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Dans les premiers tems où le parlement fiit rendu lédenhire
à Paris, il ne portoit guere dans fes regiftres que fes arrêts
& les ordonnances qui avoient été délibérées dans le parlement
même; mais il ne laiffoit pas de vérifier les ordonnances
qui n’étoient pas inferites dans fes regiftres. Comment:il faifoit
enfuite publier la nouvelle ordonnance. Lorfquc l’ufage des
vérifications commença , on ne faifoit pas regiftre de cet
examen, &c. Mais on ne tarda pas à le faire , commc il le
pratique aujourd’hui. Formalités obfervées pour la vérification
d’une loi.- Ibid. 704. a L a tranfeription de 1 original fur les
regiftres en parchemin, n’eft point le véritable enregistrement,
& ne fc fait quelquefois que pluficurs années après la
vérification. Charles IX. ordonna- que les vérifications des
¿dits & ordonnances qui s’étoient faites jufqu’alors en latin ,
fc feroient dans la fuite en françois. Depuis ce tems , le
greffier metroit fon certificat en ces termes : lu, publié fi*
regiflré, fi*c. Ces fortes de certificats étoient d’ufage dés le
tems de Philippe de Valois. Ibid. b. On ne connoît point de
regiftre particulier des ordonnances qui' remonte'fi haut que
l ’année 1328. Le premier regiftre des ordonnances qu’il y
a en parlement, commence en 1337. Quand on tranferit
une picce dans les regiftres, elle doit être copiée tout au
long, & non par extrait feulement. Plajnte élevée par
l’univerfité de Paris fur ce que le privilège oui lui fut
accordé en 1336, n’avoit été couché fur le regiftre que par
extrait, & avec plufieurs omifiions. Le procureur général de
ohaque parlement envoie copie des nouveaux réglcmens aux
bailliages, fénéchauffées & autres jufticcs royales reffortif-
fantes au parlement, 8c aux pairies du reflort. La cour des
aides pratique la même choie a l’égard des élections & autres
fieges de fon reftorr. Ibid. 70$. a. Mais cet cnregiftremcnt
11’cft qu’une fimple tranfeription, & non une vérification,à
moins que le nouveau'règlement ne fut contraire aux privilèges
des juges inférieurs, qui en ce cas pourroient faire
des repréfentations au parlement. Ils peuvent aufii délibérer
fur la forme fur laquelle l’envoi des nouveaux réglcmens
leur eft fait. En quels cas ces juges peuvent fufpendre l ’exécution
des loix qu’on leur envoie. Regiftre fur lequel les
nouvelles ordonnances font inferites au châtclet de Paris.
Certificat de l’enregiftremcnt que les juges doivent envoyer
au procureur général. Depuis quel terme les nouvelles ordonnances
doivent être exécutées: Ibid. b. Il n’eft pas d’ufage
défaire enregiftrer les nouveaux réglemeos danslesjuftices fei-
gncurialcs. Auteurs à confulter furies enregiftremens. V. 706.a.
■ Enregifirement. Communication des nouveaux réglcmens
pour être cnregiftrés. 11L 729. Comment les juges témoignent
leur improbation à l’égard des ¿dits qu’ils font forcés
d’enregiftrer. VII. 630. a. Obfervations fur les délibérations
des cours pour rcnreeiftrcment d’une loi. IX. 649.
a. Utilité des enregiftremens. XI. 3 30. b.
Enregifirement des privilèges ou pcrmiJTions pour l ’impreffion
des livres. Où fe doit faire cet cnrcgiftrcment. Quel en eft
l’objer. V. 706. a. Voye[ l’article D r o i t d e c o p i e .
ENRÉNER. ( Maneg. Maréch. ) Arrêter & nouer les rênes
des chevaux de carrofle , 6>c. Comment elles font fixées
pour les chevaux de carrofle, de brancard 8c de charrette.
Danger d’enrêner trop court. Comment on a prévenu
cet inconvénient. V. 706. a. On s’eft encore fervi de l’ex-
preffion d’enrener, en parlant de l’arrangement 8c de la division
des guides, & pour diftinguer à cet égard notre maniere
de celle des Italiens. Expofition de l’une & de l’autre.
Obfervations de l’auteur fur ce qu’elles ont d’avantageux 6c
de défavantageux. Ibid. b.
ENRICHiR, (*’) faire fortune : des différens moyens employés
dans ce but. VII. 206. a , b. Folie d’un petit bourgeois
qui s’eft enrichi. 43. b. Foyer R i c h e s s e .
ENROLEMENT. ( Art milit. ) Précautions 8c formalités
avec lefquelles les Romains faifoient leurs enrôlemens. V.
706. b. Quelle étoit la taille militaire fixée par la loi. L’on
ne connoifibit point encore ce moyen nouveau -d’enrôler
par violence , fraude & ftratagême, fur lequel, dans quelques
pays , les princes & les miniftres fennent les yeux en
tems de guerre. Cependant l’intérêt même de l’état s’oppofe à
la violence 8c à l’artifice dans les enrôlemens. Ibid. 707. a.
Enrôlement y voyez E n g a g e m e n t , L e v é e d e T r o u p e s .
Enrôlemens chez les Athéniens. Suppl. III. 932. b. De la
maniere dont les enrôlemens fe pratiquent aujourd’hui. XVII.
«S2- u. Police établie dans Paris fur les recrues 8c enrôle-
«1cns.IX.312 ,a t b.
m ^ * ( Midcc. ) caufes prochaines de cette
Jc icnroucment dans
V i f è f l r Sil Sùî!— attribuoit à Vens orí"* j C’ ^ criu attnbuoit à 1 tas prmum des végétaucxie. Vra. j7eu0n7i. rb .le corps qu’il
ceío“ ^ . l 'V m W u ,« W % r Boylc fous
• ENSABATÆS, ( Hijl. ceci) irêritiijues vaudoisdty treizième
E N S
° * « *> qu'ils po,
ENSAISINEMENT, ( Jurifp. ) mife en oniT./r ■ ’
Origine de la formalité de l’enfaifincment C é T Clv,lt'
supplique qu’aux mifes en pofleflion des biens ¿ Sf
L enfaifinement étoit autrefois confidéré comme
en pofleflion réelle & de fait. On étoit obligé de
du feigneur 1 enfaifiqemcnt, du tems que les conn, e
toires du châtclet furciit rédigées. Prix que l’on navn fS n°"
cette formalité. L’obligation de prendre faifine rnmkl, £°Ur
tôt en non-ufage, du moins dans la prévôté de Pari« i“ ’
coutume de Clermont eft la feule r»» ___ IS' La
V. 708. a. Ce qui fe pratique dans les couTumès^ui^F'
aucune difpofition a ce fujet. Droit du feigneur ™ r
faire payer de l’enfaifinement. Pourquoi il fft avaSraL
à ! acquéreur de faire enfaifiner ion contrat. Comment fe
donne l’afte d’enfaifinement. Le feigneur ne doitpas refîfer
I cnfaifinemcnt que 1 acquéreur lui demande. Ibid. b.
Enfaifinement de rentes conftituées. V.' 708. b.
Enfaifinement. Rente cnfaifinéc. XIV. 1 1<>. b.
Enfaifinement des ailes d’aliénation des bien*'.
708. b.
ifaifinement des ailes d’aliénation des biens domaniaux. V.
ENSEIGNE, ( Hifl.anc.&mod.) fignemilitaire. V.708 b
Dans la première antiquité les enfeignes militaires f W
aufli Amples que 1 étoient les premières armes : comment
les enfeignes furent enfuite perfeéfionnées. Termes par lef-
quels les Grecs Ôc les Latins défignoient leurs enfeignes Le
mot enfeigne eft générique : deux efpeces d’enfeignes parmi
nous ; le drapeau de l’infanterie & l’étendard de la cavalerie
Que es étoient les enfeignes des douze tribus d’Ifrael!
Quelles étoient celles des nations idolâtres. Enfeignes des
Grecs dans les tems héroïques, 8c dans ceux qui fiiivircnt.
Ibid. 709. a. Celles des Perfes, des anciens Gaulois, des
Romains. Marius réduifit toutes les enfeignes à l’aigle. Différentes
fortes d’enfeignes dans les armées romaines, & leur
defeription. Depuis la convcrfion de Conftantin, les enfeignes
romaines changèrent de devifes, & le prince 8c fes
lucceflcurs fe donnèrent une enfeigne de corps qu’on nomma
labarum. Ibid. b. Defeription de cette enfeigne. Détails fur tout
ce qui s’obfcrvoit chez les Romains à l’égard des enfeignes.
Les François qui entrèrent dans les Gaules avoient des enfeignes
chargées de divers fymboles. Symboles des Ripuai-
res, des Sicambres , des premiers rois de la monarchie.
Depuis la convcrfion de Clovis, la banniere de S. Martin
de Tours fut le premier étendard de la France. Enfeignes
de dévotion qu’on portoit dans les armées, outre celles de
politique. Ce qu’on doit entendre par la chape de S. Martin
Îu’on portoit à la guerre. Quelle étoit, la véritable enfeigne.
iérémonie par laquelle on alloit lever la banniere de S.
Martin de aeflus le tombeau de ce faint. A qui l’on con-*
fioit le foin de la porter. Ibid. 710. a. La bannière de S.'
Denis fubftituée à celle de S. Martin par Louis le gros t
on la nomma l’oriflamme : le roi alloit en grande pompe à
S. Denis lever cet étendard. Quel étoit celui à qui le rôtie
confioir. Epoque depuis laquelle il n’en eft plus fait mention.
Deux autres enfeignes principales qui étoient jointes à
l’oriflamme , la bannière de France, 8c le pennon royal.
Etymologie du mot banniere. Defeription de celle de-France.
On nomma les plus grandes bannières gonfanons. Defeription
du pennon royal. Différentes fortes de pennons: Ibid. lii
Changement arrive fous Charles VII à l’ancienne gendarmerie
8c aux enfeignes. Etymologie du mot drapeau. Quelle
fut la couleur des croix qui y étoient peintes. La couleur
de la croix montre la nation à qui appartient l’enfeigne, 8c
celle du fond, l’uniforme de la troupe. Depuis Charles
VII jufou’à François 1 , il n’y eut que deux enfeignes
royales blanches. Mais depuis les guerres du calvinifmc, u
y eut autant d’enfeignes blanches que de colonels gene'“
raux de différentes milices, fi*c. 8c par la fuite lorfcjue 1 infanterie
fut enrégimentée, le colonel général voulut avoir
une compagnie dans chaque régiment, 8c que le 1
fut blanc. Ibid. j u . a. Obfervations fur les étendards oC
guidons de la cavalerie. Ceft la charge qu’on nomme aujourd’hui
guidon dans I9 gendarmerie 8c non l’enfeigne. Origine
' des noms de guidon 8c d’étendard. Cornette blanche
qu’a pris le premier régiment de cavalerie pour fa
gnie colonelle. Etendard des dragons. Enfeignes de 1 infanterie.
Quel eft le nom des drapeaux d’infanterie, des étendards
de cavalerie 8c des dragons. Difpofition des étendar s
dans l’ordre de bataille. Devifes peintes fur chaque,étendard.
Ce qu’on entend par la cravate du drapeau & de . -
tendard. Enfeignes 8c étendards des Turcs. Ibid. b. Du Pri|**
cipal étendard des Turcs appelle l’étendard du prophète- ^ ^
dards qui précèdent le grand feigneur quand il v a a .
mée. Tous les gouverneurs des provinces ont auni le
étendards particuliers. Diverfcs obfervations fur les etc
dards des Turcs 8c quelques ufages militaires qui
portent. Grand étendard du grand-vifir. Ibid. 7 l2- a' 7V1-
peaux des jaoniflair.es, des Ipaliis, des féliftarlis. Etend
E N T
des Tartares monguls, ou orientaux, des Tartares malio-
étans des Tartares idolâtres , des Tartares européens.
Enfeianés des fauvages d’Amérique. Ibid. b.
Enfeigne, voyez D r a p e a u , E ten d a rd , voye^ aum
AvrrnuiTÉs, vol. I des planches. Enfeignes des légions
romaines. IX. 334- É X. S08. ¿.XV. 183. b. Comment l’aide
étoit repréfentée fur les enfeignes romaines. 1. 107. a.
En feign es des Gaulois. Suppl. II. 593. b. Porte - enfeigne.
XIII- 139. b. Cet officier ne doit jamais abandonner fon drapeau.
V. 107. a.
Enseigne de vaiffeau, ( Marine) voye{ Pavillon.^
Enfeigne militaire placé fur un autel, figure fymbolique.
XV. 728. b. 720. 4. . . . .
Enfeigne de boutique. V. 712. b.
E nseigne de poupe, ( Marine ) voye{ Pavillon.
ENSEIGNER. De la méthode dans l’art d’enfeigner. X.
460. a , b. Ufage de la méthode analytique. I. 402. a. De
la méthode fynthétique. XV. 762. b. Qualités qu'on exige
de celui qui enfeigne. V. 298. b. Dircélions fur la manière
d’enfeignèr. IX. 332. b. singulière méthode d’enfeigner ,
inventée par Thomas Murner. XIV. 79 t. b. Maniéré d’enfeigner
les fciences par des jeux. Ibid. 8cc.
ENSÉLLÉ. ( Man. Maréch. ) Cheval enfellé. Obfervations
fur cette forte de chevaux. Difficulté de les feller. V. 713 .*.
ENSEMBLE, {Peint.) union des parties d’un tout. En-
fcmble de l’univers. Enlcmble d’un tableau. Enfemble pit-
torefque & enfemble poétique dans la compofitiôn trun
■jablèau d’hiftoire. Le premier eft plus ou moins parfait ,
félon que l’on a plus ou moins réuffi à rendre les groupes
vraifemblables, les attitudes juftes, les fonds agréables ,
les draperies naturelles, &c. L’enfemble poétique exige cet
intérêt général, mais nuancé, que doivent prendre à un
événement tous ceux qui y participent. Ibid. 713. a. Loix
de l’cnfcmble par rapport aux couleurs : outre ce qui en
eft dit ici, voyez Harmonie. Ce qu’on entend dans le def-
fein par l’cnfemble d’une figure. Bon enfemble 8c mauvais
enfemble. Il y a des hommes difgraciés par la nature dont
on peut dire qu’ils font mal enfemble. On en peut dire
autant de quelques autres qui gâtent par l’art ce qu’a fait
de bon la nature. Pcrfeétion que les Grecs avoient acquifc
danp l’art de mettre une figure bien enfemble. Ibid. b. Voyeç
P ro po r t io n , G r â c e s, Beau. Connoiflance-néceffairc
pour donner à une figure la juftefle de l’eniemble. D’où
dépend l’effet de tout enfemble. Ibid. 714. a.
Ensembjle. {Beauxarts) Confidérer un objet dans fon
.enfemble, c’eft obferver l’effet que produifent fur nous les
parties, en tant qu’elles forment un feul tout. Quand les
ouvrages de l’art font bien faits, ils annoncent dès l’abord
leur caraélere, 8c ce caraftere donne l’idée d’un enfemble
auquel on rapporte immédiatement chaque partie à mefure
; quelle fe développe. Il y a certains ouvrages qui n’ont
pour but que l’éfret du tout enfemble , enfortc que les
partics’n’y entrent qu’autant qu’elles tiennent au tout ; tan-
disque d’autres produirions n’ont principalement en vue que
les parties de détail., Suppl. II. 807. a. Cette différence dans
le but exige aufli une maniéré différente dans l’exécution. Ibid A.
Ensemble. ( Bell. lett. ) Néceflité de méditer profondément
fon fujet pour donner à fon ouvrage de 1 enfemble
.¿c de la liailon. Suppl. IV. 397. b.
Ensemble. ( Mufiq. ) Enfemble dans l’exécution de la mufi-
que : d’où dépend cet accord 8c cette unité d’efprit des mufi-
cicns. Réglés a fuivre pour ne pas s’en écarter. Qualité dans la
mufique qui rend l’eniembleleplus facile à faifir^»«pp/.II.8o7.é.
Ensemble, {Archit.) V .714.4.
. Ensemble. (Art milit. ) Enfemble dans la marche d’une
troupe ou d’un bataillon. V. 714. a.
Ensemble. {Manège ) Enfemble d’un cheval. Mettre un
cheval enfemble. V. 714. a. Voye£ l’article U nion.
ENSEMENCER, femer, différence entre ces mots. XIV.
.942. a. Enfcmençer un pré. XIIL 308. a. Enfemencer un
.champ. XIV. 942. a, b. Avis de Pline pour empêcher la
roféc d’être nuifible aux terres enfemencécs. XIV. 369. a.
ENSEVELIR, voyt{ Enterrer fi* Sépulture.
ENSOUFRER, expofer les laines au foufre. Cette préparation
fe donne à tous les ouvrages en laine blanche,
E? D.
détails fur cette opération. V. 714. a.
ENSUPLE. Enfuble, enfouble, enfouple : terme d’ourdiflage.
.Tous les métiers des manufacturiers en foie, laine, fi*c. ont
des enfuples. Defeription 8c ufage. V. 714. b.
Enfuple. Aiguilles d’enfuple. L 207. b. Canal de l’cnfuple. II.
584. b. Chance. III. 127. b. Entacagc. 1. 207.b. 208. a. V. 717.a.
■ Enfuple du devant »partie du métier de l’étoffe de foie,
Enfuplé de derrière. Enfuple de velours uni : de velours
façonné. Enfuple de poil : enfuple de devant. Defcriptions
& ufages de ces différentes machines. V. 7x4. b.
• Ensuple , ( Ruban. | defeription 8c ufage. V. 7 1 5. a,
Ensuple y (Drapier) V. 715.
E n s u p l e , , (Wiffcràndfy V .y i^ .a .
. £NT , ( George) anatoiwfte. Suppl, 1. 397. a,
"E’N T 599
ENTABLEMENT. {Archit.) Divers fentimens fur les
proportions de 1 entablement avec l’ordre auquel il appartient.
Quoique 1 entablement foit appellé ornement par Vi-
gnole & Vitruve, il ne faut pas confondre ces deux mots,
V. 713. a. Quelles font les parties de l’entablement 8c leurs
proportions. Ibid. b.
Entablement. Origine de cette partie du bâtiment. Suppl.
II. 807. b. Ses principales parties. Réglé à obferver par
rapport à l’architrave. L’entablement eft néccffaire dans les
maifons même le plus Amplement bâties. Cette partie do
l’édifice contribue b&ucoup à l’embellir ou a le défigurer,
félon les proportions obfervécs en la conftruifant. Ibid. 808.
a. Vraies proportions à fuivre dans les cntablemens des différens
ordres. Ibid. b.
Entablement. Orncmèns de l’entablement , appelles dentU
cules y mutulcs, modillons, voyez ces mots, ,8c les planches
d’architcélure, vôl.I.
ENTABLER. {Manege) Ce qu’on entend par un cheval
cntablé. En quoi ce défaut eft de conféquencc. Il peut être
ou naturel ou accidentel. Quelles font les caufes de ce défaut
dans l’un 8c l’autre cas. V. 713. b. Moyens de corriger l’animal
qui s’entablc. Ibid. 716. a. Différences entre un cheval
acculé & un cheval cntablé. Quels font ceux qui font plus
fujets à s’acculer. Comment il arrive que nous acculons l’animal,,
8c que nous l’acculons 8c l’entablons tout enfemble. Ibid. b.
ENTACAGE, {Manuf. en velours.) affemblage de différentes
baguettes, qui.fé place en une chanéc pratiquée à
l’enfuple de devant des métiers à velours. Comment on
opéroit avant l’invention de cette machine. En quoi con-
fifte T’entacage. Voyt{ plus de détails fur ce fujet à l’article
V e lo u r s . Problème de méchanique réfolu par l’invention
de l’entacage. V. 7x7. a.
Entacagc y il en eft parlé à l’art. A i g u i l l e d ’E n s u p l e . L
207. b. 208. a. Voyc{ aufli vol. XI des pl. S o i e r i e , feélion 4e.
ENTADA. (B o t.) cfpecc d’entada, nommée coeur de S.
Thomas. Suppl. II. 496. b.
ENTAILLE. (Arch. ) Différentes fortes d’entailles. V. 717. ai
E n t a il l e s , ( Lutherie| V .717. a.
ENTAMER. ( Manege ) Entamer un cheval, une vol te, un
changement de main ; autres ufages du mot entamer. V. 717. b.
ENTAMURE. {Chir.) Les anciens ont diftingqé cinq
maniérés de faire une entamure ; trépaner., racler, feier ,
limer 8c, couper. Douze maniérés de faire une entamure aux
parties molles : leur énumération 8c définition. V. 7x7. b.
ENTE, {Jardin.) voye^ G r e f f e .
ENTÉLÉCHIE, acception 8c ufage de ce mot dans la
philofophie de Léibnitz. IX. 374. b.
ENTENDEMENT, {Logiq.) exercice dé cette faculté:
Comment l’imagination nuit a cet exercice. Non-feulement
l’entendement fe forme des idées précifes de ce que l’ima-
gination ne fe repréfente que três-confiifément, il en reâifie
de plus les contradiélions. En quoi confifte l’étendue 8c la
force de l’entendement.’ V. 718. a. Moyen d’augmenter cette
force. Voye[ les articles É v id e n c e , S en s a t io n s , où l’on
déduit par une méthode philofophiquc l’origine 8c le progrès
de nos idées, c’eft-à-dire des opérations de notre entendement.
Ibid. b.
Entendement, à quoi fe réduifent toutes fes opérations:
IX. 626. b. Conféqucnces tirées de cet axiome ; il n’y a
rien dans l’entendement qui n’ait été dans la fenfation. Ibid.
Analyfc de l’ouvrage de Locke fur l’entendement humain.
638. b. Des plaifirs de l’entcndemem. XII. 142. b. Compa-
raifon de l’entendement humain à celui d’un être qui em-
brafleroit diftinftement le globe terreftre : XIV. 790. b. 8c
de ce dernier à celui qui embrafleroit tout le lyftéme planétaire.
Ibid. Caufe du dérèglement de l’entendement. VL
130. a t b. Voyez INTELLECT.
ENTÉRINEMENT, {Jurifp.) étymologie de ce moti
On demande en juftice l’entérinement des lettres de refei-
fion, 8c des lettres dè requête civile, fi*c. Ce terme pa-
roît propre pour exprimer l’exécution qui eft ordonnée de
certaines lettres du prince, fiv. V. 718. b.
ENTÉROCELE, ( Chirurg. ) defeente des inteftins dans
le pli de l’aine. Etymologie de ce mot. Sa caufe prochaine:
Scs caufes éloignées. V. 719. a.
ENTÉROTOMIE, {Chirurg) incifion à l’inreftin pour
en tirer des corps étrangers. Elle ne doit être tentée que
dans les cas extrêmes. En quels cas l’entérotomieeftnéceflaire.
Auteur qui en a traité. V.719.«.
ENTERRAGE, terme de fonderie. Maflif de terre dont
on remplit la fofle autour du moule , &c. Comment cela
s’exécute. V. 719.
ENTERREMENT, {Police) on trouve dans cet article'
l’arrêt du parlement rendu le 21 mai 1763 , par lequel il eft
défendu d’enterrer à l’avenir , non-feulement dans les églifes,
mais même dans l’enceinte de cette ville. Cet arrêt-julqu’ici
n’a point eu d’exécution. Suppl. II. 808. b.
ENTERRER. La première maniéré d’enterrer a été de
mettre les corps cfens des Xaves ; comment celle de le*