
CER CER «ne un fi grand nombre de fauffes traditions, que je ne
iaurois me rendre à vos preiives : telles font les fameufes
dynafties des Egyptiens, les hiftoires des dieux de la fable,
le conte de la louve qui nourrit Remus & Romulus, &c.
Ibid.b. Ou*-; . • - '
Réponfe. Les lignes qui nous tranfmettent une eireur, font
toujours couvertes d’un certain voile qui les fait aiféinent
reconnoître. Plus vous les fuivez en remontant, plus leur
nombre diminue, & vous en atteignez le bout fans erre arrive
au fait qu’elks vous tranfmettent. Il ne faut point confondre
ce que nous appelions fait, avec ce que les différentes
nations ont cru fur leur origine. Aucun des faits qu on cite
n’a été tranfmis par un grand nombre de lignes traditionnelles
qui nous faffent remonter fans interruption jufqu au fait.
Sur quelle preuve le fceptique regarde-t-il les dynafties des
Egyptiens comme fâbuleufes? lbid. 855. a. N elt-ce pas parce
qu’il reçonnoît lui-même des réglés qui lui font difcernerles
traditions vraies d’avec les fauffes ? Et c’eft ainfi que, contre
fon intention, il établit ce qu’il youloit attaquer. Me direz-
vous que tout ce'que j’ai dit peut être bon lorfqu’il s’agira
de faits naturels, mais ne fauroit démontrer la vérité des
miracles ? Je réponds que les réglés font les mêmes pour les
uns & les autres, & c’eft en les appliquant aux faux miracles
que vous en découvrez l’impofture. Syftême de M. Craig,
par lequel il établit que la crédibilité d’un fait va toujours
en décroiftant par la progrefiion des âges. Réfutation de ce
Îyftême. lbid. b. Si l’auteur anglois avoit voulu dire feulement
que l’imprefiion que fait un événement fur les elprits,
eft d’autant plus vive & plus profonde, que le fait eft plus
récent , il n’auroit rien dit que de très-vrai ; mais un fait bien
prouvé paffe à travers l’efpace immenfe des fiecles, fans que
la convillion perde l’empire qu’elle a fur notre cfprit, quelque
décroiffement qu’il éprouve' dans l’imprefiion qu’il fait
fur le coeur.
De la tradition écrite , fécond monument propre à tranf-
mettre les faits, lbid. 8 56. 4. Si par une efpece d’enchantement
, des témoins oculaires étoient comme détachés de leurs
fiecles. pour parcourir les fiecles fuivans, & fceller de vive
voix la vérité de certains faits ,quel refpeft n’auroit-on point
pour le témoignage de ces vénérables vieillards! Telle eft
l’innocente magie que l’hiftoire nous préfente. Elle a même
plus de carafteres de crédibilité que n’en aüroient ces témoins,
qui, en petit nombre, aüroient pu s’accorder entre
.eux,.pour alt.érer certains faits : au lieu que le langage de
l’hiftoire ne fauroit varier. L’hiftoire a de grands avantages
même fur un témoin oculaire. Ce n’eft pas l’hiftoricn feul qui
attelle ce qu’il écrit, mais une infinité de témoins qui fe
joignent a lui. Il parle à tout fon fiede qui devient fon juge.
lbid. b. Enforte qu’un hiftorien ne fauroit en impofer à la
poftérité, que fou fiede ne s’entende, pour ainfi aire > avec
lui. Le filence de tous les hommes: dans cette circonftance,
les fait parler comme cet hiftorien. Car fi je ne vois que des
raifonnemens contre un fait, quand on aurait pu dire ou
laiffer des preuves invindbles de l’impofture , je dois invariablement
m’en tenir à l’hiftorien qui me l’attefte. Or puif-
qu’un hiftorien eft d’un fi grand poids fur des faits intéref-
fans, que doit-on penfer lorfque plufieurs hiftoriens nous
rapportent les mêmes faits ?• lbid. 857.. a. Un livre, dites-
vous , ne fauroit avoir aucune autorité à moins que l’on ne
ioitiür qu’il eft authentique. Or qui nous l’afiiirera? Les
reproches que l’on fait contre la fuppofition des livres font
vrais. La critique fèvere a découvert l’impofture. Mais en
fâifant difparoître plufieurs ouvrages apocryphes, elle a confirmé
dans leur antique poffefiion ceux qui font légitimes.
Voici les réglés qu’elle nous donne pour difeerner les uns
des autres. i°. Un ouvrage qui n’a point été cité par les contemporains
de fon prétendu auteur, qui n’en porte pas le
caraâere, doit nous être fufped. 20. U doit l’être encore
lorfqu’on n’y voit pas empreint le caraftere du fieele où il
paffe pour avoir été écrit. 30. Lorfqu’il fait allufion à des
ufages 011 à des fyftêmes poftérieurement inventés, lbid. b.
Marques qui doivent nous guider dans le difeernement des
livres authentiques ; lorfqülls font cités par d'anciens écrivains,
& qu’une tradition générale & foutenuc témoigne en
leur faveur, lorfque depuis long-tems l’on travaille en vain
à fapper leur antiquité. Il y a des ouvrages qui intéreffent
««nations entières, qui par-là même ne {auraient être fup-
P°«*..Impoffibilitè d’imaginer un tems où l’on pût fuppofer
une hiftoire qui contiendrait des faits très-intéreffans, mais
apocryphes. 11 ne fuffit pas de prouver l’authenticité d’un
re , u taut encore qu’on foit certain qu’il nous eft par-
C f l ^ a têranon. lbid. 858. <z. Réglé décifive à cet égard,
bil y a une infinité de manuferitsdu même ouvrage, il eft
é^dent quen tomee en quoi ils s'accordent, c’eff le texte
ongmal.ImpollM.ti de es altérer tous. Les régies ci-deffus
expofées ne fuffifent pomt, dira quelqu'un, fi nous ne trouvons
moyen de nous prdmunir contre le menfonge f. ordinaire
aux h.ilonens. LmalTement de les râifons qui
doivent nous rendre leur timoignage fufpea. au. b. Képonfe
de Pauteur. Les paffions & l’efpritde parti qu’on nous
oppofe, font précifément le plus puiffant motif que nous
ayons pour ajouter foi à certains faits.... Il faut aonc bien
diftinguei* les faits qu’on nous rapporté d’avec les réflexions de
l’hiftorien. lbid. 8 5 9. a. Cette pente que ceux de différens partis
ont à fe contredire, nous affure de la vérité dès faits fur’
lefquels ils s’accordent. Si vous liiez un fait dans une feule
hiftoire, confultez la tradition orale ; ce qui vous viendra
par elle, ne fauroit être une fiftion de l’hiftorien. Voulez-
vous vous affurer encore davantage ? Confultez les monument,
troifieme efpece de tradition. Les peuples jaloüx de
tranfmettre à la poftérité un fait éclatant & qui intéreffe i
emploient le marbre & l’airain pour en perpétuer la mémoire.
lbid. b. Si l’on doit interroger l’hiftoire pour favoir
ce que les monumens repréfentent, on doit aufli confulter
lés monumens pour favoir s’ils confirment l’hiftoirë. Quelquefois
tout ce qu’on voit fous fes yeux fert à attefter une
hiftoire qu’on a entre les mains. Examen de l’obje&ion que
l’on fait contre la validité des témoignages que fourniflent
les monumens. lbid. 860. a. Un monument n’eft pas un bon
garant pour la vérité d’un fait, à moins qu’il n’ait été érigé
dans le tems même où le fait eft arrivé pour en perpétuer
le fouvenir. Tous les monumens de l’ancienne Grece ne
peuvent fervir qu’à prouver que dans le tems qu’on les érigea,
on croyoit ces faits. La tradition des monumens eft
ainfi toujours infaillible, lorfque vous ne lui demandez que
ce qu’elle doit rapporter; favoir, là vérité du fait, lorfqu’ils
remontent jufqu’au fait même, & la croyance publique fur
un fait, lorfqu’ils n’ont été érigés que long-tems après ce
fait. Examen d’jin prétendu miracle opéré par l’augure Attius
Navius, qui coupa une pierre avec un rafoir, miracle qui
fut, dit-on, atteité enfuite par un monument. Examen d’un
autre prétendu prodige opéré par le dévouement de Curtius.
lbid. b. Que le pyrrhonien ouvre donc enfin les yeux
à la lumiere, & qu’il reconnoiffe avec nous une regie de
vérité pour les faits. lbid. 861. a. Eft-il affuré de la réalité
de la regie?Il ne fera pas long-tems à s’appercevoir en quoi
elle confifte. Comment ces réglés ferviront à la poftérité
pour l’inftruire des glorieux événemens du fiede de Louis XV.
lbid. b. Eloge delà differtation de M. l’abbé de Prades, par
l’éditeur de l’Encyclopédie. Danger de ne défendre la religion
contre les attaques de fes àdverfaires que par de mau-
vaifes réponfes. lbid. 862. b.
CERVEAU , ( Anatom. ) defeription détaillée de fes
différentes parties. Ce qu’on appelle cerveau dans un fens
plus particulier. II. 862. b. Comment le fang eft rapporté
clu cerveau. L’homme a plus de cerveau, proportion gardée >
aue tous les autres animaux. Syftêmes de Malpighi & de
Ruifch fur la flrulturedu cerveau, lbid. 863. a. M. Aftruc
prétend rendre raifon des piiénomenes du raifonnement &
du jugement par l’analogie qu’il fuppofe entre les fibres dit
cerveau & les cordes des inftrumens de mufique. lbid. bi
i°. Expériences qui prouvent que le fentiment & le mouvement
ont leur principe dans la fubftance médullaire. Précautions
qu’a prifes la nature pour empêcher que la fubftance
du cerveau ne fut comprimée dans aucune de nos firua-<
rions, lbid. b. 20. Struôure merveilleufe des veines & des.
artsres pour la liberté de leur mouvement. 30. Diftriburion
des nerfs. 40. Les nerfs deftinés au mouvement volontaire
partent du cerveau , les nerfs d’où dépendent les mouve-
mens fpontanés partent du cervelet. 50. Les maladies de la
tête dépendent toutes de la compreftion & de l’irritation.
Caufe de l’apoplexie : en quoi elle différé de celle de l’épî-
lepfie. lbid. 864. a. 6°. Obfervation faite dans ceux. qui font
morts de ces maladies 70. Diftriburion des nerfs dans certaines
parties , à proportion du mouvement que doivent
exercer ces parties-là. 8°. Les nerfs font les feuls corps
fenfibles du fiege de l'ame dans quelque partie du cerveau. Divers
fenrimens à cet égard. Certaines obfervarions femblent laiffer
en doute fi le cerveau eft une partie abfolument gpéceflaire
à la vie. Divers exemples d’enfans nés fans cervèau. Animaux
auxquels on a ôté la cervelle faps nuire à leur vie. La
queftion fur le ftege de l’ame examinée à l’article Ame. lbid. b.
Différentes proportions du cerveau dans les animaux, félon
leurs efpeces. Un petit cerveau eft la marque , non de
l’imbécillité, mais de la férocité. L’homme, le plus prudent
des animaux, a le plus grand cerveau , enfuite les animaux
que Fhonime peut inftruire ; & enfin ceux-qui ont tres-peu
d'idées & des allions de la plus grande fimplicité , ont le
plus petit ce/veau. lbid. 865. b.
C erveau. ( Anat. Phyfiol. ) Depuis l’homme, dont le cerveau
eft le plus grand , jusqu’aux ¡nielles, ce vifeere
nue continuellement. Proportions du cerveau de 1 homme ,
de l’enfant, de l’adulte , de certaines efpeces de pnge? &
d’oifeaux, avec le poids du corps entier. Pefanteurfpécifique
du cerveau. Sa forme dans l’homme & dans les poiffons.
Obfervarions fur celui des oifeaux, des quadrupèdes , & dp
chien en parriculier. Suppl. II. 299. b. >
Cerveau , ( Anat. ) defeription du cerveau, VIII. 265. a, ».
-........ ' ‘ Anatomie
CER GES 26t
Àftatomié du cerveau par Willis, X y î ï. 62p. par Ridleg.
SupplX.Aoya- Lobes du cerveau. IX. 624. a. Suppl. III. 766.4»
Sinus XV. 220. b. Cavités appellées ventricules. XVII. 31, b.
Valvule de Vicuffens dans le cerveau. 266. b. Vulve du
cerveau. 579-.<*• Subftance corticale & médullaire du cerveau.
IV. 279. b. X. 607. 4. Suppl. II. 619. a , b. Moelle alongée du
çerveau. SuppL III. 942. b. La moelle du ceryeau fe
forme naturellement en fibres. 36. a. Parties du cerveau ap*
pellées corps cannelés, corps bardés, corps olivaires, corps
pyramidaux-. Suppl. II. 200. b. 611. b. Cornes du belier. 606.
b. Membranes dont il eft revêtu, voyez Choroïde, Mére-
jpiEk Dure , 6* Méninges. Çayité du cerveau appellée
entonnoir. V. 725. a , b. Ruyfch prétend qu’il n’y a aucune
glande dans le cerveau. VII. 704. a. Jeux de la nature fur
fe cerveau. SuppL III. J S 1, &•
Cerveau. ( Phyfiol, ) Pourquoi le cerveau conferve.fa mol-
leffe pendant tous les âges de la vie. VI. ^69. u- Effet de.la
çorrefpondançe de ceftalnes parties avec le cerveau, IV.. 787.
a. Mouvement de diaftole qu’on remarque dans cette partie i
& fon rapport avec la refpiration. IV. 932. b. 953. a , h
Suppl. IL 718. a , b. Expérience fur Je principe du mouvement
mufculaire dans le cerveau; .141- a- L’expiration
pouffe le fang dans le cerveau. Suppl. IV. 619. b. L’allion
du cerveau néceffaire aux pulfations du coeur. X. 721. a.
Influence réciproque entre les vifeeres abdominaux & le
cerveau. XI. 921. b. Delà fenfibilité de cette partie. Suppl.
IV. 778. b. Aucune partie ne conferve de fentiment, quand
fà liaifon avec le cerveau eft interrompue. 779. a. Obferva-
tions fur ce vifeere confidéré comme principe du fentiment
& fiege des idées. Suppl. II. 141. b. Du fiege de l’ame dans
le ceryeau. »40. b. Suppl. III. 36. b. Suppl. i v . 779* é. Voye^
Ame. Compreftion du cerveau , caufe du fommeil. XV. 331.
a , b. 332. b. 323. a. Suppl. IV. 809. a.
Cerveau y maladies du ( Médec. ) changemens dans le cerveau
, capables de produire la douleur , en quelque partie
du corps, fans qu’aucun nerf ait été affelté par aucune caufe
extérieure. V.- 04. a. Acçidens qui n&iftent de la rupture des
vaiffeaux du cerveau par trop d’extenfion : remedes. VI.
326. b. Deyaffeôions froides du cerveau. XIV. 473. b. Différentes
parties de la tête qui fe trouvent affeltées par les maladies
du cerveau. Prognoftic du délire dans quelques-unes de
ces maladies. XV. 736. b. Trois différentes maniérés dont
l’exercice des fibres du cerveau peut être vicié. IV. 808: a.
Compreftion du cerveau : fes fymptômes : fon traitement. III.
777. «x,, b. 778. a y b. Compreftion du cerveau des enfans
nouveaux nés. SuppL III. 398. a. Preflion du cerveau qui
fait perdre le fentiment. SuppL II. 141. a. Vices dans le cerveau
des fous. Ibid. Compreftion çaufée par l’enfoncement
du crâne. IV. 433. a. Accidens que produit la commotion
du cerveau. III. 715. a. Des contre-coups par lefquels cette
partie eft affellêe. Suppl. II. 571. b. &c. De la commotion
du cerveau. <28. b. Morts fubites caufées par cette commotion.
SuppL IV. 843. a. Effets confidêrables des léfions du
cerveau. 779. a. Vers engendrés dans le cerveau. V. 617. a.
Maniéré de faire desinjeaions dans cette partie. VIII. 750. b.
Bonnets pour fortifier le cerveau. IV. 532. b. II. 564. b.
Du changement que la putrêfallion fait fubir à ce vifeere peu
de jours après la mort. 66. b.
. Cerveau de mer, ( Conchyl. ) voyez VI. vol. des pl. Hifi. nat.
pl. 91. La figure de quatre efpeces ae cerveau de mer, efpeces
de polypiers. Leur aeferiprion. SuppL II. 299. b.
Cerveau. ( Fondeur de cloches ) Regle à fuivre pour donner
au cerveau l’êpaineur & la largeurconvenables. Calotte dont
on fortifié le cerveau. II. 865. a.
Cerveau, ( H'tfi. nat. ) cerveau de mer. 1. 779. a. Cerveau
de Neptune. X. 219. a. Cerveaux de mer représentés VI.
Vol. des pl. Rem. anim. pl. 91.
CERVEL A T , ( Cha 'ucuiterie ) maniéré de le faire. II. $6<$.a.
C ervelat , ( Luth. ) efpece d’inftrument à anche , voyeç
fig^ia. pl. 4. de Luth. Suppl. Sa defeription. SuppL II. 300. a.
CERVELET, ( Anatom. ) partie poftérieure du cerveau.
Sa defeription. Ses vaiffeaux fanguins. Son ufage. Différence
entre les fonHions du cerveau & du cervelet. La moindre
lifion à la fubftance corticale ou à la moelle du cervelet eft mortelle
,ce quj n’eft pas de même au cerveau. Cependant on a vu
des gens qui ont vécu fans cerveau & fans cervelet. II. 865. b.
Cervelet , animaux dans lefquels cette partie fe trouve.
Comment on la diftingue du cerveau. Différentes proportions
félon lefquelles il eft plus petit que le cerveau , dans
es fouris & les oifeaux. Obieryation fur les nerfs qui partent
du cerveau & du cervelet. Effets qui réfultent du cer-
jelet comprimé , bleffé, abcédé, fquirrheux. SuppL II. 300. a.
tJn ignore la fonltion particulière de cet organe, lbid. b.
terve/w. Defeription de cette partie. VIII. 266. a. Moelle
x ' îrv«let. X. 607. a. Corps pyramidaux dans le cervelet.
, J ? 4* b. Éminences yçrmicujaires. XVII. 73. b. Piliers
le ce aiiCS eerve^et- Suppl. III. 043. b. Qn obferve dans
_ 1 Vl , 1 ‘e même mouvement de diaftole & de fyftole
c®rveau. IV. 953^ b. Faufteté de l’hypothele qui
place dons cette parue l’origine des rierfe vitqiix. Suppl. IV.
31 .a. Expériences contraires à l’opinion qui affigne au cervelet
une fçnltion vitale , & qui le prive de l’empire des
fens. Suppl. II. 141. a. Preflion du cervelet qui fait perdre
le fentiment. lbid.
CERVICAL, adj. | Anatom!) arteres cervicales. II.866. oe.
Cervicales , vertèbres..y 111. 270. a. XVII. 169. b. 170.4-,'
Nerfs cervicaux, Suppl. IV. 41. b.
Cervicauxdefeendans, mufcles de ce nom. Nerfs ccfvicaiix;
ils font au nombre de fept paires | defeription & trajet de
chacune. Tous ces nerfs envoient une infinité de branches
aux mufcles & autres parties de la tête, du cou& des épaules.
11.866: <*. ' ; .............■; - 7 : : ; ; j
CERVIX -, ( Anatom. ) partie poftèriéufe au coü. Cervbc
ou cou de b matrice où vagin. État où il fe trouve dans les
filles. II. 866. |
CÉRUMINEUSE, {Anàtom. ) glandes cérumineuies qui
percent de petits trous , la .peau du conduit auditif dans la
partie de ce conduit collée aux tempes , &c. Ufage de ces
orifices. Utilité du fuc qui en fort. Caufe de la furdité dans
b vieillefle. II. 866. b.
CERUS y dieu du tems favorable chez les Grecs, ou dé
l’occafion chez les Romains. Sa repréfentation. Réflexion
fur le fens attaché à fa repréfentation. L’occafion eft le plus
jeune des enfàns dé Saturne. II. 866. b.
CÉRUSE , ou chaux d’antimoine. I. 509.; b. Maniéré dé
la préparer, VII. 68. a , b. Blanc de plomb oucérufe, fa prépa^
ration, fon ufage. II. 269. b. Il peut être mis au rang dès
poifons : ufage qu’en font les femmes : maniéré de le préparer
à cet ufage: ce que doit être la cérùfe pure : comment
on Paltere : difficulté de s’en appercevôir. 270. a. Maniéré
de faire la çérufe. XII. 775. a. Danger de certains ufages dé
cette fübftance. m. 621. a. Mal que fe font les femmes en
s’en fervant dans le blanc dont elles fe fardent, lbid. Emplâtre
de cérufe brûlée , ou emplâtre noire, V - 590, a. XI.
189, a. Cérufe foflile. XII. 773. b.
CERYCES, gens occupés chez les Athéniens à fervir dans
les facrinces. Leur nombre. Leurs fonlfions. Origine de leur'
nbm. II. 866. b.
Ceryces , famille facerdotale qui defeendoit de CéryXi
XVII. 762. a.
.CÉRYNE en Achaïe : temple des furies dans ce lieu. VIL
382. b.
CESALPIN, ( André') anatomifte. Suppl. I. 395,4. Phyfio-.
logifte. Suppl. IV. 348. b.
CÉSAR, ( Hifi. une. ) héritier préfomptif de l’empirei
Marques de cette dignité. Elle fut toujours la fécondé de
l’empire jufqu’au tems d’Alexis Comnene. JL 866". b. Origine
de ce titre. Celle du mot même, Depuis Philippe le fils;
les Céfqrs ajoutoient à ce titre celui de nobilijfime. — Voye^
C.ÆSAR. lbid. 867. a.
C é s a r , ( Jules) précis de fa vie. XVI. 669. a , b. Céfùr
vainqueur de Pharnace en Afie. XV. 216. a. Exclamation de
’ Céfar , lorfqu’étant en Eipagnc, il vit une ftatue d’Alexandre^
XIV- S34. a. Comment il prit fes quartiers dans les Gaules
pour être en état de s’y foutenir contre l’ennemi. XIII. 688. a.
Affaires de Pompée & de Céfar. IV. 957. a , b. Ambition &
conduite de Céfar dans fon triumvirat. XVI. 670. b. Sa rupture
avec Pompée. 671.- a. Aventure qui lui arriva, voulant
réduire en cendres une tour de bois près des Alpes. IX.
205. a. Paflage du Rubicon. XVII. 477. a. XIV. 424. b.
Caufe de la terreur que ce paflage répandit dans Rome.
XII. 480. b. Aventure de Céfar avec les magiftrats de Milan.
X. 298. b. Sage conduite qu’il tint en Efpagne dans la guerre
d’Afranius. XVII. 244. a. Obfervation fui- la bataille de
Pharfale. XII. 494. a , b. Difpôfition dans l’armée de Céfar ; 3ui lui fit remporter la viltoire. XVI. 309. 4 , b. Defeription
e fes quatre triomphes après la prife d’Utique. XVI. 654.
a , b. Il ufurpe la tyrannie, tout plie fous fa puiflance. 671.
a , b. La liberté & la république romaine détruites par Céfar,
XIV. 157. b. 158. a. Sa conduite lorfqu’il eut obtenu le
fouverain pouvoir. 158. a. Sa conduite à l’égard de ceux
qui l’avoient attaqué par des libelles. IX. 399. b. Après fes
triomphes il traita le peuple à 22‘ooo tablés à trois lits. 585. 4,
Ses largefles. 293. b. Magnificence des jeux qu’il donnoit au
peuple. VIII. 537.4. Droit qu’il ufurpa de former lui-même
les fenatus - confultes. XIV. ,736. b. Différentes loix qu’il \
porta. IX. 651. 4. 663. a y b. Repas qu’il prit unjour chez
Cicéron pendant les faturnales. aVIÎ. 468. a. Culte qu’il
conïacra à Vénusfon propre culte réuni à celui de cette
déeffe. XVI. 80. a. Il abufe du fouverain pouvoir & périt.
671. b. Lieu où il fut tué. XVII, 767. b. Ses obfeques. XVI.
672. 4, b. Jeux célébrés par Augufte à fon apotheofe. 688.
a , b. Deuil qu’on menoit à Rome le jour anniverfaire de (à
mort. Nom donné à cejour. XII. 83. b. Caraâere de Jules*
Céfar. VII. 857. b. XVI. 669. a. b. Jufte eftimation de fa
grandeur. VII. 85 6. a. Ses talens dans l’cloquencc. XI. 569.
b. Attention dont il ètoit capable. I. 842. b. Symbole qu’il
portpit, IV. 704. b. Son <tftachement pour fa femme CorneU^