
354 C O M C O M
Deux fortes de commcndes en ufage en France, qui ne
font plus pour un teins, mais à vie. lbid. b. La commende
ne change point le bénéfice de nature. Un bénéfice retourné
en réglé ne peut plus, être poffédé en commcnde, &c.
Commende libre, & commcnde décrétée. Diverfcs maximes
de jurifprudence fur ce fujet. Auteurs à confulter. lbid.
686. ». . . .
Commande ou Commende , en la coutume de BayOnne.
Diverfcs autres fignifications de ce mot. Droit de commcnde
en l'ancienne coutume de Melrun en Berry. Commande
de beftiaux. III. 686. ».
Commandey terme de commerce, de manufacture 8c de
marine. III. 686. b.
Commande, foc.iété en, XV. 239- b.
COMMANDEMENT , ( Gramm. ) fens de ce mot. III,
686. 6.
Commandement, précepte, ordre, injonflion, jujffton. Différences
entre ces mots. XIII. 168. a. Bâton marque de commandement.
II. 143. b.
Commandement de la loi de Dieu. IV. 659. », b.
C ommandement, ( Fortifie. ) éminence, 6>c. Trois fortes
de commandemens ; de front, de revers, d’enfilade. Commandement
fimple ou double. Comment on pourvoit aux:
défavantages qui pourraient réfulter d’un commandement
dans les environs d’une place. III. 686. b.
Commandement, comment on pourvoit au défaut d’une
place qui fe trouve commandée. IL 782. b.
C ommandement , ( Jurifp. ) injonction faite à quelqu’un
de la part du roi ou de la juftice. Arrêt en commandement.
Diverfcs dépêches lignées en commandement. III.
686. b. '%
Commandement, lettres en commandement. IX. 420. b.
Commiflion en commandement. III. 711. b.
Commandement y en terme de pratique. En quoi le com-.
mandement différé d’une fimple fommation. Commandement' j
qui doit précéder une exécution fur la perfonne ou les biens 1
d’un débiteur. Dans l’ufage commun, un fimple commandement
interrompt la prefeription pendant trente, ans. Ex«
ception dans le parlement de Bordeaux. Itératif commandement.
Commandement recordé. III. 687. a.
Commandement des armées, voye{ G énéral & O fficiers
GÉNÉRAUX.
COMMANDER à la route, ( Marine ) Officiers à qui ce
pouvoir appartient. III. 587. a.
COMMÀNDERIE, ( Hifi. mod. ) Comment on obtient les
commanderics régulières. Différence entre les commande-
ries 8c les prieurés. Commanderies de l’ordre de Malthe.
Ce que lignifie le nom de commandeur. Les commanderies
Amples de Malthe font plutôt des fermes que des bénéfices.
Commandeurs de l’ordre du S. Efprit ; commandeurs des
ordres du rai : leur revenu. Celui des commanderies en
Efpagnc. III. 687. b.
Command e r i e , ( Jurifp. ) ce que c’étoit dans l’origine.
Deux fortes de commanderies, les régulières ; maximes qui
les concernent; III. 687. b. commanderies féculieres. Il y
en a de rigueur, 8c d’autres de grâce. Celles de l’ordre de
Malthe. lbid. 628. a.
COMMANDEUR, celui qui eft pourvu d’une comman-
derie. Significations de ce mot dans le commerce. Fondions
du commandeur dans le détail d’une fucreric ou d’une habitation.
III. 688. a.
COMMANDIN, ( Frédéric ) mathématicien. XVII. 489. a.
COMMANDITE, ( Comm. j II eft du bon ordre que cette
efpccc de fociété foit cnregiftrée, 111.-688. a. de même que
toute fociété quelconque. Lieux où cette forme cil ufitéc.
Un négociant prudent doit exaftement s’informer des chan-
gemens qui furviennent dans les alTociations de fes corrcf-
pondans. III. 688. b.
Commanditey fociété en , X V . 239. b.
Comm clin, imprimeur. VIIL Ô2Ç> a.
COMMÉMORATIF, ( Médec.) les fignes commémoratifs
ou aiiamneftiqucs nous apprennent ce qui s’ell palfé avant
la maladie , 8c le tirent de tout ce qui Va précédé. Pourquoi
il convient d’y Faire attention. XII. 688. b. Ces fignes
comparés à ce qu’on nomme indices en maticre de droit. III
689. ».
COMMENCEMENT, ( Beaux-Arts ) le commencement,
félon Ariftote, eft ce qui dans l’objet précédé tout, le refte,
8c que rien ne doit précéder. C ’cft ce qui fert à donner aux
chofes une liai fon , 8c rend raifen de leur cxiftencc. Un
ouvrage de goût, pour être parfait, doit avoir un commencement
bien marqué. - Il fuit delà que le poëtc épique ou
le dramatique doit être attentif à mettre diftinêïemcnt fous
nos yeux le commencement de l’aétion. — Expolition de la
manière de le faire, pour que l’effet foit le meilleur polïiblc.
~ '°'/L’aéfion ne doit pas débuter par des chofcs qui ont
précédé foncommencement: ce ferait une abondance vicicufc:
1 ,ma& nation ferait occupée mal-à-propos par des hors-d’eeu-
vre. Suppl. II. jaé. a. a“. Il ne faut pas faire remonter le J
commencement trop haut. Le drame exige nécelfairement
que le commencement ne foit pas éloigné de la fin de l’aélion
Les anciens ont été pour l’ordinaire très-exa&s à fuivre c *
précepte, de même qu’à marquer avec précifion le commencement
de la piece. En muftque, chaque piece doit commencer
de maniéré que l’oreille fente que rien n’a dû précédé *
Autant qu’il eft poffiblc, il faut que la première période
annonce déjà le cara&ere de toute la piece/—* La réglé du
commencement exigée aufli dans la danle. lbid. b. En quoicon*
lifte le commencement dans un difcôurs d’apparat. lbid. ezy J
COMMENCER un cheval, ( Manege) lui apprendre fes
premières leçons. Méthode à fuivre pour cela. Cheval commencé
, acheminé, achevé. III. 689. ».
COMMENDATAIRE, évêque. VI. 14?, 6;
COMMENDATRICES , /*«/•«. IX. 420. 6.
COMMENSAUX de la maifon du roi, de la reine, des
cnfâns & petits-enfans de France : leurs privilèges fpécifiés
en onze articles. III. 689. ». .
C ommensaux , ( Code des ) III. 571. b.
Commenfaux des évêques : leurs privilèges. III. 689. b
COMMENSURABLE, ( Math. ) quantités commenfura-
blei. III. 689. 6. Les quantités commenfurables font l’une à
l’autre comme l’unité eft à un nombre entier rationnel
ou comme un nombre entier rationnel eft à un autre entier
rationnel. Nombres commenfurables. Commenfurablesenpuifi
fance. Nombres fourds commenfurables. Les nombres çom-
menfurablcs font proprement les feuls & vrais, nombres.
Les fraétions même ne font des nombres commenfurables
que parce qu’elles représentent proprement des nombres
entiers. Ainii on ne doit pas être furoris que pour comparer
entr’elles les fraétions, on change leur rapport en celui
de nombres entiers. lbid. 690. ».
Commenfurable. Qualité commenfurable en puiffance. XIIL
356. b. Les quantités commenfurables font celles qui font
entr’elles comme un nombre rationnel à un autre nombre,
rationnel. 827. b. Problèmes de Diophante fur les nombres .
commcnfurables.lv. 1013. b.
COMMENTATEURS, ceux à qui nous devons la refti-,
tution de la littérature ancienne. I V . 490. ». Commentateurs
connus fous 1e. nom de Dauphins. 646. b. Commcn-
tateurs fcholiaftes. XIV. 778. ». Rèfpeét outré des commentateurs
pour les ouvrages fur lefquels ils ont travaillé. X1L „
515. ». XIII. 293. 6.
COMMERCE. Le commerce établi entre les fociétés
entre dans les vues -de la providence. Produélions natu-
relies d’un pays; produétions de l’induftrie. Trois fortes de
befoins auxquels le commerce doit fon origine. IIL 690. 6,
Matière , effencc , effet du commerce. Il fuppofe l’art de
traverfer les mers. Les métaux devenus marenandife. Origine
des colonies de commerce. Sept branches du com-.
merce. En quoi confifte l’opération du commerce par rapr.
port aux corps politiques , & par rapport au citoyen qui l’exerce, .
Hifioire du commerce. Il a du exifter dés que la terre a eu
des habitans. Dans les premiers tems, les échanges fe firent
en nature. Comment cette maniéré d’échange devint embar-
rafiau te. lbid. 691. ». Etabliffement des juges. Origine du
luxe. L’induftrie animée par la cupidité. Les échanges en
nature devenus impoffibles '. delà naquirent deux fortes de
richeffes ; les richeffes naturelles 8c celles de convention..
ou les métaux : ce fut. lu fécondé époque du commerce.
L’Afie, premier théâtre du commerce , borné d’abord à
l’intérieur des états. Premier commerce extérieur exercé
par les Phéniciens. Pourquoi il a été appellé commerce d/’éco-
nomie. Quels furent les différens lieux avçc lefouels ils commercèrent.
lbid. b. Splendeur de la première Tyr. Supériorité
de la fécondé fur la première. Commerce de Cartilage,
La. Grcce, quoiqu’induftrieufe, forte 8c peuplée , ne fon-
gea point à étendre fon commerce. Quel nit celui d’Athenes
& de Corinthc. Fondation de Marfeille par les Phocéens ;
fa puiffance alarme Carthage. Regne d’Alexandre , troifieme
époque du commerce : quatre événemens qui contribuèrent
à la révolution du commerce fous ce prince. Celui des
Ptolcmécs après fa mort. Pendant ces révolutions , Rome
jettoit les fondemens de fa domination. Républiques commerçantes
qui s’appuyèrent de fon alliance contre les Carr
thag'inois; lbid. 692. ». Rhodes, Marfeille. Rome enfin maîr
trefie de l’univers fe contenta de favorifer le commerce
des peuples qui lui étoient fournis. Bizance rebâtie par Confr
tantin en établit un confidérable. La chûte de l’empire
d’occident forme une quatrième époque pour le commerce.
L’Italie feule fit le commerce de l’Europe. Venifè, Genes,
Florence, Pife, rivales en fait de commerce , firent celui
de llnde & de l’Arabie par Alexandrie. Mais avant taie
de la Flandre l’entrepôt de leurs marchandées dans leur
commerce du nord , fa Flandre devenue elle- mime commerçante
, entreprit l’emploi des laines d Angleterre , des
lins & chanvres de fon propre produite, .& vers, lan
060 on y fabriqua des draps & des toiles. I U 1 .
Flandre devint le centre des échanges de 1 Europe. Origmo
COM COM 3 5 5
t P rïnriition des villes anféatiques en 1164. Progrès iè
mS-ition , qui tint prefque tout le commerce exté-
cette ® ,,£urope> Celui de l’intérieur fe fhifoit par les
Ve rr n;.i inventèrent les lettres de change, d’où naquit une
S w l l e branche de commerce. Comment la Flandre perdit •
? rommerce , & fes ouvriers fe répandirent en Hol-
¡“ j - & en Angleterre. Avantages qu’elle continua de
rircr de fa maniéré de faler les harengs Etat du commerce
dans le quinzième f.ecle. Progrès d’Amfterdam & d Anvers.
Navieanoiis de Dieppe. Etabliffement des Portugais : manu-
faflure de Tours. Ruine de Bruges. La fin de ce fiecle
célébré par deux événemens. , cinquième époque du commerce.
lbid. 693. i Les Portugais s’ouvrent la route des
Indes orientales. Chûte des Italiens. Découverte de 1 Airn.*
riaue ; poffeflions des Efpagnols. Les Portugais acquièrent
les mines du Brefil. Découvertes des François dans le nord
de l’Amérique. Commerce immenfe des Pays-Bas & de la
ville d’Anvers, lorfque commença la tyrannie de Philippe
II Réunion desfept provinces, tandis que lEfpagne envahit
le Portugal. Navigation des Hollandois du nord au midi de
l’Europef Deux événemens qui concoururent à élever leur
commerce. i.Les Efpagnols ayant pris Anvers, firent pour
détourner le commerce en faveur de la Flandre des efforts,
dont la Hollande profita feule. 2. Déclin de la puiffance
de la hanfe teutonique. lbid. b. Navigations des Anglois dans
le nord 8c la mer Baltique. Réduétion des villes anféatiques
au nombre de fix. Commencemens des Hollandois dans les
Indes orientales : leurs conquêtes fur les Portugais 8c les
Indiens. Leur premier commerce d’Afrique. Accroiffement
8c affermiffement de leur commerce dans toutes les parties
du monde.à la faveur d’une treve avec l’Efpagne. Conquêtes
de la compagnie des Indes occidentales en 1.621. Le Portugal
affranchi en 1640 de la domination efpagnôle. Ses pertes
en Afie 8c dans l’ifle de Ceylan, tandis qu’en Amérique les
Portugais chaffent les Hollandois du Brefil. Etabliffement de
ceux-ci au Cap de Bonne Efpérance : places qu’ils gardèrent
en Amérique, lbid. 694. »• Elévation de l’Angleterre
par fes manufactures de laine. Formation d’une compagnie
pour le commerce des Indes orientales , par la reine Eli-
zabetli. Ce ne fut que vers le milieu du dix-feptieme fiecle
que les Anglois formèrent de grands établiffemens en Amérique.
Etabliffcmcns des François dans cette même partie
par les foins du cardinal de Richelieu. L’an 1664 #ft l’époque
de notre commerce, 8c la fixieme époque générale. Praires
de la France fous Louis XIV. Mais la Hollande &
l’Angleterre conferverent la fupériorité. Echec que fouffrit
notre commerce par la révocation de l’édit de Nantes. lbid.
b. Efforts d’aggrandiffement de chaque état de l’Europe. Ceux
de la France , de l’Angleterre, de la Hollande. Réflexions
que préfente l’hiftoire du commerce. i°. En quoi èonfifte
cette induftrie de commerce qui procure à un peuple les
richeffes de convention. 20. Un peuple perd infenfiblement
fon commerce , s’il ne fait pas tout celui qu’il pourrait entreprendre.
30. Une erandepopulâtion eftinfcparable d’un grand
commerce, dont le paflage eft toujours marqué par 1 opulence.
Ces trois réflexions nous indiquent les principes du
commerce dans un corps politique en particulier. L’agriculture
& l’induftrie en font Peffence. Quels en font l’objet 8c
l’effet, lbid. 695. ». En quoi confident la richeffe réelle 8c
la richeffe relative d’un étati En quoi confiftènt l’art 8c la
fcience de l’adminiftration du commerce politique. Tel commerce
peut être utile au marchand 8c nuifible à l’état. Réciproquement
le marchand peut perdre lorfque l’état gagne.
Expofition des principes que les Anglois propofent pour
juger de l’utilité ou du délavantage des opérations du commerce.
lbid. b. Définition de l’opération générale du commerce
, par laquelle il fe divife en intérieur 8c en extérieur ,
deux parties dont les principes font très-différens. En quoi
confifte la circulation intérieure. Richeffe réelle d’une nation.
Valeur du commerce intérieur; En quoi confiftènt l’ame ,
la perfeélion 8c la confèrvation de ce commerce. Avantages
• d’un peuple dont le pays produit les chofcs qui fervent à feS
commodités 8c à fon luxe. lbid. 696. ». Application de ce
principe aux produélions de l’efprit 8c des arts libéraux.
L’art le plus frivole & la denrée la plus commune font des.
objets effentiels dans le commerce politique. Utilité de l’in-
conftance des modes. En quoi confiftcroit l’abus du luxe.
Moyens du légiflateur pour le réprimer.
Du commerce extérieur. Il s’applique fur • tout à procurer
les richeffes relatives. Maximes que font obligés de fuivrè
les princes qui veulent procurer à leurs fùjets une grande
exportation. En quoi confiftènt l’opération , la perfeélion 8c
la confèrvation du commerce extérietu'. Avantages des pays
fertiles, lbid. b. Avantages-réciproques' d’uhc grande population
8c de l’exercice du commerce extérieur. D’où dépend
la population , 8c comment un légiflateur contribue à l’entretenir.
Moyens de faire préférer fes denrées à celles des
autres peuples. Premier moyen. 1. La concurrence ; elle eft
un des plus importâtis-principes •du* commerce.: danger de 'la
t.
gêner Ou altérer. 2. Economie du travail des hommes , en
y fuppléant par les machines ou les animaux. Importance
de cette économie. 3. Modicité des frais d’exportation : la'
voiture par terre plus coûteufe que celle par eau. lbid. 697.
». Droits des douanes , réglés à luivre à cet égard. Quelque*
fois le légiflateur, au lieu de prendre des droits fur i’exportation
, l’encouragé par des récompenfes. Il ne fuffit pas de
ne fkire le commerce que de fes propres denrées. Ce qu’on
appelle commerce d’économie. Une nation habile ne renonce
à aucun. Ce qui fe pratique chez différentes nations pour
favorifer la réexportation des marchandifes étrangères. D’ou
dépend le plus haut degré de perfeélion du commerce extérieur
d’un peuple. lbid. b. Commerce aélif & commerce pafiif.
Défavantage de celui-ci. La différence qui réfulte de la com-
penfation des exportations 8c des importations s’appelle^ balance
du commerce. Effets d’une balance avantageuie 8c d’une
balance défavantageufe. Cette balance doit être envifagée
comme particulière 8c comme générale. La balance particu*
liere eft celle du conunerce entre deux états : elle eft l’objet
de leurs traités mutuels. Connoiffance qu’exige la con-
feélion de ces traités. Egalité parfaite du commerce entre
deux peuples, celle dés valeurs 8c du nombre d’hommes
occupés de part 8c d’autre. Lôrfqu’un pays eft dans la difette
d’une denrée , la fàçilité qu’on apporte pour le rapprocher de
l’égalité du commerce, dépend du point de concurrence où
eft cette denrée. lbid. 698. ». Enfin la confcéHon d’un pareil
traité exige une profonde connoiffance dif commerce des
deux nations contraélantes. La balance générale du commerce,
d’une nation eft la perte ou le gain .qui réfulte de la com*
penfation des balances particulières. Entre divers peuples ,
celui dont la balance générale eft conftamment la plus avan-;
tageufe, deviendra le plus puiffant. Soins de l’adminiftration ’
qui tendent à la lui procurer. Les reftwftions que l’intérêt poli*,
tique apporte au commerce ne peuvent être appellés une gêne.
Formalités pour l’examen des cas de fraude 8c de mauvaife
foi. Principes d’adminiftration par rapport à la concurrence»
Du commerce. confidéré comme l ’occupation d’un citoyen, lbid. b.
Trois maniérés de s’occuper perfonnellement du commerce/
Comme détailleur, comme manufaéturier , comme négociant.
Devoir commun, objet 8c effet de ces trois maniérés
d’exercer le commerce. Il eft plus utile, dans le cas où le
commerce ferait borné, d’avoir beaucoup de hégocians riches,
qu’un moindre nombre de très-riches. Cependant la grande*
j difproportion des fortunes par le commerce n’eft pas oné-
reufe à l’état. A l’égard des grandes entreprifes, Te' gouvernement
n’a befoin que de ion propre crédit. Savoir faire
le commerce ou favoir le conduire font deux chofes très* ■
diftinétes. lbid. 699. ». Sentimens que le négociant doit à
la fociété dont il eft membre. Ce n eft point y manquer que,
de faire paffer d’un pays étranger à un autre des marchandifes
qui feraient prôfcrites dans la fociété dont on eft membre.
C’eft être mauvais citoyen que de préférer une pro-
teélion étrangère à celle du gouvernement fous lequel on eft
né. Ouvrages à confulter fur cette matière. Ibid. b.
COMMERCE , ( Hifioire du Commerce ) celui que les Plié«.
niciens avoient étabü avec l’Europe grofliere & fauvage.
VIII. 87. b. E)u commerce des Tyriens. XVI. 783. ». Des
anciens Etrufques. Suppl. ILooi. » , 6. Colonies auxquelles
l’efprit de commerce a donné lieu. III. 649. b. Commencemens
du commerce des Portugais. XV. 208. » , b. Révolutions.
que le nouveau commerce opéra dans l’Eurcme. VIII.
661. b. Anciennes compagnies de commerce. XI. 61. b. 62.
». Traité favorable au commerce de l’Allemagne avec les 1 états du Grand-Seigneur. I. 281. b. Pourquoi le commerce
ne peut fleurir en Tartarie. XV. 924.. b. Pour l’hiftoire du
commerce, voye^ L ettres de C hange. IX. 427. b. — Ouvrage
à confulter fur le commerce des Indes, foit pour les
tems anciens, foit pour tes modernes. VIII. 661. ». Sur celui
des différentes nations , voycç leurs articles particuliers.
obferv,liions fur le commerce. Secours mutuel que fe prêtent
le commerce 8c l’agriculture. IV. 552. », b. Du com-*
merce intérieur des denrées. 555. b. Union deda navigation
avec Îe commerce. XI. 5.5 -. b. Voyerzu mot Négoce quelques
réflexions fur le commerce. 75- »• Balance du commerce. II.
28. b. Compagnies de commerce. III. 739- b. De la concurrence
par rapport au commerce. 832. b. Du trafic de 1 or 8c
de l’argent monnoyé 8c non monnoyé. X. 194- b. Observations
fur le commerce d’échange. XVII. 872. b. .873. ». Du change
dans le commerce. III. 127, b. — 132. ». De l’effet desban-
1 qUes. il. 61. b. Analyfe des réflexions d,é l’auteur de l’efprit
des loix fur le commerce. V. xj. b. Nofe. Des effets de la
circulation des efpeces par le commerce. V. 937. a , b , 8cc.
Maux attachés à un commerce qui n’eft entretenu que par
le défordre du luxe. VI. <38. b. XIll. 100. b. Commerce précaire.
XIII. 267. b. Delavantage d’un état qui ne peut fe
foutenir que par .la fabrication 8c le commerce de trafic.
VII. 821'. b. Quelques obfervations fur le bien 8c le mal qu’a
fait l’efprit de commerce. VIII. 316. b. Ses avantages 8c dèfa-
I vantages moraux. IX. 362* b. 363. ». L’efprit de commerce