
47 6 D E G
c que for la paume de la rfiain. Elle fend plus vite furie
juefur les autres métaux, bc. IV. 753 .<». Elle fe fojid
plus vite (
cuivre que iw .-------- , — -■•///, I , ,
plus lentement qu’elle ne s’eft ‘ formée,' bc.■. Cat Catifes B
générales
du dégel. Maffe de glace qui fe forma en 1608 fur la Saône â
Lyon. Le froidparoit augmenter au commencement du dégel:
efpece de gelée qui fe forme fur les murailles 8c les panneaux
de vitres pendant le dégel. Ibid. b.
Dégel, phénomènes de la glaCe dans fa fonte & dans fou
dégel V i t 682. 1 683,4. Effet du dégel dela nc.ge for les
plantes. XI. 88. 4. Danger d’un dégel trop confidérable & trop
prompt. VII. ç4i. a. L’abbaiffemelit du mercure dans le baromètre
annonce le dégel. 54o-b-
DÉGELER, maniéré de degeler les pommes. VII. 359.a.
471 a Croûte de glace qui fe forme autour des fruits qu on
fcit dégeler dans la neige. VII. 683. b. - Moyen de fauver un
membre qui a été gelé. 47*- S4 «- 33 V».Î* Pourqü?l l ,°n
emploie la neige ou l’eau médiocrement froide pour dégeler
les fruits ou les membres gelés. VII. 683.*. Pratique obfervée
par les habitans du Nord pour réchauffer leurs membres qui
ont été trop long-tems expofés au froid. V. 68 a. a. Moyen de
rappeller à-la vie un homme gelé. X. 727. a. XI. 88. b.
DÉGÉNÉRATION de l’efpece humaine. Réflexions fur ce
fojet. VI. 239. b. 240. a. Une de fes caufes. Suppl. I. 349. a.
Dégénération des végétaux. Suppl. IV. 968.a, b. »
DÉGLUTITION. (Médec. Phyfiol.) Comment fe fait cette
aâion de l’économie animale, quand on avale des alimens
folides. IV. 733. b. Méchanifmc par lequel on avale des fluides.
Ibid. 734. b. .
* t\ 1 (.-•!----------- j—- '•«t article
Nouvelles
Ibid. b.
Déglutition, mouvement du larynx dans cette action de
l’économie animale. IX. 297. b. Voye% A v a l e r .
D é g l u t i t i o n léfée. ( Médec. ) Trois maniérés dont cette
fonâion peut être viciée.. Elle peut être diminuée ou abolie,
par le défaut de la langue , lorfqu’elle eft paralytique ou
raccourcie, ou enflammée ; par le défaut du gofier, lorfqu’il
eft infenfibleI oedémateux, calleux; par le défaut des mufcles;
->ar le vice du pharinx. La déglutition peut être dépravée,
rarfqu’ellc fe fait d’une maniéré contre nature ; comme lorf-
que la luette eft alongée, enflée, pendante; IV. 755. a.
lorfque le voile du palais eft fendu, que la luette manque
entièrement ; lorfque les alimens font fi fecs qu’ils abforbent,
en paffant par les voies de la déglutition, toute l’humidité
qui s’y trouve, pour les rendre gliffantes. Quelques exemples
cités par Boërhave, Roifch, 8c l’auteur, fur fes différentes
maniérés dont la déglutition peut être léfée. Ibid. b. Moyen
méchanique de déboucher l’oefophage en pareil cas. Pourquoi
l’on avale en certains cas les folides plus aifément que les fluides.
Pourquoi dans d’autres cas de déglutition léfée, on ne
E
peut avaler que les fluides. Ibid. 756. a.
DÉGORGEOIR,(Artill) de quelle matière on fait les dégorgeoirs.
Defcription & dimenfions de ces inftrumens. IV. 756. a.
D é g o r g e o i r , ( Serrur. ) IV. 756. a.
DÉGORGER les cuirs, terme de corroyeur 8cde tanneur;
IV. 756. é.
D é g o r g e r , ( Hydraul. ) IV. 756. b.
D É G O R G E R , (Manufaâ. en foie b laine, 6* Teinture') Comment
on dégorge la foie. Ufoge de ce mot dans la teinture.
Comment on dégorge les foies oc les laines décrufées.IV.¡756. b.
D é g o r g e r , (Pêche) faire dégorger le poiflbn. IV. 756. b.
DÉGOÛT, ( Médec.) divers mots que lesGrecs employaient
pour exprimer différentes fortes de dégoûts. Quatre maniérés
dont l’appétit peut être vicié. Le goût pour les alimens peut
être diminué. i°. Parce qu’il ne le fépafé pas dans l’eftomac
une foffifante quantité de focs digeftifs. 20. Parce que la falive
qui fe fépare dans l’eftomac eft viciée. 30. Parce que le ferment
de l’eftomac eft corrompu par une boiffon trop abondante.
IV. 737. b. 40. Parce que le tiffu de l’eftomac a fouf-
fert de trop grandes diftentions. Le goût pour les alimens eft
entièrement aboli par le vice des fermens, ou par le défaut
de l’eftomac. Ainfi le dégoût peut être produit ou par une
intempérie chaude ou par une intempérie froide. Symptômes
auxquels on peut reconnoître la cauie particulière au dégoût.
Prognoftic du dégoût. Comme la nature indique fouvent les
alimens ou les remedes dont on doit faire ufage en certaines
maladies, par les répugnances ou les appétits finguliers qu’elle
ïnfpire , il eft bon d’y avoir égard. Ibid. 737. a. Indications a
foivre pour la guérifon du dégoût. i°. Évacuer l’eftomac de
toute crudité. a°. Exciter une plus grande fccrétion du foc
l!“ua
aftrique. 30. Émouffer l’acrimonie biïieufe chaude de la falive
tomacale. 40. Corriger l’acidité dominante des fermens de
l ’eftomac. 5°. Remédier au relâchement des tuniques internes
du ventricule. Ibid. b.
Dégo/it deszWmcns, fes caufes. 1.489. a. ¿^1.374.^.375. aft.
Intonation par laquelle le dégoût 8c l’averfion s’expriment.VIII.
S27. b. Exemple d’un homme guéri du dégoût par des anchois.
•V. 737. b. Du dégoût dans les femmes enceintes. VIL 962. a.
D E G
D é g o û t , ( Maréch. ) maladie du cheval. Suppl. III. 42o a
DÉGOÛTANT, fafiidieux, (Syrion.) VI. 421.4.
DÉGRADATION d’un bien. (Jurifp.) Demande que peut
former celui qui fe plaint des dégradations commifes. IV. 7.5:7.b.
Dégradation d’un eccléfiaftique. IV. 737. b. La dégradation
des perfonnes confacrées au culte divin , a été en ufage
chez difterens peuples, 8c dans les tems les plus recules.
Celle des veftales. Celles qui fe pratiquoient chez les Juifs :
dégradation d’Aron : dégradation dont l’effet étoit de reculer
la perfonne à un grade plus éloigné : ce qui cri eft dit dans
Ézécbiel : ch. 44. Exemple d’une pareille dégradation citée par
S. Jérôme. Dans la primitive églife on dégradoit les prêtres
Îrui devoient être livrés à l’exécuteur de la ]ufticc. Ce que le
ccorid concile de Carthagé arrêta fur le tribunal qui pourrait
juger un évêque, un prêtre, ou uri diacre. Décifion de
Boniface VIII fur le nombre d’évêques requis pour exécuter
la dégradation. Ce que décide à ce fojet le concile de Trente.
Difpofition de la novelle 83 de Juftinien. L’eccléfiaftique
dégradé étoit incontinent curia traditus chez les Romains. Sens
de cette expreflion. IV. 758. a. Cérémonies qui étoient ufitées
en France dans la dégradation. Exemple d’une dégradation de
deux auguftins en 1398. Auteurs qui prétendent qu’un ecclé-
fiaftique peut être exécuté fans dégradation préalable. Pour-
quoi l’ufage de la dégradation a été fupprimé, On ne doit point
confondre la dégradation avec la fimblé fufpenfion. Ibid. b.
Dégradation , dépofition , fufpenje : différences entre ces
peines. IV. 863. a. 064. a. Dégradation des clercs, par laquelle
on les réduifoit à un dégré inférieur. XII. 330. a.
Dégradation d’un office ou ordre civil. En quel cas cette
peine a lieu. Cet ufage eft fort ancien. Trois fortes de peines
ufitées chez les Romains contre les foldats qui avoient démérité;
militict mutatio : degradu dejeélio feu degradatio. Ignorai-
niofa miffio : en quels Cas ori exerçoit cette derniere peine :
exemples cités : ce qu’ordonnent à cet égard les loix romaines.
Dégradation des foldats & officiers militaires en France. IV.
759,4. Celle d’une perfonne conftituée en dignité, lorfqu’elle
eft condamnée à mort. Celle des officiers de juftice : exemples
de confeillers au parlement qui mit été dégradés. Maniéré
d’imprimer une plus grande flétriffu * un juge qu’on dégrade.
Deux fortes de dégradations diftinguées par Loifeau, l’une
verbale, 8c l’autre réelle 8c aftuelle. Ibid. b.
Dégradation <£un office. Erreurs à corriger dans cet article de
l’Encyclopédie. Suppl. II. 688. b.
Dégradation des armes chez les Romains. XIII. 574. a.
Dégradation de nobleffe : qui font ceux contre lefquels elle
a lieu de plein droit. Effet de cette dégradation fur les def-
cendans. lV . 759. b.
Dégradation fie dérogeance de nobleffe ; différence entre l’une
8cl’autre.IV. 870. a. Rafer les cheveux,autrefoisfigne de dégradation:
III. 3 tS.b. Dégradation d’un chevalier. 312. a. V. 768.4.
D é g r a d a t i o n , ( Peinture ) ce qu’un peintre doit obfer-
ver en faifant dégrader fes lumières 8c fes couleurs. IV. 760. a.
D é g r a d e r . (Marine.) Dégrader un vaiffeau. Dégrader
un homme. IV. 760. a.
D é g r a d e r . (Jardin) IV. 760.a.
DÉGRAISSER une étoffe de laine. Comment on dégraiflé-
les laines avant de les travailler. Comment les falpêtriers
dégraiffent leur falpêtre. IV. 760. a.
Dégraiffer des draps de laine. IX. 191. b. T erre à foulon pour
dégraiffer les laines. XVL 174. a. Voye[ III. vol des planches,
article Draperie, pl. 5.
Dégraiffer le vin. Différentes maniérés de foire cette opération.
IV. 760. a.
Dégraiffer les vins, voyez fur cet fojet XVII. 286. a.
D é g r a i s s e r les cheveux, ( Perruq.) IV. 760.b.
D é g r a i s s e r les peaux, ( Chamoif) III. 72. a.
DÉGRÉ, montée, efcalier. V. 929. b.
D É G R É de comparaison, ( Gramm. ) IV. yôo.b. Voye[ COMPARAISON.
D é g r é , (Métaph.) différence interne qui fe trouve.entre
les mêmes qualités : exemples en phyfique 8c en morale. Les
degrés ne fauroient être compris que par voie de comparai ion.
Les degrés fe fobdivifent en d’autres plus petits. IV. £60. b.
Les parties qui conftituent les qualités ne font pas comme
celles de l’étendue, l’une hors de l’autre. Un degré de vuefle
peut s’augmenter ou fe diminuer , fans qu’il arrive aucun
changement à l’étendue du fojet dans lequel il exifte.
vant ces principes, il fout, i°. être attentif à n’empl°3£®r 5
mot dégré qu’à propos, a0. Ne s’en fervir que lorfqu,‘ c _
queftion de quantités qu’on peut meforcr. On ne peut le servir
du mot degré de mouvement, que lorfqu’il s’agit de comparer
le mouvement de deux ou plufieurs corps. On ne peu
exprimer par ce mot les différences entre deux fcniattons o
afteétions. Des degrés d’être que l’auteur de la promotion pny-
fique imagine dans notre ame. Ce qu’on entend par egr
méiaphyfiques. IV. 761 .a. C e font des abilraftions qui n indj
quent rien de réel dans l’individu. Ibid- b. . .
D e g r é , ( G/cm. ) h ,6o- parue d'une circonBrenco de
cercle. Pourquoi l’on a pris ce nombre dans la divifmndu
D E G D E G 477
cercle. Maniéré d’indiquer les fi.bdivif.ons des degrés. On
abrégerait les opérations, fi, au heu de la divifion fexagéfi-
nnlc du degré, on fe fervoit de la décimale. La grandeur
des angles fe défigne par les degrés. Pourquoi l’on mefure un
anele par les degrés d’un cercle. IV. 761. b. Un figne du
zodiaque renferme 30 deerés de l’échptique. Degré de latitude
en géographie : c’eft T’efpace qu’il fout parcourir fur un
méridien, pour que la diftance d’une étoile au zénith croiffe
ou diminue d’un degré. Démonftration de cette définition.
Un degré de latitude eft d’environ 57000 toifes. Comment
onmeiure ce degré. Degrés de latitude feptentrionale 8c de
latitude méridionale. Inégalités dans les degrés de latitude
qui réfultent de l’allongement ou de l’applatiffement de la
terre. Grandeur du degré du méridien , Ibid. 762. a. félon
Ptolomée, félon les Arabes, félon Kepler, félon Snellius,
félon M. Picart. Cette mefure réduite en milles anglois, en
milles de Florence, en lieues communes de France, en
perches du Rhin. Grandeur du degré , félon M. Caffini ;
celle de la minute 8c de la fécondé. Refultat du travail de
Norwood en Angleterre pour le même objet. Celui de M.
Caffini le fils. Il fout remarquer fur les opérations de M.
Caffini, i°. qu’il a trouvé que les degrés alloient en diminuant
vers le nord, ce qui eft contredit par des obfervations
plus récentes ; 20. que la valeur du degré trouvée par M.
Caffini, eft'fondée fur la bafe deM. Picart, dont il prétend
que la mefure eft fautive. On peut prendre 57060 toifes
pour la mefure du degré. Celle qui a été trouvée par M.
Muflchembroek : celle qu’avoit trouvée Fernel, médecin de
Henri II. Ibid. b. Grandeur du degré vers le nord, en France
& au Pérou, félon MM. les académiciens, qui travaillèrent
à ces mefures en 1736 8c 1739. Ibid. 763. a. Voye^ F i g u r e
de la terre. - ' .. .
Degré. Tablepour la réduélion des degrés, minutes, fécondés
, tierces en parties .du rayon , tirées des papiers de M.
de Mairân. Suppl. II. 689. a. Cette même table peut fervir
pour les heures, minutes 8c fécondés. Mois fynodique 8c périodique
de la lune en’ minutes d’heure. Ibid. b.
Degré. Maniéré de mefurer, fur la forfocc de la terre , un
degré du méridien. VI. 751. a , b. IX. 302. b. Bafes établies
pour cette meforc. Suppl. I. 821. b. Aftronomes arabes, qui
mefurerent, vers l’an 820, deux degrés du méridien, l’un
vers le nord, l’autre vers le fud. I. 290. a. Différentes valeurs
des degrés de latitude terreftres, trouvées jufqu’à M.
Picart inclufivement. VI. 752. a. Divers réfoltats des me-
fureS aâuclles de ces degrés , à différentes latitudes 8c en
différens lieux de la terre. 753. bc. bc. Rationnement qui
démontre que fi la terre eft applatic , les degrés doivent
aller en augmentant de l’équateur vers le pôle. 733. a. Me.-
fure dés degrés du méridien , par M. de la Condamine.
Suppl. I. 664. b. Mefure de ces degrés fous différentes latitudes.
Suppl. IV. 878. a. Tables des valeurs du degré du
méridien. Ibid. b. Degrés du méridien, voyez ce dernier mot.
D e g r é de longitude. Ces degrés font d’autant plus petits ,
que l’on eft plus proche du pôle. Pour mefurer un degré
dé longitude , il fout aller fur le même parallèle^, jufou’à ce
qu’on loità 4 minutes de différence du lieu d’où l’on en parti,
o‘c. Réglé pour trouver la grandeur du degré d’un parallèle.
IV. 763.4.
Degrés de longitude. Leur mefure à différentes diftances
de l’équateur. Suppl. IV. 878. a. 882. b. 883. a. Poye{ PARALLELES.
D e g r é s de l’équateur, ( Ajlron.) converfion de ces degrés
en tems, 8c du tems en degrés de l’équateur. VIII. 193. b.
XIV. 858. b. Suppl. II. 587. a. 83 2. a , b.
D e g r é , ( Algeb. ) équation du fécond, du troifieine degré.
On fe lert encore de ce mot en parlant des courbes.
Courbe du fécond , du troifieme degré. IV. 763. a. Voye{
O r d r e .
Degré. Equations des différens degrés. V. 847. b.
D e g r é s de froid b de chaud, ( Phyfiq.) ils ne peuvent fe
déterminer par nos fenfations. IV. 763. 4. Un thermomètre
nous apprend fimplement l’augmentation du froid 8c du chaud,
fans nous apprendre au jufte la proportion de cette augmenta-
tion. Ibid. b.
D e g r é , ( Hift. mod. ) dans les univerfités. Formalités 8c
ufage dans l’univerfité de Paris pour obtenir les degrés de
bachelier, enfuite de licentié , lV. 764. a. 8c enfin de do-
élcur. Des degrés dans les facultés de droit 8c de médecine :
dans la faculté des arts. Des degrés dans les univerfités d’Angleterre.
Frais du doélorat 8c de la maîtrife-ès-arts à Oxford.
Nombre des doiteurs 8c maitres-ès-afts qu’on y reçoit ordinairement
par année. Formalités pour les degrés de bachelier
8c de maitre-és-arts. Des degrés dans l’univerfité de Cambridge.
Formalités néceffaires pour les obtenir. Ibid. 764. a.
Différence entre ces expreffions, avoir des grades 8c avoir des
degrés. Homme gradué, ou qui a des degrés dans la faculté de
droit. Dans cette faculté, on peut avoir des degrés, 8c n’être
point gradué avec prétention aux bénéfices. Ibid. b.
Degrés obtenus à l’effet d’acquérir des bénéfices. VU. 807. b.
Tome /,
fi:
D e g r é d affinité , ( Jurifpr.) les degrés de parenté fe com-
ptent çar générations, ce qui ne peut avoir lieu entre alliés,
bc. L affinité en ligne collatérale empêche le mariage aux
mêmes degrés que la parenté. Jufou’à quel degré empêche le ‘
mariage l’affinité par conjonftion illicite. IV. 764. b.
Degrés de jurijdiêlion. Supériorité d’une jurifdiftion for une
autre. Trois degrés de jurifdiétion feigneuriale , quant au
pouvoir. Pour le reffort d’appel, il n’y a que deux degrés de
jiiftices feigneuriales. Trois degrés de juftice royale. IV. 764*
b. Le confeil ne forme pas un quatrième degré. Comment le
compte le nombre des degrés de jurifdiétion dans certaines
matières, dont la connoiflançe eft attribuée à des juges particuliers
en matière d’eaux 8c forêts , d’amirauté , de tailles ,
de gabelles, bc. de monnoies. On n’obforve pleinement l’ordre
des degrés que dans les appellations interjetées en matière
civile. Degrés de jurifdiétions eccléfiaftiques. On ne va
point par appel devant un juge fupérieur. Exception. QuelÎ[
ites évêques 8c archevêques font fournis immédiatement au »
aint fiege. On ne peut aller au-delà de trois fentences qui ont
été conformes les unes aux autres. Ibid. 765. a.
Degré, même, être en même degré dê foccéder. Etre en
pareil degré où en égal degré. IV. 705.4.
Degré de noblefiè. Offices qui tranfmettcnt la nobleffe
au premier degré. Ceux quilatranfmettentau fécond. IV .76 5./-.
Degré de parenté. Dans quelques coutumes on ne fuccede ;
qu’au feptieme degré. Suivant le droit commun, on fuccede
a l’infini. Jufqu’à quel degré les mariages font défendus. ;
Des titres que l’on donne à chacun de ceux qui forment les
degrés. Degrés en ligne direéle afeendante , en ligne direéte .
descendante , en collatérale. Degrés afeendans 8c defeen-
dans. IV. 765. b. Comment on défigne les différentes géné- .
rations de coufins. Deux mauieres de compter le nombre
des degrés de parenté, celle du droit romain 8c celle du
droit canon. Les degrés en ligne direéle fe comptent de la
même maniéré, fuivant le droit civil 8c le droit canon. Comment
on les compte par générations. Maniéré de compter en
collatérale. Comment on connoît le degré qui eft entre l’oncle
8c le neveu. Manière de compter en collatérale , fuivant le
droit canon. Ibid. 766. a.
Figure par laquelle on voit la maniéré de compter les degrés
en direéle, fuivant le droit civil 8c canonique.
Figure par laquelle: on voit la maniéré dë compter le»
degrés en collatérale, foivant le droit civil. Ibid. b.
Figure par laquelle on voit la manière de compter les degrés
en collatérale , fuivant le droit canon. Ibid. j 6j . a. Voyeç
P a r e n t é .
Degrés des fubftitutions. Différentes parties de la durée des
fobftitutions. La durée des fidéi-commis n’étoit point fixée
par les loix romaines, ni autrefois en France. Ce que décidèrent
là-deffus les ordonnances d’Orléans en 1560, 8c de
Moulins en 1566. Provinces où les fubftitutions peuvent encore
s’étendre à l’infini. Maniéré de compter les degrés de
fubftitution , félon l’ordonnance de 1620. Difpofition de la
nouvelle ordonnance fur cette matière. IV. 767. a.
Degrés de fuccédcr. Maximes de droit for ce fujet. IV. 767. b.
D e g r é , (Médec. ) dans quel but on détermine les degrés
de chaleur que doit avoir un poêle, les degrés de pefanteur de
l’atmofphere. Trois différens degrés qu’on détermine dans les
malades heétiques. IV. 767. b. ^
D e g r é , ( Mufiq. ) notes au même degre , notes a l u-
niffon, quoique for différens degrés ; notes à un degré
d’intervalle. Maniéré d’avoir le nombre des degrés qui fépa-
rent deux notes. Ce qu’on entend par degrés conjoints 8c
degrés disjoints. IV. 767. b. Voyez Suppl. 11.724. a.
D e g r é , ( Faucon. ) IV. 767. h. . . .
DÉGROSSIR. Signification de ce mot dans le travail des
glaces, bc. en architeéhire, chez les aiguillers, les orfevres ,
les batteurs d’o r , 8c à la mçnnoie. IV. 768. a.
DÉGUERPISSEMENT, ( Jurifpr. ) exemple naturel du
déguerpiffement que Loifeau trouve dans le caftor. IV. 768.
a. On ne doit pas confondre le déguerpiffement avec diver-
fes autres fortes de délaiffemens, inventées pour fe délivrer
de toute pourfuite, telles que la ceffion , la rénonciation,
le défiftement, le délaiffement par hypothéqué. Etymologie
du mot déguerpiffement. Autres termes par lefquels on 1 a
exprimé. Il étoit peu ufité chez les Romains ; cependant il
y a quelques-unes de leurs loix qui peuvent s’y adapter. Quelles
font les charges dont on veut fe libérer en faifant le
déguerpiffement. Du déguerpiffement fait par l’héritier. Autres
focceffeurs qui peuvent déguerpir toute la fucceffion.
Ibid. b. Tout détenteur en général peut déguerpir. Explication
de cette maxime. Comment le dégueiyiffement doit être
fait. L’héritage doit être rendu entier. Effet du déguerpiffe-
ment. Ibid. 769. a. Auteurs à confolter. Ibid. b. Voye{ Dél
a i s s e m e n t . ¡¡4 '” j - ,
Déguerpiffement. Il ne fout pas le confondre avec la déier-
tion d’un héritage. IV. 882. a. Différence entre le déguerpiffement
8c le défiftement. 886. b. Déguerpiffement d un
héritage chargé de cens, rente ou autre devoir. V. 972. 4 .
a B E E E e e e