Defeription. Suppl. II. 148. b. Culture, qualités
& ulages de cet arbre. Sa claudication. Ibid. 149. a.
CAMILLE, jeune garçon qui fervoit dans les facrifice*
des Romains. Maniéré dont il étoit vêtu. Cérémonies auxquelles
il affiftoit. II. 572. a.
Camilles, enfans défignés à Rome par ce nom. X. 377. b.
C a m i l l e , prife de Véies par ce général romain. XVI.
873. b. 874. a. Evocation qu’il fit des dieux de cette ville. VI.
161. é.Il délivre Rome des Gaulois. VII. 528. b.
CAMIS, idoles des Japonnois, qui repréfentent les plus
illuftres feigneurs du Japon. II. 372. b.
CAMISADE, attaque par lùrprife. Origme de ce mot.
IL 572. b. .. . ..
CAMISARDS, calviniftcs des Cevennes qui fe liguèrent
en 1688. Incertitudes fur l’étymologie de ce mot. Autres
camifards du commencement de ce fiecle. II. 372..A
CAMMUS, {Ichthy. ) poiffon des Moluques. Sa defeription
& fes moeurs. Ulages qu’on en rire. Maniéré de le claffer.
5WCÀMÔEN9S , ( / 0 poète portugais. Suppl. III. 821. A Diverfes
particularités fur ce poète.IX. 57t. A Remarques iur
fa vie &fon poème intitule laLufiade.Xiî. 820.b.X. 393-<f*
CAMOMILLE, cara&eres de ce genre de plante, ba
culture. Qualités de ceüe qui eft d’ufage en médecine, bes
propriétés, en décoftion, infufion, ou vin de camomme.
Diverfes maniérés d’en faire ufage. Huile de camomille. Ea»
de camomille. II. 373. a. Y b
Camomille, efpece de camomille, dite Puante. . 33. •
CAMOUFLET, donner un
étouffer le mineur ennemi dans fa .fm jj . a,
le camouflet, lorfque le mineur eft bien • • WMWfè
OAMOURO, S jafS3ni%l
C A M C A M 2 Ï 9
«Ugc doivent être difpofées. Camps des anciens,
* des Turcs. En quoi confifte la fureté du camp. Les
CCUX ^doivent camper de maniéré à pouvoir fe raffembler
* ^mûrement en mûre de bataille. Ceft cet ordre qui dott
■Sir-dcr de celui du campement. L’étendue de droite à gauche
d« Îamps particuliers iesbataiUons &des efeaÿons doit etre
éuale au front que ces troupes occupent en bataille. Ainlt
l’étendue du front de tout le camp eft égal au front de 1 ordre
de bataille. M Ü ¿. Remarques for les tntervaUes quon
doit laiffer entre les camps des différentes troupes de letmée.
Sendmens de différens auteurs forces intervaUes. 11 doit
touiours y avoir devant tous les corps des bataillons 8t des
efeadrons un terrent libre, où l’armée puiffe fc mettre en
bataille. Ibid. S74. a. Le camp doit être difoofé du coté de
l’ennemi par une ligne droite felon l’ordre de bataille .lorfque
le terrein le permet. Ce qu’on place fur cette ligne. Sur quoi
eft déterminée fa profondeur. La fécondé ligne doit avoir
devant elle un terrein affez grand poùr fe mettre en bataille.
Eloi'mcment dufront de bandiere de la première ligne àcelui
de | feconde. Ce qu’il faut obferver lorfquon établit un
retranchement devant le front du camp. En quelles milices
tous les officiers fe fervent de tentes. En quelles autres les
officiers généraux peuvent loger dans des maifons. Les officiers
doivent être logés à côté des parties de 1 armée quils corn-
mandent. Ibid. b. . ..___
C amp ( Art mi lit. ) circonftances fur lefquelles on doit
fe régler pour aflcoir un camp. Maximes générales fur le
campement des armées. i°. Connoiflance qu’on doit acquérir
du pays où l’on eft, & du terrein qu’on doit occuper. Suppl.
II. 149. b. 20. Qualités du lieu qu’on doit choifir. 3 . Etendue
du terrein. 40. Soin de conftruire le camp près des eaux, ou
de s’en procurer de bonnes par divers moyens. 5 . Uioies
néceflaires à la vie des hommes & des chevaux, à portée
defquelles le camp doit être conftruit. 6°. Que le terrein ne
foit pas fujet à être inondé par des torrens & des deborde-
mens 70. Utilité de fuivre toujours le meme ordre dans les
càmpemens & dans les marches. 8°. Avant de camper, faire
mettre les troupes en bataille 8c placer les gardes. 9 . Emplacement
de l’infanterie 8c de la cavalerie. Ibid. 130. a. 10 .
Etendue du terrern devant le camp. 11 . Commumcation
facile des différentes parties du camp. 12°. Emplacement de
¿’artillerie. 13°. Quartier général. 14°. Lieux ou les vivres
doivent être parqués. 130. Hôpital ambulant. 16 . JNecellue
de fe camper de maniéré qu’on puiffe fc porter en une marche
au camp qu’on doit prendre enfuitc. Ibid. b. *
Camp. Des camps des anciens Grecs. Suppl. III. 932. a.
Des camps des Romains. IX. 633. a, b. Suppl. IV. 073. b.
674. a.IX. 636. a , b. 637. a. x . Kog.a,b. 312. a. Pourquoi
les anciens cpnfultoient les entrailles des viéfimes avant que
de fixer un camp. VI. 328. a. Efpace d’un certain nombre
" de piés que les Romains niarquoient pour le campement des
troupes? XII. 236. a. Perche qui leur fervoit à mefurer un
camp. VII. 931. A Pieux dont les Grecs 8c les Romains
fortifioient leurs camps. XII. 604. a. Quelle étoit la place du
général. VII. 330. a. Celle du quefteur. XIII. 703. *. A qui
appartenoit la garde du camp. XVII. 221 .b. Préfet des camps
des Romains. Suppl. IV. 326. b. _ \ .
Des camps des modernes. Choix du lieu ou doit camper
l’armée. VU. 989. a. XV. 382. b. Devoirs du maréchal de
camp, lorfqu’il s’agit de marquer 8c d’établir un camp. X.
03. b. De l’ufage des tentes dans les camps. XVI. 141. a.
Intervalle entre les lignes du camp. VIII. 838. a. Front de
bandiere. VII. 339. a. Par qui doit être faite la clôture du
camp. XII. 647. a. Places d’armes dans le camp. 672. a.
Pièces d’alarme a la tête' du camp. I. 243. b. Circonvallation
autour du camp. III. 463. b. Quartier du roi, ou quartier
général dans un camp : quartier delà droite 8c de la gauche.
XIII. 686. a. Garde du camp. VH. 482. a. Pas de camp.
XII. 109. b. Rondes dans le camp pendant la nuit. Suppl.
IV. 678. b. Cavaliers envoyés pour reconnoître les environs
d’un camp. II. 134. a. Abandonner le camp : diverfes
observations fur ce lujet. IV. 661. a , b. Sur lart de
marquer le camp 8c d’en déterminer les proportions^ voyeç
C astramétation.: voye^ aufliles planches de l’art militaire,
I VOl. I . . . , r r
Camp de rajfcmblement, 'lorfqu’on doit agir offenfivement.
Quand on eft loin de l’ennemi, on ne doit chercher dans
un tel camp, que la commodité de l’armée. Attention qu’on
doit y avoir aux mouvemens de l’ennemi. Fréquent exercice
des troupes. — Des camps de raflemblement lor'fqù’on eft à
{iortée de l’ennemi. De leur choix dépendent prefque toujours
es fuccès d’une campagne. Principales maximes à obferver
dans cette forte de camps. Suppl. II. 130. b. i°. Se conformer
aux maximes générales du pays. 20. rofitionla plus avanta-
geufe. 3°. Etendue du camp. Maniéré de remplir le terrein.
4™. Maniéré de camper en plaine. 3°* Dans un pays coupé,
où l’on ne peut camper régulièrement. 6°. Dans un pays de
mohtngnes. 70. Maniéré de difpofer la cavalerie 8c de la fou-
tenir. 8°. Différentes difpofmons à l’égard defquelles il faut fe
régler fur le terrein. Ibid. 131. a. 90. Comment on doit camper
fur le bord d’une riviere- ou d’un ruiffeau. io°. Lorfque l’ennemi
eft fur l’autre bord. i'i°. Reconnoître les environs du
camp 8c les faire occuper félon leur importance. 120. Les
derrières du camp doivent être libres 8c ouverts aux vivres.
jo°. Quartier général ; maniéré de le couvrir lorfqu’il eft à
la tête de l’armée. 140. Que les mouvemens de l’ennemi ne
puiflent vous obliger à quitter votre pofirion. 130. Vigilance
8c exactitude. , -
Des camps de rajfemblement dans la guerre defenfive. Du tems
8c de la maniéré de les difpofer loriqu’on eft loin de l’en- (
nemi. Maximes générales qui concernent ceux qui font près
de l’ennemi. Ibid. b. Maximes particulières. i°. Eviter autant
qu’on le peut de camper en plaine. 20. De l’étendue du
terrein.. 30. Retranchement du camp. 40. Faire, beaucoup de
communications. 30. Que le camp ne puiffe être enfilé ni
incommodé d’aucune part. 6°. Lorfqu’on eft couvert par une
riviere. 70. Reconnoître les marais .qui fe trouvent à la tête
ou fur les flancs. 8°. Du cas où il y a des inondations à crain-.
dre. 90. Ne point camper l’une des ailes derrière un marais
ou quelque autre obftacle. io°. Emplacement de l’artillerie.
i i ° . Maniéré d’aflùrer fa retraite. Ibid. 132. a. 12°. Précautions
lorfqu’il s’agit de fourrager. 130. Que l’ennemi ne puiffe
fe mettre trop près de vous , fans s’expofer à quelque échec,,
ni pénétrer plus loin, fans être obligé de vous venir chercher
, 8c de combattre avec défavantage. 140. Choix d’un
camp qui empêche l’ennemi d’aller à ion but, 8c qui vous
mette | portée de le prévenir par-tout, x 30. Obferver continuellement
l’ennemi. 160. Enlever à l’ennemi tous les avantages
qu’il pourroit trouver à venir occuper le camp que vous
voulez quitter.
Camp de pajfage, dans la guerre offenfive, 8c dans la guerre
défenfive. Maximes concernant cette forte de camp.
Camp fiable. Ses divers objets fuivant qu’on agit offenfive-
ment ou défenfivement. Ibid. b. Maniéré de. camper devant
une place dont on fait le fiege. Maximes felon leiquelles
l’armée d’obfervation doit camper. Maximes qu’on doit fuivre
en prenant un camp ftable dans quelque vue que ce foit.
Ibid. 133. a.
Camp retranché, efpace fortifié pour y renfermer un corps
de troupes, 8c le mettre à couvert des entreprifes de l’ennemi.
Dans quel but on conftruit ordinairement ces camps;
En quoi confifte le retranchement. Dans quel cas il eft à
propos de conftruire ces camps. II. 373. a. Protection que
ces retranchemens doivent donner aux troupes. Ufage des
camps retranchés pour la cavalerie. 11 ne faut pas avoir trop
de camps femblables, parce que leur garde confomineroic.
trop’ d’nommes au préjudice au corps de l’armée. Ibid. b.
Camp retranché , i°. en campagne. Néceflité de retrancher.,
toujours fon camp dans une guerre offenfive. Suppl. II. 133.
a. Utilités de cette précaution. Son importance dans la guerre
défenfive. Réglés lur la maniéré de fe retrancher dans un
pays de plaine, 8c dans un pays de bois 8c de montagnes.
Maniéré de couvrir un pays par des lignes. Ibid. b. 20. Devant
une place. Quel en eft le but. Ce qu’on doit obferver en •
conftruifant les lignes de circonvallation 8c de contrevallation,
entre lefquelles on campe l’armée. Précaution à prendre au
lieu d’employer un tems confidérable à fe retrancher devant
une place. — La meilleure façon de couvrir un fiege, cft j
d’avoir une armée d’obfervation. Pofte qu’elle doit occuper.—
Réglés générales à obferver dans la conftru&ion des camps
retranchés. Ibid. 134. a. 30. Sous une place. Cet article fait
partie de la guerre défenfive feulement. Objets que peut avoir
cette forte de camp. Réglés à fuivre en le conftruilant. Voye^
dans l’article C am p r e t r a n c h é , de l’Encyclopédie, lesobfer-
vations du marquis de Feuquieres fur cette maniéré de camper.
Ibid. b.
Camp-volant. Quel eft le but des corps d’armée qui porteiit
ce nom. II. 376. a.
Camp - volant ; objets d’un tel camp dans la guerre oftenuve
8c dans la défenfive. Maximes que doit obferver le général
qui le commande. Suppl. H. 134. b.
Camp prétorien. II. 3"j6. a. •
Camp de paix & d’exercice. Son objet. Service >qu on doit*y
fairei bon utilité. Suppl:\\. 133. a.
C am p , ( Comm. ) ce.que les Siamois 8c autres peuples des
Indes entendent par-là. il. 376. 4-
CAMPAGNE, ( terme de guerre. ) Tems ou,les Allemands.
8c les François ouvrent la campagne. Ce qui doit décider de
l’ouverture de la campagne. 11. $76. a.
C a m p a g n e , (Art milit.) I. Objet d’une campagne : moyens
de le remplir. II. Plan général d’une campagne. Confidéra--
rions à faire pour l’établir avec prudence, dans la guerre
offenfive. Suppl. II. 133. a. Dans la guerre défenfive, &
lorfqq’il s’agit de donner des fecours à un allié. Maniéré de
juger des forces d’une armée. Attention qu’il faut avoir à la
nature du pays. Le commandement en chef, ne doit être
confié qu’à un feul. Maniéré de faire fes préparatifs 8c d’ouvrir
la campagne. Néceflité de fe concerter avec fes alliés. Ibid.b.